mardi 31 décembre 2013

Un gardien blessé par un coup de feu

Après le coup de feu dans un immeuble de Crouy la semaine dernière, un nouvel acte impliquant un tir d’arme est survenu hier matin, vers 5 h 30, devant les nº10 et 12 de la rue du docteur Roy, dans le quartier de Presles, à Soissons (Aisne).
La victime est un jeune homme, employé dans la société rémoise I2S, qui a été conduit par les pompiers de la sous-préfecture à l’hôpital local. Sans trop de dégâts toutefois puisqu’il s’est avéré que le projectile qui a frappé le salarié, travaillant pour une société sous-traitante de l’OPAL de l’Aisne à laquelle appartiennent les immeubles de ce quartier, a été tiré par un pistolet à grenaille.
Peu après l’alerte, les policiers soissonnais ont interpellé dans le quartier un individu âgé d’une vingtaine d’années, qui aurait été reconnu par au moins un témoin de cet acte très matinal. Hier soir, il était encore en garde à vue dans les locaux du commissariat de Soissons et devait être présenté à la justice ce matin.

Victime et auteur se connaissaient

Les circonstances sont encore floues. La victime effectuait des actes de gardiennage comme la sortie des poubelles et se trouvait entre l’immeuble et le parking aérien qui se situe à l’arrière de ce bâtiment. Un homme bien connu dans les quartiers puisqu’il est affecté à ce secteur de la ville. Il est donc fort probable que l’auteur du coup de feu, lui aussi de Presles, connaissait sa cible.
Quel a été le facteur déclenchant l’acte ? Selon les premiers éléments recueillis auprès des habitants du secteur, une histoire de scooter pourrait entrer en ligne de compte. Des éléments que les enquêteurs gardaient pour eux hier soir, sans doute dans l’attente de la présentation du tireur présumé devant les services du parquet de la République, ce matin.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-gardien-blesse-par-un-coup-de-feu-ia0b0n275586

Des tags racistes sur un gymnase

CROUY (02). «  On prend cela très sérieux !  » Du côté des enquêteurs, ce nouvel acte d’incivilités qui a été commis ce week-end à Crouy, village accolé à Soissons, n’apparaît pas comme la manifestation d’un simple acte idiot de gamins désœuvrés. Ces actes interviennent après ceux survenus auparavant aux abords du stade de football.
Cette fois-ci, c’est le gymnase ou évoluent les clubs de judo, tennis de table et boxe thaï qui ont été la cible de malfrats. Grandes baies vitrées cassées, poubelle brûlée, système de chauffage délabré, ainsi que des tags à caractère raciste ont ainsi été recensés.
«  Ce sont les inscriptions, écrites notamment dans un allemand sans faute, qui poussent les policiers à penser que l’acte n’est pas gratuit  », expliquait un des voisins de cet établissement sportif. Des pierres jonchaient en ce lundi matin le revêtement de ce lieu très prisé des sportifs crouyssiens. «  Rien n’a été volé mais les dégâts sont importants  », expliquait le premier adjoint au maire, Marcel Lecat, qui a fait constater les dégâts par le service de police du commissariat de Soissons en charge de la sécurité de la commune.
Une équipe de la police scientifique a également œuvré afin de recueillir les moindres indices. Pendant ce temps, le premier magistrat Daniel Moitié déposait une plainte face à ces incompréhensibles actes de vandalisme. Qui se répètent un peu trop au goût des habitants du secteur.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-tags-racistes-sur-un-gymnase-ia0b0n275589

lundi 30 décembre 2013

Les œuvres financées par le Mail ont la cote dans l’Hexagone

Les jeunes artistes prometteurs qui viennent frapper à la porte des structures culturelles pour y obtenir un coup de pouce financier, ce n’est pas vraiment cela qui manque en France. Encore faut-il être capable de faire des choix, dénicher « le » projet qui fera mouche auprès du public et accepter parfois de prendre des risques.
« Lorsqu’Emmanuel Meirieu m’a présenté son adaptation des œuvres de Sorj Chalandon, Mon Traître et Retour à Killybegs, il y a plus d’un an et demi, j’ai foncé. D’une part, parce que, pour avoir travaillé avec lui la saison passée, j’étais scotché par son univers, mais aussi parce que je sentais que le mélange Meirieu/Chalendon avait tout du cocktail détonnant », confie Jean-Marie Chevallier, le directeur du Mail.
Un cocktail détonnant, c’est peu dire en effet. Plus d’une dizaine de dates sont aujourd’hui programmées pour ce spectacle. À Soissons, bien entendu, mais aussi à Paris, Nice, Grenoble ou encore Vidy-Lausanne. Et pourtant, pas si simple de n’avoir été, du moins au début, que l’une des deux structures à croire réellement au projet : « Nous n’étions que deux financeurs, le Théâtre du Luxembourg de Vidy-Lausanne et le Mail de Soissons. Mais quand je lis les critiques des journaux parisiens après leur passage au Théâtre des Bouffes du Nord, que j’allume France Inter pas plus tard qu’hier (jeudi dernier) et que j’entends Macha Makeïeff, la directrice du théâtre national de Marseille, qui cite Emmanuel Meirieu ou Guillaume Vincent comme les metteurs en scène les plus talentueux du moment, je me dis que cela vaut le coup de prendre des risques. »
Mais pour lui, ce n’est pas le tout d’avoir du « flair », c’est avant tout grâce à de « belles rencontres » que naissent les « plus beaux projets »  : « La semaine passée, j’étais à Paris pour voir la pièce de Meirieu. J’en ai profité pour rencontrer une jeune artiste de 26 ans qui avait laissé un dossier au Mail. Au final, je n’ai presque pas parlé de son projet, mais d’elle, de son univers, de sa façon d’aborder la scène, et les choses s’annoncent plutôt bien. »
Car, ce qui prime, c’est que le Mail soit constamment irrigué de nouvelles formes et de propositions artistiques de cette jeune génération de metteurs en scène : « Derrière notre programmation, il y a toujours cette volonté de proposer des pièces décalées avec des thématiques fortes qui parlent aux spectateurs. Dans un contexte de crise économique, nous sommes persuadés que la culture a son rôle à jouer. Cela passe par une aide à la création, la coproduction, la diffusion au plus grand nombre, mais aussi la résidence d’artistes ou les actions avec les écoles du secteur. » Une philosophie que le Mail compte développer à l’avenir en devenant une « scène culturelle de curiosités ».

http://www.lunion.presse.fr/culture-loisirs/les-oeuvres-financees-par-le-mail-ont-la-cote-dans-l-hexagone-ia0b0n275261

Sur les traces des «Loups» qui ont permis la victoire en 18


C ’est surprenant de se dire que mon grand-père s’est retrouvé là ! » Alain Pierret tenait à se rendre à Villers-Cotterêts et dans les environs pour fréquenter les lieux où son grand-père avait vécu, durant la Grande Guerre, des moments si importants pour lui mais aussi pour les Alliés. Le sexagénaire d’aujourd’hui pense au soldat d’hier en observant les arbres grâce auxquels son ancêtre et les autres ont surpris l’ennemi, entre Faverolles et Corcy, là où un monument marque désormais la mémoire des « loups » de la 128e division. « Je ne savais même pas qu’il existait », s’est-il écrié en arrivant. « C’est là où ils ont contre-attaqué les Allemands », raconte cet habitant de Saint-Gobain, venu dans le Soissonnais pour voir où était son aïeul.
Il y a même entraîné son frère et tous deux se sont rendus à Villers-Cotterêts, car le Gobanais voulait exploiter le mieux possible la trace d’un écrit découvert récemment. « J’ai trouvé ça dans un vieux bouquin en faisant du rangement. » Quelques feuillets rédigés à la main par Eugène Pierret intitulé tout simplement Les Loups du Bois le Prêtre à Villers-Cotterêts, les 1er, 2 et 3 juin 1918. Alain Pierret explique être allé à la mairie de Villers-Cotterêts pour déposer le document, espérant qu’il servirait peut-être à une exposition. Bien sûr, il garde le manuscrit précieusement et dispose maintenant, grâce à son épouse qui l’a tapé à la machine, d’un texte plus lisible en lettre d’imprimerie. Un véritable témoignage. « C’est quand même une histoire importante ! », scande-t-il évoquant l’arrivée du régiment, à Villers-Cotterêts pour venir là où l’adversaire ne les attendait pas. Grâce à ces lignes, le descendant en a su un peu plus sur l’épopée de son grand-père.
Pourtant « on était passés ensemble à Villers-Cotterêts et mon grand-père me disait qu’il avait vu les Allemands, venus voir les combattants français », mais ils ne les avaient pas tous vus ! Car si la découverte du récit est récente, la passion pour son histoire familiale et le combat ne date pas d’hier. Pour Alain Pierret :« Tous les jeudis, je regardais avec lui des livres de guerre que j’ai d’ailleurs maintenant chez moi. » Et il a aussi suivi la voie de son ancêtre en s’engageant dans l’Armée en 1967, un peu à l’inverse de son père. « Avec lui, on ne pouvait pas parler de tout ça. La guerre, il ne voulait plus y penser », explique le militaire à la retraite.
Aujourd’hui, celui qui ne peut s’empêcher de scruter le sol pour trouver des traces de combats, aimerait rendre un dernier hommage à son grand-père. « Ce serait super de jouer pour lui ! », s’enthousiasme ce passionné de musique qui se produit de temps en temps.

dimanche 29 décembre 2013

La tentative de vol se termine par un incendie

SOISSONS (02). Une entreprise de plomberie implantée à Soissons a reçu la visite de malfaiteurs, durant la nuit de vendredi à samedi. Alertés par un riverain, des policiers se sont rendus vers 3 h 30 dans l’enceinte de la société Langinier, avenue de Coucy.
À leur arrivée, un véhicule était en flammes tandis qu’un départ de feu était constaté sur la cabine d’un autre. Ils ont immédiatement tenté d’éteindre l’incendie, bientôt rejoints par les pompiers. Si un des fourgons a été fortement endommagé, les flammes ont été rapidement éteintes pour l’autre.
Un portail de garage de la plomberie a aussi été défoncé. Présent sur place, le propriétaire a eu le temps d’apercevoir un homme encagoulé prendre la fuite. À noter que les feux des deux utilitaires étaient allumés, ce qui pourrait faire penser à une tentative de fuite. Il semble donc probable que l’intrusion ait été réalisée dans l’intention de commettre un vol.
Néanmoins, rien ne semble, en l’état actuel des constatations, avoir été emporté et l’enceinte de la société ne paraît pas comporter d’effraction autre que celle notée sur le portail de garage.
Une enquête a bien entendu été ouverte par les effectifs du commissariat de Soissons pour en savoir plus sur ces faits

http://www.lunion.presse.fr/region/la-tentative-de-volse-termine-par-un-incendie-ia18b0n274744

samedi 28 décembre 2013

Pour le Nouvel An, costumes et cotillons font un carton

Fée clochette, Elvis Presley, Homer Simpson ou Wonderwoman ? Lors du passage à la nouvelle année, vous pourrez incarner qui vous voulez. Ce n’est pas grâce à la magie de Noël, mais à celle du déguisement. Pour la soirée de la Saint-Sylvestre s’il faut s’habiller, il faut également « s‘équiper » : cotillons, bombes de table ou encore canon à confettis. Des produits de plus en plus bon marché.
« Le 14 juillet, c’est le moment de l’année où nous vendons le plus de feux d’artifice. Pour le Nouvel An, ce sont les costumes et les cotillons », observe Grégory Bobin, gérant du magasin soissonnais « Farfouil’ en fête ». Et aujourd’hui, se déguiser n’est plus réservé à quelques excentriques. « Depuis 3 ou 4 ans, les fabricants profitent de l’essor de ce marché et multiplient les produits, les tailles… » Parmi les 1000 références proposées par le commerçant, il y a désormais des déguisements de taille XXL ou encore assortis pour un couple : par exemple, monsieur peut s’habiller en Shrek et madame en Fiona ou Captain America pour accompagner Miss America…
Si acheter un costume pouvait être assez onéreux il y a quelques années, ce n’est plus vraiment le cas. « Les prix sont devenus abordables. Pour 25 ou 30 euros, il est possible d’acquérir un costume. C’est seulement lorsque les produits font l’objet d’une licence, comme Marvel, Disney, etc. qu’ils dépassent alors les 50 euros ».
Du côté des tendances, le gérant remarque que cette année « il y a beaucoup de demandes pour des personnages de dessins animés, comme Dragon ball, Winnie l’Ourson, ou Cendrillon et sur les superhéros : Spiderman, Superman pour les hommes, Wonder-woman, Catwowan pour les femmes ». Il y a quelques années, la mode était plutôt aux cow-boys et au disco. Pour terminer, il y a les indémodables : Mickaël Jackson, Kiss ou encore Jack Sparrow de Pirates des Caraïbes
Le Nouvel an, c’est aussi les confettis. Côté nouveauté, il y a de quoi faire avec notamment les canons. « C’est un tube avec une cartouche d’air comprimé qui en propulse le contenu ».
Il y a également les ballons lumineux, pour ceux qui souhaitent faire un lâcher nocturne.
Enfin, les lunettes et bracelets fluorescents marchent de mieux de mieux. C’est un peu moins nouveau, mais ça cartonne !

http://www.lunion.presse.fr/region/pour-le-nouvel-an-costumes-et-cotillons-font-un-carton-ia3b26n274464

Saint-Rémy, l’indétrônable

SOISSONS (02). Le lycée soissonnais est bien classé au niveau de l’académie. Plusieurs facteurs à cela, comme l’explique le chef d’établissement Grégory Laboureur.

Une fois n’est pas coutume, dit-on. Mais, pour le lycée Saint-Rémy, pulvériser tous les records en matière de taux de réussite au baccalauréat, est devenue une habitude depuis trois ans. D’après l’étude publiée le 18 décembre par le magazine L’Étudiant qui présente, académie par académie, le classement des meilleurs lycées publics et privés au bac 2012, l’établissement n’a pas à rougir de ses statistiques.
Avec un taux de réussite de plus de 95 %, il se poste en septième position à l’échelle de la Picardie et assoit ainsi sa première place dans l’Aisne. Des chiffres dont se félicite le chef établissement, Grégory Laboureur, qui y voit en premier lieu la reconnaissance de tout le travail engagé par l’équipe pédagogique mais aussi… par les élèves. Explications.
Quand on voit un tel classement, on ne peut qu’en être fier, non ?
Je mentirais si je disais le contraire. Mais le problème avec les chiffres, c’est qu’il y a toujours des nuances à apporter. Il faut les replacer dans leur contexte. Le premier établissement de Picardie, c’est la Maison Française de Cuise-la-Motte dans l’Oise qui affiche un taux de réussite de 100 %. Or, les statistiques se basent sur 22 élèves. Au lycée Saint-Rémy, 133 ont passé le baccalauréat l’année dernière. Quelque part, l’étude se base déjà sur des établissements de taille différente qui n’ont pas non plus les mêmes effectifs.
D’ailleurs, la plupart des lauréats sont des établissements privés. Comment l’expliquer ?
On a tendance à croire aujourd’hui qu’établissement privé rime avec élitisme. Or, chez nous, pas du tout. Il n’y a aucune sélection sur critères scolaires, les inscriptions sont traitées par ordre chronologique. Et il n’y a aucune sélection sur critères financiers non plus. Les frais de scolarité sont calculés en fonction du quotient familial des parents – entre 43 € et 130 € par mois. Ce qui fait vraiment la différence, c’est qu’à côté de notre projet pédagogique, on a un projet éducatif fort qui repose sur des valeurs chrétiennes.
Et comment se traduit-il au quotidien ?

Ce qui nous importe, c’est de faire de Saint-Rémy, un lieu de vie et d’écoute. Oui, tout est encadré. Mais à l’intérieur même de ce cadre, l’élève est libre et on tient aussi à le mettre face à ses responsabilités, à lui donner une place de choix. Dès qu’un élève est en difficulté, il est entendu. On fait des fiches de suivi personnalisé que tout le corps enseignant et éducatif peut consulter. Cela nous a permis de trouver des solutions pour aider une jeune fille dysapraxique, pour la diriger vers des professionnels adaptés aussi. Au lycée, chacun sa place et son organisation fonctionne autour d’une entente tripartite, entre l’élève, les enseignants et les parents.
Mais tous les établissements n’ont pas forcément la chance d’avoir ce genre d’émulation avec des parents et des élèves prêts à s’investir ?
Sur ce point, le lycée est plutôt bien loti. Mais c’est justement parce qu’on provoque cette chance. C’est un travail énorme au quotidien qui demande beaucoup d’énergieet d’investissement. Mais les professeurs y mettent du cœur. De toute façon, il n’y a pas de secret. Si les jeunes ont plaisir à aller au lycée, ils réussissent. De notre côté, on essaie de réunir toutes les conditions, on n’est qu’un catalyseur. Le reste, c’est le fruit du travail des élèves. Et au final, cela a l’air d’être payant !

http://www.lunion.presse.fr/region/saint-remy-l-indetronable-ia3b26n273576

vendredi 27 décembre 2013

Coups de feu à Noël : le scénario se précise

La nuit de Noël, un jeune homme a été blessé par une arme à feu à Crouy, à côté de Soissons. L’origine de l’altercation serait liée au bruit.
Le soir du réveillon de Noël, une jeune et ses amis ont fait un peu trop de bruit sur le palier. L’histoire s’est achevée par un tir de carabine 9 mm. Ce scénario dramatique s’est produit au dernier étage de la résidence Touraine, située au numéro 17 de la rue Louis-Charles-Bertin, à Crouy, dans l’agglomération soissonnaise.
Le 24 décembre, le fils aîné d’une résidente de l’immeuble, âgé de 21 ans, réveillonnait avec ses amis. Le groupe de jeunes devait ensuite terminer la soirée ailleurs. Ce qu’ils se préparaient à faire vers minuit, au moment où la mère du garçon, qui a réveillonné ailleurs, revenait à l’appartement.

Une remarque trop familière

Au moment du départ, le voisin d’en face, âgé d’une cinquantaine d’années est sorti. Il était apparemment perturbé par le bruit. Il aurait commencé par prendre à partie verbalement le jeune homme. La mère a tenté de calmer le jeu. Au moment de rentrer chez lui, le quinquagénaire a visiblement fait une remarque un peu trop familière à cette dernière. Son fils s’est énervé, mais lui et ses amis ont fini par partir, tandis que la maman s’attachait à faire rentrer le voisin chez lui.
C’est à ce moment qu’il aurait sorti une arme, une carabine 9 mm tirant des cartouches au plomb.
Le jeune homme est alors revenu sur ses pas, à l’entrée de l’appartement du voisin, pour s’interposer. Le coup de feu serait alors parti, le blessant gravement à la gorge. Les amis de la victime ont ensuite désarmé le tireur, avant que l’un d’eux ne le frappe avec la crosse. Jeudi 
soir, le jeune majeur était toujours hospitalisé dans un état grave mais stabilisé.
Pour ces faits, une information judiciaire vient d’être ouverte pour « tentative d’homicide ». Le quinquagénaire doit donc être présenté au Parquet puis au juge d’instruction de Laon, compétent en matière criminelle. À l’issue de cette procédure, il pourrait être placé en détention provisoire ou remis en liberté sous contrôle judiciaire.

http://www.lunion.presse.fr/region/coups-de-feu-a-noel-le-scenario-se-precise-ia18b0n274117

Le Relais maintient le cap

SOISSONS (02). L’entreprise de recyclage de vieux vêtements et d’insertion Le Relais s’était engagée à créer dix emplois par an. La promesse est plus que tenue.
Encore une bonne année pour le Relais. L’entreprise qui collecte les vieux vêtements se porte comme un charme. Une quinzaine de nouveaux emplois ont été créés en 2013, en dépit d’une baisse légère de volumes, un phénomène sans doute dû à la baisse de la consommation.
Les possibilités de développement ne sont pas infinies, mais presque. Un Français achète en moyenne 15 kg de vêtements par an. On estime qu’il en jette 8 à 9 kg. Or, dans le Soissonnais par exemple, il n’en dépose que 2 kg par an et par habitant dans les bornes du Relais. « On ne collecte en France qu’un cinquième du gisement », constate Emmanuel Pilloy, directeur. L’enjeu est écologique, économique et social. Ce qui est déposé au Relais est revalorisé à 97 %. Ce sont autant de volumes qui ne partent pas à l’enfouissement ni à l’incinération. Le relais collecte 120 tonnes de vêtements et linges dans le Soissonnais par an. Soit, au prix de 100 euros environ la tonne enfouie, 12 000 d’économies pour la collectivité.
Enfin, trier ses vêtements crée de l’emploi. Dix collecteurs = un job. Le Relais, basé à Ploisy, tout près de Soissons, emploie 110 personnes, un chiffre qui a plus que doublé depuis son arrivée dans la zone d’activités du Plateau à Ploisy, en 2010. C’est du travail en insertion, pour un public en difficulté assez éloigné de l’emploi, en CDD, puis en CDI pour certains. « Et nous faisons travailler des entreprises du bassin soissonnais », précise Emmanuel Pilloy.

Château-Thierry
champion du tri

Les champions du tri de vêtements, ce sont les habitants du sud de l’Aisne, autour de Château-Thierry, avec 4 kg par habitant par an. Il reste du potentiel à Soissons, où de nouvelles bornes devront être installées pour arriver au ratio d’un collecteur pour 1500 habitants. Mais le plus gros gisement n’est pas dans l’Aisne, mais en région parisienne. Le Relais basé à Soissons couvre aussi une partie de la Marne, de l‘Oise et de l’est parisien. Une ville comme Drancy, en Seine-Saint-Denis, avec ses 30 conteneurs et ses 100 tonnes par an, génère à elle seule 30 emplois. Des villes comme celle-ci sont encore à conquérir. L’ambition du Relais est de créer dix emplois par an. Un objectif atteint et même dépassé.
En marge de ses activités, le Relais, une création d’Emmaüs, a monté cette année une association pour développer la production de chiffons d’essuyage, qui engendre dix emplois supplémentaires dans l’Aisne et dix autres dans l’Oise.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-relais-maintient-le-cap-ia0b0n274014

Ivre, il se fait conduire par son fils de 8 ans

 Un père de famille Soissonnais n’était pas en état de prendre le volant. Pour faire les 30 km qui le séparait de son domicile, il n’a eu d’autre idée que de laisser le volant à son fils, qui n’a même pas dix ans. 
L’histoire est tellement incroyable que l’on dirait presque un (mauvais) conte de Noël. Trop ivre pour conduire, un père de famille a préféré se faire ramener par son fils... Qui va encore à l’école primaire ! Les faits se sont produits lundi soir vers 18 h 30, entre Neuilly-Saint-Front et Soissons.
Les gendarmes de la brigade d’Oulchy-le-Château patrouillaient sur le territoire de la commune de Parcy-et-Tigny lorsqu’ils furent intrigué par un véhicule de type 4 x 4. La voiture effectuait des embardées sur la route. Les militaires ont alors procédé au contrôle. Lorsque le conducteur a baissé sa vitre, quelle surprise ! Le jeune homme au volant était âgé de huit et demi. Son père se trouvait assis sur le siège passager avant.
Il s’avère apparemment que ce dernier avait participé à un repas un peu trop arrosé au cours de la journée dans le secteur de Neuilly-Saint-Front. Le test d’alcoolémie révèle qu’il avait un gramme d’alcool par litre de sang. Raisonnablement, il n’a donc pas conduit... Pour parcourir les 30 km qui le séparait de son domicile, à Soissons, il a visiblement préféré faire confiance à sa progéniture. Et par prudence aussi, ils ont emprunté les «petites» routes...
Après l’arrestation par les gendarmes, c’est la mère de famille qui a dû venir chercher son fils, et son compagnon.
Convoqué à la brigade de gendarmerie, le papa devrait être poursuivi pour complicité de défaut de permis, ainsi que pour incitation d’un mineur à commettre un délit. Il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Le maximum peut être porté à sept ans d'emprisonnement si l'infraction est aggravée par les circonstances suivantes : le mineur a moins de 15 ans, les faits se déroulent de manière habituelle et/ou répétée.

http://www.lunion.presse.fr/region/ivre-il-se-fait-conduire-par-son-fils-de-8-ans-ia18b0n273454

jeudi 26 décembre 2013

Un jeune de 21 ans reçoit un coup de fusil la nuit de Noël

La soirée de Noël a complètement dérapé dans un immeuble de Crouy, à côté de Soissons. La nuit du réveillon, entre minuit et une heure du matin, un jeune homme de 21 ans s’est fait tirer dessus. D’après nos informations, il aurait reçu une décharge de plomb et serait toujours hospitalisé.
Les faits se sont déroulés à l’intérieur de la résidence Touraine située au numéro 17 de la rue Louis-Charles-Bertin de cette commune de l’agglomération soissonnaise.
L’auteur du coup de feu, âgé d’une cinquantaine d’années, était visiblement l’invité d’une famille résidant au quatrième étage du bâtiment. Il semble qu’il s’agissait du voisin de palier. Il aurait ainsi partagé le repas avec la mère de famille et ses deux enfants, dont le plus âgé est la victime.
Pour une raison que l’enquête de police devra déterminer, une altercation s’est produite entre le quinquagénaire et les enfants. Les choses ont mal tourné et l’homme est parti chez lui chercher une arme à feu. Il s’agissait visiblement d’un fusil, chargé de plomb.
« Ils se sont retrouvés sur le palier de l’étage, mais le déroulement des faits est encore très flou », indique le procureur de la République de Soissons Jean-Baptiste Bladier.

Placé en garde à vue

Le canon de l’arme aurait été dirigé vers la poitrine de la victime. Alerté par le bruit, le voisinage a prévenu les secours. Les sapeurs-pompiers de Soissons ont pris en charge le jeune homme blessé.
L’auteur, qui avait visiblement reçu un coup à la tête au cours de la dispute, a également été transporté au centre hospitalier de Soissons.
À sa sortie de l’hôpital, le quinquagénaire a été placé en garde à vue au commissariat de Soissons. Mercredi soir, les auditions de ce dernier et des différents témoins étaient toujours en cours.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-jeune-de-21-ans-recoit-un-coup-de-fusil-la-nuit-de-noel-ia0b0n273497

mercredi 25 décembre 2013

Brasier au lycée Le Corbusier de Soissons

L’atelier énergétique de la structure qui accueille aujourd’hui près de 650 élèves en formation scolaire, 80 apprentis et 100 personnes en formation continue a été victime des flammes. Une vingtaine de pompiers ainsi que deux fourgons dont un de Villers-Cotterêts ont été mobilisés. Pendant plus d’une heure, ils se sont affairés sur les lieux pour venir à bout du brasier.
Une chance que le feu – déclaré dans le local enseignant de l’atelier – ait été rapidement maîtrisé : « Si les flammes s’étaient propagées à l’atelier menuiserie, cela aurait été une catastrophe.  Les pompiers ont limité les dégâts mais il faut maintenant agir dans l’urgence et protéger l’atelier contre d’éventuels dégâts des eaux », explique Éric Montigny, le proviseur du lycée professionnel. Et pour lui, les vacances commencent assez mal.

La catastrophe évitée de justesse

Toute la matinée, experts de la police scientifique, les gendarmes, le substitut du procureur et les élus se sont succédé sur les lieux pour tenter de déterminer les circonstances exactes du sinistre : « Pour le moment, on n’a pas la moindre idée de ce qui a pu provoquer l’incendie. Les forces de l’ordre travaillent d’arrache-pied dans les décombres. Mais le plus gros du travail est à venir », confie-t-il. Car pas question pour Éric Montigny que la rentrée de janvier soit compromise pour les 75 élèves – dispatchés dans deux classes de CAP et une de bac pro : « Le problème aujourd’hui, c’est qu’il faut attendre les conclusions des experts et cela peut prendre un peu de temps. »
En revanche, une chose est sûre : il faut anticiper. « Pour les cours théoriques des élèves, pas de problème. Ils sont dispensés dans l’enceinte du lycée. Mais il faut être prudent et trouver des solutions alternatives pour la pratique au cas où. » Le proviseur garde la tête froide : « J’ai eu l’inspection académique au téléphone. Elle nous soutient. La rentrée se fera. Nous sommes tous mobilisés sur le coup. »

http://www.lunion.presse.fr/accueil/brasier-au-lycee-le-corbusier-de-soissons-ia0b0n272958

Accident de poids lourd: RN 2 coupée dans les deux sens

L’accident ne pouvait pas plus mal tomber. Hier après-midi, la circulation sur la RN2 entre Laon et Soissons a été interrompue entre 15 h 30 et 17 h 30. Soit le moment où beaucoup d’automobilistes empruntaient l’axe pour aller réveillonner. Le chauffeur du poids lourd, à l’origine de cette importante perturbation, en faisait d’ailleurs de même avant sa mésaventure. Arrivant d’Anizy-le-Château (sens Laon-Soissons), il voyageait à vide en direction de la Cité du Vase. Vers 15 h 15, il a perdu le contrôle de l’ensemble routier à hauteur de la commune de Margival. Un forte bourrasque de vent pourrait en être la cause. Le tracteur du camion a alors mordu l’accotement. Le conducteur a tenté de redresser, mais en vain : le poids lourd s’est retrouvé perpendiculaire à la route. L’incident aurait pu virer au drame. Dans les instants qui ont suivi, un second camion, arrivant de Soissons, dans l’autre sens, est venu le percuter au niveau de la remorque. Fort heureusement, il était lui aussi « à vide » et le choc fut minime. Les deux chauffeurs sont sortis indemnes de la collision. Le temps d’évacuer ce type d’engin étant particulièrement long, il a fallu réguler le trafic pendant que les dépanneurs s’employaient à dégager la route. Les gendarmes de la brigade motorisée de Soissons, ceux de la brigade territoriale, ainsi que le personnel de la direction interrégionale des routes se sont attelés à cette tâche. Au final, la RN2 a été coupée, dans les deux sens durant près de deux heures.

http://www.lunion.presse.fr/region/accident-de-poids-lourd-rn-2-coupee-dans-les-deux-sens-ia18b0n273068

dimanche 22 décembre 2013

Encore un peu de patience pour profiter du nouveau gymnase

Neuf cents élèves du lycée Gérard-de-Nerval, quatre cent vingt lycéens de Camille-Claudel, près de six clubs de sport soissonnais… Ils sont des milliers d’usagers à se partager au quotidien les différents créneaux du gymnase municipal Jean-Davesne.
Une situation qui a poussé la Ville à réagir : « Ce projet de construction d’un nouveau gymnase est dans les cartons depuis des années. La précédente municipalité en parlait déjà. Face à cet énorme besoin, il a fallu réagir et relancer la machine. Car en juin, lors de l’attribution des créneaux, c’est toujours la croix et la bannière : beaucoup de demandes, mais des possibilités extrêmement réduites. Mais c’est en bonne voie, le projet a été acté lors du dernier conseil municipal », expose Éric Montigny, l’adjoint au maire en charge des sports.
Ce qui n’est pas pour déplaire aux proviseurs des deux établissements qui ont tendance à s’arracher les cheveux lors de l’élaboration des emplois du temps : « Nos élèves sont présents sur le site cinq demi-journées par semaine, plus le mercredi après-midi dans le cadre de l’Association sportive du lycée. On manque de souplesse dans les emplois du temps et il faut s’adapter en plus aux contraintes horaires puis à l’utilisation des locaux par d’autres usagers… Autant dire qu’il nous tarde de l’avoir, cette infrastructure », confie Jacques Danten, le proviseur de Gérard-de-Nerval.
Même constat de la part de Martine Dufour, son homologue à Camille-Claudel, qui attend beaucoup du nouveau gymnase, notamment pour les questions d’évaluations sportives : « Les épreuves du baccalauréat sont de plus en plus réglementées, elles doivent être faites en salle intérieure, il y a des cycles à respecter, on a alors une marche de manœuvre très réduite. Ce qui oblige les enseignants à faire des concessions, notamment au niveau de leur emploi du temps. » « Faire des concessions », le mot est faible. Car pour certaines associations, c’est plutôt de sacrifices dont il faut parler, notamment pour la section de gymnastique volontaire de l’ASPTT : « Elle comptait plus d’une centaine de licenciés. Lorsque la commission de sécurité est passée au gymnase Jean-Davesne fin 2012, on a été obligés d’être délocalisés dans le gymnase Gérard-Philipe dans le quartier de Presles car la présence dans une salle est limitée à 25 personnes. Question de conditions d’accès… », explique Jean-François Wuillemain, le président.

Grogne du côté des associations

Un revirement de situation qui a eu un impact de taille sur le nombre d’adhérents : « Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une soixantaine. Même si nous avons conservé les mêmes créneaux horaires, la plupart des licenciés habitent le centre-ville, ce qui est contraignant pour eux d’aller dans le quartier de Presles. D’autant que la municipalité a déshabillé Paul pour rhabiller Jacques : le club de futsal a dû nous céder la place. Des tensions qui n’aident pas forcément à retrouver des adhérents. »
Et pour une association comme l’ASPTT qui ne vit qu’avec les cotisations des adhérents, le temps presse : « Un autre gymnase pour 2017, c’est une bonne option et on espère pouvoir profiter des lieux. Mais en tant qu’association, on vit au jour le jour, on a deux salariées à mi-temps… Alors quatre ans, pour nous, c’est le bout du monde. »

http://www.lunion.presse.fr/region/encore-un-peu-de-patience-pour-profiter-du-nouveau-gymnase-ia3b26n271952

samedi 21 décembre 2013

Profitez des animations de Noël dans le Soissonnais

Patinoire de Noël
Soissons  : la patinoire de Noël, avec piste de bobsleigh et manèges, accueille le public sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Aujourd’hui et demain de 10 à 12 heures, de 14 à 17 heures et de 17 à 19 heures. Séance supplémentaire aujourd’hui de 19 à 21 heures.
Démonstration de free style sur glace, aujourd’hui dès 16 h 30.
Spectacles
Cœuvres-et-Valsery  : spectacle familial de cirque, dans la tradition du XIXe siècle, par la compagnie de La lanterne magique. Aujourd’hui et demain à 15 heures, à l’abbaye.
Pargny-Filain  : spectacle de cirque aujourd’hui à 14 h 30 et 20 h 30 et demain à 15 heures, au chapiteau de la compagnie Isis.
Marchés de Noël
Mont-Notre-Dame  : aujourd’hui de 14 h 30 à 18 h 30.
Serches  : demain de 10 à 17 heures, dans la salle communale. Avec spectacle de cirque de la compagnie Isis qui présente « Pas à Page » et arrivée du Père Noël à 16 heures.
Loto
Courmelles  : demain à 14 heures, dans la salle polyvalente. Ouverture des portes à 13 heures. Réservation possible au 06 84 19 82 57.

Promenades
Soissons  : promenade à la découverte des oiseaux fréquentant les parcs urbains et les bords de l’Aisne en hiver. Rendez-vous demain à 9 h 30, devant la piscine.
Villers-Cotterêts  : aujourd’hui au départ du marché couvert, à 14 h 30.
Concert
Cuffies  : la chorale Not’en choeur et l’ensemble In Cortezia (musique médiévale), donnent un concert, dans la salle Prestige des Terrasses du Mail, aujourd’hui à 20 heures. Ouverture des portes à 19 h 30. Tél. 03 23 59 37 24.
Dédicace
Soissons  : Agnès Decamps Laforge présente son livre « La Narse de Fraydenac », aujourd’hui de 14 à 18 heures, à La Librairie du Centre, rue du Beffroi).
Théâtre
Soissons : « On purge bébé », aujourd’hui à 21 heures, au café-théâtre Saint-Médard. Dernier jour. Réservation au 03 23 53 54 42.
Villeneuve-Saint-Germain  : « Un billet pour Cayenne », comédie présentée au théâtre Le Petit Bouffon, aujourd’hui à 21 heures. Ouverture des portes à 20 h 30. Réservation au 03 23 59 56 62.

http://www.lunion.presse.fr/culture-loisirs/profitez-des-animations-de-noel-dans-le-soissonnais-ia65b0n271571

vendredi 20 décembre 2013

La Ville ne paiera pas plus au Mail

Quoi ? Encore des travaux esplanade du Mail ? Mais qui va payer ? Voilà ce que se demandent certains Soissonnais, quelques-uns allant jusqu’à imaginer que le calendrier de la rénovation de ce lieu a été mal pensé. Des flaques d’eau, notamment aux abords du boulevard Alexandre-Dumas, montrent que le sol s’est affaissé. En d’autres endroits, il s’est carrément transformé en gadoue. N’aurait-il pas été mieux de semer le gazon après la foire ? Le mélange terre-pierres n’a-t-il pas, lui, été placé trop tard ? Le tassage n’aurait donc pas eu le temps de se faire… Et, surtout, qui va payer ? Pas le contribuable, répond Patrick Day, sûr de lui. Explication avec le premier magistrat et son directeur de cabinet, Olivier Froidefond, sur place.
« Le gazon est toujours là », assurent les deux hommes, Olivier Froidefond montrant le duvet présent le long de l’avenue du Mail. Comme le maire, il explique que la partie située entre la rue et les boîtiers électriques est en terre, le reste, jusqu’à l’allée centrale en ciment, est le fameux mélange terre-pierre sur lequel l’herbe n’avait pas poussé. Pour ce qui est des flaques, « certains endroits n’ont pas tenu le coup, les entreprises vont réaliser des reprises ». Et donc, foi de premier magistrat de la commune, celle-ci et donc le contribuable, ne paiera rien, tout sera réglé entre les entreprises et le maître d’œuvre.
Même chose pour les dégâts causés par les forains. « On leur enverra la facture. » Patrick Day indique ainsi que certains sont allés là où se n’était pas prévu, entre les platanes, où le terrain avait été laissé « nature  ». La noue, une rigole pour laisser les eaux s’évacuer, a également été bouchée par endroits. Deux métiers ont en outre posé problème : des motos et les poneys. Tout cela doit être payé par les personnes concernés, indiquent les représentants de la mairie. Ils tiennent à souligner que, malgré les menaces de ne pasrégler leurs droits de place, les forains les ont tous payés, à l’exception de deux.
Voilà donc, pour l’essentiel, la raison de la présence des ouvriers. Ceux-ci en profitent pour terminer des tâches qu’ils n’avaient pas eu le temps d’effectuer ou remettre quelques dispositifs pour empêcher les voitures de rouler partout. Ce qui, parfois, ne se constate qu’après

http://www.lunion.presse.fr/region/la-ville-ne-paiera-pas-plus-au-mail-ia3b26n271040

mardi 17 décembre 2013

Tragique fin pour le jeune boulanger soissonnais

Hier matin, la nouvelle de la mort de Benoît Dreux, jeune Bucyquois de 29 ans, a jeté un froid dans cette commune du canton de Vailly. Le jeune homme dont les grands-parents, la famille Rose, sont des figures de Bucy-le-Long, était un garçon sans souci.
Mais dimanche soir, il a été victime d’un terrible accident de voiture sur la RN 2, à hauteur de Villeneuve-Saint-Germain, à l’entrée du pont qui franchit l’Aisne peu après 21 h 15.

Jeune boulanger à Soissons

Le jeune homme, employé d’une boulangerie de la sous-préfecture proche, revenait chez lui quand il a perdu le contrôle de son véhicule. Son véhicule s’est déporté et a heurté la voiture d’un couple de Seine-et-Marnais. La conductrice a été sérieusement blessée et a été transportée au centre hospitalier de Soissons, tout comme son compagnon. Hier, l’enquête confiée à la police de la cité du vase, a permis de cerner des premiers éléments. Lors des constatations, le compteur de vitesse de la voiture et celui du compte-tours ont été retrouvés bloqués à des hauteurs laissant présumer d’une vitesse excessive. Seul le passage de l’expert permettra de conclure. Le téléphone portable de ce jeune célibataire était lui aussi examiné hier.
«  Benoît était un garçon sans histoire, qui ne faisait pas du tout parler de lui » explique Jean-Pierre Battisachi, le maire attristé par la nouvelle. «  Nous sommes allés voir sa maman et sa famille, pour voir ce que nous pouvions faire pour les aider dans la situation qu’ils connaissent maintenant. Benoît jouait souvent à la pétanque avec ses grands-parents. Peu à peu, il avait fait son trou dans la vie  ».
Reste qu’en l’espace de deux jours, deux accidents viennent s’ajouter au tableau noir de cette RN 2. Certes, l’alcool pour l’accident de vendredi soir et peut-être la vitesse pour ce dernier, pèsent dans ce triste constat. Mais le rétrécissement à deux fois une voie conjugué au manque de lumière au niveau du pont peut aussi interférer sur une conduite sans souci

http://www.lunion.presse.fr/region/tragique-fin-pour-le-jeune-boulanger-soissonnais-ia3b26n268954

lundi 16 décembre 2013

La taxe d’habitation revue à la baisse

L’ancien maire Edith Errasti a fait ses petits calculs. Une baisse de 5 % sur la taxe d’habitation n’occasionnera, selon elle, qu’une baisse de l’ordre d’une quarantaine d’euros sur la fiche d’impôts. Sachant que l’actuelle majorité aurait collecté, toujours selon ses calculs, 25 millions d’euros supplémentaires d’impôts en six ans de mandature. « J’espère que le Soissonnais remerciera le Père Noël pour le beau cadeau », a-t-elle ironisé, lors du dernier conseil municipal. « Pendant votre mandat, a rétorqué Patrick Day, vous avez augmenté la taxe d’habitation de plus de 6 % et la taxe foncière de 4 %. Les plus avantagés, c’étaient les propriétaires occupants et ça ne m’étonne pas de votre part. » Ambiance.
Edith Errasti reproche toujours à l’actuel maire d’avoir augmenté les impôts locaux de 20 % en 2008. Et Patrick Day lui renvoie la situation financière de la ville à son arrivée.« Il restait 40 000 euros dans les caisses de la ville et plus de 800 000 euros de factures à honorer ! Et malgré le transfert de compétences à la communauté d’agglomération, les charges de personnel ont continué d’augmenter. ».
« Vous vous offusquiez d’un ratio de dépenses de personnel dans les dépenses de fonctionnement de 0,55 ; il est aujourd’hui de 0,62 (moyenne nationale 0,57) », lui a opposé Mme Errasti. Elle a dénoncé l’accroissement des effectifs du personnel « de 576 à 620 entre 2009 et ce jour ».
Au final, cette baisse d’impôts locaux (5 % sur la TH et 3 % environ sur la taxe foncière),représentent un peu plus de 600 000 euros rendus aux Soissonnais. Ces recettes fiscales passent à 16,3 millions d’euros.
En recette toujours, la Ville bénéficiera cette année d’une revalorisation de la Dotation de solidarité urbaine.
Le budget s’élève à 41,5 millions d’euros, dont 20 millions d’investissement : 4,4 M € pour la poursuite de la rénovation urbaine ; 2,3 M € pour la requalification des berges et 1,6 M € pour la réfection du boulevard Jeanne-d’Arc. « Nous avons réveillé Soissons (…) et la situation financière de la ville est saine », s’est félicité Patrick Day.
A noter que la Ville continue son programme de rénovation dans les écoles (820 000 € dont 500 000 rien qu’à Fiolet), dans les gymnases (pour 1,1 M €). Le marché couvert, la salle de la Mutualité et le monument aux Morts bénéficieront aussi d’un lifting. La mise en place des nouveaux rythmes scolaires devrait coûter 120 000 euros.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-taxe-d-habitation-revue-a-la-baisse-ia3b26n268788

Un jeune de Bucy-le-Long se tue dans une collision sur la déviation à Soissons

Un de plus ! Un nouvel accident mortel a causé la mort d’un jeune habitant de Bucy-le-Long hier soir, après une collision survenue peu après 21 heures juste avant l’entrée du pont qui enjambe l’Aisne sur cette RN 2 à sinistre réputation.
La voiture du jeune homme a quitté sa trajectoire pour une raison que l’enquête de police déterminera. Malgré une proximité avec le centre de secours principal des pompiers de Soissons et le service des urgences de l’hôpital de la sous-préfecture, le jeune homme n’a pu être ramené à la vie.
En face, dans sa voiture heurtée par l’Axonais de 29 ans, un couple de jeunes Seine-et-Marnais a été blessé mais les jours ni de la conductrice, ni celle de son passager, n’étaient en danger.
L’accident a entraîné la fermeture de la RN 2 en attendant l’évacuation du corps de la jeune victime, ainsi que des deux véhicules, bloquant complètement le passage à l’entrée du pont qui surplombe l’Aisne. Soit quelques centaines de mètres après le lieu où s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi, une autre collision. La principale victime de cette dernière a d’ailleurs été transférée à Amiens où sont état de santé est toujours jugé sérieux.

http://www.lunion.presse.fr/region/un-jeune-de-bucy-le-long-se-tue-dans-une-collision-sur-la-ia18b0n268367

dimanche 15 décembre 2013

C’est parti pour la nouvelle piscine

" On en parle depuis un bail. C’est pour l’année prochaine. Les travaux du complexe aquatique vont bientôt démarrer : 3,6 millions d’euros sont inscrits au budget 2014, voté jeudi soir en conseil d’agglomération. Dès le premier trimestre, la communauté d’agglomération lancera le chantier des VRD (voies réseaux divers), pour 2 millions d’euros, aux abords du site, à la limite de Soissons, près des étangs à Mercin-et-Vaux. Le choix des entreprises n’est pas encore tout à fait finalisé.

Dépenses de personnel
à la Cité de la Musique


Lorsque les études seront achevées et les lots pourvus, la construction du bâtiment pourra débuter, fin 2014. Il est prévu de l’ouvrir au public en 2016, si tout se passe bien, si les hivers ne sont pas trop rudes, et si aucune entreprise ne fait défaut. Le complexe aquatique sera doté d’un espace baignade avec un bassin principal de 25 m x 25 m. L’équipement conjuguera le caractère sportif, pour les clubs utilisateurs, mais aussi le côté ludique et l’aspect bien-être avec bassin balnéothérapie, saunas, hammam, jacuzzi et tisanerie. Le budget total devrait avoisiner les 15 millions d’euros. Le nouvel espace aquatique pourrait fonctionner en régie, de même que l’actuelle piscine intercommunale, dont on ne sait toujours pas ce qu’elle deviendra après 2016.
Alors que démarrera ce chantier, c’est un autre, de la même envergure, qui s’achèvera au parc Gouraud, celui de la Cité de la Musique et de la danse. L’Agglo aimerait pouvoir la mettre en service à la rentrée de septembre. Y seront regroupés le conservatoire et une salle de diffusion pour la musique classique à vocation départementale. Un peu plus de cinq millions y seront consacrés cette année, sur un budget total de 17 millions. Voilà pour l’investissement. Côté fonctionnement, c’est un peu plus flou. « Avez-vous une idée du nombre de personnes à embaucher ? », a demandé un élu, jeudi, en conseil communautaire. « Ça devrait représenter 300 000 euros par an, a répondu le président Jean-Marie Carré. Mais on n’est pas seuls à payer pour la partie diffusion. Il faudra faire la répartition entre l’Agglo, le conseil général et l’État. Pour la partie conservatoire, ce sera à 100 % pour l’Agglo. » 

http://www.lunion.presse.fr/region/c-est-parti-pour-la-nouvelle-piscine-ia3b26n267700

Regardez ce char Leclerc, il a été baptisé VILLERS COTTERETS !

samedi 14 décembre 2013

Après la démolition des silos, c’est au tour de la passerelle

Nous préparons la démolition de la passerelle piétonne. » Cette semaine, Habib Abidi, chef de chantier de l’entreprise Hublin, et ses hommes n’ont cessé d’être le centre d’intérêt de nombreux curieux. La poignée d’ouvriers de cette société basée à Cuffies a abattu onze peupliers, le long de la rue de la Résistance.
Hier matin, une demi-douzaine de papys suivaient avec attention les dernières évolutions des travailleurs. « Au moins, on sait à quoi sert notre argent ! » lâche Mario Venant, en passant par là. Comme bien d’autres, cet habitant du quartier Saint-Waast utilise quotidiennement la passerelle des Anglais. « Mon fils et ma femme la traversent régulièrement, mais c’est vrai qu’il est temps de la détruire. » Il joint le geste à la parole en désignant les deux grandes fissures qui se sont formées sous l’ouvrage : « Je ne pense pas que ça tiendrait plus de quelques années. »
Cheveux argentés et veste en cuir, Jean-Pierre Lebeau, prête un regard approbateur à ce manège laborieux. Il arrive tout droit de la rue du Champ-Bouillant, dans laquelle il vit. « Je crois qu’ils vont aussi refaire les trottoirs des deux côtés de l’Aisne. Ce sera plus propre. Et puis c’est bien qu’ils mettent des logements à la place des silos. Ce sera plus agréable pour ceux qui habitaient juste devant. »

Les commerçants
se montrent ravis

Oui mais lorsque la passerelle sera détruite, il va quand même falloir marcher un peu plus pour rejoindre le centre-ville ? « Ce n’est pas grave, j’adore marcher. »
Une vieille dame et un homme devisent non loin de là. « Moi j’aurais plutôt fait des espaces verts à la place des silos », déclare le monsieur. La dame sourit : « Des espaces verts, vraiment ? Mais c’est très bien de faire ces logements. »
Et les commerçants de la rue de la Bannière que leur inspire ce nouveau chantier ? Ont-ils été gênés par la coupure de la circulation momentanée en milieu de semaine ? Pas vraiment. « C’est un projet superbe pour le quartier. Évidemment, j’attends de voir, mais je suis très confiante dans le résultat », signale la propriétaire de L’Arthé. Même son de cloche à la Boulangerie de la passerelle où l’on profite déjà d’un confort supplémentaire. « Nous avons gagné en luminosité depuis que les arbres ont été rasés », se réjouit James Petiteaux, le patron des lieux. Une fois que les silos seront tombés la grande baie vitrée de son échoppe offrira même à ses clients et son personnel une vue dégagée sur les nouvelles berges. « Ce sera vraiment plus joli une fois qu’ils les auront refaites », surenchérit le commerçant. De quoi faire venir plus de monde dans son magasin ? Pourquoi pas…

http://www.lunion.presse.fr/region/apres-la-demolition-des-silos-c-est-au-tour-de-la-passerelle-ia3b26n267693

Soissons (02). L’employé du kebab n’était ni déclaré, ni admis sur le territoire

Une opération du Codaf (comité opérationnel départemental anti-fraude) a permis de coincer doublement un salarié du kebab du quartier de Presle à Soissons. Ce Marocain n’avait ni permis de séjour, ni contrat de travail. S’il est ressorti libre du commissariat de Soissons, il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, délivré par la préfecture de l’Aisne.

http://www.lunion.presse.fr/region/region-en-direct

vendredi 13 décembre 2013

Dix chiens dans un état de maigreur inquiétant

Il y en avait dix lorsque les policiers sont entrés le 26 septembre 2012 dans un appartement de la rue Léon-Blum à Soissons. Mercredi, lorsque le commissaire Sébastien Chalvet, dans son rôle d’officier du ministère public lors de l’audience du tribunal de police du tribunal de grande instance de Soissons, a prononcé ses réquisitions, il a demandé donc dix amendes de 75 euros. Mais…
«  Malgré l’intervention des policiers et la remise des chiens à l’association des Amis des bêtes du Soissonnais, un des chiots est mort le jour même  » a relaté lors de l’audience, la juge de proximité qui présidait l’audience.
L’histoire avait débuté en juillet 2012, lorsque l’association de protection des animaux avait été alertée par des voisins d’un comportement et d’une situation anormale au 14, rue Léon-Blum.

Dix chiens dans un état de maigreur inquiétant

Selon l’enquête de police, évoquée mercredi au tribunal, Aziz B., le propriétaire des chiens était soupçonné de ne pas s’en occuper de manière convenable. Lorsque la patrouille a pénétré au domicile du prévenu, le « spectacle » était à son comble dans le salon : 6 chiots âgés de moins d’un mois dans un état sale voire maladif, et quatre autres chiens adultes, la plupart d’une maigreur inquiétante et attachés. Les excréments jonchent le sol et il flotte dans l’air, une odeur en rapport avec l’état général du lieu.
Dans sa misère, l’homme ne posera aucun souci pour reconnaître qu’il n’a pas les moyens de s’occuper de ses animaux.
Mercredi, il n’est pas venu à l’audience. Deux avocates, Me Maryse Bierna, l’une pour l’association des amis des bêtes du Soissonnais et l’autre, Me Laurence Poirette, pour la fondation Brigitte Bardot se sont chargées de relater les agissements du propriétaire : « Aujourd’hui il brille par son absence comme il avait brillé par sa violence envers ses chiens. Ce comportement barbare est inadmissible », déclare l’avocate soissonnaise.
Son homologue parisienne, Me Bierna, parlera, elle, de « tout ce qu’il y a de plus vil dans le comportement vis-à-vis d’animaux : grosses chaînes de 20 cm, pas de nourriture, ni d’eau et des excréments. Bref, de l’ignoble ».
Toutes les deux demanderont au commissaire pour ses réquisitions, d’empêcher l’homme de posséder des animaux. Ce que l’officier du ministère public a réclamé. Ainsi que la remise définitive des chiens et chiots au refuge soissonnais avec en plus les dix amendes de 75 euros pour maltraitance envers animaux. Le tribunal rendra sa décision le 8 janvier prochain.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/dix-chiens-dans-un-etat-de-maigreur-inquietant-ia0b0n267091

SOISSONS (02). Le service des immatriculations fermé le jeudi 2 janvier

La préfecture de l’Aisne indique que les services des immatriculations de la préfecture et des sous-préfectures de Saint-Quentin et de Soissons seront exceptionnellement fermés au public le jeudi  2  janvier 2014.
Les derniers certificats d’immatriculation de l’année 2013 seront délivrés le mardi 31 décembre de 8 h 45 à 12 heures.

Attention, ces services sont fermés le mardi et le jeudi après-midi.
Ces services seront rouverts le 3 janvier aux horaires habituels  de 8 h 45 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 h 15.

http://www.lunion.presse.fr/region/saint-quentin-soissons-02-le-service-des-ia231b0n266933

Trio jazz : de la pure improvisation

Quand il parle de jazz, Colin McKellar s’exprime avec une telle intensité que d’autres clients au café où nous sommes installés se retournent pour regarder. « Le jazz, c’est la méditation, la pesanteur, la légèreté ». De grands gestes accompagnent les mots.
Samedi prochain, il sera le contrebassiste du trio « We free », avec Pascal Bréchet de Cuisy-en Almont, guitare, et le Parisien Thierry Waziniak, batterie, au bar Le Dakota à Soissons. Cet ensemble « jazz libre » a déjà joué au festival de Mortefontaine.
Colin habite près de Saint-Quentin. Il a quitté Londres il y a treize ans, s’installant avec femme et fille près d’Uzès dans le Midi, pour poursuivre sa carrière de musicien. Ils sont ensuite montés vers la Picardie.

« Sauter de la falaise
en même temps »

Le contrebassiste admet en avoir assez du jazz qui brode sur un thème. « Toujours le même schéma ! » Il ne veut plus que la pure improvisation. Cela implique l’abandon de la technique et du vocabulaire du jazz, pour ne garder que ses envolées. Avec les deux autres membres du trio, il veut explorer le champ de la composition instantanée.
Mais comment jouer à plusieurs si chacun rejette tout schéma ? « C’est comme des molécules qui se frottent. » Il faut se fier à la créativité partagée, pour que les trois chemins aillent dans le même sens. « C’est comme si vous avanciez ensemble vers le bord d’une falaise, puis sautiez en même temps, sans savoir ce qui se passera. »

http://www.lunion.presse.fr/region/trio-jazz-de-la-pure-improvisation-ia3b26n266294

jeudi 12 décembre 2013

Vendredi et samedi, la cathédrale sera illuminée comme jamais

De la lumière, encore de la lumière, toujours de la lumière ! » Tel pourrait être le credo des organisateurs des quatre visites nocturnes de la cathédrale prévues vendredi et samedi, à 17 heures et 18 h 30. Ces rendez-vous mis sur pied par le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) permettront d’apprécier le bâtiment de manière exceptionnelle. « La cathédrale n’a jamais été allumée dans sa totalité, souligne Karine Jagielski, responsable du CIAP. Elle sera illuminée de l’intérieur, ce qui permettra aux visiteurs de la découvrir autrement. »
Cette lumière met parfaitement en valeur les pierres et l’architecture de l’église épiscopale du diocèse. Chaque visite durera une heure et demie et sera menée par une guide-conférencière. Des groupes de 25 personnes (au maximum) seront formés. Pour des raisons de places, il est fortement conseillé de réserver par téléphone ou au logis de l’abbé. Le tour comprendra un cheminement dans la nef, le transept et le chœur, puis une montée dans la tour. « La montée n’est plus aussi dangereuse qu’auparavant, justement parce qu’on l’a éclairée. Toutefois, nous déconseillons fortement aux enfants de moins de 6 ans cette partie de la visite », stipule la responsable du service Architecture et patrimoine de la cité du Vase.

Un véritable spectacle lumineux

Une fois arrivés à 70 mètres au-dessus du sol, les curieux pourront apprécier le spectacle lumineux qui s’offrira à leurs yeux. « On pourra découvrir la patinoire, observer les arbres décorés de la place Fernand-Marquigny et s’attarder sur les illuminations disposées dans les rues de la ville », se réjouit Fabienne Jourdain, chargée de communication pour le CIAP. Après être descendus de la terrasse sommitale, les esthètes pourront se revigorer au petit jardin de la Goutte de Lait, autrement dénommé jardin du Haricot.
Et pour finir en beauté, un verre de vin chaud sera servi par Karine Jagielski en personne

http://www.lunion.presse.fr/culture-loisirs/vendredi-et-samedi-la-cathedrale-sera-illuminee-comme-jamais-ia0b0n266289

Malgré le froid hivernal, ils coulent des jours heureux au camping

À l’approche des fêtes de fin d’année, le camping de Presles-et-Boves, situé à quinze kilomètres à l’Est de Soissons, a presque des allures de désert hivernal. Dans les longues allées qui sillonnent les 3,5  hectares du domaine, pas un chat. Exit l’effervescence des deux mois d’été, à bas les éclats de rire des vacanciers. Ils ont quitté le navire depuis belle lurette, laissant hiberner la majeure partie des terrains jusqu’aux beaux jours.
Sauf quelques-uns. Car sur les cinquante-six emplacements que compte le Domaine de la Nature, la moitié restent ouverts toute l’année. Pas seulement pour accueillir des touristes d’arrière-saison d’ailleurs ou des habitués qui louent un terrain pour passer week-ends et vacances dans leur propre mobil-home. Cinq personnes y vivent 365 jours par an, comme Marie-Thérèse, 76 ans et Marcel, 80 ans, qui ont posé leurs valises au camping il y a presque dix-neuf ans. Un choix au début financier qui leur a rapidement permis de changer de vie. Car ils l’affirment : la leur a été bien remplie.« J’ai eu sept enfants. Lorsque mon dernier a eu 17 ans, j’ai recommencé de travailler. Nous habitions près de Meaux (Seine-et-Marne) et je faisais 22 kilomètres tous les jours à motocyclette pour me rendre dans l’entreprise de cueillette de fruits et légumes pour laquelle je travaillais. Et puis, j’ai eu un accident de la route », confie Marie-Thérèse Dubois.

Une vie de labeur,
une retraite bien méritée

Un accident qui l’a contraint à mettre son activité entre parenthèses : « Nous voulions regagner l’Aisne où nous avions vécu pas mal d’années, histoire d’être à mi-chemin de nos proches, dispatchés dans le Nord et la région parisienne. Mais avec ma retraite de 640 € par mois… Louer une maison était impossible. »
Mais Marcel l’assure : ce n’est par dépit qu’ils ont atterri ici. «  J’ai passé ma vie sur les routes (NDLR : il était chauffeur routier). Notre seul plaisir, c’était de venir ici les week-ends ou les jours fériés. Y passer nos vieux jours, ça allait de soi. » Et le couple est plutôt bien loti dans leur mobil-home de 50 m2 coquet comme un pavillon de banlieue :  « L’été avec les pique-niques et les apéros improvisés, on se croirait aussi en vacances. Il y a de la solidarité entre ceux qui vivent ici à l’année. Je ne pourrai plus vivre dans un immeuble bruyant decentre-ville », plaisante Marcel, les yeux pétillants de malice.
Un mode de vie qu’ils n’échangeraient pour rien au monde :  « Été comme hiver, les oiseaux viennent à nos fenêtres et réclament des miettes de pain. Et puis au beaux jours, on retrouve nos amis qui viennent passer leurs vacances. Le bonheur est ici, pourquoi aller le chercher ailleurs ? », glisse Marie-Thérèse, le sourire aux lèvres.

http://www.lunion.presse.fr/region/malgre-le-froid-hivernal-ils-coulent-des-jours-heureux-au-ia3b26n266257

mardi 10 décembre 2013

Les mauvais maîtres jugés en mars

Nous sommes devant le tribunal correctionnel, et ils ne sont pas là. C’est inadmissible».L’avocate de l’association Les Amis des bêtes du Soissonnais, Maître Bierna, fulminait lundi après-midi devant l’absence de l’homme et de la femme. Le couple avait rendez-vous face au tribunal pour abandon volontaire d’animal. Il s’avère que l’un des deux prévenus a demandé un report du procès.
La raison fut évoquée par les magistrats, les avocats et le Parquet. Il s’avère en fait que la prévenue avait un avocat, mais qu’il s’est désisté il y a quinze jours. Du coup, l’affaire sera examinée le 3 mars 2014 par le tribunal correctionnel de Soissons.
Plus d’un mois dans une cour fermée
Dans ce dossier, les prévenus encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Les faits remontent à cet été et s’étaient déroulés à Soissons.

Le 22 août dernier (l’Union du 27 août), deux chiennes avaient été retrouvées, par les secours et l’association Les Amis des bêtes du Soissonnais, rue du Général-Pillé. Les deux bêtes étaient enfermées dans une cour au milieu de leurs excréments, sans eau ni nourriture. La cour, située près d’une maison désertée, les retenait prisonniers depuis plus d’un mois et demi.
Sur un signalement du voisinage, les pompiers et la police étaient intervenus sur place et avaient défoncé la porte de la cour à coup de pied-de-biche. Après cette découverte, l’association Les amis des bêtes du Soissonnais avait porté plainte contre les maîtres, pour maltraitance et abandon assimilé à un acte de cruauté.
Lorsque les animaux furent retrouvés, ils étaient mal-en-point. Les deux chiennes étaient cachectiques, d’une extrême maigreur et de mauvaise constitution. Le croisé braque ne pesait par exemple que 17 kg, au lieu de 26 kg pour son âge et sa taille. Après leur sauvetage, les deux chiennes ont repris des forces au refuge situé chemin de Venizel à Villeneuve-Saint-Germain.

http://www.lunion.presse.fr/region/les-mauvais-maitres-juges-en-mars-ia18b0n265260

Peupliers abattus sur les berges de l'Aisne 10 décembre 2013


lundi 9 décembre 2013

Une belle distinction pour une femme d’exception

Vendredi soir, de nombreux élus, personnalités et amis étaient réunis dans à la mairie de Vic-sur-Aisne pour exprimer à Yveline Delval leur admiration pour son dévouement au service du bien public à l’occasion de la remise de son insigne de chevalier du Mérite national.

Le maire de Vic-sur-Aisne Bernard Ruelle a tout d’abord insisté sur les qualités de sa première adjointe qui, « avec pugnacité, rigueur, ambition pour l’intérêt général, prend en charge des dossiers importants de la commune et sait travailler en équipe avec les autres élus ».

« Rester humble »

Fille d’agriculteurs de Ressons-le-Long, Yveline Delval a suivi de brillantes études avant d’être ingénieure dès 1979 chez Areva pour travailler dans les centrales nucléaires.
Puis, sollicitée en 1982 par Sanofi, elle devint chef de groupe au site de chimie fine de Romainville avant de reprendre des études dans une business School pour un MBA. En 1989, elle revint au site de Romainville (2 200 personnes) pour prendre la direction des services techniques et implanter une turbine à gaz (une première dans l’industrie française), des bâtiments de recherche et des laboratoires, plus de 18 000 m2 de bureaux, un service de restauration de 2500 couverts, et enfin un bâtiment pour fabriquer des antibiotiques.
En 1999, elle dirigea tous les services techniques des trois sites de Sanofi-Aventis puis devint directrice technique en développement sur les sites de Alfortville et Vitry sur Seine. Et Bernard Leclère, maire de Saconin-et-Breuil, de rappeler : « A l’heure de ta retraite en 2005, tu as accepté de nous faire profiter de ton expérience et de tes compétences en étant première adjointe et première vice-présidente à la Communauté de communes pour prendre en charge de gros dossiers de travaux et de développement économique. Là aussi, tu te dévoues sans compter. »
« Quand on est chez Sanofi, a-t-elle déclaré, on est dans un environnement de haut niveau avec des chercheurs en chimie, en biochimie, biologie, des ingénieurs, des médecins… Ce brassage multidisciplinaire et multiculturel rend très humble car il faut se comprendre sans oublier qu’il faut réussir. Dans la fonction d’élue, il faut savoir rester humble et surtout être rigoureux, très rigoureux sur les budgets. »

http://www.lunion.presse.fr/region/une-belle-distinction-pour-une-femme-d-exception-ia3b26n264112

Abattages des arbres boulevard Jeanne d'Arc le 9 décembre

dimanche 8 décembre 2013

Dame Nature révèle également ses atouts lorsqu’il fait froid

J ’adore les feuilles de hêtres lorsqu’elles deviennent cuivrées. Mais ça ne dure que quelques jours. Le charme reste puisque les feuilles des arbres gardent leurs jolies couleurs marrons tout l’hiver. » Ginette Colpin, présidente des Amis de la forêt de Retz (Aforetz), n’a pas vraiment besoin qu’on lui vante les beautés de la nature en plein hiver. Car cette randonneuse invétérée les connaît par cœur.
Guy Duronsoy, vice-président de cette association dont l’une des principales activités est la marche dans le massif forestier de Villers-Cotterêts est évidemment sur la même longueur d’ondes. « Il y a beaucoup de lumière. C’est une période où l’on voit beaucoup de couleurs. C’est idéal pour faire des photographies. »

Trois sorties
à ne pas rater

Si la forêt de Retz est à moitié endormie pendant cette période, les responsables de l’association n’hésitent pas à organiser plusieurs sorties durant la saison. Deux d’entre elles ont un intérêt particulier. Le 15 décembre, les marcheurs pourront cueillir le houx. « Nous n’en avons pas autant tous les ans. En fait, cela dépend de deux choses. Les oiseaux ont-ils mangé les fruits ? Les fleurs ont-elles gelé ? » Claude Duronsoy, épouse du vice-président aime ces promenades par grand froid : « C’est très silencieux, très reposant. En plus, on a l’impression de marcher sur un coussin lorsque les fleurs sont recouvertes de neige. » Les odeurs ne sont pas les mêmes qu’au printemps et que dire du givre qui recouvre superbement les arbres et les plantes.
Le 22 février, lors de L’Hivernale, qui a lieu tous les ans, Les Amis de la forêt de Retz bénéficieront de la présence de Jérôme Jaminon, responsable de l’Office nationale des forêts (ONF). Cette deuxième excursion sylvestre sera l’occasion de découvrir les végétaux sous un autre jour, mais aussi de comprendre le rôle de l’ONF dans la gestion des espaces boisés.
Plus près de Soissons, du côté de Fontenoy, l’office du tourisme du Pays de la vallée de l’Aisne qui gère le Bois Bertrand propose une autre sortie intitulée « Sur les traces des mammifères », le 14 décembre (lire ci-dessous). « C’est vrai que l’on a l’impression d’avoir une nature morte. Les arbres sont dénudés, il n’y a pas d’insecte visible, de papillon ou de libellule. Mais en fait, on va pouvoir remarquer d’autres choses. Des empreintes d’animaux, des touffes de poil, des crottes de lapins », détaille Lucille Vauvert, animatrice et gestionnaire du Bois Bertrand.
Sophie Declercq de Picardie Nature précise que de nombreuses espèces migrent dans le Soissonnais à cette période. « Des canards nous viennent par exemple de Scandinavie ou de Russie : garot à œil d’or, harle piette ou harle bièvre. Leur but est de se nourrir (petits amphibiens, vers, larves, mollusques, etc.). » Le bruant jaune (un gros moineau) et la grise litorne sont aussi visibles, mais plutôt dans les vergers, champs et prairies. Les plus chanceux pourront voir des cervidés, des sangliers ou même encore des écureuils retardataires qui n’auraient pas encore fait toutes leurs réserves de fruits pour l’hiver…

http://www.lunion.presse.fr/region/dame-nature-revele-egalement-ses-atouts-lorsqu-il-fait-froid-ia3b26n263914

Recette de saison : haricots de Soissons aux saucisses

samedi 7 décembre 2013

Le triste cadeau de Noël

Ils sont 23. Cette vingtaine d’hommes et de femmes ne va pas passer d’agréables fêtes de fin d’année. Ni leurs parents, conjoints, conjointes et enfants. Depuis que le tribunal de commerce de Soissons a prononcé la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise Thévenon, c’est, en parodiant une célèbre BD, le ciel qui leur est tombé sur la tête. Même si, les salariés voyaient que l’entreprise ne connaissait pas des jours heureux. «  On savait qu’il y avait des difficultés, mais on y croyait. On avait réussi à apurer le premier dépôt de bilan tout en continuant à travailler au quotidien  » glisse une délégation de salariés venue rencontrer le maire de Soissons. «  On a bossé pour se sortir de ce premier plan, mais c’est un peu un puits sans fond  ». .

Une semaine de retard pour les salaires de novembre

Un nouveau rendez-vous avec le premier magistrat soissonnais est programmé.
«  Lorsque la liquidation a été prononcée, il y avait encore plus de 138 000 euros sur le compte de l’entreprise. Malgré cela, nous avons dû réclamer pour obtenir nos salaires de novembre, sachant que cela ne représente que 40 000 euros !  » Heureusement, un rendez-vous entre l’administrateur judiciaire et le délégué du personnel a permis de ramener les chèques tant attendus par l’ensemble des salariés. Avec toutefois, un peu plus d’une semaine de retard par rapport à la date classique…
«  Les gens ont du mal à comprendre tout ce que cela implique, de perdre son emploi. Vous devez immédiatement prendre vos dispositions vis-à-vis des banques, des organismes de crédit, des assurances, des mutuelles de santé. C’est un monde qui s’effondre, un environnement qui se modifie, inconnu pour beaucoup de nous.  »
Surtout que le nombre de personnes touchées dépasse les 23 salariés. Quand le couple travaille dans l’entreprise, c’est une double tuile. Où le fait d’avoir un enfant en bas âge complique la situation. Au total, on arrive à une soixantaine de personnes directement impactées par ce triste coup du sort. «  On a eu par moments, le sentiment d’être un peu abandonné par la direction. Même le jour de liquidation, nous n’avons pas eu d’information officielle.  »

Ne pas fermer
dans l’ignorance de tous

Lundi, les entretiens préalables au licenciement vont débuter. Suivis de l’envoi des lettres. La moyenne d’âge des salariés se situe entre 40 et 45 ans. Deux ont plus de 55 ans et s’effraient – raisonnablement – de leur avenir professionnel. «  Nous avons un de nos collègues qui a passé toute sa vie dans l’entreprise ! Mais il n’a pas encore l’âge pour la retraite.   Ce que l’on veut avant tout, est ne pas fermer l’entreprise sans bruit, que tout le monde nous oublie. »

http://www.lunion.presse.fr/region/le-triste-cadeau-de-noel-ia3b26n263494

vendredi 6 décembre 2013

En détention pour agression sexuelle

Un retraité de la commune de Belleu, dans l’agglomération de Soissons, vient d’être mis en examen pour agression sexuelle sur des personnes mineures. D’après nos informations, les faits ont été commis au cours des six dernières années, et seraient principalement des attouchements.

L’homme, connu pour être un ancien cadre de la mairie de Soissons, vivait seul et était visiblement en contact régulier avec des jeunes. « On le voyait souvent se balader avec un adolescent de quatorze ou quinze ans. Il disait qu’il mangeait avec lui, allait le chercher à l’école », indique un voisin. Il s’investissait également dans l’aide aux plus défavorisés. « Il y avait des jeunes régulièrement chez lui. On les voyait dans la cour », se souvient une voisine qui décrit le retraité comme « quelqu’un de gentil et de serviable ».

L’homme aurait profité de cette situation pour prodiguer des caresses à plusieurs enfants et adolescents. La dénonciation des faits par l’une des victimes est à l’origine de l’affaire. Après une première enquête, les policiers de Soissons se sont rendus à son domicile mi-novembre pour l’interpeller.
Le sexagénaire a été déféré par la suite devant le juge d’instruction qui lui a signifié sa mise en examen. Le juge des libertés et de la détention a ensuite décidé son placement en détention provisoire. Les investigations se poursuivent actuellement pour déterminer avec précision les faits.

http://www.lunion.presse.fr/region/belleu-02-en-detention-pour-agression-sexuelle-ia18b0n262661

Le programme des festivités du Téléthon

Diverses manifestations sont prévues pour le Téléthon 2013. Près de 75 localités devraient participer à l’événement médiatique et solidaire dans le sud de l’Aisne. À Soissons, les organisateurs espèrent ne pas décevoir le public, à l’instar des deux éditions précédents. Plusieurs associations s’investiront pour éviter un tel échec. Voici notre sélection.
Des concerts par poignées raviront les amateurs de décibels. Tout commencera vendredi à Soissons avec The Bavardeurs (guitare, chant et batterie) à 20 heures dans la salle des fêtes du Mail. Ils seront suivis par le chanteur Thomas Sommer dès 21 h 30. De son côté la Musique municipale jouera à 20 h 30 dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Le lendemain, dans la cour de l’hôtel de ville, des chants de Noël et du gospel égayeront l’après-midi de 16 à 21 heures. Le soir, Pat Manouche s’illustrera à partir de 21 heures au Dakota bar. Samedi la cornemuse sera la vedette de la journée. Le groupe Cornemamuses de Verberie déambulera dès 10 heures dans les rues de Vic-sur-Aisne. L’après-midi rebelote, mais à Soissons cette fois dès 14 h 30 au square Saint-Pierre. Un défilé s’ensuivra dans les rue. Dimanche la chorale À tout bout d’chants fera résonner les murs de la mairie de Soissons de 14 h 30 à 15 h 30.
Pour les amateurs de danse le programme s’avère particulièrement riche. Une soirée dansante aura lieu dans la salle Georges-Brassens de Villeneuve-Saint-Germain, vendredi, de 18 h 30 à 5 heures. L’orchestre des Papys Music débutera la soirée. Il sera suivi des groupes de danse Texas country, Villeneuve Dance, JML Dance et du show transformiste de Daly John. À partir de 1 heure, les Villeneuvois pourront s’exprimer sur la piste pour une nuit consacrée au disco. Le même soir à Braine des démonstrations de danse auront lieu à partir de 20 heures au foyer rural avec le groupe de danse moderne local, Apocalypse de Villeneuve-Saint-Germain et Flash Dance de Venizel (entrée unique à 2€).
Samedi la journée sera encore très chargée avec un spectacle de l’école de danse de Patrick Dupont et Leïla Da Rocha de 15 à 16 heures au square Saint-Pierre. Peu après à l’Espace jeunesse et culture, Yallah en avant fera rêver le public sur des airs exotiques de 16 heures à 19 h 30. Le soir, sur la place de l’Hôtel-de-Ville un carnet de voyages poursuivra cette quête d’ailleurs avec l’Habanéra dès 20 h 30.
Et pour ceux qui veulent bouger en rythme le dimanche sur Soissons, Lady mooving proposera de la zumba, de 14 à 18 heures au Mail. Une animation sur le bien-être, de 15 h 30 à 19 heures. Enfin un flash mob se tiendra dans la cour d’honneur de la mairie à 16 h 30.
Les familles n’ont pas été oubliées par les organisateurs. Vendredi la féerie de Noël apparaîtra aux yeux de tous avec la maison illuminée située au 3, impasse de l’Oseraie de 18 à 23 heures (également samedi et dimanche). Le samedi, le square Saint-Pierre sera le lieu idéal pour sortir : démonstration de L’Outil en main, magie, promenades à poneys… Un petit tour à la patinoire, ouverte de 19 à 21 heures, parachèvera cette belle journée. À Vic-sur-Aisne, il sera apportée la même attention aux familles. Les dessins des enfants participant au concours « Comment l’enfant voit-il le Téléthon ? » seront apportés et un jury de professionnels passera le dimanche 8 décembre dans l’après-midi pour en désigner le gagnant par tranche d’âges. Samedi un atelier créatif et des jeux seront ouverts aux enfants dès 14 heures. Dimanche des balades à poneys et un lâcher de ballons compléteront les festivités. Braine Solidarité s’occupera samedi et dimanche d’un chalet devant la mairie de Braine (vente de peluches et objets) de 9 à 18 heures.
- Les sportifs ne seront pas en reste avec cette année une édition axée principalement sur les sports aquatiques. Des baptêmes de plongée auront lieu samedi et dimanche à la piscine, tandis qu’à la halte fluviale un relais canoë non-stop durera 24 heures à partir de 14 heures. À la société nautique, ergomètre bateaux et aviron seront disponibles de 14 à 17 heures le samedi. Au gymnase Férary trois tournois de handball se succéderont tout le week-end. Trois courses devraient retenir l’attention, un cross à Soissons et un autre à Pommiers le samedi 13 à 18 heures et une course à pied dans le quartier des HLM de Braine avec les enfants des écoles (le vendredi de 14 heures à 15 h 30).
Beaucoup auront plaisir à passer ce Téléthon en compagnie des pompiers. Sur le parking de Cora à Soissons, lavage de voitures et vente d’objets par les jeunes sapeurs-pompiers, de 14 à 17 heures. Des manœuvres des sapeurs-pompiers seront visibles à Vic-sur-Aisne
La salle Claude-Parisot sera dédiée au recyclage des jeux vidéos, du matériel informatique, de piles et de radiographies de 13 à 18 heures.
Enfin, les automobilistes ou les futurs conducteurs pourront tester leurs connaissances du code moyennant 2 €, de 16 à 19 heures, vendredi et samedi, à Vic-sur-Aisne.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-programme-des-festivites-du-telethon-ia3b26n262542

jeudi 5 décembre 2013

Salon du blog culinaire - Côté lycée Hôtelier - 750 Grammes

Le patron recadre ses troupes

Lors de la fête de leur patronne, les pompiers reçoivent généralement des tonnes de compliments. Justifiées. Mardi soir, que ce soit le sous-préfet de Soissons, Frédéric Brassac, ou le maire, ces deux personnalités n’ont pas manqué d’entretenir la tradition : «  maillon fort par tous les temps  » pour le second, «  profonde affection du public  » pour le représentant de l’État. Par contre, du côté de leur hiérarchie directe, les pompiers du centre de secours principal de Soissons ont eu le droit au froid. Pas simplement en raison que cette cérémonie se déroulait en extérieur par une température hivernale, mais parce que le patron maison, le commandant Didier James a tenu, devant toute l’assistance, à recadrer certains comportements suite à l’application de la réforme concernant la carrière des sapeurs pompiers professionnels :
«  Cet été, nous avons vécu quelques débordements regrettables – très médiatiques pour certains – contraires à nos obligations, de nature à ternir notre image et nous discréditer aux yeux de l’opinion publique et des élus. Je tiens à rappeler que certains comportements, certaines actions, voire dérives, restent inacceptables. Je pense qu’il serait souhaitable à l’avenir, de ne pas oublier ce pour quoi nous sommes engagés et d’agir en personnes responsables.  »
Manifestations avec feu devant le service départemental à Laon, strip-tease à Saint-Quentin, concert improvisé à Soissons, les actions des pompiers « pro » axonais avaient été fortes. D’où la remarque du commandant James. Mais cet officier supérieur a eu aussi d’autres griefs : «  À plusieurs reprises, par défaut des ambulanciers privés et d’une mauvaise gestion ou régulation du SAMU, les sapeurs pompiers de l’Aisne ont été contraints de transporter des personnes dites obèses dans des conditions ne respectant pas les protocoles d’hygiène sanitaire minimum. Il est donc urgent qu’une réflexion sur ce type de mission soit menée afin de rendre ces dernières plus dignes et plus humaines. Dans l’intérêt des victimes…  »

http://www.lunion.presse.fr/region/le-patron-recadre-ses-troupes-ia3b26n262266

mercredi 4 décembre 2013

Une mère et sa fille en croisade contre le Gardasil

" La plainte déposée récemment m’a redonné la niaque… Il faut que les gens sachent que ce vaccin fait prendre un risque ». Le produit désigné par Alice Meunier, résidant dans le Soissonnais, n’est autre que celui qui sous les feux des projecteurs la semaine passée : le Gardasil. Une plainte très médiatisée a été déposée fin novembre par Marie-Océane, une jeune femme de 18 ans auprès du parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), pour de graves effets secondaires liés, selon la victime, à ce vaccin contre le cancer du col de l’utérus. La fille d’Alice Meunier, Sarah, a également souffert d’une grave maladie après sa vaccination.
Sarah a 16 ans lorsqu’elle reçoit la première des trois injections de Gardasil. « Nous avions vu la publicité à la télévision. Se protéger contre le cancer du col de l’utérus paraissait rassurant. Nous en avons parlé à notre médecin qui nous a précisé que le vaccin est sur le marché depuis 2006, et nous a rassurés quant aux effets secondaires », raconte sa maman. Le 24 février 2010, la première dose du vaccin est administrée à Sarah.
Les choses vont prendre une autre tournure trois semaines après la fin du traitement, dans le courant du mois de septembre de la même année. Les ennuis de Sarah sont multiples : essoufflements, douleurs musculaires etc. Il lui devient difficile de se coiffer, impossible de courir après un bus. « Durant quinze jours, nous avons multiplié les consultations et les examens à l’hôpital de Soissons… Sarah était de plus en plus faible et fatiguée. On devenait fou », se souvient la maman. Finalement, l’adolescente sera admise dans un service spécialisé à Reims, où elle restera durant deux mois. Elle souffre d’une dermatopolymyosite, caractérisée par une inflammation et une dégénérescence des fibres constituant les muscles squelettiques. « Un traitement stabilise sa maladie, mais ne la guérit pas ». La jeune fille a d’ailleurs fait une rechute en début d’année.

L’intention
de déposer plainte


Pour Alice Meunier, le défaut d’information sur les effets secondaires du vaccin doit être dénoncé. « C’est une fois que votre fille est gravement malade qu’on finit par vous dire : tout vaccin peut déclencher une maladie auto-immune. En gros, que l’on a pris un risque pour rien. Et, dans le cas du Gardasil, il n’y avait pas d’avertissement à ce sujet sur la notice. »
Aujourd’hui, pour Alice et sa fille, c’est le début des démarches. En contact avec le cabinet de Maître Coubris, qui défend déjà Marie-Océane, elles préparent un dossier pour in fine déposer plainte, à leur tour, contre le fabricant. « La procédure est lourde car elle comporte plusieurs expertises. Mais il y a une brèche, on peut y arriver », commente Alice Meunier

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-mere-et-sa-fille-en-croisade-contre-le-gardasil-ia0b0n261589

mardi 3 décembre 2013

La vie retracée d’un héros

De nombreuses personnalités et passionnés d’histoire locale ont répondu à l’invitation du maire Patrick Day et de son conseil municipal à l’occasion de la conférence animée par Florence Rosenberg et consacrée à son père héros de la résistance axonaise. Après que l’élu ait souhaité la bienvenue à la conférencière et à sa famille rappelant qu’en 1944 Raymonde Fiolet avait accueilli Pierre Pène à l’hôtel de ville en tant que commissaire de la République, c’est Marie Agnés Pitois, à l’initiative de cette conférence, qui prit la parole pour un rappel historique du combat de Pierre Pène.
Ingénieur en chef des travaux publics à Laon, il est entré dans un groupe de résistants parisiens qui allait devenir le mouvement OCM (Organisation Civile Militaire). L’organisation du réseau se fera en parallèle à l’organisation départementale du service des Ponts et Chaussées, devenant un véritable mouvement de résistance depuis le cantonnier jusqu’à l’ingénieur en chef. Après avoir subi la torture et connu de nombreux emprisonnements. il sera nommé commissaire de la république par le général de Gaulle le 28 juin 1944 et parviendra à rejoindre Saint-Quentin le 1e septembre pour participer à la libération de la ville. Florence prendra ensuite la parole pour appréhender ce qu’est la vie de famille d’un résistant. Elle évoquera le combat de son père, sa grande prudence, la vie très variée et intéressante de la famille avant, pendant et après la guerre. Elle rappellera les épreuves supportées par une famille qui n’a jamais craqué en soulignant que pour son père, «  l’honneur de la patrie était plus important que sa sécurité et celle de sa famille  ». En fin de conférence elle invitait l’assistance à découvrir le livre écrit par sa maman Françoise : « La vie d’une femme résistante », livre qu’elle a dédicacé aux acquéreurs.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-vie-retracee-d-un-heros-ia3b26n260838

La danse de salon revient en force

Ambiance bon enfant, jeudi soir, à la salle polyvalente de Venizel. Dès 19 h 30 tapantes, les danseurs en herbe du Habanera-Club – une association créée par Christelle Carré il y a plus de dix ans – arrivent en masse. Pas le temps de chômer : entre deux blagues, ils commencent à s’échauffer. Car la séance d’aujourd’hui risque d’être coton.

Rigueur et ténacité

Au menu : le paso-doble, une danse espagnole sur une musique martiale qui, contre toute attente, ne fait pas vraiment l’unanimité auprès de la petite troupe. « Les pas de base sont assez simples, mais il y a ce jeu de rotation qui, lui, est très difficile à maîtriser. Et puis, garder le rythme en couple, ça demande beaucoup de rigueur », confie Florent.
Car ne s’improvise pas danseur qui veut ! Mémoriser les pas et acquérir la technique demande beaucoup de temps : « Depuis quatre ans, beaucoup plus de jeunes s’inscrivent à mes cours, surtout à Saint-Quentin d’ailleurs. Ils sont souvent déçus : ils s’attendent à pouvoir assurer en quelques semaines, comme à la télé. Or, Danse avec les stars, c’est un show centré sur de la danse sportive, ce qui n’a rien à voir avec la danse de bal qui n’est peut-être pas aussi spectaculaire, mais qui reste, malgré tout, très technique. »
Et c’est d’ailleurs cela qui plaît justement à Paulette : « On décortique les pas, on aborde différents styles de danses, on met beaucoup d’énergie et c’est génial de voir notre marge de progression. » Dans les cours de Christelle, pas question de performance ou de compétition. L’essentiel, c’est de se faire plaisir. « Danser, c’est un rêve de petite fille. Autrefois, nos parents n’avaient pas forcément les moyens d’inscrire leurs enfants à ce genre d’activité. Aujourd’hui, je ne raterai un cours pour rien au monde », confie Jocelyne.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-danse-de-salon-revient-en-force-ia3b26n260393