vendredi 20 décembre 2013

La Ville ne paiera pas plus au Mail

Quoi ? Encore des travaux esplanade du Mail ? Mais qui va payer ? Voilà ce que se demandent certains Soissonnais, quelques-uns allant jusqu’à imaginer que le calendrier de la rénovation de ce lieu a été mal pensé. Des flaques d’eau, notamment aux abords du boulevard Alexandre-Dumas, montrent que le sol s’est affaissé. En d’autres endroits, il s’est carrément transformé en gadoue. N’aurait-il pas été mieux de semer le gazon après la foire ? Le mélange terre-pierres n’a-t-il pas, lui, été placé trop tard ? Le tassage n’aurait donc pas eu le temps de se faire… Et, surtout, qui va payer ? Pas le contribuable, répond Patrick Day, sûr de lui. Explication avec le premier magistrat et son directeur de cabinet, Olivier Froidefond, sur place.
« Le gazon est toujours là », assurent les deux hommes, Olivier Froidefond montrant le duvet présent le long de l’avenue du Mail. Comme le maire, il explique que la partie située entre la rue et les boîtiers électriques est en terre, le reste, jusqu’à l’allée centrale en ciment, est le fameux mélange terre-pierre sur lequel l’herbe n’avait pas poussé. Pour ce qui est des flaques, « certains endroits n’ont pas tenu le coup, les entreprises vont réaliser des reprises ». Et donc, foi de premier magistrat de la commune, celle-ci et donc le contribuable, ne paiera rien, tout sera réglé entre les entreprises et le maître d’œuvre.
Même chose pour les dégâts causés par les forains. « On leur enverra la facture. » Patrick Day indique ainsi que certains sont allés là où se n’était pas prévu, entre les platanes, où le terrain avait été laissé « nature  ». La noue, une rigole pour laisser les eaux s’évacuer, a également été bouchée par endroits. Deux métiers ont en outre posé problème : des motos et les poneys. Tout cela doit être payé par les personnes concernés, indiquent les représentants de la mairie. Ils tiennent à souligner que, malgré les menaces de ne pasrégler leurs droits de place, les forains les ont tous payés, à l’exception de deux.
Voilà donc, pour l’essentiel, la raison de la présence des ouvriers. Ceux-ci en profitent pour terminer des tâches qu’ils n’avaient pas eu le temps d’effectuer ou remettre quelques dispositifs pour empêcher les voitures de rouler partout. Ce qui, parfois, ne se constate qu’après

http://www.lunion.presse.fr/region/la-ville-ne-paiera-pas-plus-au-mail-ia3b26n271040

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire