mercredi 4 décembre 2013

Une mère et sa fille en croisade contre le Gardasil

" La plainte déposée récemment m’a redonné la niaque… Il faut que les gens sachent que ce vaccin fait prendre un risque ». Le produit désigné par Alice Meunier, résidant dans le Soissonnais, n’est autre que celui qui sous les feux des projecteurs la semaine passée : le Gardasil. Une plainte très médiatisée a été déposée fin novembre par Marie-Océane, une jeune femme de 18 ans auprès du parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), pour de graves effets secondaires liés, selon la victime, à ce vaccin contre le cancer du col de l’utérus. La fille d’Alice Meunier, Sarah, a également souffert d’une grave maladie après sa vaccination.
Sarah a 16 ans lorsqu’elle reçoit la première des trois injections de Gardasil. « Nous avions vu la publicité à la télévision. Se protéger contre le cancer du col de l’utérus paraissait rassurant. Nous en avons parlé à notre médecin qui nous a précisé que le vaccin est sur le marché depuis 2006, et nous a rassurés quant aux effets secondaires », raconte sa maman. Le 24 février 2010, la première dose du vaccin est administrée à Sarah.
Les choses vont prendre une autre tournure trois semaines après la fin du traitement, dans le courant du mois de septembre de la même année. Les ennuis de Sarah sont multiples : essoufflements, douleurs musculaires etc. Il lui devient difficile de se coiffer, impossible de courir après un bus. « Durant quinze jours, nous avons multiplié les consultations et les examens à l’hôpital de Soissons… Sarah était de plus en plus faible et fatiguée. On devenait fou », se souvient la maman. Finalement, l’adolescente sera admise dans un service spécialisé à Reims, où elle restera durant deux mois. Elle souffre d’une dermatopolymyosite, caractérisée par une inflammation et une dégénérescence des fibres constituant les muscles squelettiques. « Un traitement stabilise sa maladie, mais ne la guérit pas ». La jeune fille a d’ailleurs fait une rechute en début d’année.

L’intention
de déposer plainte


Pour Alice Meunier, le défaut d’information sur les effets secondaires du vaccin doit être dénoncé. « C’est une fois que votre fille est gravement malade qu’on finit par vous dire : tout vaccin peut déclencher une maladie auto-immune. En gros, que l’on a pris un risque pour rien. Et, dans le cas du Gardasil, il n’y avait pas d’avertissement à ce sujet sur la notice. »
Aujourd’hui, pour Alice et sa fille, c’est le début des démarches. En contact avec le cabinet de Maître Coubris, qui défend déjà Marie-Océane, elles préparent un dossier pour in fine déposer plainte, à leur tour, contre le fabricant. « La procédure est lourde car elle comporte plusieurs expertises. Mais il y a une brèche, on peut y arriver », commente Alice Meunier

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-mere-et-sa-fille-en-croisade-contre-le-gardasil-ia0b0n261589

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