Une situation qui a poussé la Ville à réagir : « Ce projet de construction d’un nouveau gymnase est dans les cartons depuis des années. La précédente municipalité en parlait déjà. Face à cet énorme besoin, il a fallu réagir et relancer la machine. Car en juin, lors de l’attribution des créneaux, c’est toujours la croix et la bannière : beaucoup de demandes, mais des possibilités extrêmement réduites. Mais c’est en bonne voie, le projet a été acté lors du dernier conseil municipal », expose Éric Montigny, l’adjoint au maire en charge des sports.
Ce qui n’est pas pour déplaire aux proviseurs des deux établissements qui ont tendance à s’arracher les cheveux lors de l’élaboration des emplois du temps : « Nos élèves sont présents sur le site cinq demi-journées par semaine, plus le mercredi après-midi dans le cadre de l’Association sportive du lycée. On manque de souplesse dans les emplois du temps et il faut s’adapter en plus aux contraintes horaires puis à l’utilisation des locaux par d’autres usagers… Autant dire qu’il nous tarde de l’avoir, cette infrastructure », confie Jacques Danten, le proviseur de Gérard-de-Nerval.
Même constat de la part de Martine Dufour, son homologue à Camille-Claudel, qui attend beaucoup du nouveau gymnase, notamment pour les questions d’évaluations sportives : « Les épreuves du baccalauréat sont de plus en plus réglementées, elles doivent être faites en salle intérieure, il y a des cycles à respecter, on a alors une marche de manœuvre très réduite. Ce qui oblige les enseignants à faire des concessions, notamment au niveau de leur emploi du temps. » « Faire des concessions », le mot est faible. Car pour certaines associations, c’est plutôt de sacrifices dont il faut parler, notamment pour la section de gymnastique volontaire de l’ASPTT : « Elle comptait plus d’une centaine de licenciés. Lorsque la commission de sécurité est passée au gymnase Jean-Davesne fin 2012, on a été obligés d’être délocalisés dans le gymnase Gérard-Philipe dans le quartier de Presles car la présence dans une salle est limitée à 25 personnes. Question de conditions d’accès… », explique Jean-François Wuillemain, le président.
Grogne du côté des associations
Un revirement de situation qui a eu un impact de taille sur le nombre d’adhérents : « Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une soixantaine. Même si nous avons conservé les mêmes créneaux horaires, la plupart des licenciés habitent le centre-ville, ce qui est contraignant pour eux d’aller dans le quartier de Presles. D’autant que la municipalité a déshabillé Paul pour rhabiller Jacques : le club de futsal a dû nous céder la place. Des tensions qui n’aident pas forcément à retrouver des adhérents. »Et pour une association comme l’ASPTT qui ne vit qu’avec les cotisations des adhérents, le temps presse : « Un autre gymnase pour 2017, c’est une bonne option et on espère pouvoir profiter des lieux. Mais en tant qu’association, on vit au jour le jour, on a deux salariées à mi-temps… Alors quatre ans, pour nous, c’est le bout du monde. »
http://www.lunion.presse.fr/region/encore-un-peu-de-patience-pour-profiter-du-nouveau-gymnase-ia3b26n271952
Cela tombe bien, les écoliers sont en vacances...
RépondreSupprimerBon lundi Francis !