vendredi 31 janvier 2014

La chorale des quartiers et le quatuor Dissonances au Mail-Scène Culturelle

Jugée pour le meurtre de son bébé

SOISSONS (02). Une maman, âgée de 35 ans, est jugée depuis mercredi par la cour d’assises de l’Aisne, pour le meurtre de son bébé près de Soissons.
Sophie est morte le jour de sa naissance. La vie semblait pourtant lui sourire dans un pavillon coquet.
Ce drame s’est déroulé au domicile familial de Saint-Christophe à Berry, le 7 décembre 2009. L’accusée met seule au monde la fillette qui chute brutalement. Mais elle est viable. Séverine Olier téléphone à son compagnon. Il ignore qu’elle a été enceinte. Elle lui demande de rentrer plus tard, le temps de nettoyer les lieux. L’enfant est retrouvé, lors d’une perquisition, porteuse de vingt-deux plaies causées par des ciseaux. « Les faits ne sont pas contestés. Le problème, c’est comment et pourquoi ? » estime Me  Miel, avocat de la défense.

Déni de grossesse

Un expert juge que l’affaire illustre le déni de grossesse. L’accusée est mère de deux enfants, âgés de 10 et 14 ans, aujourd’hui. Cette ancienne secrétaire comptable semble lisse en surface avec un caractère renfermé. Séverine Olier a été violée dans son enfance, par un membre de sa famille jamais dénoncé. Mais elle garde cette blessure secrète, n’en parle jamais à sa mère. Ce traumatisme a-t-il pesé sur son comportement ? Vraisemblablement, il a accentué une fragilité, un déséquilibre. Elle ne s’exprime que par des bribes, se nourrit de ses silences, conserve son mystère.
Pourquoi cette femme, au visage mince, caché par un rideau de cheveux châtains, n’a-t-elle pas considéré la petite victime comme une personne ? D’ailleurs, elle n’a jamais pu encore aller sur sa tombe. Le cimetière, c’est la matérialisation d’un disparu. Alors, pour désigner la fillette morte, elle dit « la chose », une façon de remarquer que c’est personne.
L’accusée avoue avoir causé la mort mais ne reconnaît pas l’usage des ciseaux. Ils incarnent trop, sans doute, la brutalité. « Je me souviens d’avoir fait mal, d’avoir tué. Je suis sûre que c’est moi car j’étais toute seule. »
Pour la naissance de son premier enfant, elle évoque pourtant une époque « magique ». Cet émerveillement s’est mué dans la durée en une sorte de dégoût. Le corps, qu’elle portait pour la troisième fois, est vu comme un agresseur qu’il faut combattre. Un ennemi de l’intérieur. Il la renvoie à la sexualité qu’elle dédaigne, à son calvaire enfoui. Les jurés disposent encore de deux jours pour tenter de la comprendre avant de la juger.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/jugee-pour-le-meurtre-de-son-bebe-ia0b0n291288

jeudi 30 janvier 2014

Première vague de licenciements pour les salariés de Baxi France

SOISSONS (02). Les salariés du site soissonnais de l’entreprise Baxi France ont été fixés mercredi sur leur avenir. Quarante-neuf d’entre eux se retrouveront sans emploi dans les jours suivants. La fermeture de l'usine est fixée à décembre 2014.
Alignés devant la salle d’attente, les salariés de Baxi France, à Soissons, patientent (et s’impatientent) pour connaître leur sort. Derrière la porte, Jocelyne Levêque, directrice des relations humaines du groupe Chappée-De Dietricht, est chargée de cette inconfortable tâche.
Après quelques minutes d’entretien, Aurélie Combo, en CDI depuis cinq ans, s’extirpe de la salle et part s’aérer l’esprit. Pour elle, le couperet vient de tomber. « Vendredi, je vais recevoir ma lettre de notification de licenciement. J’avais du mal à réaliser, mais là… C’est du gâchis. Je pensais qu’en signant un CDI, j’aurais une stabilité. J’ai investi dans une maison dans le Soissonnais, avec ma famille. J’ai les boules », témoigne la travailleuse blonde de 36 ans.
Ils sont au total plus de 130 salariés à avoir reçu une réponse, mercredi. Stella Clergot en fait partie. Après 23 années passées au sein de l’entreprise, elle souhaite désormais rebondir. « Mon départ est effectif. Je ne m’attendais à rien d’autre. Maintenant, je me dirige vers une formation d’auxiliaire de vie. Baxi est derrière moi », lâche-t-elle.

« C’est un soulagement »

Pendant ce temps, les entretiens s’enchaînent. « Suivant », ironise l’un des salariés en quittant la salle. Thierry Gambier, 15 ans d’ancienneté, reste zen. Il livre son état d’esprit : « C’est un soulagement de savoir ce qu’on va devenir. Je vais avoir des réponses aux questions que je me pose. Qu’est-ce qu’on va faire après ? Qu’est-ce qu’on va devenir ? Jusque-là, on ne pouvait pas prendre notre avenir en main. »
Bruno Doublet, 11 ans de carrière dans l’entreprise, attend lui aussi son tour dans la file indienne. Chez lui, la résignation a laissé place à la colère. « Ça va être la fête dans la salle. Les chaises, elles vont voler, je vous le dis », s’insurge-t-il. Il finira par se calmer, en retrait du groupe.
Bruno Doublet n’est pas le seul à être à cran. Une marche funèbre, qui devait se tenir, mercredi sur le site soissonnais, a finalement été annulée. « On a préféré ne pas la faire car on a eu peur que certains s’emportent, explique Thierry Depret, représentant de l’intersyndicale. On ne voulait pas d’échauffourées avec la direction car cela aurait pu ternir l’image des salariés auprès des employeurs du Soissonnais. »

Accompagnés après leur licenciement

Avec son collègue syndicaliste Christophe Rouselle et l’ensemble des salariés, le quadragénaire s’est battu pour obtenir des contreparties à la série de licenciements. « On a négocié un congé de reclassement de 12 mois pour tous les salariés, avec trois mois de plus pour ceux qui n’auront pas été reclassés au bout d’un an », détaille-t-il. « On a aussi obtenu un budget de 8 000 à 15 000 euros pour la formation, avec, en plus, la prise en charge des frais kilométriques et de bouche si les formations sont à Lyon ou Paris par exemple », ajoute-t-il, 27 années de fabrication de chaudières derrière lui.
Mais la liste ne s’arrête pas là. « Six mois de charges seront payés par Baxi aux entreprises qui reprendront un salarié d’ici », précise Thierry Depret. Quant aux indemnités de licenciement, celles-ci vont de 30 000 euros à 70 000 euros. « Ce n’est rien, comparé aux difficultés pour retrouver un emploi dans le Soissonnais », conclut-il, un peu amer.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/premiere-vague-de-licenciements-pour-les-salaries-de-baxi-ia0b0n291260

mercredi 29 janvier 2014

Début de la fin pour les Baxi

SOISSONS (02). Une marche funèbre. Voici ce que les Baxi ont programmé aujourd’hui pour l’annonce du début du plan de licenciement de leur entreprise.
La direction du groupe va communiquer ce matin, la liste de la quarantaine de salariés qui vont recevoir leur lettre de licenciement. Une seconde vague arrivera en fin d’été, puis l’ultime cohorte en décembre prochain ou début 2015.
45 salariés vont être malgré tout « conservés » mais ils seront affectés sur le site de Villers-Cotterêts du groupe Chappee. « Outre tous les licenciements, ce que nous regrettons le plus est qu’aucun des acteurs qui devaient nous aider, n’a travaillé sur la revitalisation du site », glissait hier l’intersyndicale qui s’est battue jusqu’au bout pour trouver une solution sur place.
Depuis septembre 2012, date à laquelle le groupe possédant le site soissonnais a annoncé la fin programmée, les salariés ont tout fait pour tenter d’éviter à la solution ultime.

http://www.lunion.presse.fr/region/debut-de-la-fin-pour-les-baxi-ia0b0n290628

Réception des travaux à la société nautique le 28 janvier 2014

mardi 28 janvier 2014

SOISSONS (02). Dernière répétition pour les habitants avant le Concert de poche

Vingt-huit Soissonnais seront sur la scène du Mail, jeudi à 19 heures, en première partie du concert du quatuor Les Dissonances. Les habitants ont répété, lundi, pour la dernière fois avant le grand soir.

Il flottait comme un air du film « Les Choristes », lundi soir, dans l’auditorium du Mail, à Soissons.
Un chœur formé par 28 habitants des quartiers Saint-Crépin, Saint-Waast, de Presles, de Chevreux et de la Gare, à Soissons, ont assisté à la répétition générale de leur prochaine prestation. Jeudi, à 19 heures, ces Soissonnais se produiront en première partie du quatuor international Les Dissonances, sur la scène du Mail, ponctuant ainsi un travail entamé en septembre avec l’association Les Concerts de poche et la Ville.

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-derniere-repetition-pour-les-habitants-ia231b0n290143

À Chevreux, les fissures inquiètent

Ils ne viennent peut-être pas toujours aux réunions, on le leur reproche d’ailleurs comme racontent certains, mais les habitants restant en place sur le quartier de Chevreux en rénovation ne se désintéressent pas tous des travaux. Au 50 rue Pierre-Mendès-France, dans un logement qui ne sera pas détruit, Thérèse Werner ne veut pas se laisser oublier. Le chantier lui cause même des inquiétudes. « Des fissures liées aux travaux sont apparues dans mon appartement », affirme la locataire. Elle craint beaucoup de devoir payer, le jour où elle quittera les lieux, des dégâts qui ne sont pas de son fait. Elle affirme avoir montré ces fissures à un interlocuteur local. Elles sont situées dans plusieurs pièces, sur un plafond notamment, et près d’une fenêtre. L’occupante indique même s’être déplacée lors d’une de ces fameuses rencontres, « on m’a dit que quelqu’un viendrait voir chez moi », s’impatiente-t-elle. Elle croit même savoir que « la dalle a pu bouger ».
« Elle en parle à tout le monde, remarque en effet Véronique Binet, directeur du développement à l’office public de l’habitat (OPH) de l’Aisne, qui a pris conscience de l’inquiétude de cette Soissonnaise. Plusieurs interlocuteurs sont ainsi au courant, « des fissures, il y en a plusieurs, tout cela va être rectifié », indique cette représentante de l’office public de Laon et de l’Aisne.
Même chose pour les portes, « la mienne ne fermait plus », s’exclame cette habitante. Le menuisier a finalement réalisé la réparation, relate l’habitante, précisant avoir dû prendre rendez-vous avec le gardien avant de rencontrer le professionnel. Mais « ça fait sept ans que j’attends qu’on me la change », peste-t-elle, toujours pas satisfaite. L’étanchéité laisse à désirer, poursuit-elle : « quand il pleut, je suis inondée jusqu’aux toilettes ». Ses voisins, Ludovic Chollet et Monique Lebel, se plaignent aussi : « J’ai un jour au bas de ma porte », indique le premier. Ils peuvent être rassurés, selon Véronique Binet : « Elles sont assez anciennes et vont être changées. Un appel d’offres a été lancé dans le cadre du projet ANRU. » (agence nationale de rénovation urbaine, NDLR)
Le même appel d’offres devrait aussi permettre de résoudre les problèmes de chauffage qu’évoquent également ces locataires. « Il y a effectivement eu des petits soucis. Nous avons réalisé une analyse et des études mais nous ne pouvons pas intervenir en saison de chauffe. Des travaux vont être réalisés mais nous devons attendre que la saison de soit terminée pour tout revoir », indique la responsable du développement à l’OPH, précisant qu’en attendant, l’office s’efforce de faire face aux pannes ponctuelles

http://www.lunion.presse.fr/region/a-chevreux-les-fissures-inquietent-ia3b26n289809

Gare aux faux agents recenseurs

SOISSONS (02). Jusqu’au 22 février, 1154 logements seront recensés à Soissons. Lors de la campagne précédente, certains escrocs n’hésitent pas à jouer les faux agents. L’année dernière, trois personnes, deux à Soissons et une à Vauxbuin, avaient été abusées par ces usurpateurs.

Tout à fait aimables et cordiaux, ces hommes se présentent au domicile de leur victime, avec un dossier sous le bras et sans présenter leur carte professionnelle. Après avoir mis en confiance leur « proie », ils lui demandent d’aller chercher sa pièce d’identité ou autre chose. Pendant que la personne va dans une autre pièce, les malfaiteurs en profitent pour subtiliser le porte-monnaie, l’argent liquide ou les bijoux...
À Soissons, cinq agents recenseurs ont été recrutés cette année, et ils sont tous porteurs d’une carte signée par le maire. En cas de doute, il est possible d’appeler la mairie pour vérifier.

http://www.lunion.presse.fr/region/gare-aux-faux-agents-recenseurs-ia18b0n288121

lundi 27 janvier 2014

Attirer les touristes : une vraie bataille

Le centenaire de la Grande Guerre favorise la découverte du Chemin des Dames entre Soissons et Laon, dans l’Aisne. C’est un autre combat, pour captiver et séduire.
« I ci, après la guerre, on est sur la Lune avec 533 coups d’obus à l’hectare », rappelle Yves Fohlen, guide à la Caverne du Dragon sur le Chemin des Dames, près de Laon.
Il vient d’accueillir un groupe d’une dizaine de professionnels invités par l’Agence de développement et de réservation touristiques de l’Aisne. Le but de l’expédition est simple, les inciter à amener du public lors du centenaire du premier conflit mondial.

Un endroit unique

La guerre des territoires fait rage. Si chacun affecte d’entretenir de bonnes relations avec le voisin, la concurrence est réelle. La Somme fascine par la dimension de ses monuments, la capacité de s’en tenir à un récit simple. « Le Chemin des Dames est plus diffus. Il y a tout de même du potentiel  », juge Georges Rouzeau du site internet Michelin. Un organisateur de voyages de Liège est aussi séduit. Mais il pense qu’il faut proposer des formules incluant d’autres sites.
Yves Fohlen en est persuadé, les visiteurs vont venir en nombre. En 2017, avec l’extension du musée, ce sont 70 000 visiteurs qui sont attendus pour 40 000 actuellement.
C’est vrai que le Chemin est unique. Aucune construction ne perce l’horizon pour bouleverser le paysage aujourd’hui si paisible. Arpenter le lieu permet de mesurer la réalité du conflit. «  L’enjeu pendant toute la guerre est de garder les hauteurs  », souligne le guide. Le plus souvent, les Alliés se trouvent au fond des vallées. Des Écossais attaquent en kilt des positions protégées par des mitrailleuses à Cerny-en-Laonnois. Grâce aux familles qui fournissent des documents, des visages et des noms peuvent être mis sur des tombes, une immensité de pierres gravées. Elles méritent beaucoup d’attention. Des dates résument de brèves existences et vont à l’encontre d’idées établies. Les officiers ne sont pas restés à l’abri. Au cimetière de Vendresse, la sépulture d’un général anglais, couvert de médailles, en témoigne. À Soupir, cette épitaphe pour un soldat, tué en octobre 1914, dit aussi l’essentiel, «  Le seul fils d’une mère, veuve  ». Des mots simples qui traversent les années.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/attirer-les-touristes-une-vraie-bataille-ia0b0n289148

dimanche 26 janvier 2014

L’acharnement judiciaire de la mairie pose question

On se demande pourquoi la mairie de Villers-Cotterêts souhaite aller jusqu’au bout. Depuis près de cinq ans, une responsable de la municipalité cherche à réintégrer un poste duquel elle fut évincée en 2008. Malgré une décision de justice favorable, les choses traînent. Sur ce dossier, le maire n’a pas souhaité s’exprimer car il s’agit « d’une affaire toujours en cours ».
Tout débute en 2008. Nathalie T. est alors responsable de la restauration administrative et scolaire. « Quelqu’un a été recruté pour prendre ses fonctions », commente le secrétaire général du syndicat CFTC des territoriaux de Picardie Alain Melcus. D’après nos informations, plusieurs raisons ont été évoquées pour expliquer « l’évincement » de Nathalie T. : problème avec le voisinage, incompétence, ou encore grade ne correspondant pas à ses fonctions. Des accusations que balaie Alain Melcus qui défend le dossier. « Dans chacun des cas, il y avait d’autres procédures ou solutions possibles. »
Deux ans plus tard, en 2010, le tribunal administratif d’Amiens a tranché : « la décision du maire de la commune de Villers-Cotterêts du 26 juin 2008 est annulée. Il est enjoint à la commune, de réintégrer Madame T. dans ses fonctions », lit-on dans le jugement. Or, d’après la CFTC, l’affectation qui a suivi était une « mise au placard ». La plaignante a donc formulé une nouvelle requête auprès de la justice administrative. Le tribunal a ordonné une nouvelle fois sa réintégration, en condamnant la Ville à une astreinte en cas de non-exécution.
La mairie a remis dans les semaines suivantes une fiche de poste à l’intéressée faisant état de sa réintégration. « Mais le problème, c’est que l’affectation était cette fois vidée des tâches et des responsabilités relatives à ses anciennes fonctions », relève la CFTC. Le dossier est donc désormais examiné par la plus haute instance judiciaire en la matière, le Conseil d’État.

http://www.lunion.presse.fr/region/l-acharnement-judiciaire-de-la-mairie-pose-question-ia3b26n288581

samedi 25 janvier 2014

Une lycéenne de Soissons séduit «The Voice»

Elle s’appelle Camille Mouton. Les fans de « The Voice », le télé crochet de la TF1, vont la découvrir sous le pseudo de Cloé. Il paraît que dans le lot des prétendantes à cette 3e saison de cette émission, il y avait déjà une Camille. Qu’importe, cette jeune Isarienne, habitant près de Beauvais, a été élève jusqu’à l’année dernière du lycée Gérard de Nerval à Soissons. Plutôt bonne élève, intelligente, « un sacré bout de jeune femme » disent sans détour ceux qui l’ont côtoyée et la côtoient toujours, que ce soit par les réseaux sociaux ou téléphones portables. Lorsqu’elle a décidé de tenter sa chance à « The Voice », certaines de ses copines l’ont suivie. Elles ont rugi de plaisir quand le premier fauteuil d’un des 4 jurés s’est retourné pour lui dire qu’il ne pouvait pas laisser passer cette jeune femme à la voix rappelant pour les fans, le timbre de Janis Joplin. D’ailleurs l’année passée, lors du CD que les élèves de Nathalie Doyhambourg, la professeur de musique du lycée Gérard de Nerval, ont réalisé, miss Camille, pas encore devenue Cloé, avait repris le « Summertime », un des « hits » de cette chanteuse américaine à la carrière courte, qui a marqué de sa voix cassée, rugueuse, l’histoire de la chanson US. Pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs de l’Union, on ne vous dira pas quel est le premier jury qui a succombé sous le charme de celle que le public soissonnais avait découvert sur la scène du Mail en avril 2013. Un grand souvenir quand elle avait très rapidement mis le public dans sa poche pour s’offrir un tour de chant bien loin d’une Mireille Mathieu à Pékin.

Elle demande à Izia Higelin de chanter avec elle

«  Camille est quelqu’un de très extravertie  » se rappelle notamment la prof de musique qu’est Nathalie Dohambourg. «  Elle était capable de choses vraiment très hilarantes pour se mettre dans la poche son public. C’est une fille très fantaisiste, qui ne rentre pas dans les cadres que l’on peut attendre d’une jeune fille de cet âge. Elle n’a peur de rien  ». Fan d’Izia Higelin, la fille de Jacques Higelin, Camille n’avait pas hésité à aller la voir en concert et lui demander de chanter avec elle !
Outre sa voix, Camille – Cloé joue de la guitare. Plutôt pas mal. Comme vous pourrez le voir sur sa chaîne Youtube. Elle aura de la concurrence dans les « battles » dans ce domaine, notamment avec Leila, une des révélations de la première émission de « The Voice ». Peut-être ce qui a causé son élimination.
Si cela peut la consoler, quelqu’un comme son ancienne « prof » de musique n’a aucune inquiétude pour la suite de sa carrière dans cet univers cathodique pas toujours très catholique.

http://www.lunion.presse.fr/region/une-lyceenne-de-soissons-seduit-the-voice-ia3b26n288553

Une jeune femme meurt sur la route du lycée

Ce vendredi matin, de nombreux accidents ont été constatés sur les routes Soissonnaises, et de toute la région.
Parmi eux, un violent choc frontal s’est produit entre Soissons et Fère-en-Tardenois, sur la départementale 6, à hauteur de la commune d’Ambrief.
Marion Olejnik-Labarre, une jeune fille de 19 ans domiciliée à Fère-en-Tardenois, a trouvé la mort lors de cette collision. Cette tragédie s’est produite vers 7 h 45 ce vendredi matin. La jeune fille roulait à bord d’une Peugeot 205 en direction de Soissons. Elle se dirigeait vers le lycée Gérard de Nerval à Soissons où elle effectuait ses études.
«Elle m’a dépassé et environ 300 mètres plus loin l’accident s’est produit», raconte l’automobiliste qui a appelé les secours. Après cette manœuvre, la route glissante a vraisemblablement gêné la conductrice. Son véhicule s’est déporté l’autre voie de circulation dans une légère courbe à gauche. La Peugeot 205 a alors percuté un Renault Kangoo, qui arrivait en face. À son bord, cinq ouvriers forestiers, qui rejoignaient leur lieu de travail. Avec le soleil levant, le chauffeur n’a sûrement vu la Peugeot 205 qu’au dernier moment. Le point de choc entre les deux véhicules est situé entre le milieu de la chaussée et la voie de gauche (sens Fère-en-Tardenois-Soissons). «J’ai arrêté la circulation avec un autre automobiliste», explique le témoin. «Nous avons éteint le début d’incendie de la Peugeot 205, et nous avons contacté les pompiers». Les soldats du feu des centres de Hartennes-et-Taux, Fère-en-Tardenois, Braine et Soissons ont été mobilisés.
L’équipe du Smur de la cité du Vase s’est également rendue sur place. Au final, la jeune fille est décédée sur le coup. Quatre des cinq occupants du second véhicule ont été transportés au centre hospitalier. L’un d’eux était grièvement blessé, mais, lors de son évacuation, ses jours ne semblaient en danger. Durant la prise en charge des victimes, le trafic a été interrompu dans les deux sens de circulation durant plusieurs heures, sur le tronçon où s‘était produit l’accident. Une déviation avait été mise en place par les gendarmes de la brigade motorisée de Soissons. Les militaires de la brigade d’Oulchy-le-Château étaient également sur place. Ils ont procédé aux nombreuses constatations nécessaires à leur enquête. Des investigations qui préciseront notamment les circonstances exactes de cet accident.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-jeune-femme-meurt-sur-la-route-du-lycee-ia0b0n288470

vendredi 24 janvier 2014

Une nouvelle ligne de bus pour desservir le centre-ville

La gare, le parc Gouraud, l’Hôtel de Ville. Ces trois points devraient être reliés à la fin de l’année par une nouvelle ligne de transport urbain. Le cadencement sera beaucoup plus serré que sur la plupart des lignes actuelles, avec un bus toutes les trente minutes. « C’était un maillon qui manquait au réseau », commente le directeur technique du syndicat intercommunal des transports urbains soissonnais (Situs).
Le projet était dans les « cartons » depuis plusieurs années. « Dès l’appel d’offres en 2009, c’était prévu », explique le président du Situs Didier Boda. Lorsque le syndicat des transports urbains a attribué l’exploitation du réseau à la société « Les courriers automobiles picards », le contrat prévoyait la mise en place d’une desserte centre-ville, « dès que les conditions de la réussite d’un tel projet pourraient être réunies », précise Didier Boda.
L’une des conditions sine qua non, c’était le développement du Parc Gouraud. De nouveaux logements ont tout d’abord été construits, et d’autres sont en train d’être érigés, comme les résidences Ravel et Debussy. Ensuite, la Cité de la musique et de la danse devrait ouvrir ses portes au plus tard au dernier trimestre de cette année.
Une meilleure desserte des lieux permettra ainsi de renforcer l’attractivité du parc Gouraud, et de le lier de façon plus effective à la gare. Ensuite, la future ligne devrait constituer pour les voyageurs de toute la ville une opportunité supplémentaire pour aller dans les commerces du centre. Enfin, la ligne permettra « d’augmenter le nombre de correspondances et de multiplier ainsi l’offre interquartiers et intercommunes », indique Éric Patoux.
Côté pratique, « le plan de la ligne est déjà prêt. Il nous reste à définir où sera l’arrêt du parc Gouraud ». Les utilisateurs emprunteront de nouveaux véhicules, des minibus de 20 places (10 assises et 10 debout). « Ils seront accessibles aux personnes à mobilité réduite et munis notamment d’un système antidémarrage éthylotest  », détaille Éric Patoux.
Enfin, il est utile de préciser que l’installation de ce nouveau service n’occasionnera aucune augmentation de tarif pour l’usager. « Les crédits nécessaires à l’achat de deux nouveaux véhicules ainsi que pour le fonctionnement sont prévus au budget. Il n’y aura pas d’emprunt », souligne Didier Boda.

http://www.lunion.presse.fr/region/une-nouvelle-ligne-de-bus-pour-desservir-le-centre-ville-ia3b26n287561

Le père de la purée en flocons est décédé

« T oujours faire mieux  » était sa devise. C’était même le titre de ses mémoires publiées en 2011. Jacques Gatineau, l’inventeur de la déshydratation des légumes, le père de la purée en flocons, est décédé. Sa vie, c’est l’épopée émouvante d’un « patron », toujours soucieux de produire français, d’inventer, mais aussi d’animer sa ville d’adoption par ses engagements en faveur du tourisme et des sports d’équipe.
Il s’installe à Villers-Cotterêts en 1947 en tant qu’électromécanicien. Rapidement, il devient l’homme qui électrifie les scieries locales, dont Dequecker, Boulanger, Hudelot, mais aussi l’huilerie de colza de La Ferté-Milon. En même temps, le passionné remet en service les fontaines publiques (Madelon, Diane et Coquille) et assure bénévolement leur éclairage nocturne. Les premières ensacheuses de pommes de terre voient le jour en 1951. Elles précèdent les inventions concernant les premières purées en flocons, le sous vide souple, les aliments pour bébés qui vont révolutionner la vente en grande distribution.

« Je suis venu, j’ai vu et j’ai compris… »

Déposant des dizaines de brevets, l’inventeur, connu et sollicité de l’Argentine à la Chine populaire, occupe longtemps le premier rang mondial en termes de mécanique agroalimentaire moderne. Du conditionnement à la déshydratation des légumes, de la cuisson sous vide des jambons à la préparation des aliments pour bébés et des plats cuisinés, il devient le « roi de la pomme de terre » (presse-purée, frites, chips) et en fait bénéficier la planète. Ses usines et laboratoires comptent près de 200 employés.
Mais Jacques Gatineau ne délaisse pas pour autant les problématiques locales. Les Cotteréziens se souviennent des jeux Intervilles, ou encore de l’électrification et de la construction du toit du moulin de Largny en 1973. Président de six clubs sportifs dont le football, le basket, la boxe, le handball et le volley, il est l’initiateur en 1965 de la course relais à la torche du 11 novembre depuis Rethondes. Le complexe sportif de la commune porte d’ailleurs son nom.
À propos de l’engagement, il écrit : «  Je suis venu, j’ai vu et j’ai compris qu’il faut aider, participer, et s’engager bénévolement.  »
Le Cotterézien d’adoption recevra également de nombreuses distinctions : chevalier de l’Ordre national du mérite et chevalier dans celui du mérite agricole, titulaire de la Croix de guerre avec palmes et des Palmes académiques ou encore médaille d’honneur de la Jeunesse et des sports.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-pere-de-la-puree-en-flocons-est-decede-ia3b26n278713

jeudi 23 janvier 2014

Faut-il abréger les souffrances de certains malades ?

Daniel Boyer, aujourd’hui retraité à Ambleny, a travaillé pendant plus de quarante ans en tant qu’infirmier dans différents hôpitaux et services de fin de vie, y compris l’hospitalisation à domicile. Pour lui, il y a des situations où il faudrait abréger les souffrances des malades.
Qu’est-ce qui vous a amené à réagir aujourd’hui ?

Je m’interroge sur la réaction des parents de Vincent Lambert, qui se positionnent contre la décision collégiale des médecins qui ont demandé d’arrêter les traitements (de nutrition et d’hydratation artificielles, NDLR). Si les parents aimaient vraiment leurs enfants, ils les laisseraient partir. C’est une vraie preuve d’amour que de laisser partir celui qui souffre. Par ailleurs, je ne vois pas ce que la justice vient faire dans cette affaire. C’est quelque chose qui devrait se régler entre la famille et les médecins.

Avez-vous été confronté pendant votre carrière à des cas similaires à celui de Vincent Lambert ?

Combien de fois j’ai entendu des gens me dire : « Si le bon dieu pouvait me rappeler » ou « Qu’est-ce que j’ai fait pour subir tout ce que je subis. » Quand vous voyez des gens en fin de vie sondés de partout avec des perfusions, vous vous posez vraiment la question. Je pense à une dame d’une soixantaine d’années atteinte d’un cancer du visage. Elle n’arrêtait pas de se regarder dans la glace… Elle voulait partir, elle était dévorée par son cancer. C’était épouvantable, c’était presque à qui n’irait pas dans la chambre. Certains membres de sa famille auraient bien voulu que cette personne s’en aille mais tout le monde n’était pas d’accord. Ils disaient qu’elle finirait bien par mourir de son cancer.Avez-vous déjà été amené à prendre des décisions face à la souffrance des patients ?

Je ne pourrais pas dire qu’on ne les a pas un petit peu aidés. Je ne peux pas dire les médecins ont fait quelque chose, mais il est arrivé qu’on augmente les doses de morphine de façon à ce que la personne s’endorme. Disons-le comme ça. À ce moment-là, vu les souffrances qu’endurait le malade, il est arrivé que la famille n’ait pas le droit de donner son avis. Si certains parents étaient avec leur enfant, 24 heures sur 24, chaque seconde, je suis sûr à 90 % qu’ils diraient qu’on peut laisser partir leur enfant.

Selon vous, que faudrait-il faire ?

Je ne laisserais pas faire les choses surtout à l’époque où on vit maintenant. Nous avons les moyens aujourd’hui de soulager les gens, et de les laisser partir sans qu’ils ne souffrent trop. Il devrait y avoir une loi pour les cas de patients où il n’y a plus d’espoir et pour les cancers en phase terminale. Il faudrait une loi qui encadre mieux ces situations.

Que pensez-vous du formulaire de directives anticipées ?

Ce formulaire n’est valable que trois ans. C’est ridicule. Il ne faudrait pas qu’il y ait de limitation. À partir du moment où on l’a dit et où on ne revient pas dessus, la déclaration ne doit pas être modifiée. Il faudrait que chacun d’entre nous puisse décider s’il est d’accord ou non avec l’acharnement thérapeutique. Et que cela soit noté quelque part.
Pour se procurer le formulaire des directives anticipées, se rendre sur le site de l’ADMD.

http://www.lunion.presse.fr/region/faut-il-abreger-les-souffrances-de-certains-malades-ia3b26n286561

mercredi 22 janvier 2014

Son et lumière sur les silos Saint Waast

Magistrats inquiets sur leur métier

Cette rentrée du tribunal de grande instance de Soissons a été comme pour ses devanciers, tribunal de commerce et conseil des prud’hommes, marquée par un sentiment partagé, mitigé dixit le président du TGI. D’un côté, un traitement des affaires, toujours en hausse en raison de la qualité des composantes locales de la juridiction – «  engagement exceptionnel  » ira jusqu’à signaler le procureur. De quoi rester dans des délais situés dans la bonne moyenne. D’un autre, une constante dans le manque d’effectifs comme l’a souligné Yannick Gressot, le président du TGI. «  Même si, et je remercie le premier président de la cour d’appel d’Amiens, Alain Gressot, présent à notre audience, nous bénéficions d’un vice-président placé depuis le début de l’année, nous n’avons jamais pu être au complet en 2013  ». Poste qui permet d’atteindre un 7/8 pendant les trois mois que Luc Billon, le vice-président placé, va demeurer au TGI de Soissons. Mais après…

Débat sur la justice au XXIe siècle

Pour Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République, c’est un message national d’alerte de la conférence nationale des procureurs de la République, qu’il a relayé lors de ses réquisitions. Mais avec un ton qui démontrait sans fausse note, que son adhésion à cette vive et urgente inquiétude, était sienne : «  80 % des procureurs français rappellent que depuis leur alerte de 2011, sur la mise en cause de leur impartialité, les changements incessants du droit appliqué à la matière et le manque dramatique de moyens, rien ne s’est amélioré, pire la situation s’est encore aggravée  ». À tel point qu’intégrer le parquet à l’issue de l’école nationale de la magistrature semble être un choix déserté.
«  Chaque tribunal de France va devoir travailler sur la suite d’un colloque intitulé  La justice du XXIe siècle. À nous de saisir cette opportunité pour dire la façon dont nous vivons au quotidien notre métier  », a conclu Yannick Gressot. Bonne idée.

http://www.lunion.presse.fr/region/magistrats-inquiets-sur-leur-metier-ia18b0n286193

mardi 21 janvier 2014

Soissonnais (02) L’hiver pousse les routiers à l’infraction

Beaucoup se rappellent sûrement l’hiver 2010-2011. Celui où les routes axonaises étaient verglacées durant près d’un mois, où les automobilistes sont restés bloqués des heures durant sur l’autoroute ou les départementales. Lundi, le gérant d’une entreprise de transport, domicilié à Condé-sur-Aisne, a été jugé par le tribunal pour des faits commis en janvier 2011 et liés, selon lui, à ces aléas climatiques exceptionnels. Un délit, cinq contraventions de cinquième classe et douze de quatrième classe lui étaient reprochés.
En réalité, il s’agissait principalement de dépassement du temps de conduite de quatre de ses chauffeurs, durant la fameuse période hivernale. « La société dispose de quatorze camions, et effectue des livraisons essentiellement en région parisienne », indique l’avocat de la défense Maître Blanchard. Selon la législation en vigueur, un chauffeur routier ne peut pas conduire plus de 4 h 30 d’affilée, et plus de 9 heures au cours d’une seule journée. S’ensuit normalement un repos compensateur de 11 heures consécutives. « Pour des trajets en direction de la capitale, les 4 h 30 suffisent largement. Le problème, c’est lorsque vous retrouvez coincé derrière une saleuse, ou carrément immobilisé dans les bouchons liés à l’enneigement de la route. En dépassant le temps de conduite autorisé, les chauffeurs cherchaient simplement à rentrer chez eux », commente Maître Blanchard, en précisant que l’hiver 2010 fut, selon Météo France, « le plus froid de ces quarante dernières années ».

Plus de 4000 euros
d’amende requis

D’autre part, les conditions météo avaient rendu les routes impraticables certains jours, ce qui avait occasionné du retard dans les livraisons. Pour compenser, les conducteurs n’avaient pas respecté les 11 heures de repos entre deux journées de travail. Des informations enregistrées sur les chronotachygraphe installé dans les véhicules de transport routier.
Cet appareil électronique enregistre la vitesse, le temps de conduite et d’activités (travail, disponibilité, repos…). Lors d’un contrôle, l’administration des transports ou les forces de l’ordre peuvent alors constater le respect ou non de la réglementation. C’est d’ailleurs de cette manière que l’affaire avait été découverte.
Pour le procureur de la République de Soissons Jean-Baptiste Bladier, les conditions climatiques ne peuvent pas tout justifier. « Peut-on s’affranchir des règles de sécurité alors même que les conditions de circulation sont exécrables ? La réponse est clairement non. » Il a donc requis près de 4150 euros d’amende pour l’ensemble des infractions.
Le tribunal a été plus clément, en réduisant le montant des contraventions à 1600 euros, mais a reconnu le chef d’entreprise coupable car « il aurait pu s’organiser autrement », tout en rappelant que « la législation vise à protéger les usagers de la route ».

http://www.lunion.presse.fr/region/soissonnais-02-l-hiver-pousse-les-routiers-a-l-infraction-ia3b26n285701

Vendredi 17 janvier - La concasseuse à l'oeuvre sur le quai Saint-Waast

lundi 20 janvier 2014

C'est fini : les silos ont disparu -20 janvier 2014

Soissons (02) Mickaël campe les soldats écossais aussi vrai que de nature

Il a tout. Non seulement des uniformes, «  au moins quatorze, incluant toutes les époques  », des armes « toutes neutralisées » mais aussi tout ce qui fait le folklore des Écossais, à commencer par le kilt et la cornemuse. Car Mickaël Prévost ne peut cacher son intérêt pour ce peuple et ces soldats. Il s’est constitué une solide collection au fil des rencontres, des brocantes, des bourses mais a aussi réalisé des recherches. Si bien que ce pompier soissonnais est incollable pour parler du tartan, motif à carreau décorant le kilt, ou des « flashs », fausses chaussettes aux couleurs du régiment placées sur la partie supérieure des vraies. Ces connaissances, il veut en faire profiter le public lors des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

Que des éloges
pour ces soldats


Chaque année, il se rend déjà au Bois-Belleau et à la Pierre d’Haudroy ainsi qu’à d’autres cérémonies, particulièrement dans le Nord. C’est l’occasion de retrouver, parfois, d’authentiques Écossais «  que les Anglais appelaient les joke, la blague  » raconte ce Français à propos de l’ironie des uns à l’encontre des autres. Lui ne tarit pas d’éloge pour ces hommes et leur habillement : «  ils couraient beaucoup plus vite et sans bruit, sautaient aussi les barbelés plus facilement  ».

Particulièrement intéressé par le premier conflit mondial car cette guerre «  est vraiment particulière, elle excelle dans la violence, on invente plein de choses pour détruire  », cet ancien militaire va sans doute proposer ses services aux collectivités. Pensez ! Il a rapporté sa première cornemuse à 14 ou 15 ans, au retour d’un voyage scolaire. Par connaissance, il a trouvé des luthiers bretons pour reconstituer le tas de morceau de bois offert par un ancien pilote de ligne qui l’a vu passionné. Il s’est ensuite rapproché d’un groupe faisant des commémorations et n’a plus cessé de chercher… Aujourd’hui, il peut non seulement reconstituer le combat mais aussi le quotidien des hommes, avec sa « tocante », son « sporan » (l’aumônière portée devant le kilt) dans laquelle on mettait la ration de porridge, ou encore sa boule à thé, son mug, le matériel pour se raser…

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-mickael-campe-les-soldats-ecossais-aussi-ia3b26n285034

dimanche 19 janvier 2014

La gale, une maladie contagieuse et très coûteuse pour les patients

SOISSONS (02). Les cas de gale sont en augmentation depuis quelques années. Outre l’aspect très contagieux, cette recrudescence s’explique par la cherté du traitement, non remboursé par la sécurité sociale.

 Pendant mes études, je plaçais la gale au même titre que le choléra. Autant dire que je ne pensais pas en voir dans ma carrière.  » Le Dr Jean-Philippe Antoine, médecin généraliste à Soissons, a constaté, comme bon nombre de ses confrères, une recrudescence de cas de gale depuis quelques années.
Cette maladie, très contagieuse, qui se transmet par contact physique direct, est de plus en plus présente. Le Dr Antoine rencontre environ un cas chaque semaine. «  À savoir que lorsque vous voyez un patient atteint, il y a au moins une autre personne atteinte qui lui a véhiculé la maladie. Sans compter la famille du patient qui est aussi à surveiller  », ajoute le docteur.

Un traitement coûteux

Même son de cloche chez un autre médecin de la ville qui voit «  de deux à trois cas par semaine depuis environ quatre ans  ». Outre le fait que le diagnostic est difficile, la plupart des praticiens pointent les difficultés financières que rencontrent les patients. Car les médicaments prescrits pour traiter la gale ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. «  Quand on voit le coût du traitement, et qu’il faut soigner une famille entière, le prix devient exorbitant . La moitié de mes patients ne peuvent pas suivre  », constate un 3e praticien de Soissons.
Une information confirmée en pharmacie, où bon nombre de personnes achètent la lotion, mais ne peuvent pas payer le spray qui permet de désinfecter l’environnement. «  À défaut d’avoir les moyens de payer le spray en question, il est également possible de traiter la maison à l’aide d’un produit acaricide (style Baygon vert). C’est une solution de secours possible  », indique Maryline Patrao, cadre supérieur de santé aux urgences de l’hôpital de Soissons, où l’on reçoit environ un cas par mois.
Le centre hospitalier applique d’ailleurs un protocole spécifique pour cette maladie. «  On isole le patient dans une salle de soins, et on le traite tout de suite avec la lotion et le spray. On lui donne également des vêtements  », ajoute Maryline Patrao. Si la situation du patient est compliquée, l’établissement peut contacter les services sociaux qui donneront des conseils à la famille. Le but étant évidemment étant d’éviter la propagation.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-gale-une-maladie-contagieuse-et-tres-couteuse-pour-ia0b0n284565

samedi 18 janvier 2014

Pour les chiens errants, les solutions manquent

« En ce moment, ils ont de l’appétit, ils dévorent ». Marie-Joseph Dupront, qui réside à Saint-Pierre-Aigle a depuis quelques jours deux résidants supplémentaires à la maison  : un vieux mâle de race pointer et une jeune femelle type épagneul. Aujourd’hui, leurs hôtes recherchent leur propriétaire, et une solution pour les héberger.
C’est en fin de semaine dernière que la présence des deux chiens a été signalée dans la commune. « Vendredi dernier, ils étaient couché sur la route, à l’entrée de Coeuvres-et-Valsery. J’ai appellé le 17, puis la gendarmerie de Vic-sur-Aisne », raconte Marie-Joseph Dupront.
Or, ce ne sont pas les forces de l’ordre qui sont responsables des animaux errants dans une commune. La Saint-Pierroise l’a vite compris puisqu’on lui a donné les coordonnées du refuge SPA de Laon. Ledit refuge est actuellement complet. « Nous n’avons plus de places pour les chiens « abandonnés ». Nous en gardons seulement quelques unes pour la fourrière », explique la structure.
Autrement dit, il faut que la commune ait signé une convention de fourrière avec un refuge pour que les animaux y soit accueillis systématiquement. Dans ce cadre, la municipalité doit alors versé une contribution annuelle.
A Saint-Pierre-Aigle, ce type de démarche n’a pas été fait, pour une raison simple. « Jusqu’à présent, nous avons toujours pu retrouver le ou les propriétaires des animaux concernés », précise le maire Didier Bazin.
Les deux toutous retrouvés par Marie-Joseph, qui ne sont ni tatoué, ni « pucés », se retrouve ainsi pour le moment dans la catégorie « abandonnés ». Elle les a donc recueillis à son domicile, « grâce à l’aide d’un voisin qui est venu avec sa camionnette », précise-t-elle. Une autre voisine lui a fourni un sac de croquettes pour les premiers jours. « Là, nous les nourrissons comme si c’était les nôtres. Mais nous ne pourrons pas les garder indéfiniment. J’espère que les propriétaires vont se manifester ».
Contacts utiles.
SPA de Laon, tél. 03 23 20 42 54.
Les amis des bêtes du Soissonnais (refuge de Villeneuve-Saint-Germain), tél. 03 23 53 10 21 ou sur http://lesamisdesbetesdusoissonnais.e-monsite.com/


http://www.lunion.presse.fr/region/pour-les-chiens-errants-les-solutions-manquent-ia3b26n283670

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vendredi 17 janvier 2014

SOISSONS (02). Fuite de gaz près d’une école

Cent-dix personnes, dont 91 de l’école Pierre-Mendès-France, ont été évacuées en raison d’une fuite de gaz, dans le quartier de Chevreux où des travaux sont en cours. Une conduite de gaz a été arrachée rue Jean-Davesne, vers 10 h 30. Le personnel de GRDF a coupé la vanne mais il a fallu attendre que tous le gaz soit purgé avant d’autoriser l’accès à la zone, vers midi. La réparation va ensuite être réalisée. Une périmètre de sécurité de 100 mètres a été organisé par les pompiers et fait respecter par la police, en présence du personnel de l’entreprise qui a pris les premières mesures de sécurité.

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-fuite-de-gaz-pres-d-une-ecole-ia231b0n284032

Le courant est coupé pour ce Soissonnais

Ce n'est pas la première fois que ce problème est relaté mais là, ça fait beaucoup !!!
Avoir sur ce lien...........................
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&cad=rja&ved=0CEoQFjAC&url=http%3A%2F%2Fmavillesoissons.blogspot.com%2F2013%2F06%2Fedf-coupe-lelectricite-pourquoi.html&ei=6Q7ZUtTGIqSa0AXYtIHYCg&usg=AFQjCNFIFyqrbnwGzFuYlDz1VhsLJj_DJw&sig2=rTGfCKzs6nii9Ln4GIzBeA



Des factures EDF qui ne correspondent pas, des coupures d’électricité inopinées… Ce sont les mauvaises surprises que Michel Meignant a constatées depuis plus d’un an. Ce locataire de 71 ans résident de l’avenue de Reims à Soissons a bien l’impression que le sort s’acharne sur lui. Tout a débuté en décembre 2012 lorsque, sans aucune raison, son abonnement EDF a été résilié. «  J’ai reçu un courrier en ce sens. Sauf que le numéro de compteur qui était indiqué ne correspondait pas au mien. Mais c’était trop tard ! Il a fallu que je paye l’ouverture d’une nouvelle ligne  », raconte le retraité indigné.
Ce dernier avait alors contacté un délégué du défenseur des droits. Le service consommateurs d’EDF lui avait alors répondu rapidement que le compte avait été résilié malencontreusement «  suite au déménagement du voisin  ». Bénéficiant de gestes commerciaux et d’indemnisations pour la perte de ses denrées alimentaires, tout était ensuite rentré dans l’ordre. Tout du moins pendant les neuf mois suivants.
«  Au mois de septembre dernier, j’ai reçu un courrier me disant qu’un agent ERDF allait venir me couper l’arrivée d’électricité à mon domicile  », ajoute Michel Meignant. Selon la responsable communication d’EDF pour le commerce Nord-Est Laure Huys, «  la coupure du mois de septembre pourrait être une conséquence de la résiliation survenue auparavant. Il y a souvent un délai entre les deux  ». Sauf que les péripéties ne s’arrêtent pas là. Quelques semaines après, c’est une facture d’EDF de 110,06 euros qu’il reçoit dans sa boîte aux lettres pour un compteur qui ne correspond pas au sien. «  Ce n’était pas compliqué à voir, j’ai un compteur à tarif unique alors que celui qui était sur la facture a un compteur avec des heures creuses. C’était de plus une facture importante par rapport à mes consommations habituelles  », continue le locataire. Michel Meignant décide évidemment de ne pas payer cette facture et contacte alors le fournisseur à plusieurs reprises par courrier, en vain. Début janvier, un nouveau courrier est envoyé lui indiquant que son dossier a été transféré au service contentieux. Selon les services d’ERDF, le problème viendrait d’une erreur sur les points de livraison (point d’arrivée de l’électricité). Ils annoncent que la solution au problème devrait être trouvée très rapidement.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-courant-est-coupe-pour-ce-soissonnais-ia3b26n283417

jeudi 16 janvier 2014

Les cabines téléphoniquesne tiennent désormais qu’à un fil

Trouver une cabine téléphonique en ville, c’est parfois la croix et la bannière. Il n’en reste plus que 15 à Soissons, soit une pour 1 981 habitants et c’est bien parce que la municipalité a bataillé, fin décembre 2012, pour en conserver quatre de plus : « À cette époque, lors d’une entrevue, des responsables de chez Orange, l’opérateur en charge du parc des cabines téléphoniques, nous avaient fait part de leur projet d’optimisation de ce parc qui se traduisait par le dépôt d’un très grand nombre d’entre elles. Ils nous avaient semblé qu’ils avaient écouté nos inquiétudes, nos requêtes, notamment celles de maintenir à tout prix une bonne couverture en publiphonie sur le territoire de la ville de Soissons », explique-t-on du côté du cabinet du maire.
Mais ce sentiment, c’était avant que la municipalité ne reçoive, le 11 décembre 2012, un courrier « récapitulatif » de l’entretien : « Orange voulait, au final, supprimer plus de trois quarts des cabines et avait prévu de n’en garder que onze. Par lettre recommandée, nous nous sommes opposés à ce que le service public qui permet, en urgence, à toute personne de pouvoir passer une communication téléphonique, soit aussi gravement amputé. Nous avons ainsi réussi à conserver celle de la rue de Vailly, de la rue Deviolaine, du boulevard de Presles et de l’avenue Schuman. » Or, voilà que les hautes sphères des télécoms reviennent à la charge : tandis que l’Arcep, « la » grande autorité, a récemment remis en question cette obligation de service universel qui vise à maintenir au moins une cabine dans les villes de plus de 1 000 habitants et deux pour les autres, l’opérateur Orange, lui, est bien déterminé à poursuivre son « projet d’optimisation ».

Une utilisation
de plus en plus faible

Un projet motivé, avec chiffres à l’appui, par le faible taux d’utilisation des appareils : « Le trafic d’appels entrants et sortants dans les cabines est en perpétuelle réduction en France. Il a chuté de 20 % en 2011 et s’est accéléré l’année passée avec une diminution de 44 % », précise Olivier Girault, le délégué régional d’Orange. Pire encore, les cabines n’atteignent en réalité jamais le seuil minimum requis de cinq minutes garantissant leur maintien : « La moyenne française est plutôt de trois minutes par jour et par cabine et elle a chuté de 90 % en dix ans d’où notre volonté de n’en conserver que deux à Soissons pour garantir, comme la législation l’impose, le service universel. » Une raison qui, selon la mairie, ne suffit pas à « ratiboiser » le parc : « Faire des kilomètres pour trouver une cabine le jour où…, c’est impensable. Bien sûr que nous comprenons que l’entretien de cabines revient cher et nous ne sommes pas contre le fait de faire sauter celles qui sont défectueuses. De là à n’en garder que deux, c’est exagéré.  »
Mais le coût de l’entretien, c’est justement le nerf de la guerre : « L’exploitation des cabines est déficitaire. Notre priorité, c’est l’usage de nos clients », rétorque Olivier Girault. Car pour lui, le téléphone « a aujourd’hui trouvé une autre utilité et la communication se fait presque exclusivement par SMS, MMS ou mails. » Certes, mais apparemment, pas partout

http://www.lunion.presse.fr/region/les-cabines-telephoniquesne-tiennent-desormais-qu-a-un-fil-ia3b26n283084

Forte peine pour les gérants de bar

« On ne peut pas dire que la comptabilité était mal tenue, il n’y en avait pas !  » L’affaire du café de la Paix de Soissons n’a pas vraiment fait sourire le procureur de la République Jean-Baptiste Bladier. Malgré l’heure tardive, c’est avec une attention toute particulière que s’est déroulée l’audience.
Accusés « d’abus des biens ou du crédit », de « détournement ou dissimulation de tout ou partie de l’actif », et de « tenue d’une comptabilité incomplète ou irrégulière », les deux gérants de la brasserie, Isabelle et Pascal Tinjic, absents à l’audience, ont été condamnés à quatre ans de prison ferme avec mandat d’arrêt. Ils ont également écopé de 15 ans de faillite personnelle (mise sous tutelle économique, NDLR). Par ailleurs, ils devront verser 321 000 euros ainsi que 2 000 euros pour les frais de procédure au liquidateur judiciaire, la société Grave Wallyn Randoux.

« Ils menaient une vie
de château »

L’histoire des Tinjic remonte en décembre 2008 lorsqu’ils se sont installés à Soissons. Dans ses bagages, Isabelle Tinjic transportait déjà avec elle une condamnation de huit mois de prison avec sursis pour travail dissimulé. Dès les débuts du café de la Paix, la gestion financière interroge. Le comptable a peu d’éléments pour travailler, et manque d’accès aux documents.
Pendant ce temps-là, les époux Tinjic mènent grand train, achetant des Porsche, des montres, et piochant régulièrement dans la caisse. Le couple dépense 5 200 euros par mois pour leurs accessoires de luxe au détriment des salariés mais aussi des fournisseurs. «  En une année, le déficit de l’entreprise a atteint les 600 000 euros. Ils ont voulu mener une vie de château, mais la plaisanterie a assez duré  », a expliqué lors de sa plaidoirie Me Nathalie Colignon, représentant le liquidateur. Placé en redressement judiciaire le 5 mars 2010, puis en liquidation judiciaire le 23 avril, le café de la Paix n’aura été implanté que peu de temps à Soissons. « M. et Mme Tinjic ont confondu la caisse de la société avec leur compte en banque personnel », a déclaré Me Colignon. Leurs quatre années de prison respectives devraient probablement les faire méditer.

http://www.lunion.presse.fr/region/forte-peine-pour-les-gerants-de-bar-ia3b26n282900

mercredi 15 janvier 2014

Alcoolisée, la compagne son ami à l'arme blanche

SOISSONS (02). Au moins six coups de couteau dans le dos de son compagnon. Voici le résultat brut, selon les premières informations, des suites d’une soirée très alcoolisée qui s’est déroulée rue du Château d’Albâtre à Soissons, dans la nuit de dimanche à lundi.
Lundi soir, l’auteure présumée de cet « acharnement », dixit les enquêteurs, une jeune femme de 30 ans, était toujours en garde à vue au commissariat.
Dans des vapeurs d’alcool qui peu à peu, se dissipaient, et permettaient donc aux policiers et magistrats d’en savoir un peu plus sur ce qui s’est déroulé dans ce logement de la rue du château d’Albâtre.

Blessures sérieuses mais non critiques

Les pompiers prévenus, ont transporté l’homme, dont le nom n’est pas inconnu des services de police, au centre hospitalier de Soissons. Où il a été soigné dans un état sérieux mais non critique. Hier soir, il n’avait pas encore pu être interrogé. De son côté, sa compagne, plus jeune de 28 ans, n’avait jamais été encore mêlée à une histoire de justice.
Selon les premiers éléments d’une enquête qui devrait s’accélérer aujourd’hui, l’alcool semble avoir été l’élément catalyseur des coups de couteau. Reste à savoir ce qui a poussé la jeune femme, bien loin d’avoir un gabarit de 3e ligne de rugby, à donner ses coups qui pourrait la conduire dans la salle des assises du tribunal de grande instance de Laon.
«  Nous en saurons plus demain (ndlr  : aujourd’hui)  », expliquait la substitut de permanence. Cette dernière aurait demandé des expertises complémentaires sur cette histoire qui se localise dans le quartier Saint-Crépin, pas reconnu pour être « agité ». Une chose est sûre, le couple n’atteindra sans doute les 75 ans de vie commune, les noces ... d’albâtre.


http://www.lunion.presse.fr/accueil/alcoolisee-la-compagne-donne-des-coups-de-couteau-a-son-ami-ia0b0n282256

mardi 14 janvier 2014

Les soldes, ces promotions qui ne concernent pas toutes les enseignes

Le coup d’envoi des soldes a débuté il y a moins d’une semaine et c’est déjà le branle-bas de combat dans les boutiques du centre-ville. Samedi après-midi, on peinait d’ailleurs à se frayer un chemin dans les allées des magasins tant ils étaient pris d’assaut.
Cinq semaines de prix cassés seulement et voilà les accrocs rhabillés pour l’hiver. On conjugue le terme au féminin, car même si les hommes participent, en faisant notamment le pied de grue devant les magasins avec les sacs de leur dulcinée, le phénomène concerne majoritairement les femmes. Enfin, quoique… Car la mixité, elle aussi, a fait son entrée fracassante dans le domaine des soldes. C’est le moment de se bouger pour les amateurs de jardinage ou de bricolage, l’occasion d’acheter un téléviseur dernier cri pour les passionnés de high-tech ou alors de se rattraper pour l’achat de jouets de Noël en profitant de rabais très alléchants.
En revanche, ceux et celles qui voudraient profiter de la période légale des soldes pour se faire une petite beauté, un balayage ou une couleur chez le coiffeur peuvent se brosser. « En vingt-cinq ans, je n’ai jamais vu des soldes sur une coupe de cheveux. Normal, les soldes permettent, par définition, aux commerçants d’écouler des marchandises qu’ils ont en stock. Les prestations de service n’entrent pas dans ce cadre », expose Brigitte de chez Brigitte coiffure dans la rue du Faubourg-Saint-Christophe.

Les soldes, des promotions parmi d’autres

Idem du côté des fleuristes. Mais chez eux, c’est plutôt une question de stock : « Pour qu’une marchandise soit soldée, il faut qu’elle ait été déjà mise à la vente depuis un mois. Mais nous, on travaille avec du périssable. C’est tout bonnement impossible », explique Olivier Brouillard, le fleuriste de la place du Cloître qui avoue, malgré tout, faire des promotions sur les décorations de Noël.
La situation est un peu compliquée chez les libraires : « Chez nous, pas de solde notamment en raison de la loi Lang sur le prix unique du livre. Mais il y a des promotions à l’année qui sont ultra-réglementées. Certaines sont exhortées de la part des éditeurs sur des collections de livres qui n’ont pas forcément marché, d’autres peuvent être fixées par le libraire, à condition que l’ouvrage soit sorti depuis au moins deux ans et qu’il soit rentré dans les stocks depuis plus de six mois », précise Boudjemaa Ben Mohamed de chez Interlignes, rue de Jaulzy.
De même, que les globe-trotteurs ne se fassent pas trop d’illusions. Si, légalement, les voyages et les séjours à forfait peuvent être soldés ( car ce sont des prestations de service revendues par un commerçant qui en a acquis de manière ferme et définitive une quantité déterminée non renouvelable auprès d’un autre opérateur, NDLR), pas simple, en réalité, de le mettre en pratique : « On travaille avec une palette de prestataires qui proposent des séjours clés en main et jamais aucun d’eux n’a employé le mot soldes. C’est sûrement parce que les promotions consenties, que cela soit les dernières minutes ou à l’inverse les réservations anticipées, se font sur toute l’année et pas uniquement cinq semaines en hiver comme en été. Quoi qu’il en soit, le résultat final reste le même », confie Madame Lefèvre de chez Alizée voyages.

http://www.lunion.presse.fr/region/les-soldes-ces-promotions-qui-ne-concernent-pas-toutes-les-ia3b26n282211

dimanche 12 janvier 2014

Soissons (02) Les agents de l’hôpital jouent la couleur avec de nouvelles tenues

C’est une surprise pigmentée qui attendait les soignants du centre hospitalier de Soissons en cette nouvelle année 2014. Dès le jour de l’an, la surprise se cachait dans leurs vestiaires respectifs : du rouge coquelicot, du bleu d’outremer, de l’orange ocre, du vert anis, et du marron chocolaté. Enfin, les couleurs ont fait leur apparition à l’hôpital ! Durant plusieurs années, près de 25 ans, le personnel hospitalier arborait des uniformes blanc albâtre pour l’homme et verts pistache pour la femme. La collection 2014 se veut plus audacieuse : de la couleur, de la couleur, avec un code basé non plus sur le genre mais sur la fonction professionnelle.
Jusque-là, il était souvent difficile de discerner qui était qui, les infirmières portant la même tenue que l’aide-soignante ou l’agent de service. Les idées reçues et les amalgames étaient nombreux : un homme en blanc était forcément un médecin alors qu’une femme en vert était « assignée » au ménage.
Désormais le personnel infirmier, tout sexe confondu, déploiera un uniforme blanc paré de bordures bleu ciel et marine, les aides-soignants afficheront le blanc bordé de rouge et d’orange et les agents de service se présenteront avec du blanc encadré de vert et de marron. Les cadres eux ne porteront qu’une tunique pantalon en blanc.
D’autres professions sont concernées par ce changement d’uniformes comme les kinésithérapeutes, les brancardiers, les électriciens, les jardiniers, les secrétaires et les médecins.
Courant octobre ce sont près de 1450 agents toutes professions confondues qui se sont rendus en file indienne à la lingerie de l’établissement pour la prise des mesures : un travail qui a demandé une organisation et une patience gargantuesque. Alexandre Modeke directeur adjoint précise que « les cadres des différents services de soins avaient été invités à choisir le modèle d’uniforme et les couleurs. Nous souhaitons apporter une meilleure visibilité et information par le biais du code couleur des uniformes qui sera détaillé dans le livret d’accueil remis au patient et à sa famille ».

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-les-agents-de-l-hopital-jouent-la-couleur-ia3b26n280950

Le parc d’activités du Plateau ne décolle toujours pas

Les terrains sont en friche et les allées quasiment désertes. La zone d’activités du Plateau de Ploisy et Courmelles ressemble à un projet qui ne demande qu’à émerger. Pourtant, les premiers travaux sur le site ont débuté il y a plus de dix ans, et l’arrivée de la première entreprise date de 2008. Depuis, six enseignes se sont rajoutées, en majorité dédiées à la logistique. Trop peu pour remplir une zone qui représente 140 hectares. 30 % seulement de la surface est couverte aujourd’hui, ce qui laisse cent hectares vacants.

L’espoir de la 2x2 voies

Le président de la communauté d’agglomération du Soissonnais, Jean-Marie Carré attribue ce manque d’attractivité à la crise : «  L’activité est en berne. Les entreprises n’investissent plus, c’est une situation très difficile  ».
Il ajoute que «  le problème de l’accessibilité se pose également. Tout sera plus facile lorsque la 2x2 voies sera terminée, car c’est un critère important pour les entrepreneurs  ». Une explication que confirme Emmanuel Pilloy, le gérant du Relais, l’une des entreprises sur place et arrivée en 2010. «  Nous sommes relativement éloignés de Paris, et l’axe n’est en plus pas le plus pratique. »
Le Plateau représente aujourd’hui 500 emplois, mais ce chiffre devrait diminuer très prochainement. Deux entreprises sont en train de déménager du site, ABC Carton (fabrication de cartonnages) et ABC Plastiques (fabrication de produits en matières plastiques). Le gérant de cette dernière entreprise n’a pas souhaité répondre tandis que le responsable d’ABC Carton n’était pas disponible. Ces deux départs agrandissent un peu plus le manque d’entreprises sur la zone, mais le président de l’agglomération, qui gère le Plateau, reste confiant. «  Nous avons un service économique qui cherche des entreprises qui pourraient être intéressées. Nous participons également à des forums qui nous permettent de rencontrer des entrepreneurs. Évidemment, nous ne sommes pas les seuls à chasser, nous sommes en concurrence entre collectivités, mais ça ne nous empêche pas de croire en l’avenir.  »

Un potentiel de 1 500 à 2 000 emplois

Le président rappelle que le Plateau, s’il est rempli, a le potentiel de créer 1 500 à 2 000 emplois. Face à la remarque courante sur les prix trop élevés (le mètre carré pour l’achat de terrain s’élève à 16 euros 50), Jean-Marie Carré estime qu’il y a «  des prix sur lesquels on ne peut pas descendre. On ne peut pas brader des terrains  ». Une entreprise a d’ailleurs accepté ces tarifs et s’est installée en septembre dernier sur le site. Peut-être une touche d’espoir pour la suite.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-parc-d-activites-du-plateau-ne-decolle-toujours-pas-ia0b0n280911

samedi 11 janvier 2014

Les eaux usées remontent dans le sous-sol

Au 17, boulevard de Presles, un bon groupe de locataires a décidé de se mobiliser face à de multiples désagréments, notamment un qui dure « depuis plus d’un an », selon Michel Heka. Cet habitant du rez-de-chaussée est particulièrement concerné puisqu’il s’agit de l’eau usée envahissant le sous-sol. Selon lui, ce sont les égouts, débordant d’un regard au pied de l’immeuble et transitant par « un ancien local vide-ordures », comme le confirment plusieurs de ses voisins, à ses côtés.
En début de semaine, ils montraient d’ailleurs le couloir desservant les caves, inondé. Ils précisaient ne plus pouvoir utiliser ces locaux ni y entreposer du matériel et regrettaient en outre : « c’est répétitif », notamment « quand il pleut », soulignait Annick Pichelin, résidant également dans le bâtiment. Le groupe évoque ainsi deux interventions d’entreprise au cours de l’année 2013. « Ils viennent avec un furet, mais ça ne suffit pas ! » Aujourd’hui, le problème est résolu (voir ci-contre) et les principaux locataires mécontents s’estiment satisfaits. Mais « il n’y a pas qu’avec ça qu’on galère », indique M. El Hosni.
Des dégradations seraient également constatées, selon le groupe, qui en fait état dans une pétition lancée le week-end dernier et « remise lundi » aux salariés de Logivam sur le quartier pour transmission à la direction. Et Michel Heka de donner une explication, confirmée par les autres : « La porte d’entrée, elle n’a jamais fermé ! »
Aussi, selon plusieurs occupants de logements dans l’immeuble, des personnes indésirables viendraient et commettraient des méfaits. Ainsi Michel Heka raconte avoir consataté la présence de glue dans sa serrure, à plusieurs reprises, si bien qu’il a dû changer le barillet deux fois de suite ! Il serait resté un certain temps sans pouvoir fermer sa porte et il ne serait pas le seul, selon les autres, parlant d’au moins un autre cas. A noter, aussi, d’importantes dégradations sur des boîtes aux lettres. Sans compter « des problèmes de chauffage » signalés par Annick Pichelin. Le tout mentionné dans la pétition signée par une majorité de locataires, selon les quelques-uns à l’origine de l’initiative.
M. El Hosni s’inquiète même par rapport à la future résidentialisation : « On ne pourra plus s’approcher de la porte de l’immeuble en voiture lorsque l’on veut décharger de lourds objets et il faudra franchir trois portes pour accéder aux poubelles », remarque-t-il. À suivre, donc !

http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-eaux-usees-remontent-dans-le-sous-sol-ia0b0n280914

Condamné pour avoir modifié des jugements aux prud’hommes

Un ancien président du conseil de prud’hommes condamné pour « faux en écriture publique ou authentique ». Ce genre d’affaire n’arrive pas tous les jours dans le monde judiciaire. Jacky Bauquaire, qui présidait à Soissons, a été reconnu coupable d’avoir modifié des jugements définitifs. «  La rédaction de ces documents avait été confiée à monsieur Bauquaire. Il s’est avéré que les jugements étaient différents des feuilles de délibération  », précise le procureur de la République de Soissons, Jean-Baptiste Bladier.
Quatre dossiers ont été analysés concernant des faits qui se sont déroulés entre le 25 mars 2009 et 18 décembre 2012. Sur les sept victimes concernées, seules trois étaient présentes à l’audience (qui s’est déroulée en CRPC, ou « plaider-coupable »), dont deux représentées par un avocat. Parmi elles, un jeune homme de 24 ans, Médéric Descamps, qui avait saisi le conseil de prud’hommes en 2012. «  Le procès a fait suite à l’arrêt d’un contrat d’apprentissage qui a été jugé non conforme  », explique son père Dominique Descamps. Après avoir obtenu gain de cause, Médéric a été averti au mi–décembre 2013 de la modification de son jugement.
Dans le code pénal, il est indiqué qu’un faux en écriture publique est passible d’une peine de quinze ans de prison et de 225 000 euros d’amende. Considérés comme un crime, c’est la cour d’assises qui juge les faits.

« La justice, ce n’est pas toujours que du droit »

L’affaire de Jacky Bauquaire n’a pourtant pas été portée devant la cour d’assises. Le procureur de la République a appliqué le principe de correctionnalisation, c’est-à-dire que le crime a été converti en délit pour qu’il puisse être traité au tribunal correctionnel.   La justice, ce n’est pas toujours que du droit. Si vous savez que l’affaire ne vaut pas plus d’un an de prison, il vaut mieux la juger le mieux possible dans un délai le plus raisonnable possible  », justifie Jean-Baptiste Bladier.
Jacky Bauquaire, 71 ans, a été condamné à 3 000 euros d’amende, ainsi qu’à l’interdiction d’exercer à vie. La partie civile de l’affaire sera jugée le 8 avril prochain.

http://www.lunion.presse.fr/region/condamne-pour-avoir-modifie-des-jugements-aux-prud-hommes-ia3b26n280174

vendredi 10 janvier 2014

Des bûches tombent sur une voiture

Un spectaculaire accident a eu lieu ce jeudi matin à Condé-sur-Aisne, dans le Soissonnais, alors que le jour n’était pas encore levé. Des billes de bois sont tombées devant un véhicule, ce qui a dû susciter une belle frayeur à la conductrice qui, cependant, n’a apparemment pas été gravement blessée.

Des douleurs aux vertèbres cervicales

Aux alentours de 7 h 15, sur la RD925, dans la traversée du village, route de Vouziers, un camion luxembourgeois transportant des bûches et des billes de bois, chargées à Longpont pour la Belgique, a perdu une partie de son chargement. Les faits ont eu lieu à la sortie d’une courbe dans le sens Soissons-Vailly. Un véhicule, conduit par une habitante de Chassemy, qui se rendait à son travail à Soissons, n’a pu éviter une énorme pièce de bois qui roulait sur la chaussée en pente à cet endroit. L’objet mesurait environ un mètre de long et 50 cm de diamètre.
Le choc fut si violent que l’avant de la voiture a été totalement pulvérisé. La conductrice, qui se plaignait des cervicales, a été transportée au centre hospitalier de Soissons par les sapeurs-pompiers de Vailly-sur-Aisne, en présence du chef de groupe, venu de Soissons.
Une circulation alternée a été mise en place, durant plus d’une heure, par les pompiers et le personnel de la voirie départementale qui a nettoyé la chaussée pendant que les militaires de la brigade communautaire de Braine procédaient aux constatations d’usage.
La circulation, très importante sur cet axe à cette heure de la journée, a été totalement rétablie vers 9 heures du matin.

http://www.lunion.presse.fr/region/des-buches-tombent-sur-une-voiture-ia18b0n280208

jeudi 9 janvier 2014

Reconnu coupable, il était décédé

À la fin, la situation peut amener le sourire, avec toute la retenue possible. Hier, Aziz B. a été reconnu coupable de mauvais traitements à animaux par le tribunal de police. Les chiots que les forces de l’ordre avaient trouvés en septembre 2012, ont tous été confiés définitivement au refuge des amis des bêtes à Soissons. Le 12 décembre dernier, le cas d’Aziz avait été évoqué au tribunal de police de Soissons, le jugement devant être rendu hier.
Ce fameux mercredi, Aziz n’était pas là. Les avocates de l’association des amis des bêtes de Soissons et de la fondation Brigitte Bardot le regrettèrent amèrement. Mais l’homme avait une bonne excuse, déjà ce jour-là. Il était décédé depuis début octobre. Mais cela, personne ne le savait encore. Qu’importe, on peut être jugé si l’on n’est pas à l’audience, du moment que la convocation pour l’audience a été correctement effectuée. C’est un jugement par défaut. Malheureusement, et cela suivant le type d’audience, il est plutôt courant d’avoir des affaires, évoquées sans le prévenu, parfois représenté par leur avocat. Le 12 décembre dernier, personne. Et rebelote hier pour le jugement qui avait été mis en délibéré par la juge de proximité qui présidait l’audience de police. Sauf qu’hier, le commandant de police Éric Conrard, officier du ministère public pour cette audience, s’est aperçu en préparant la séance, que le prévenu était décédé depuis début octobre.
Si pour le jugement cela ne change rien, les deux associations en seront pour leur frais, des honoraires d’avocats, et ceci, même si elles ont gagné leur procès contre celui que leur conseil, décrivait comme un « barbare dans son comportement envers les chiots et qui brille aujourd’hui (NDLR : le 12 décembre) par son absence comme il avait brillé par son comportement vis-à-vis des bêtes… »
Avec la mort d’un prévenu, les poursuites s’éteignent d’elles-mêmes. Par contre, les frais engagés seront perçus. Cela s’appelle une victoire au goût amer.

http://www.lunion.presse.fr/region/reconnu-coupable-il-etait-decede-ia3b26n279767

mercredi 8 janvier 2014

SOISSONS (02). Les bus de la ville s’équipent en éthylotest

C’est une première en France. L’ensemble des bus du Soissonnais seront très prochainement équipés d’un système anti-démarrage éthylotest (EAD).
Les conducteurs devront souffler dans un éthylotest avant de démarrer leur bus. C’est une initiative du Syndicat intercommunal des transports urbains soissonnais (SITUS). Les 16 bus urbains ainsi que les 14 transports à domicile (TAD) seront équipés d’un éthylotest au plus tard à la fin du mois de février. C’est une première en France. Jusqu’à présent, seuls les cars de transport scolaire avaient l’obligation d’être équipés (depuis le 1er janvier 2010). Le SITUS est également favorable à l’application de ce système à l’ensemble du parc automobile français.

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-les-bus-de-la-ville-s-equipent-en-ethylotest-ia231b0n279395

Juste majeur et déjà connu pour faire son cirque dans l’Hexagone

Si on avait dit à Cyril Guiziou il y a quelques années, qu’il ferait carrière dans le monde du cirque, il aurait probablement éclaté de rire. Car être passionné de la piste aux étoiles est une chose, mais de là à en faire son métier en est une autre :  « Je n’avais aucune expérience dans ce domaine, ni d’attaches d’ailleurs. Ma mère est vendeuse et mon père fonctionnaire à La Poste. Comme quoi, pas besoin de faire partie d’une troupe de cirque pour y faire carrière. »
Et même quand on a, comme lui, un parcours plutôt... atypique :  « Après le divorce de mes parents, ma mère a quitté Chartres pour Soissons, sa ville d’origine. Je l’ai suivie et j’ai étudié au lycée Le Corbusier dans la section « construction de maison en bois ». Un secteur que je croyais porteur car j’étais très sensible à l’écologie et au développement durable. »
Des études qu’il a menées avec brio (NDLR : il a été bachelier à dix-sept ans) et qui n’ont pas vraiment suffit à éteindre sa passion pour le monde du chapiteau :  « Depuis que j’ai trois ans, je suis un mordu de cirque. Et sur point, à Chartres, c’est le paradis, il y en a des compagnies qui font escale et mes parents m’y ont toujours emmené. J’avais toujours rêvé de travailler dans ce milieu-là. En 2010, j’ai eu l’occasion d’y entrer pour l’été et finalement, je n’en suis jamais reparti ! »
Même s’il a parfois fallu avoir le cœur bien accroché pour rentrer dans un milieu dont il ignorait, au final, presque tout :  « Pendant deux étés successifs, j’en ai assumé des postes. J’ai été tout d’abord guichetier, puis garçon de piste.
Je me suis occupé aussi de la publicité puis j’ai été assistant d’artistes. J’ai gravi rapidement les échelons avant que Raoul Gibaud (NDLR : le directeur du cirque Medrano et de la SARL Arena qui gère plusieurs compagnies de cirque) me propose le poste de directeur du Grand cirque sur l’eau. »

Le cirque, une leçon de vie

Une opportunité dont il n’en revient toujours pas aujourd’hui :  « Je reçois très souvent des coups de fil de mes anciens professeurs du Corbusier parce qu’ils m’ont vu à la télévision. Ils sont scotchés. Mais s’ils savaient... Je le suis autant qu’eux ! Mais ce qui m’anime, c’est la passion et au cirque, j’y ai trouvé mon compte. »
Mais aussi l’opportunité de s’affirmer et de prendre confiance en lui :  « Aujourd’hui, je gère 80 personnes dont 25 artistes. Et croyez-moi, ce n’est pas si évident quand on a vingt ans. Mes interlocuteurs sont parfois un peu sceptiques, ne me prennent pas toujours au sérieux. C’est un challenge au quotidien.»
Car pour lui, le jeu en vaut la chandelle. Et pas question de se départir de son sourire, même s’il arrive qu’il se retrouve face à des questions logistiques parfois épineuses :  « Sur le cirque, il y a énormément de clichés. Or, c’est une véritable leçon de vie. On est toujours sur les routes, on découvre d’autres régions, d’autres mentalités et on apprend beaucoup. Mais on donne aussi beaucoup. Pour moi, c’est cela le cirque, un échange et une communion avec le public. »

http://www.lunion.presse.fr/region/juste-majeur-et-deja-connu-pour-faire-son-cirque-dans-ia3b26n279016

Un prof de sport meurt en plein cours

Le choc. Ce mardi après-midi, Patrick Lafaysse, professeur d’éducation physique et sportive, a été victime d’un malaise fatal alors qu’il allait diriger une séance d’EPS au collège de Belleu. Juste après avoir effectué l’appel de ses élèves, ce sportif émérite s’est rendu dans son bureau pour appeler le service scolaire et délivrer son nombre d’élèves. C’est à ce moment qu’il a été victime d’un malaise. Heureusement, une de ses collègues se trouvait à proximité et a donc pu appeler immédiatement les urgences. Encore conscient à l’arrivée des secours, il a malheureusement été victime d’un second choc, qui, malgré la présence des pompiers et du Smur, a été fatal. Les spécialistes de la santé ont bien tenté de ranimer l’homme pendant une heure, mais sans succès.

Dans le Soissonnais depuis plus de 30 ans

Très connu dans le Soissonnais comme enseignant puisqu’il a été en poste dans différents collèges du secteur comme celui de Villeneuve-Saint-Germain ou Belleu, et ceci pendant plus de 30 ans, il était à l’aube de sa retraite d’enseignant. L’homme, père d’un jeune homme, étudiant rémois, était aussi un pratiquant connu et reconnu dans Soissons. Il avait notamment joué au football à la grande époque de l’équipe locale, mais aussi au rugby. Jovial, toujours partant pour faire partager son amour du sport à ses élèves et ses amis, il laisse un grand vide dans le milieu sportif soissonnais.
Aujourd’hui, une cellule psychologique devait être mise en place dans un collège sous le choc.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-prof-de-sport-meurt-en-plein-cours-ia0b0n278998

mardi 7 janvier 2014

Après l’incendie, le lycéese réorganise en urgence

Hier matin, tous les élèves des sections CAP installateur thermique, soit 25 élèves, et les 40 élèves des trois niveaux du bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques ont regagné leur lycée Le Corbusier comme d’habitude. Reposés. Soit l’inverse d’Éric Montigny, le proviseur adjoint qui a dû en quinze jours de vacances, gérer un incendie et un dégât des eaux.
«  Généralement, je venais toujours travailler un peu pendant les vacances, mais là, j’avais dit : je coupe, ne cherchez pas à me joindre  ». Résultat, ces vacances ont duré deux jours. «  Bon, j’ai la chance d’avoir un groupe de professeurs qui a répondu présents. Je les ai convoqués le lundi 29 à 8 heures, tout le monde était présent. En cogitant, on a réussi à trouver l’espace dans la partie mécanique automobile, pour y installer un atelier provisoire pour les élèves dont les installations ont été détruites. Il fallait juste que l’inspecteur pédagogique valide la réorganisation  ».
Ce qui a été acté hier matin. Comme la région a également dit OK pour les sommes à engager afin que la plupart des cours se déroulent encore dans le lycée, Éric Montigny a pu souffler un peu hier après-midi. Enfin, après avoir quan dmême passé une partie de sa nuit à trouver l’origine d’une fuite d’eau dans la partie hôtel d’application du lycée hôtelier. Ce qui lui a valu un petit trait d’humour, en regrettant que la fuite d’eau n’est pas eue lieu en même temps et au même endroit que l’incendie…
«  Au contraire, il y a une rupture d’une canalisation et l’eau s’est déversée dans une salle informatique à proximité de l’atelier qui a pris feu ! J’ai une quinzaine de postes détruits  » glisse-t-il fataliste. Seule petite note rose au sujet du feu, dès que les flammes ont été visibles ce 23 décembre, une quinzaine d’appels d’automobilistes circulant sur la RN 2 ont permis de limiter le sinistre. «  L’atelier jouxtant celui détruit était celui des menuisiers. Vous imaginez si personne ne s’en aperçoit, je n’avais plus de lycée  ». Pour compléter la solution temporaire, les espaces modulaires vont être ajoutés près de l’atelier mécanique auto, qui serviront à la fois de vestiaires et de salle de cours.
«  Nous avons un peu modifié le déroulement de la formation puisque nous allons avancer les départs en stage qui étaient prévus en juin. Nous accélérons les demandes auprès des entreprises pour accueillir les stagiaires. Mais bon, dans le domaine du chauffage, il ne manque pas de travail à cette période de l’année  ».
La dernière alternative pour que les classes ayant des examens cette année ne soient pas pénalisées, était de trouver un lycée qui pouvait accueillir les cours sur les machines qui ont été détruites. «  Saint-Quentin ne pouvait pas, j’ai donc pris contact avec Senlis. Ma collègue a tout de suite répondu oui. Nous allons donc transporter les élèves chaque jour là-bas  ».
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http://www.lunion.presse.fr/region/apres-l-incendie-le-lyceese-reorganise-en-urgence-ia3b26n278424