Cinq semaines de prix cassés seulement et voilà les accrocs rhabillés pour l’hiver. On conjugue le terme au féminin, car même si les hommes participent, en faisant notamment le pied de grue devant les magasins avec les sacs de leur dulcinée, le phénomène concerne majoritairement les femmes. Enfin, quoique… Car la mixité, elle aussi, a fait son entrée fracassante dans le domaine des soldes. C’est le moment de se bouger pour les amateurs de jardinage ou de bricolage, l’occasion d’acheter un téléviseur dernier cri pour les passionnés de high-tech ou alors de se rattraper pour l’achat de jouets de Noël en profitant de rabais très alléchants.
En revanche, ceux et celles qui voudraient profiter de la période légale des soldes pour se faire une petite beauté, un balayage ou une couleur chez le coiffeur peuvent se brosser. « En vingt-cinq ans, je n’ai jamais vu des soldes sur une coupe de cheveux. Normal, les soldes permettent, par définition, aux commerçants d’écouler des marchandises qu’ils ont en stock. Les prestations de service n’entrent pas dans ce cadre », expose Brigitte de chez Brigitte coiffure dans la rue du Faubourg-Saint-Christophe.
Les soldes, des promotions parmi d’autres
Idem du côté des fleuristes. Mais chez eux, c’est plutôt une question de stock : « Pour qu’une marchandise soit soldée, il faut qu’elle ait été déjà mise à la vente depuis un mois. Mais nous, on travaille avec du périssable. C’est tout bonnement impossible », explique Olivier Brouillard, le fleuriste de la place du Cloître qui avoue, malgré tout, faire des promotions sur les décorations de Noël.La situation est un peu compliquée chez les libraires : « Chez nous, pas de solde notamment en raison de la loi Lang sur le prix unique du livre. Mais il y a des promotions à l’année qui sont ultra-réglementées. Certaines sont exhortées de la part des éditeurs sur des collections de livres qui n’ont pas forcément marché, d’autres peuvent être fixées par le libraire, à condition que l’ouvrage soit sorti depuis au moins deux ans et qu’il soit rentré dans les stocks depuis plus de six mois », précise Boudjemaa Ben Mohamed de chez Interlignes, rue de Jaulzy.
De même, que les globe-trotteurs ne se fassent pas trop d’illusions. Si, légalement, les voyages et les séjours à forfait peuvent être soldés ( car ce sont des prestations de service revendues par un commerçant qui en a acquis de manière ferme et définitive une quantité déterminée non renouvelable auprès d’un autre opérateur, NDLR), pas simple, en réalité, de le mettre en pratique : « On travaille avec une palette de prestataires qui proposent des séjours clés en main et jamais aucun d’eux n’a employé le mot
http://www.lunion.presse.fr/region/les-soldes-ces-promotions-qui-ne-concernent-pas-toutes-les-ia3b26n282211
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