Que des éloges
pour ces soldats
Chaque année, il se rend déjà au Bois-Belleau et à la Pierre d’Haudroy ainsi qu’à d’autres cérémonies, particulièrement dans le Nord. C’est l’occasion de retrouver, parfois, d’authentiques Écossais « que les Anglais appelaient les joke, la blague » raconte ce Français à propos de l’ironie des uns à l’encontre des autres. Lui ne tarit pas d’éloge pour ces hommes et leur habillement : « ils couraient beaucoup plus vite et sans bruit, sautaient aussi les barbelés plus facilement ».
Particulièrement intéressé par le premier conflit mondial car cette guerre « est vraiment particulière, elle excelle dans la violence, on invente plein de choses pour détruire », cet ancien militaire va sans doute proposer ses services aux collectivités. Pensez ! Il a rapporté sa première cornemuse à 14 ou 15 ans, au retour d’un voyage scolaire. Par connaissance, il a trouvé des luthiers bretons pour reconstituer le tas de morceau de bois offert par un ancien pilote de ligne qui l’a vu passionné. Il s’est ensuite rapproché d’un groupe faisant des commémorations et n’a plus cessé de chercher… Aujourd’hui, il peut non seulement reconstituer le combat mais aussi le quotidien des hommes, avec sa « tocante », son « sporan » (l’aumônière portée devant le kilt) dans laquelle on mettait la ration de porridge, ou encore sa boule à thé, son mug, le matériel pour se raser…
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-mickael-campe-les-soldats-ecossais-aussi-ia3b26n285034
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