jeudi 28 février 2013

Un bateau pour demain avec la Protection judiciaire de la jeunesse Le voilier prend enfin forme

« Un bateau pour demain » a entrepris, depuis trois ans, la construction d'un voilier avec des adolescents suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse. Cet été, il devrait naviguer.
LAURENT LANDRY reconnaît que, comme les marins, il a connu des moments difficiles avec la solitude, le doute. Depuis plusieurs mois maintenant, l'avocat du barreau de Soissons a cependant retrouvé le sourire.
« On sent qu'il se passe quelque chose », confie celui qui, en mai 2009, a porté sur les fonts baptismaux l'association « Un bateau pour demain » avec l'objectif de favoriser l'insertion d'adolescents suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) en les associant à la construction d'un voilier Multimono.
En décembre 2009, Laurent Landry, soutenu dans son entreprise par l'association des Voiles du Soissonnais, a pris possession du bateau… en kit de 220 pièces !
Un atelier… à l'aérodrome
Avant de s'attaquer à la construction du voilier de 7,50 m, il fallait trouver un point d'ancrage, un lieu où jeunes et adultes pouvaient travailler sans gêner, ni être gênés. Clin d'œil de l'histoire, c'est dans un hangar de l'aérodrome que le bateau a peu à peu pris corps.
Ministère de la Justice, via la PJJ, barreau de Soissons, Voiles du Soissonnais, Village d'enfants, centre éducatif fermé de Laon et, depuis peu, centre éducatif La Cordée œuvrent ensemble pour que le Multimono puisse, cet été, voguer enfin sur les eaux de l'Aisne, au départ de la base nautique de Pommiers.
« Les jeunes qui viennent sont motivés. Ce qui est aussi intéressant, c'est qu'en 2010, nous avions eu des jeunes du village d'enfants et qu'aujourd'hui, ce sont leurs frères qui ont pris le relais », confie Laurent Landry.
Il a reçu le renfort précieux de membres du club de voile, Denis Rabozzi, Jean-Luc François et Bernard Blanc.
« C'est l'occasion de montrer que les jeunes sont capables de construire quelque chose de leurs propres mains, explique Bernard Blanc, jugeant que pour y parvenir, l'enthousiasme est primordial. »
Une ouverture pour le centre fermé
Pour Abdou Chiouar, éducateur au centre éducatif fermé, ce type de projet est une belle manière de « sortir un petit peu » de l'établissement : « Tous les jeunes que nous accueillons vont au moins une fois participer aux ateliers. Après, ce sera sur la base du volontariat. »
S'ils cèdent parfois au découragement, les jeunes mobilisés sur la construction rêvent déjà d'y voguer, à l'image de Jawad, 17 ans ou Yannick, 16 ans, qui, au départ, est venu par goût du bricolage mais pourrait bien se découvrir le pied marin.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/un-bateau-pour-demain-avec-la-protection-judiciaire-de-la-jeunesse-le-voilier-p

mardi 26 février 2013

Transcom / Après le 28 février, le néant

SOISSONS (Aisne). Alors que les jours de Transcom France sont comptés, les salariés du centre d'appels de Soissons multiplient les actions. Leurs salaires sont garantis jusqu'au 28 février. Après…
LE compte à rebours est lancé pour les Transcom. Alors que le groupe Transcom Worldwide a décidé, en fin d'année, de cesser de soutenir sa filiale Transcom France après le 28 février, les salariés soissonnais ne désarment pas. Après la manifestation organisée au siège social de Transcom France, le 12 février, à Vélizy dans les Yvelines, l'invitation à rester et à donner des réponses sur leur avenir, faite à leur directeur le 14 février sur le site du parc Gouraud, ils se sont à nouveau mobilisés, hier.
Malgré de mauvaises conditions météorologiques, ils se sont rendus à Vélizy pour plaider leur cause.
Ils sont revenus à Soissons moins amers que la première fois mais avec autant d'incertitudes. « Quand nous sommes arrivés là-bas, il n'y avait personne pour nous recevoir, explique un syndicaliste, ils étaient en réunion. » Un comité central d'entreprise avait lieu l'après-midi. La quarantaine de manifestants a alors décidé d'investir les locaux et de se faire entendre. Une délégation de l'intersyndicale a finalement été reçue par M. Boggio, le directeur Europe sud (France Italie et Tunisie).

Audience le 7 mars
« Nous avons pu exprimer nos revendications, c'est-à-dire garder notre travail ou obtenir un reclassement, poursuit le syndicaliste, le directeur nous a expliqué que pour avoir de la trésorerie, il fallait continuer à travailler et qu'ils essayaient de trouver une solution pour nous payer jusqu'au 31 mars. »
Pour l'heure, les salaires ne sont plus garantis après le 28 février. Aucun repreneur crédible n'a été trouvé malgré les recherches actives des salariés eux-mêmes et par la communauté d'agglomération du Soissonnais.
Une audience du tribunal de commerce de Versailles est prévue le 7 mars pour sceller le sort de Transcom France et de ses 500 salariés (dont une centaine de Soissonnais).
Satisfaits d'avoir au moins été reçus et d'avoir pu s'exprimer, les salariés du centre d'appels soissonnais n'en restent pas moins « méfiants. Une fois de plus, il n'y a que du discours, pas de traces écrites, pas de preuves. On veut du concret ».
Ils attendent avec « impatience et inquiétude » la date du 7 mars. Entre-temps, le 28 février, une réunion entre Transcom et le ministère du Redressement productif devrait se tenir. De leurs côtés, le personnel du centre d'appels et ses syndicats multiplient les actions pour se faire connaître et entendre. Ils ont créé une page Facebook le 18 février. Elle compte déjà plus d'un millier « d'amis ».


Page facebook : Transcom Soissons Contact : soutien.transcom.soissons@gmail.fr

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/transcom-apres-le-28-fevrier-le-neant

lundi 25 février 2013

Des emplois grâce aux chiffons

Le Relais de Soissons vient de lancer la production de chiffons d'essuyage. De quoi créer dix emplois en insertion.
L'ENTREPRISE d'insertion Le Relais n'en finit plus de grandir. Depuis début février, la société, qui emploie déjà 87 personnes, s'est lancée dans la fabrication de chiffons. Plus de cinquante ans après avoir créé la communauté des chiffonniers d'Emmaüs, dont le Relais est une émanation, l'abbé Pierre aurait sans doute apprécié. D'autant que cette nouvelle activité va créer dix emplois à Soissons et autant à Compiègne et Amiens.
Le Relais vient d'obtenir l'aval de l'État pour créer ces postes aidés, limités à six mois, dans le cadre d'un chantier d'un atelier chantier d'insertion (ACI). Sans aides, l'activité n'était pas viable.

Le chiffon d'essuyage ne pouvant être fabriqué que manuellement à l'aide d'une découpeuse, sa production coûte trop cher. Deux personnes seulement se chargeaient de cette tâche jusque-là, « pour ne perdre la compétence technique », souligne Emmanuel Pilloy, directeur du Relais Nord-Est Ile-de-France, basé zone du plateau à Courmelles.
Les personnes employées dans l'ACI sont assez éloignées de l'emploi. Elles travailleront 20 heures par semaine, dont 5 heures d'accompagnement social.
N'ayant pas travaillé depuis longtemps, ces demandeurs d'emploi de tous âges ont parfois cumulé des dettes, n'ont pas de logement ou des problèmes de santé. De quoi les aider dans leur insertion.

« Pendant ces six mois, elles vont régler beaucoup de problèmes et sortir du RSA. Elles vont réapprendre à se lever le matin, à progresser et retrouver le sourire », affirme Emmanuel Pilloy.
L'ACI Chiffons d'essuyage est une structure associative à laquelle quelques personnalités soissonnaises ont apporté leur concours. Patrice Dehollain, résistant pendant la guerre, en est leprésident, Denis Prebolin, vice-président, et Colette Bretelle, une des fondatrices du Relais de Soissons, trésorière.

« C'est un travail qui demande une grande vivacité d'esprit et beaucoup de dextérité », souligne Patrice Dehollain. L'on découpe les vêtements ou linges de maison trop abîmés pour être revendus. « Il est donc très important, insiste M. Prebolin, de ne pas jeter vos vieux draps et chemises, mêmes si ceux-ci sont troués ou tâchés. »
Il existe dans le Soissonnais un nombre suffisant de bornes du Relais. L'installation de dix conteneurs occasionne un emploi.

Pour que l'activité chiffons soit rentable, en tout cas qu'elle ne soit pas déficitaire, l'employé doit découper 300 kg de tissus par jour. Le kilogramme de chiffon blanc en coton se vend jusqu'à 3 euros.
Les dix premiers salariés, huit femmes et deux hommes, sont actuellement formés par les deux employées pour lesquelles la machine à découper n'a plus de secret. L'objectif est de produire 20 tonnes par mois.
Et après les six mois ? « Nous allons les aider à retrouver du travail dès le 7e mois », insiste Patrice Dehollain. D'autres les remplaceront, et ainsi de suite…

http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/des-emplois-grace-aux-chiffons

dimanche 24 février 2013

Le sosie d'Aznavour s'installe à Soissons

Yvon Lenoir, alias Lylian, a quitté le Sud de l'Aisne pour Soissons où il va poursuivre sa carrière de sosie de Charles Aznavour. La ressemblance est saisissante.
« MOI, je suis moi... je ne suis pas lui.» Yvon Lenoir cherche ses mots. Il a parfois bien du mal à se positionner par rapport à Charles Aznavour, dont il se sent si proche. Pourtant, les deux hommes ne se sont jamais rencontrés. « Une fois, lors d'un concert, j'en ai eu l'occasion mais j'ai renoncé. Je crois que j'ai eu la frousse de me voir plus tard.»
Yvon Lenoir, c'est Charles Aznavour à 50 ans. La même ossature de visage, les mêmes sourcils, légèrement tombant. Il ne se destinait pas à devenir sosie de chanteur. Seulement voilà, parfois on ne choisit pas. « Dans le métro, on me prenait pour lui, on me demandait des autographes. À tel point que j'ai commencé à chanter une chanson par ci par là pour des anniversaires. Ça a tellement plu que j'ai pris des cours de chant.»
Vers 45 ans, la vie d'Yvon Lenoir, plombier à la gare de l'Est pour la SNCF, a changé de cap. Il est devenu Lylian, son nom de scène, sans toutefois quitter son emploi. Il a souvent chanté dans les maisons de retraite et dans les fêtes, s'est produit au Palais des rencontres à Château-Thierry.

Après avoir vécu une quinzaine d'années dans le sud de l'Aisne, ce Soissonnais revient vivre sur ses terres, dans la cité du Vase, prêt pour de nouvelles aventures scéniques, au côté de son agent artistique, Martine Blanc. Il a déjà trouvé une nouvelle professeur de chant à Soissons et répète à la MJC mais conserve les fans qui le suivent depuis plusieurs années. Ce qui le touche beaucoup.
Au bout de quelques temps, Lylian est entré dans le costume du grand Aznavour. Il a adopté cette façon de chanter si partculière. Pour nous, il a improvisé le titre Désormais. « Quand ça part, c'est inné. Je ne le fais pas exprès. C'est comme si c'était lui sur scène. Les gens sont stupéfaits », dit-il comme habité par son aîné de 88 ans.
Concours
Il avait, en 2009, participé au concours télévisuel, présenté par Christophe Dechavanne, Qui sera le meilleur sosie ? C'est un sosie de Hugh Laurie, alias Dr House, qui avait remporté la mise. « Récemment, un réalisateur m'a contacté pour jouer le fils d'Aznavour dans un de ses prochains films. Il était très étonné de la ressemblance.»
Chaque jour, il prend le train pour Paris. Chaque jour, des inconnus le reconnaissent. « Les gens sont toujours bienveillants et chaleureux à mon égard. Parfois, je chante quelques chansons avec eux. Je suis vraiment heureux de représenter ce grand personnage international.»

Jouer à être un autre s'étant imposé à lui, il a parfois «envie d'arrêter mais on me remet toujours en selle». C'est ça d'être une vedette.
yvon.lenoir.over-blog.com
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/le-sosie-daznavour-sinstalle-a-soissons

samedi 23 février 2013

Coup de froid chez les dialysés

SOISSONS (Aisne). Rester quatre heures allongé pour subir une dialyse alors qu'il fait à peine 10 °C. Michel Clément, 70 ans et Jean Marin, 80 ans, l'ont vécu deux fois cette semaine.
LES locaux sont flambant neufs. Situé juste derrière l'église de Courmelles, au fond d'une cour, le centre de dialyse est à la fois coquet et discret mais lorsqu'on franchit la porte d'entrée, on est de suite saisi par le froid qui y règne.
Dans le hall, hier, la température a stagné en dessous des 8 °C. Au bout du couloir, dans la grande salle de dialyse, on lutte contre la déperdition de chaleur depuis trois jours.
Des petits chauffages d'appoint tournent à plein régime, ici la température est plus haute : 10 °C.

Si les malades ont la chance que le soleil rayonne sur les baies vitrées, la température peut alors flirter allégrement avec les 13 °C. On est bien loin des 25 °C atteint dans cette grande pièce lorsque le chauffage fonctionne.
Le Soissonnais Michel Clément, 70 ans, blotti sous une fine couverture polaire, est frigorifié. Il a aussi le postérieur en compote. « Ça fait deux mois que le médecin a demandé un lit pour moi. J'attends toujours. On m'a donné un coussin pour mon derrière. Je pèse plus de 130 kg, ces fauteuils ne sont pas adaptés à ma corpulence. »

Cela fait deux ans que, tous les deux jours, durant quatre longues heures, il est obligé de rester coucher, pouvant à peine bouger à cause des aiguilles dans le bras. « Cela ne fait même pas un an que ce fichu centre est ouvert et nous avons déjà subi plusieurs pannes de chauffage. C'est la deuxième séance consécutive de dialyse cette semaine où je ressors frigorifié. L'infirmière m'a appelé ce matin pour me dire qu'il n'y avait toujours pas de chauffage et m'a proposé d'être dialysé au milieu de la nuit à l'hôpital. J'ai bien sûr refusé. »
« L'été, on cuit, l'hiver, on gèle »
Avant l'ouverture du centre de Courmelles, c'était pire, reconnaît-il. « À Belleu, à l'ancien centre, maintenant fermé, les machines étaient en bout de vie, il en fallait parfois trois pour faire ma dialyse. »
En face, de l'autre côté de la salle, Jean Marin, 80 ans, habite Brégny, à côté d'Oulchy-le-Château et ça fait déjà sept ans qu'il est sous dialyse médicalisée.
D'un naturel patient, il craque pourtant, à bout de nerf. « En plus, l'été ici, on cuit car il n'y a pas de climatisation. Une séance de dialyse, c'est déjà assez pénible et éprouvant. Heureusement, les infirmières sont très compétentes et prévenantes. La séance de dialyse de 4 heures a un coût de 231,57 € pour l'Assurance-maladie, à ce prix-là, on pourrait tout de même avoir une température correcte. »


http://www.lunion.presse.fr/article/region/coup-de-froid-chez-les-dialyses

jeudi 21 février 2013

Une retraitée dépouillée par un faux agent recenseur

SOISSONS (Aisne). Victime d'un vol commis par un faux agent recenseur, une septuagénaire soissonnaise raconte comment l'homme a réussi à gagner sa confiance.
Elle n'a rien vu venir et c'est maintenant, rétrospectivement, qu'elle a peur et se barricade chez elle, pressée de faire plus attention par ses filles. Il y a quelques jours, Françoise*, une femme de 72 ans, qui vit seule dans un pavillon à Soissons, a eu la visite d'un homme se réclamant du service du recensement mais sans présenter de carte professionnelle.
« Il était environ 16 h 30, j'arrivais tout juste chez moi. L'homme avait un gros dossier bleu dans les mains et m'a dit : « Je viens pour le recensement. Vous n'êtes jamais chez vous. » Il m'a suivi dans la maison », raconte la septuagénaire, qui reconnaît que son visiteur, âgé d'une cinquantaine d'années et qui portait un pull bleu ciel, « présentait bien, était très correct, très chaleureux ».
L'homme a fait un tour rapide des pièces du rez-de-chaussée, en s'arrêtant quelques instants sur les photos des petits-enfants de Françoise, puis lui a réclamé sa pièce d'identité. La Soissonnaise s'est exécutée.
Très à l'aise, le faux agent recenseur lui a demandé si elle avait de la monnaie en échange d'un billet. Françoise a sorti le porte-monnaie qu'elle avait dans son sac à main.
Prétextant avoir « beaucoup bu de café », il a demandé à aller aux toilettes, sans susciter la moindre méfiance de son hôte. Il a continué de prendre des notes. « Il est resté environ une demi-heure puis m'a dit : « Je suis pressé, je dois partir. » Il est parti en courant dans la rue… »

Au culot
Ce n'est que le lendemain après-midi que la victime a découvert que son porte-monnaie, qui contenait un peu plus de 100 euros, était vide.
« Mon porte-monnaie était plat comme une galette. Je ne m'en étais pas servi le soir même. Je m'en suis rendu compte quand j'ai voulu y prendre de la monnaie pour donner à la messe lors d'obsèques à Saint-Waast », explique la Soissonnaise.

Elle est immédiatement allée porter plainte au commissariat de police, l'occasion d'apprendre qu'elle n'était pas la seule à avoir été victime d'un faux agent recenseur. La Ville de Soissons a d'ailleurs, elle aussi, été alertée de ces faits.
« Les personnes qui sont recensées reçoivent systématiquement un courrier à en-tête de la ville et signé du maire leur annonçant la visite d'un agent recenseur », souligne Monique Chenal, chef de service en charge du recensement en mairie de Soissons.

Pour la campagne de recensement 2013, qui se terminera à la fin de cette semaine, cinq agents ont été recrutés par la Ville, trois femmes et deux hommes. « Tous doivent présenter leur carte professionnelle tricolore et munie de leur photographie. Au moindre doute, conseille Monique Chenal, les personnes peuvent nous appeler ou directement téléphoner à la police. »
Pour se rendre elle-même, parfois, au domicile de certaines personnes âgées recensées, la chef de service constate « qu'elles ouvrent trop facilement la porte sans se méfier ». En matière de vigilance, une piqûre de rappel n'est jamais superflue.

* Le prénom a été changé.

http://www.lunion.presse.fr/article/region/une-retraitee-depouillee-par-un-faux-agent-recenseur

mercredi 20 février 2013

Bientôt des nouveaux emplois dans le Soissonnais

L'arrivée de nouveaux commerces pourrait compenser, en partie, les pertes d'emplois dans l'industrie, la logistique et les services dans le Soissonnais.
Aujourd'hui aura lieu une réunion interministérielle sur le problème particulier de l'emploi dans le Soissonnais, en présence d'élus locaux.
Alors que politiques et syndicats se démènent pour sauver ce qu'il reste d'emplois industriels, le ciel se dégage un peu dans le commerce. Ces trois prochaines années, l'installation de plusieurs surfaces commerciales (lire ci-dessous), dont Darty et But à Vauxbuin, pourrait générer 400 emplois directs, sans compter les emplois induits.

Patrick Day, maire de Soissons et vice-président de l'Agglo à l'économie et au foncier, s'en réjouit : « Dès mon élection, je me suis battu pour impulser l'arrivée d'une enseigne nationale sur le Parc des Moulins. » L'édile fait référence à Décathlon. De quoi, selon lui, « réduire l'évasion commerciale vers Compiègne ou Reims en élargissant la zone de chalandise. Ce qui profite à tous les commerces, même en centre-ville ».
Vu le succès du Parc des Moulins (1,3 million de visiteurs en 2011 ; 1,5 million en 2012), l'opportunité de réaliser une deuxième zone commerciale, consacrée à l'équipement de la maison, est rapidement réapparue. Les derniers blocages (la voirie et les problèmes de circulation) ont pu être levés récemment. « Le dossier a été revu de fond en comble », poursuit PatrickDay.

Pour ce dernier, pas de doute : « Ce que l'on a perdu comme emplois, on va les gagner avec cette zone. »
Chantier de 20 millions d'euros
En dépit des doutes émis qu'on entend ça et là sur la nécessité d'une nouvelle zone commerciale dans le Soissonnais, le promoteur privé Pierre-Mary Bachelet défend bec et ongle son projet : « Il y aura aussi les emplois induits, 150 à 200, dans la construction surtout. C'est un chantier de 20 millions d'euros ! Cela va faire travailler du monde dans la région. Chaque emploi compte. Cela permettra aux Soissonnais, qui partent consommer ailleurs et donc dans d'autres centres-villes par la même occasion, de rester à Soissons. »
Les critiques, il les balaie : « On peut dire < Tout est fichu >, mais ce n'est pas mon opinion, sans quoi je n'investirais pas. »
Des travaux de défrichage du site ont démarré en novembre. Le chantier des voiries, routes et le terrassement (VRD), par des entreprises de la région, commence dans une dizaine de jours. Les emplois dans le bâtiment, « on va bientôt en entendre parler, indique Gilles Bodhuin, responsable de l'agence Manpower à Soissons. C'est la bonne nouvelle de 2013. S'agissant des emplois directs, la plupart des offres seront centralisées à Pôle Emploi, même si nous serons sans doute sollicités sur du recrutement en CDD ou CDI. Reste que ces zones commerciales ne sont pas de grands consommateurs de main-d'œuvre. Les pertes ne seront pas compensées en qualité et les emplois feront appel à d'autres compétences. »


http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/bientot-des-nouveaux-emplois-dans-le-soissonnais

mardi 19 février 2013

Des hausses de loyers différentes

Des augmentations de loyers ont été votés par les conseils d'administration de l'OPH et de l'ODES. Seulement, elles ne sont pas les mêmes pour tous les locataires. Pour les locataires de l'OPH de l'Aisne, l'augmentation des loyers est de 1,61 % ; pour les locataires de l'OPH qui loue des logements de l'ex-ODES, cette augmentation est de 2,15 %. Est-il bien normal que les locataires d'un même office ne subissent pas la même augmentation ?
Afin de limiter les hausses des loyers, le gouvernement recommande, chaque année par circulaire, aux organismes d'habitation à loyer modéré (HLM) de ne pas dépasser un certain pourcentage d'augmentation. Celui-ci a été fixé à 2,2 % pour l'année 2013 sur la base du dernier indice connu.
La préfecture de l'Aisne précise que : « Dans le cadre de ces recommandations, les organismes doivent informer les préfets des hausses de loyers projetées pour l'ensemble de l'année suivante en tenant compte de la situation des locataires et des moyens nécessaires à la maintenance et au développement de leur patrimoine. En cas de hausses considérées comme anormales au regard des justifications apportées par l'organisme, les préfets peuvent exiger une seconde délibération de l'organisme bailleur en lui demandant de réduire la hausse prévue par la délibération. »
Les délibérations concernant l'augmentation des loyers ont été respectivement prises par l'ODES lors de son conseil d'administration du 23 octobre et par l'OPH lors de son conseil d'administration qui avait lieu le même jour. Les deux offices étaient encore distincts.
Dans le cadre de la présentation du budget 2013, un mémo concernant les prises de décision sur les augmentations de loyers a été effectué lors des conseils d'administration des offices fusionnés au 1 er janvier. Les délibérations au conseil d'administration des 9 et 16 janvier ne portaient pas sur les augmentations de loyers, « l'augmentation des loyers étant inférieure au 2,2 % recommandé, il n'y a pas lieu de demander une seconde délibération sur le sujet », indique encore la préfecture.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/des-hausses-de-loyers-differentes

lundi 18 février 2013

Pourquoi ils raffolent du cheval

La crise des lasagnes de cheval n'a pas entamé l'engouement des aficionados pour cette viande, réputée tendre et maigre en calories. La preuve sur le marché.
Les bouchers chevalins n'ont pas vu leurs clients partir au galop. À vrai dire, c'est tout le contraire. Sous la halle du marché, samedi matin, il fallait faire la queue, un moment, devant le stand de Sylviane et Bruno Sandron (Chassemy) pour être servi. Avec le sourire, s'il vous plaît ! « Ils mettent du bœuf dans le cheval », plaisante un client. Rires dans la file.
« Depuis mercredi, on entend parler que de ça, observe Michel Picoulet, boucher chevalin de Fismes, installé sur le stand d'en face. Les gens en blaguent : < Je voudrais du haché de cheval… pour des lasagnes ! > Voilà ce qu'ils disent. Certains demandent d'où vient la viande. Je dis de Roumanie, ça les fait rigoler. » En fait, elle vient du Canada.
L'affaire de la fausse viande hachée de bœuf n'a donc pas affecté ces professionnels de la vente au détail. « Cela n'a rien changé, on a nos habitués, lance Bruno Sandron en coupant un morceau de rôti. On est sur le marché depuis 1981, c'est une question de confiance. »
Une cliente : « C'est une tradition à Soissons, explique Joëlle. Enfant, déjà, on mangeait du cheval les jours de marché. » En ville, le boucher Christophe Petit s'y est mis aussi : « Vu le succès sur le marché et comme on nous en demandait, explique-t-il, on en propose un peu maintenant. »
Qu'est-ce qui plaît tant dans cette viande ? « C'est un autre goût, c'est plus fondant et les enfants aiment ça, tranche Jean-Guillaume, sur le marché. Faut pas trop penser que c'est du cheval, c'est tout. »
« J'en ai toujours mangé. C'est plus lisse que le bœuf, souligne pour sa part Jean-Pierre, 90 ans, et puis le cheval, on ne lui donne pas de granulés, il ne mange que de l'avoine et de l'herbe. » Sylviane Sandron intervient : « C'est très bon pour la santé, pauvre en calories et recommandé dans certains régimes. »
Le manger cru
Marie-Geneviève le mange même cru : « Ici, je sais ce que j'achète. C'est du frais. Si c'était du bœuf, je le sentirais ! » Sylviane : « J'aime son goût, c'est très fin et puis j'ai perdu au tiercé, alors je me venge… » Cette affaire de lasagnes aura donc fait couler autant d'encre que de bonnes blagues. Plus sérieusement, pour Joëlle, il s'agit là d'une « tromperie économique, il n'y a pas mort d'homme ».
Ce qui choque ces consommateurs, dont les plats préparés ne sont pas la tasse de thé, ce n'est pas qu'il y ait du cheval dans le bœuf mais qu'on ne le sache pas. « C'est carrément idiot : on va mettre trois cents personnes au chômage alors qu'une bonne amende aurait suffi », gronde une dame. En voilà une qui avait mangé du lion !

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pourquoi-ils-raffolent-du-cheval

dimanche 17 février 2013

Marylise Lebranchu fraîchement accueillie à Soissons

Marylise Lebranchu a reçu une délégation de salariés et a annoncé, hier, la tenue d'une réunion interministérielle consacrée aux difficultés du bassin d'emploi soissonnais.
La ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique s'est rendue hier à Soissons dans un climat social très tendu. Aussi, Marylise Lebranchu ne se montra pas très surprise de l'accueil un tantinet frisquet devant la sous-préfecture.
Une soixantaine de personnes, des salariés de Baxi (dont la fermeture est annoncée), Focast (liquidé), Transcom (en redressement) mais aussi de PSA Aulnay (une quarantaine de salariés sont Soissonnais), l'attendaient, sous les huées et les sifflets. « Vous êtes socialiste, pas social-libérale ; faites quelque chose pour nous ! », a tonné un salarié, à son arrivée, vers 17 heures.
Marylise Lebranchu est allée à la rencontre des manifestants quelques instants, avant de rejoindre le premier étage de la sous-préfecture où une délégation de salariés l'attendait.
Ces derniers avaient préparé une motion dans laquelle ils ont rappelé le contexte économique du Soissonnais et leurs attentes par rapport au gouvernement.
Mme Lebranchu les a reçus un quart d'heure. « On lui a rappelé la détresse des salariés. Les gens pètent les plombs ! », souligne Christophe Rousselle, délégué syndical Baxi. On lui a dit que la politique actuelle ne correspondait pas à leur engagement politique pendant la campagne présidentielle. »
« J'ai entendu les mêmes discours pour Transcom que pour nous, commente Patrick Pelletier, élu Focast. Ils nous écoutent pour nous apaiser. »
Marylise Lebranchu n'étant pas la ministre de tutelle, elle a toutefois consenti à servir d'« intermédiaire » en recevant une délégation. « Tout le monde va se mobiliser, a-t-elle affirmé. Même si je ne peux donner aucune garantie de résultat. »
Elle a annoncé la tenue d'une réunion interministérielle, le 20 février, sur le problème particulier du bassin soissonnais. Y participeront les cabinets d'Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Cécile Duflot (Egalité des territoires), ainsi que la députée Marie-Françoise Bechtel, le préfet Pierre Bayle, le maire de Soissons Patrick Day et le président de l'agglo soissonnaise Jean-Marie Carré. Marylise Lebranchu a poursuivi son programme au pas de charge, direction l'hôtel de ville de Soissons, où l'attendaient les élus locaux, non sans avoir bavardé quelques instants avec les agents de la sous-préfecture.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/marylise-lebranchu-fraichement-accueillie-a-soissons

vendredi 15 février 2013

Trois enfants s'échappent de l'école Fiolet / Le maire s'adresse à la directrice

Le 30 janvier dernier, nous n'étions pas parvenus à joindre la mairie concernant l'incident survenu à l'école maternelle Fiolet et l'escapade de trois petits garçons.
Dans un courrier adressé à la directrice et à l'inspection de l'Éducation nationale, Patrick Day, le maire demande à la directrice « de bien vouloir (lui) faire parvenir un rapport relatant les circonstances de cet incident, notamment, j'aimerais savoir comment les enfants ont pu franchir les différentes portes. »
Et de rappeler les différents dispositifs de sécurisation déjà en place dans l'établissement scolaire : « Une cour de récréation complètement close avec un portillon disposant d'une serrure à clé en bon état de fonctionnement ouvrant sur une petite cour d'entrée de l'école close par un portail d'entrée. Ce portail d'entrée disposant d'un loquet inaccessible pour des enfants scolarisés en maternelle est muni d'une serrure à clé en bon état de fonctionnement. »
Pour le maire, ses équipements s'avèrent « suffisants pour répondre aux conditions normales de sécurisation d'une école. il requiert néanmoins la vigilance des adultes pour s'assurer que les portes soient bien fermées. »


Dans le compte rendu du conseil d'école du 23 octobre dernier, un certain nombre de demandes avaient été faites à la mairie pour sécuriser l'accès à l'école.
Si les sonnettes ont déjà été déplacées depuis l'incident, pour le maire, « l'ouverture télécommandée du portail et la pose d'un interphone ne répondent pas à la problématique d'un tel incident que seules la fermeture attentive des portes et la vigilance des adultes peuvent prévenir. en effet, c'est par la fermeture de ces portes que l'on peut garantir l'impossibilité d'intrusion dans l'école ou le départ d'enfants de 5 ans. »

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/trois-enfants-sechappent-de-lecole-fiolet-le-maire-sadresse-a-la-directrice

jeudi 14 février 2013

Silos de Saint-Waast : démolition dès cet été

Une verrue autant qu'un symbole, un témoignage du passé et une porte vers l'avenir. La délibération sur laquelle aura à se prononcer le conseil municipal de Soissons, jeudi soir, c'est un peu tout cela. Depuis le 16 avril 1999, date à laquelle un décret en conseil d'État a ordonné l'arrêt de leur exploitation, les silos du quai Saint-Waast constituent l'un des enjeux urbanistiques majeurs pour la ville.
C'est aussi, pour la majorité municipale, le dossier emblématique du mandat qui se terminera en 2014. C'est dire si l'avancée, ou non, du projet n'est pas sans conséquences plus politiques. Le maire Patrick Day n'en savoure que plus l'instant.
Depuis le lancement de l'aménagement des berges de l'Aisne, la gestion du dossier spécifique des silos dépendait pour partie de son propriétaire - la coopérative Ax'Ion puis la société Acolyance - et de ses partenaires. Après des projets qui n'ont pas abouti, notamment celui qui prévoyait la construction d'un hôtel et de logements, le rapprochement du propriétaire avec la SA d'HLM Le Foyer rémois a remis, plus concrètement, le dossier sur les rails.
Le conseil municipal de jeudi aura ainsi à se prononcer sur la cession à la Ville par Acolyance du site de Saint-Waast « libre de toutes constructions et réseaux, incluant la démolition, et purgé de toute pollution éventuelle pour la somme de 790 000 € net vendeur », comme l'a décidé le conseil d'administration de la société coopérative agricole, il y a quelques jours.
Vendredi, Acolyance a déposé en mairie un permis de démolir, avec un coût, à sa charge, de l'ordre de 500 000 euros. « Cela devrait prendre de deux à trois mois pour délivrer ce permis », explique Patrick Day, selon lequel la démolition pourrait être lancée « au début de l'été » et « durer environ six mois ».
Au terme de la démolition, la Ville de Soissons deviendra propriétaire du terrain nu de 3 490 m2 de manière très temporaire puisqu'elle le vendra, pour la même somme de 790 000 €, à la SA d'HLM Le Foyer rémois au cours du premier semestre 2014.
Le bailleur envisage d'y construire un ensemble immobilier de 5 750 m2 comportant environ 67 logements et des commerces. Des demandes d'aide à la pierre ont été déposées auprès la communauté d'agglomération du Soissonnais - qui a la compétence habitat - en décembre dernier.
« La procédure que nous avons choisie nous permet de perdre le moins de temps possible sur ce dossier », souligne le maire, d'autant que les éventuels verrous administratifs ou techniques ont déjà été étudiés de près en amont, à l'image, par exemple, des prescriptions du Plan de prévention des risques d'inondations (PPRI) ou de celles de l'Architecte des bâtiments de France. La construction de la nouvelle passerelle des Anglais devrait être menée de front avec la sortie de terre des logements.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/silos-de-saint-waast-demolition-des-cet-ete

mardi 12 février 2013

Pas de perte d'énergie dans le nouveau bâtiment

Quatre sont déjà occupés, sept vont l'être sans tarder, les vingt-cinq nouveaux logements du Domaine des Cordonniers trouvent preneurs.
Il ne passe pas inaperçu, le tout nouvel immeuble de logements, construit à l'angle du boulevard Branly et de l'allée du Jeu d'Arc. En lieu et place de l'ancienne laiterie, les bâtiments du Domaine des Cordonniers ne ressemblent pas à ceux alentour, plus anciens…
Non seulement l'aspect extérieur est différent mais aussi l'intérieur puisque ce programme est certifié THP (très hautes performances) énergétique. Christophe Faber, le directeur clientèle de cet organisme, déjà occupé à l'accueil des premiers locataires, assure ainsi que les lieux sont très performants au niveau isolation.
Il l'a répété, vendredi, devant le maire de Soissons venu, avec plusieurs autres élus, visiter l'appartement témoin. Celui-ci a même demandé une évaluation des coûts de chauffage et le responsable lui a indiqué la somme de 40 euros, comme estimation.
À l'heure où le premier magistrat de la commune visitait salon, cuisine et chambre de ce logement aménagé à titre d'exemple, d'autres Soissonnais ont, eux, déjà pris possession du leur. « Quatre familles sont déjà logées, sept vont l'être dans les deux semaines », relatait le représentant de l'organisme basé à Reims.
Il faisait aussi état d'autres dossiers en cours, douze demandes étant déjà acceptées et en attente d'une éventuelle signature. Les candidatures sont soumises à une commission d'attribution réunie tous les quinze jours.
Affairés à remplir un dossier, des Soissonnais en croisaient ainsi d'autres venus en éclaireurs pour des connaissances, lors des deux journées portes ouvertes organisées en fin de semaine… Les vingt-cinq logements déjà disponibles - il y en aura vingt-cinq autres, tient à rappeler Patrick Day - semblent attirer les convoitises !
Le tour du balcon
Le maire, lui, espère voir beaucoup de ses administrés saisir l'opportunité de ces constructions, dans le cadre du « parcours résidentiel » et ainsi passer d'un style d'appartement ou d'un quartier à un autre. À moins que ce ne soit pour disposer de plus d'espace puisque les élus s'extasiaient sur les surfaces des pièces. D'autres visiteurs se montraient surpris par le balcon se prolongeant sur la totalité des deux faces des plus grands appartements.
Du T1 au T4, pour un loyer de 300 à 615 euros, et une surface de 44 à 85 m2, les logements sont ainsi variés mais, paraît-il, les plus petits sont les plus demandés. Résolument modernes, ils sont accessibles aux personnes souffrant de handicap et, par souci de préservation de « l'intimité », une distance de 7 mètres est prévue entre les fenêtres en vis-à-vis.
C'est aussi pour cela, sans doute, que des panneaux mobiles permettent de masquer sa présence sur le balcon. Ou pour entreposer puisqu'ici, ni cave, ni grenier. Pas de garage non plus mais des places de stationnement couvertes !

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pas-de-perte-denergie-dans-le-nouveau-batiment

Cadres de réserve Des relais d'informations militaires

Le Groupement des cadres et citoyens réservistes de la Défense (GCCRD) de l'Aisne a tenu son assemblée générale dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville.
Le lieutenant-colonel Jean-Pierre Vincent a accueilli les membres du groupement auxquels s'étaient joints la députée Marie-Françoise Bechtel, Christiane Delima, conseillère municipale déléguée aux associations patriotiques et Alain Moreau, conseiller municipal délégué.
Le chef de bataillon Claude Petit a donné lecture d'un rapport d'activités très détaillé, qui relatait de nombreuses participations aux diverses assemblées générales et cérémonies officielles.
Il relata ensuite les différentes activités tir avec leurs résultats.
Le rapport moral du président Vincent insistait sur l'importance du rôle du groupement pour le devoir de mémoire et le soutien aux anciens combattants : « Nous devons être plus spécifiquement des relais d'informations militaires auprès de nos concitoyens, des élus et plus particulièrement auprès des correspondants Défense communaux. »
Le groupement fonctionne également au profit des réservistes opérationnels. La suspension de la conscription obligatoire a entraîné une profonde réforme des ressources militaires et les réservistes sont totalement intégrés dans les modèles d'armée d'aujourd'hui.
Il poursuivait sur l'outil de défense français : « Notre outil de défense constitue non seulement le gage d'une sécurité nationale efficace mais il participe également à son rayonnement et justifie la place prépondérante de notre pays sur la scène mondiale. »
Il terminait en insistant sur la pertinence de l'association qui, avec beaucoup d'autres, est très écoutée du commandement et du cabinet du ministre.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/cadres-de-reserve-des-relais-dinformations-militaires

lundi 11 février 2013

Ils n'ont pas oublié les mots du père Joseph

SOISSONS (Aisne). Pour célébrer le 25e anniversaire du décès de Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart-monde, des témoignages ont été apportés par des personnes l'ayant côtoyé.
«SON message continue à vivre, il est démultiplié ! » Vingt-cinq ans après le décès du Joseph Wresinski, pour Monique Veyre, à ses côtés pendant des années comme permanent volontaire au sein d'ATD (Agir tous pour la dignité) Quart monde, l'état d'esprit du fondateur de ce mouvement est toujours présent. Elle était, ce dimanche, à Braine, notamment pour témoigner « de ce qu'il était et de ce qu'il est encore ».
À l'abbatiale Saint-Yved, un événement était organisé autour de l'association des Amis du père Joseph Wresinski (APJW), à l'occasion du 25e anniversaire de son décès. Plusieurs « témoins » s'étaient ainsi déplacés et ont pu évoquer cet homme, prêtre à Dhuizel durant cinq ans, à l'époque où il s'impliquait déjà dans le « camp » de Noisy-le-Grand.
« Le père Joseph était un rassembleur, on était transformé, il nous rendait courageux », lance Monique Veyre, partie en 1970 à la rencontre de cet homme décrit comme « fou » : « On disait qu'il empêchait les gens de quitter le bidonville », se souvient-elle, expliquant qu'au contraire il souhaitait voir les uns rester pour aider les autres.

"Sa propre misère"
« Il disait : lorsque quelqu'un est brisé, dénude-toi toi-même pour le comprendre », explique celle qui a voyagé dans de nombreux pays pour lutter contre la pauvreté dans le sillage de cet homme.
À Braine, à l'époque doyenné de la paroisse où il fut prêtre, se trouvaient aussi, hier, François Leroux et son père Maurice, dont les parents avaient « adopté » le jeune homme, c'est-à-dire qu'ils lui apportaient le soutien nécessaire pendant son séminaire à Soissons. « Il n'a jamais opposé les riches aux pauvres », se souvient Maurice Leroux.
Autour de lui, Jean-Michel Anciaux, président de l'APJW et Gilles Anouil, président d'honneur et auteur d'un livre sur le père Joseph, rivalisent d'anecdotes « Tout ce que lui donnait la famille Leroux disparaissait en un rien de temps », indique l'un, l'autre affirmant : « Vous ne pouviez pas échapper à son attraction ! »
Seule représentante de la famille, « les autres n'ont pas pu venir », la nièce de Joseph Wresinski, Marie-Christine Gillet, « la fille de sa sœur » était, hier, à Braine. Elle a pu entendre tous ses témoignages.
Ils ne font que s'ajouter aux diverses actions pour la mémoire du créateur de ce mouvement international. Comme cette dalle posée devant le Trocadéro et sur le parvis de la cathédrale de Soissons. Les mots « l'égale dignité humaine » caractérisent, selon ceux qui l'ont connu, la pensée de Joseph Wresinski.
Monique Veyre affirme : « Voir les gens dans la misère lui rappelait sa propre misère. » Quant à François Leroux, il rappelle : « Le RMI, c'est une idée de lui ! »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ils-nont-pas-oublie-les-mots-du-pere-joseph

samedi 9 février 2013

Transcom aux portes de la liquidation

En l'absence de repreneurs crédibles, la société Transcom France pourrait être liquidée prochainement. Les salariés du centre d'appels de Soissons n'ont plus d'espoir. Ils vont se battre désormais pour partir dans les conditions les plus favorables possibles.
LA liquidation n'est pas encore prononcée mais c'est tout comme pour les salariés du centre d'appels Transcom, à Soissons. Ils ont appris de l'intersyndicale, hier, qu'aucun repreneur crédible ne s'était fait connaître au cours de la période d'observation d'un mois accordée par le tribunal de commerce de Versailles.
Transcom France est composée de trois centres d'appels à Soissons, Montluçon (Allier) et Raon-L'Etape (Vosges). Au total, la société emploie actuellement près de cinq cents salariés, dont une centaine au parc Gouraud, une plateforme où ont travaillé jusqu'à deux cent quatre-vingts personnes. Elle a été placée en redressement judiciaire en janvier.

Deux scénarios
Depuis quatre ans, Transcom France accusait des pertes importantes. En mars 2011, la société avait opéré une restructuration au cours de laquelle elle s'était séparée des plateformes de Tulle et Roanne et avait procédé à un PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) sur son site de Vélizy. Depuis 2008, c'est la maison mère qui épongeait les dettes de sa filiale française. Un soutien qu'elle a décidé de ne plus lui accorder en fin d'année dernière.
Aujourd'hui, les salariés de Soissons ne savent pas encore « à quelle sauce ils vont être mangés », souligne l'intersyndicale, « on a l'information que le groupe nous soutient jusqu'au 28 février ». Après, en l'absence de repreneur donc, c'est fini. Les choses se préciseront dès mardi lors du comité central d'entreprise qui se tiendra au siège de Transcom France, à Vélizy (Yvelines).
Deux scénarios se profilent pour les salariés : « Soit une liquidation des trois sites, soit un PSE. » Dans le premier cas, les AGS (régime de garantie de salaires), c'est-à-dire la collectivité, prendraient le relais de Transcom. Dans le second « c'est Transcom qui finance ». Quitte à choisir entre la peste et le choléra, l'intersyndicale préfère que « le groupe assume ses responsabilités. Ce que l'on demande c'est un plan de reconversion valable pour les salariés et une prime supra légale ».

Mobilisation
Entre colère, dégoût et abattement, hier, salariés et syndicats ont commencé à préparer la bataille de mardi. Un préavis de grève est lancé à cette date. Les salariés devraient aller manifester devant le siège de Vélizy, via des cars affrétés par l'agglo, pour soutenir leurs élus lors du CCE. Les premières affiches s'accolaient, dans l'après-midi, sur les vitres fumées du deuxième étage du bâtiment des ambassadeurs, au parc Gouraud.
« On mourra, mais on mourra dans la dignité et aux yeux de tout le monde », lançait un syndicaliste. « On ne va pas se laisser manger gratuitement. Il est très important que l'on se mobilise. » Une mobilisation qui avait pris une autre forme, ces dernières semaines : « Les gens se sont battus pour leur entreprise. On a monté avec les salariés un projet de scop (société coopérative et participative, ndlr), qui a capoté à la dernière minute. »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/transcom-aux-portes-de-la-liquidation

jeudi 7 février 2013

Les banques rechignent à mettre au pot

Championne du monde des confitures au carnet de commandes bien rempli, Marie Maryns n'en éprouve pas moins des difficultés avec les banques. C'est ce qu'elle a hier expliqué au préfet.
SES confitures sont dégustées à l'Élysée, au Sénat et sur les plus grandes tables de l'Hexagone. Depuis peu, Marie Maryns livre aussi ses produits à un palace monégasque, notamment - tout un symbole - en confit de champagne à l'or.
Installée à Crouy depuis bientôt 10 ans, la créatrice des Jardins de Marie a également décroché, en août dernier, le titre de championne du monde des confitures disputé à Beaupuy (Lot-et-Garonne) face à des compétiteurs venus des quatre coins de la planète, avec un effet quasi immédiat sur son activité qui a progressé de 150 % l'an passé. Et pourtant…
Face au préfet Pierre Bayle et au président de la Chambre des Métiers de l'Aisne Charles Colvez venus la rencontrer, Marie Maryns a, hier, fait part des difficultés qu'elle éprouve, aujourd'hui encore, avec les établissements bancaires.
« Mon chiffre d'affaires a été multiplié par deux et demi, je ne suis jamais dans le rouge, jamais à découvert, mais ça coince encore avec les banques », leur a confié la confiturière, dont le seul « handicap » est la faiblesse de son fonds de roulement.

Cercle vicieux
« Ils voulaient que je fasse de l'affacturage*, mais c'était hors de question pour moi vis-à-vis de mes clients », leur a raconté Marie Maryns.
Alors que ses perspectives de développement, et d'embauche, sont importantes, la confiturière ne cache pas que cela la « freine » dans ses projets.
Ses soucis n'ont évidemment pas manqué d'interpeller le préfet et le président de la Chambre des métiers. « C'est aberrant. Vous avez un marché, une forte croissance, des clients prestigieux et pourtant votre entreprise est dans un cercle vicieux. L'enjeu, c'est donc de savoir comment vous aider à vous développer », lui a assuré Pierre Bayle, tandis que Charles Colvez faisait, lui aussi, part de sa surprise : « Quand on discute avec les banques, elles nous disent : on a de l'argent, mais pas de dossiers. Là, on a un dossier. »
Aux yeux du représentant de l'Etat, il convient de « sortir du dialogue de sourds avec les banques » et de faire en sorte qu'elles soient « moins frileuses » à accompagner le développement d'entreprises qui font leurs preuves.
En 2012, pas moins de 26 300 pots de confiture sont sortis des Jardins de Marie, avec 200 références différentes.
Chaque année, sous la pression amicale des grands chefs qu'elle fournit, Marie Maryns crée une dizaine de nouveaux produits, en faisant travailler essentiellement des fournisseurs de la région. Aujourd'hui, elle lance un cri d'alarme : « J'ai de l'énergie, mais je ne peux plus y arriver seule. »

 * Technique de financement et de recouvrement de créances que les banques facturent au client.


http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/les-banques-rechignent-a-mettre-au-pot

mercredi 6 février 2013

Fermeture programmée de Baxi « On nous prend pour des cons ! »

L'intersyndicale chez Baxi voudrait avoir des réponses. Elle ne les obtient ni des pouvoirs publics ni de la direction. Elle se sent exclue des discussions sur l'avenir des salariés et du site.
COMME un étrange sentiment unanimement partagé par les quatre syndicats de Baxi. Didier Lefèvre, délégué syndical FO, le résume de la manière la plus limpide : « On nous prend pour des cons ! »
Depuis l'annonce du projet de fermeture du site de Villeneuve-Saint-Germain par la direction, l'intersyndicale se bat pour le maintien d'une activité sur le site, avec le soutien des élus et des pouvoirs publics. « Nous avons été associés dans la première tournée de discussions en octobre-novembre », rappelle Pierre Chaumont, délégué syndical CFE-CGC.
La mobilisation des salariés et la synergie créée autour d'eux avaient eu pour effet de gagner du temps, d'obtenir un sursis. Le plan social, qui devait prendre effet le 15 janvier, n'a pas eu lieu. 75 salariés devaient, à cette date, recevoir leur lettre de « remerciement ».
Aujourd'hui pourtant, « on se rend compte que des réunions sont faites à huis clos avec les acteurs locaux et régionaux », signale Thierry Depret, secrétaire CFTC du comité d'entreprise. Il cite Paul Coulon, commissaire au Redressement productif, « à qui on a envoyé un courrier pour lui demander l'évolution du dossier. On n'a pas eu de réponse. On a eu sa secrétaire. Idem pour le sous-préfet de Soissons. On n'a eu aucun retour depuis début janvier. Ils veulent qu'on crève en silence. On a le sentiment d'être morts en même temps que les Focast. »
« Les instances représentatives du personnel devaient être conviées aux réunions de travail dès le 15 janvier. À ce jour, rien », poursuit Pierre Chaumont.
« On est mis sur la touche, gronde Christophe Rousselle, délégué syndical CGT, les dossiers sont en train d'évoluer sans nous. Nous sommes exclus du processus mais nous sommes des gens responsables ! »
Tous les mardis, une cellule de revitalisation et d'industrialisation se réunit et les instances n'y participent effectivement pas. Les pouvoirs publics et les collectivités y ont déjà pris part. Cette cellule est pilotée par François Hiriart, PDG de Baxi france. D'où le sentiment des syndicats que le sort des salariés et du site est en train d'être scellé sans eux.
À défaut d'avoir des réponses prochainement, Christophe Rousselle insiste : « Si on n'entend plus parler d'eux, ils vont entendre parler de nous ! »


http://www.lunion.presse.fr/article/social/fermeture-programmee-de-baxi-on-nous-prend-pour-des-cons

mardi 5 février 2013

Portes ouvertes au domaine des cordonniers

Le foyer remois organise, les 8 et 9 février 2013, des journées portes ouvertes au domaine des cordonniers.
Rendez-vous vendredi 8 et samedi 9 février 2013 de 10 h à 19 au 1 allée du Jeu d’Arc et 2 boulevard Edouard Branly à Soissons.
Idéalement située, Le Domaine des Cordonniers a tout pour séduire les futurs résidents. Avec jardins, terrasses, balcons ou loggias et emplacements de stationnement, cette résidence propose des appartements à très haute performance énergétique en location du T1 au T4.
Un appartement témoin aménagé et meublé accueille les visiteurs à cette occasion, de 10h à 19h, sans interruption.
Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter Le Foyer Rémois au 03 26 89 69 54 et à contact@foyer-remois.fr
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Biologie médicale La baisse des tarifs inquiète les labos

Alors qu'est annoncée une nouvelle baisse des tarifs appliqués par l'Assurance-maladie, l'inquiétude des laboratoires indépendants de biologie médicale grandit.
JEAN-MARC CORCY est à la tête de cinq laboratoires de biologie médicale, deux à Soissons, un à Villers-Cotterêts, un à Château-Thierry et un à Noyon (Oise), pour un total de 77 salariés et un chiffre d'affaires de 7,2 millions d'euros.
« C'est déjà une belle PME » reconnaît le médecin en soulignant cependant son « indépendance » vis-à-vis des « grands groupes financiers » - notamment de fonds de pension - qui contrôlent désormais le secteur.
Depuis plusieurs années maintenant, Jean-Marc Corcy a dû agir sur plusieurs fronts pour assurer la pérennité de ses activités (lire par ailleurs). La nouvelle baisse annoncée des tarifs appliqués par l'Assurance-maladie n'est donc pas sans l'inquiéter.
« Ce sera la 8e baisse consécutive de nos actes. L'objectif de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) est d'économiser 95 millions d'euros sur les laboratoires de biologie médicale » souligne Jean-Marc Corcy. Pourtant, en 2012 déjà, la précédente baisse a, selon lui, « réduit de 4 à 5 % les marges » pratiquées sur les actes pratiqués par ses laboratoires*.
« On nous en demande de plus en plus, mais la rentabilité de nos laboratoires s'amenuise », confie le spécialiste.
Cette situation l'inquiète d'autant plus que les grands groupes qui rachètent les petits laboratoires « sont dans une logique industrielle et financière » que Jean-Marc Corcy juge peu compatible avec l'approche humaine que requiert, par exemple, une prise de sang.
« On prend forcément plus de temps avec un enfant ou une personne âgée qu'avec quelqu'un d'autre. Nous ne sommes pas des philanthropes mais, derrière chaque acte, il y a un patient », note Jean-Marc Corcy, pour qui se regrouper avec d'autres laboratoires indépendants était la seule solution pour « augmenter le volume » d'analyses pratiquées sans céder aux sirènes des grands groupes.
« Ils proposent de racheter un laboratoire pour des sommes alléchantes, mais la mariée est souvent trop belle, relève Jean-Marc Corcy. Je les ai reçus. D'emblée, ils m'ont dit : vous avez quatre salariés de trop. »
Préserver l'emploi est aujourd'hui sa priorité. « J'ai gelé toutes les embauches et nous sommes contraints de nous réorganiser. Les salariés deviennent de plus en plus polyvalents », explique le Soissonnais.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/biologie-medicale-la-baisse-des-tarifs-inquiete-les-labos

lundi 4 février 2013

Nécrologie Le rêve brisé de Jean-Pierre Courbet

Après le tennis et la pétanque, Jean-Pierre Courbet avait découvert l'équitation grâce à sa petite-fille. Il rêvait de l'emmener à Lamotte-Beuvron, en juillet. Malheureusement, le destin en a décidé autrement.
JEAN-PIERRE COURBET n'était pas du genre à tirer des plans sur la comète, mais il croyait en sa bonne étoile. Cette année, il s'était fixé pour but d'aider sa petite-fille Clara à décrocher la lune lors de sa troisième participation aux championnats de France de sauts d'obstacles à Lamotte-Beuvron. Un rêve qui ne deviendra malheureusement jamais réalité. Emporté dans son sommeil, ce personnage discret mais attachant s'en est allé sur la pointe des pieds à l'âge de 68 ans.
Passionné d'équitation

Bien que natif de Berny-Rivière, c'est cependant en région parisienne - « et par pur hasard », ironisait-il parfois - que Jean-Pierre Courbet allait faire la connaissance de Josette. Frappé d'un coup de foudre, il ne résistait pas bien longtemps à l'envie de faire un bout de chemin, accompagné de cette demoiselle originaire de Montigny-Lengrain, puis d'Arnaud et enfin Virginie, les enfants de cette union.
De retour sur les terres de son enfance en 1986, avant de mettre un point final, quelques années plus tard, à son activité de pigiste, il n'allait pas pour autant tenir en place. Outre la rénovation de son corps de ferme, il apporta son soutien au Tennis club de Montigny-Lengrain, structure qu'il présida d'ailleurs durant une décennie. Entre la pétanque et de pêche, Jean-Pierre Courbet appréciait néanmoins rejoindre ces ami(e)s du club du 3e âge.
La naissance de Clara allait cependant bouleverser son quotidien et engendrer une passion fusionnelle pour l'équitation. C'est ensemble - et avec la complicité de Rohanne - qu'ils participaient aux France à Lamotte-Beuvron en 2010 avant d'y retourner douze mois plus tard.
Pour cette année, la qualification déjà en poche, il se faisait une joie à l'idée d'encourager sa petite-fille dans quelques mois dans le Loiret.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/berny-riviere-necrologie-le-reve-brise-de-jean-pierre-courbet

samedi 2 février 2013

Ludivine : la thèse du suicide privilégiée

Hier, peu avant 11 heures, Ludivine Adnot a été retrouvée morte, à 500 mètres de chez elle, pendue, à l'orée d'un bois. La lycéenne de 17 ans se serait donné la mort.
Dénouement tragique au troisième jour des recherches. Hier, peu avant 11 heures, lors d'une seconde battue, les gendarmes ont retrouvé le corps sans vie de la lycéenne portée disparue, à la sortie du village sur une butte boisée qui surplombe la commune, à 500 mètres à peine du pavillon familial.
« Aucune trace de violences n'a été constatée. Tout indique qu'il s'agit d'un suicide », fait savoir Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République de Soissons. « Sur la scène du décès, aucune trace de présence d'un tiers n'a été constatée. Manifestement, elle s'est donné la mort », en se pendant à un arbre, « à l'aide de son foulard », a-t-il encore précisé.
Après avoir mangé avec ses parents, Ludivine est partie de chez elle, mardi soir, vers 20 heures, sans rien laisser paraître. « Il était prévu qu'elle passe la soirée chez une connaissance, c'est pourquoi ses parents ne se sont pas inquiétés. Mercredi matin, voyant qu'elle n'était pas rentrée, ils ont donné l'alerte », explique le colonel Bruno Louvet. Ludivine devait passer la soirée chez son petit ami qui habite aussi Pernant. Mardi, cela faisait un an, jour pour jour, qu'ils étaient ensemble.
« Sa disparition a rapidement été jugée inquiétante parce qu'elle n'avait pas le profil d'une fugueuse », explique le colonel Bruno Louvet qui décrit une jeune femme sans histoires, sérieuse dans ses études, passionnée d'équitation, « clairement, ce n'était pas une adolescente difficile ou rebelle. »
D'importants moyens engagés
Son téléphone portable éteint et les dernières pages effacées de son profil facebook ont rapidement fait craindre aux enquêteurs le pire. « Nous étions surpris par le peu d'éléments et les éléments qui avaient été effacés », reconnaît Jean-Baptiste Bladier.
La gendarmerie a engagé d'importants moyens techniques et humains pour retrouver la jeune fille. Jeudi, un hélicoptère a survolé longuement le secteur et, toute la journée, une trentaine de militaires ont ratissé les environs, aidés par trois chiens renifleurs. Sans succès.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ludivine-la-these-du-suicide-privilegiee

Serpent, tortue, perroquet : chez soi, ça ne s'improvise pas

Les nouveaux animaux de compagnie sont prisés par une partie de la population. Leur possession nécessite pourtant le respect de règles, comme nous l'a rappelé l'affaire de Coco et de sa maîtresse, poursuivie par la justice.
«Ce matin, j'ai eu une dame, elle avait une tortue grecque… » Il n'est pas rare que Stéphane Villareal accueille, à l'animalerie Aqua Terra de Soissons, des personnes souhaitant avoir chez elles un animal sortant de l'ordinaire ou l'ayant trouvé. Autorisation, certification de capacité… sont bien souvent nécessaires. Quand la possession n'est pas tout simplement interdite. L'essentiel est de s'adresser aux bons interlocuteurs.
L'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) et la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), notamment. Dans la boutique, on évoque aussi bien les reptiles que les tortues, par exemple « la tortue d'Hermann, une espèce européenne protégée », indique Karine Allart, évoquant la « cousine » de la Grecque mentionnée précédemment. « Il faut faire une demande d'autorisation de détention », indique-t-elle à ses clients.
Avant l'achat, les démarches sont indispensables, les commerçants ne vendant pas l'animal sans cela. Ils sont d'ailleurs en contact avec les représentants de l'ONCFS, comme le confirme le correspondant du réseau « cites/captures » axonais de cet organisme. « Il y a des clients qui peuvent ne pas être en règles », indiquent aussi les commerçants, faisant allusion à des personnes, de bonne foi. Dans ce cas, il faut faire le nécessaire pour éviter l'amende.
Quant aux animaux qui sont carrément interdits, ils doivent être rapportés auprès de spécialistes afin de permettre une prise en charge correcte. Le jeune homme a ainsi eu le cas, il n'y a pas longtemps, avec une tortue de Floride…
Des sollicitations pour des animaux particuliers, il y fait face une à deux fois par mois minimum. Il précise que les démarches pour obtenir le certificat nécessaire à la détention des animaux en question permettent de mesurer la motivation des uns et des autres… Nombreux sont en effet ceux qui rapportent d'autres pays, à la législation plus souple, par exemple la Belgique (pas loin !), un animal qu'il faut ensuite assumer.
Le représentant de la CNCFS explique, lui, que concernant les « espèces considérées comme libres », la réglementation développée depuis 2004 (voir par ailleurs) visait à établir des quotas pour éviter la notion de commerce. Il évoque aussi une liste d'animaux protégés par la déclinaison européenne de la convention de Washington, celles protégées par l'État français et celles considérées comme dangereuses comme les mygales, scorpions et autres serpents de plus de trois mètres. Dans ce dernier cas, il faut carrément un certificat d'élevage. Bref, n'a pas un varan ni même une tortue qui veut !

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/serpent-tortue-perroquet-chez-soi-ca-ne-simprovise-pas

vendredi 1 février 2013

Koh-Lanta / Myriam : « Mes enfants sont fiers de moi »

Alors qu'est diffusée ce soir la finale, Myriam, le Soissonnaise, revient sur ses cinq semaines d'aventure, un « rêve exaucé ». Elle est allée beaucoup plus loin que prévu et n'a aucun regret.
BIEN qu'éliminée lors de l'épisode diffusé vendredi dernier, Myriam sera sur le plateau de TF1, ce soir, en direct. Après le tout dernier volet, au terme duquel il restera deux candidats à départager, Denis Brognart dévoilera les votes de leurs camarades de galère. « Je ne vous dirai pas, c'est top secret, sourit Myriam. J'ai voté avec mon cœur, pour le ou la plus méritante et le ou la plus sincère. » Bien briefée par la prod, Myriam n'a jamais laissé filtrer le moindre indice menaçant de dévoiler le dénouement du prochain épisode.
Revanche
Préparatrice en pharmacie à Soissons, la jeune femme de 35 ans aura été une candidate très discrète, peu déterminée à comploter pour sauver sa place. Des regrets ? « Pas vraiment, dit-elle. Je n'aime pas aller voir les autres pour leur demander de voter untel ou untel. Je suis restée moi-même. Je pense que c'est ce qui m'a permis d'aller jusque-là. Quand je regarde les émissions, c'est conforme à ce que je suis. Il n'y a rien de négatif sur moi. » C'est vrai, la Soissonnaise inspire la sympathie.
Elle en reçoit régulièrement les témoignages dans la rue.
Elle est toujours restée fidèle à son équipe du début, les Rouges, supportant mal la trahison de Bernard. Ce dernier avait promis à Tony, candidat sacrifié à la cause collective, de ne jamais trahir sa couleur, le considérant même, dans une effusion dont la télé a le secret, comme son fils adoptif. Sans doute la faim brouillait-elle son esprit. Le ventre un peu plus plein, et la finale arrivant, Bernard n'a eu de cesse de pousser sa copine Myriam dans les orties. « Peut-être qu'il regrettera vis-à-vis de Tony, j'espère qu'il aura conscience de ça. Après, c'est normal qu'il ait sauvé sa peau. Il y avait les 100 000 euros au bout. » La Soissonnaise ne lui en veut pas. Ils se sont d'ailleurs revus lors d'un repas réunissant tous les candidats.
Myriam ne pensait pas du tout arriver jusque-là. Peu sportive, peu stratège, on n'aurait pas parié un coquillage sur sa pomme. « J'ai vécu mon aventure au jour le jour, confie-t-elle. Même si j'ai été éliminée aux portes de la finale, pour moi, finir 6e, 4e ou 3e, c'était pareil. Ce que tout cela va changer dans sa vie ? « Rien, répond-elle. J'ai exaucé mon rêve. Et les enfants sont fiers de moi. »
Et elle serait même prête à rempiler. « J'aimerais bien avoir ma revanche. Je suis prête », lance-t-elle, comme un appel du pied à TF1. Si cela devait arriver, « je me préparerais mieux aux épreuves en allant à la piscine. » Avis aux personnes tentées par ce jeu : Koh-Lanta, ses privations, ses nuits blanches, ses moules crues au petit-déj, tout ça rend accro !

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Le-Corbusier : un trou financier de 400 000 euros

Le lycée Le-Corbusier a été confronté à un trou financier de pas moins de 400 000 euros. Alors qu'un rapport provisoire vient d'être rendu, le rectorat se refuse encore à tout commentaire.
Moins de deux mois après la rentrée scolaire, un trou financier de pas moins de 400 000 euros a été découvert dans le budget de fonctionnement du lycée des métiers Le-Corbusier de Soissons, un établissement qui œuvre dans les filières de l'hôtellerie-restauration, du bâtiment et de l'automobile.
C'est à la faveur de l'arrivée d'un nouvel agent comptable qu'ont, à l'époque, été constatées des « difficultés de fonctionnement », selon l'expression de Jean-Luc Strugarek, directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen) de l'Aisne.
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Afin « d'analyser la situation », les services académiques ont donc sollicité une enquête auprès de la direction départementale des finances publiques de l'Aisne (DDFIP). Depuis quelques jours maintenant, diverses informations circulent sur les conclusions de l'audit mené ce service de l'État, obligeant le rectorat à réagir.
« La DDFIP vient d'établir un rapport provisoire, qui n'appelle aucune observation ni commentaire, dans la mesure où il s'inscrit dans une procédure contradictoire » a, hier, expliqué le rectorat par voie de communiqué, en précisant que « le rapport définitif de la DDFIP devrait être produit au printemps prochain. En fonction des conclusions de ce rapport le rectorat déterminera les suites qu'il convient de réserver à ce dossier. »
Pour faire face à cette situation, rappelle le rectorat, « l'académie a, dès le mois d'octobre, décidé d'attribuer à l'établissement une subvention exceptionnelle de 250 000 euros. Parallèlement le conseil régional de Picardie a accordé une aide financière remboursable de 150 000 euros ».
Hier, le recteur de l'académie d'Amiens a surtout tenu à « réaffirmer son soutien à l'ensemble des personnels de l'établissement et à garantir la continuité du service public d'éducation au profit de la réussite des élèves du lycée Le Corbusier de Soissons ».

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