Hier, peu avant 11 heures, Ludivine Adnot a été retrouvée morte, à 500 mètres de chez elle, pendue, à l'orée d'un bois. La lycéenne de 17 ans se serait donné la mort.
Dénouement tragique au troisième jour des recherches. Hier, peu avant 11 heures, lors d'une seconde battue, les gendarmes ont retrouvé le corps sans vie de la lycéenne portée disparue, à la sortie du village sur une butte boisée qui surplombe la commune, à 500 mètres à peine du pavillon familial.
« Aucune trace de violences n'a été constatée. Tout indique qu'il s'agit d'un suicide », fait savoir Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République de Soissons. « Sur la scène du décès, aucune trace de présence d'un tiers n'a été constatée. Manifestement, elle s'est donné la mort », en se pendant à un arbre, « à l'aide de son foulard », a-t-il encore précisé.
Après avoir mangé avec ses parents, Ludivine est partie de chez elle, mardi soir, vers 20 heures, sans rien laisser paraître. « Il était prévu qu'elle passe la soirée chez une connaissance, c'est pourquoi ses parents ne se sont pas inquiétés. Mercredi matin, voyant qu'elle n'était pas rentrée, ils ont donné l'alerte », explique le colonel Bruno Louvet. Ludivine devait passer la soirée chez son petit ami qui habite aussi Pernant. Mardi, cela faisait un an, jour pour jour, qu'ils étaient ensemble.
« Sa disparition a rapidement été jugée inquiétante parce qu'elle n'avait pas le profil d'une fugueuse », explique le colonel Bruno Louvet qui décrit une jeune femme sans histoires, sérieuse dans ses études, passionnée d'équitation, « clairement, ce n'était pas une adolescente difficile ou rebelle. »
D'importants moyens engagés
Son téléphone portable éteint et les dernières pages effacées de son profil facebook ont rapidement fait craindre aux enquêteurs le pire. « Nous étions surpris par le peu d'éléments et les éléments qui avaient été effacés », reconnaît Jean-Baptiste Bladier.
La gendarmerie a engagé d'importants moyens techniques et humains pour retrouver la jeune fille. Jeudi, un hélicoptère a survolé longuement le secteur et, toute la journée, une trentaine de militaires ont ratissé les environs, aidés par trois chiens renifleurs. Sans succès.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ludivine-la-these-du-suicide-privilegiee
Le mal être des jeunes gens est souvent invisible aux proches , quelle douleur pour les parents à laquelle va s'ajouter la culpabilité je n'ai pa su voir.
RépondreSupprimerBonne journée bises Jacqueline