mardi 26 février 2013

Transcom / Après le 28 février, le néant

SOISSONS (Aisne). Alors que les jours de Transcom France sont comptés, les salariés du centre d'appels de Soissons multiplient les actions. Leurs salaires sont garantis jusqu'au 28 février. Après…
LE compte à rebours est lancé pour les Transcom. Alors que le groupe Transcom Worldwide a décidé, en fin d'année, de cesser de soutenir sa filiale Transcom France après le 28 février, les salariés soissonnais ne désarment pas. Après la manifestation organisée au siège social de Transcom France, le 12 février, à Vélizy dans les Yvelines, l'invitation à rester et à donner des réponses sur leur avenir, faite à leur directeur le 14 février sur le site du parc Gouraud, ils se sont à nouveau mobilisés, hier.
Malgré de mauvaises conditions météorologiques, ils se sont rendus à Vélizy pour plaider leur cause.
Ils sont revenus à Soissons moins amers que la première fois mais avec autant d'incertitudes. « Quand nous sommes arrivés là-bas, il n'y avait personne pour nous recevoir, explique un syndicaliste, ils étaient en réunion. » Un comité central d'entreprise avait lieu l'après-midi. La quarantaine de manifestants a alors décidé d'investir les locaux et de se faire entendre. Une délégation de l'intersyndicale a finalement été reçue par M. Boggio, le directeur Europe sud (France Italie et Tunisie).

Audience le 7 mars
« Nous avons pu exprimer nos revendications, c'est-à-dire garder notre travail ou obtenir un reclassement, poursuit le syndicaliste, le directeur nous a expliqué que pour avoir de la trésorerie, il fallait continuer à travailler et qu'ils essayaient de trouver une solution pour nous payer jusqu'au 31 mars. »
Pour l'heure, les salaires ne sont plus garantis après le 28 février. Aucun repreneur crédible n'a été trouvé malgré les recherches actives des salariés eux-mêmes et par la communauté d'agglomération du Soissonnais.
Une audience du tribunal de commerce de Versailles est prévue le 7 mars pour sceller le sort de Transcom France et de ses 500 salariés (dont une centaine de Soissonnais).
Satisfaits d'avoir au moins été reçus et d'avoir pu s'exprimer, les salariés du centre d'appels soissonnais n'en restent pas moins « méfiants. Une fois de plus, il n'y a que du discours, pas de traces écrites, pas de preuves. On veut du concret ».
Ils attendent avec « impatience et inquiétude » la date du 7 mars. Entre-temps, le 28 février, une réunion entre Transcom et le ministère du Redressement productif devrait se tenir. De leurs côtés, le personnel du centre d'appels et ses syndicats multiplient les actions pour se faire connaître et entendre. Ils ont créé une page Facebook le 18 février. Elle compte déjà plus d'un millier « d'amis ».


Page facebook : Transcom Soissons Contact : soutien.transcom.soissons@gmail.fr

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/transcom-apres-le-28-fevrier-le-neant

3 commentaires:

  1. Même pas entendu parler à la télé ou dans 20 minutes.

    Bon mercredi Francis !

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  2. Encore des chômeurs supplémentaires on se demande quand l'hémorragie va s'arrêter.
    Bonne journée bises Jacqueline

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  3. Je pense que c'est une fort bonne idée d'aller vers ces habitations économes en énergie, j'avoue chercher ce genre de logement vers la Rochelle .
    Bonne journée bises Jacqueline

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