lundi 31 mars 2014

Alain Crémont remporte Soissons

Cinq cents voix d’écart au second tour, quarante-cinq au premier. C’est une belle remontée et une nette victoire pour le candidat divers droite Alain Crémont. A l’énoncé des résultats par Patrick Day, les supporters et colistiers du vainqueur, massés dans salle des fêtes de la mairie, ont laissé exploser leur joie. « C’est une grande fierté d’avoir pu mener cette liste à la victoire », a lancé Alain Crémont au micro. Il y voit « le désaveu sévère du bilan du maire sortant et une adhésion importante à notre projet ». Pour sa colistière Edith Errasti, ancien maire battue par Patrick Day en 2008, c’est une petite revanche. « J’attendais ce jour depuis six ans, a-t-elle confié tout sourire. C’est une victoire franche et propre, une belle expression des Soissonnais. J’ai hâte de travailler pour eux. »
Le score d’Emmanuel Chassagnoux (Front national), lui, s’effondre passant de 22 % à 14 au second tour. Des voix qui semblent être allés vers la liste d’Alain Crémont. « Nous sommes un peu amers d’avoir travaillé pour un autre candidat, a déclaré Emmanuel Chassagnoux. Ceci dit, nous remercions les électeurs, et nous tiendrons notre place au sein du conseil. » Le Front national obtient deux sièges.
Patrick Day, sentant le vent tourner, a préparé ses colistiers assez tôt dans la soirée. Il a pris acte de la sa défaite et a félicité son concurrent. « Nous avons perdu, vous avez gagné. Je vous souhaite bon courage. Nous sommes très fiers de notre bilan et de la situation dans laquelle nous laissons Soissons. » Il est allé serrer la main du vainqueur. Parmi ses colistiers, les mines étaient graves.
C’est une nouvelle page qui s’ouvre. Outre Bernard Lefranc, aux manettes pendant trois mandats, personne n’est depuis 1995 parvenu à conserver la ville pendant plus d’un mandat.

http://www.lunion.presse.fr/region/alain-cremont-remporte-soissons-ia3b26n324914

Travaux de déconstruction à Chevreux

Thierry Routier nouveau maire

BUCY-LE-LONG (02). Après que Jean pierre Battisacchi ait procédé à l’appel des 19 conseillers élus lors du scrutin du 23 mars c’est Marcel Le Goff en tant que doyen d’âge qui a pris a présidence du conseil pour procéder à l’élection du maire. Ce fut sans surprise Thierry Routier qui fut élu.
Le nouveau maire a ensuite invité les membres de son conseil à l’élection d’une liste d’adjoints qui s’est soldée par l’élection de Denis Dautremepuits, 1e adjoint en charge des travaux, Nathalie Quentin Bochard, 2e adjointe en charge des finances, le 3e adjoint est Patrice Donio qui s’occupera de l’environnement et des affaires scolaires, Catherine Ramez, 4e adjointe sera chargée de la communication et Laurent Carpentier sera le 5e adjoint en charge des affaires culturelles et des associations. Le conseil sera complété par Corinne Gandon, Colette Butterworth, Isabelle Triart, Patrick Noblemaire, Patricia Macon, Jean Luc Nicolas, Marcel Le Goff, Karine Chapuis, Arnaud Droux, Odile Piazza, Joël Gage, Anne-Sophie Lefèvre et Gilles Vitasse.

http://www.lunion.presse.fr/region/thierry-routier-nouveau-maire-ia3b26n324758

dimanche 30 mars 2014

Alain Cremont gagne Soissons !!!

 

Alain Cremont LDVD
POUR SOISSONS CHANGEONS DE CAP
Elu 45,55 % -
 
Patrick Day LUG
EN AVANT SOISSONS AVEC PATRICK DAY
  40,34 % -
 
Emmanuel Chassagnoux LFN
SOISSONS FAIT FRONT
  14,10 %

OISE Cloé éliminée de The Voice

http://www.courrier-picard.fr/region/oise-cloe-eliminee-de-the-voice-ia201b0n340962

La jeune chanteuse isarienne Cloé a été éliminée de l'émission The Voice samedi soir, juste avant les directs. La candidate de l'équipe de Garou avait été repêchée in extremis lors des battles par Mika. Samedi soir, le coach lui a préféré les frères Delavega et Kendji. La jeune femme a repris le titre "Hung up" de Madonna samedi soir sur le plateau de l'émission.

Le retrait de permis s'éternise à cause de lourdeurs administratives

SOISSONS (02). Un automobiliste, passible d’un mois de retrait de permis, en est privé depuis plus de deux et ne l’attend pas avant dix jours. La faute aux lourdeurs administratives selon lui.
« J‘ai eu le service permis de conduire de la préfecture mercredi, ils venaient juste de recevoir le dossier et il faut compter deux semaines d’impression ! » Ce Soissonnais intercepté le 24 janvier par les gendarmes, qui ont constaté son alcoolémie, en est sûr, il ne retrouvera pas son permis avant le 8 avril. Et ce, alors que, tout de suite après les faits, il a eu un document spécifiant « date à laquelle l’intéressé pourra demander la restitution de son permis : le 24 février ».
Il déplore être doublement puni et voit là les conséquences des lenteurs administratives. Première anomalie, raconte-t-il, il a été convoqué en deux endroits différents, l’hôpital de Soissons et le centre Horizon pour rencontrer une équipe médicale, à la même date, à un quart d’heure d’écart. Et c’était le 25 février, soit le lendemain du jour où il aurait dû reprendre possession du fameux document. Et encore, dans l’un des lieux, il lui a été demandé le résultat d’un examen qu’il ignorait devoir passer. Il a donc dû prendre un nouveau rendez-vous et obtenir le résultat demandé entre-temps.

Le tribunal impose deux mois

Démarche et attente lassent et agacent cet homme qui, bien sûr, ne peut conduire et est longtemps resté dans l’ignorance. Aussi explique-t-il avoir écrit au préfet ainsi qu’au ministère de la Justice et à celui de l’Intérieur.
Car il voudrait réparation pour ce qu’il juge comme une « injustice ». « Les services administratifs ne se coordonnent pas, écrit-il avant de lancer : je considère intolérable le fait de subir le manque de personnel administratif et sa lenteur ».
Il n’a toujours pas eu de réponse à ses courriers mais a en revanche appris la sanction infligée par le tribunal. Celui-ci le condamne à deux mois de retrait. Lui ne s’attendait pas à une peine plus lourde que celle promise et constate que les retards de l’administration sont ainsi compensés.
Et il n’oublie pas qu’au long de son parcours d’un interlocuteur à l’autre, on lui a dit que les peines étaient trop courtes pour faire le nécessaire.
Voilà qui est rectifié !

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-retrait-de-permis-s-eternise-a-cause-de-lourdeurs-ia0b0n323767

samedi 29 mars 2014

The Voice : Cloé sur la scène ce soir

SOISSONS (02). Ultime épreuve ou épreuve ultime pour Cloé ce soir face à Kendji et les Fréro Delavéga. Deux adversaires que l’ancienne lycéenne soissonnaise redoute.
Nous avions une liste à donner, avant que les auditions à l’aveugle commencent. J’avais mis « Hung up » de Madonna en 2e position dans mes morceaux. Quand la production a dit oui, j’étais un peu soulagée. Au moins, je n’allais pas revivre ce que j’avais eu avec « Le chemin » de Kyo  . Un choix imposé qui était alors à des années-lumière de ses chansons préférées.

« Du mal à réaliser que l’aventure continue »

Ce samedi soir, Camille Mouton, Cloé pour les besoins de « The Voice » va tenter de poursuivre son expérience sur l’émission de découverte des belles voix. Un parcours qui aurait pu s’arrêter au précédent stade, sans le repêchage par Mika, après sa « battle » contre Natacha Andréani. Sur cette fameuse chanson de Kyo, qui ne plaisait ni à l’une ni à l’autre !
«  Je suis passée d’un état à un autre en très peu de temps même s’il m’a fallu trois semaines pour réaliser que l’aventure continuait  », glisse en riant la terminale L qu’est Camille. Car dans son duel face à une autre jeune espoir – Natacha a 18 ans –, le choix de Garou s’est porté sur son adversaire. Une fin qui avait provoqué les larmes de Camille avant le coup de buzz de Mika. Une option que Cloé n’imaginait pas puisque Mika, même s’il avait paru déçu de ne pas s’être retourné lors des auditions à l’aveugle, avait avoué à Cloé qu’elle avait encore du travail.

Une reprise de « Hung up » de Madonna

«  On a ensuite bossé avec des coaches vocaux pour préparer notre passage dans le match à trois  ». Face à Kendji, le gitan, et le seul duo de l’émission, les frères Delavéga. Dur ? «  Nous sommes montés tous ensemble, les neuf talents de Mika sur la scène. Quand le 2e trio a été désigné, je me suis retrouvé dans le dernier groupe avec les garçons. Là, je me suis dit que ça allait être chaud  ! » Dans ce dernier trio, Cloé sera la première à chanter, « Hung up », un des innombrables tubes de Madonna, tiré de son album sorti en 2005.
«  Nous n’avons que 2 minutes, car la chanson est raccourcie sinon l’émission durerait 4 ou 5 heures, et une fois que l’on a lancé la première note, cela passe très vite. Surtout que je suis passée la première. Après je reste sur scène en regardant les autres ! Et là, tu ne peux t’empêcher de gamberger, de dire que tu aurais pu faire cela ou cela. Je n’étais pas très confiante . » Vraie impression ou excès de modestie, l’Union va vous laisser découvrir le choix ultime de Mika…

http://www.lunion.presse.fr/accueil/the-voice-cloe-sur-la-scene-ce-soir-ia0b0n323758

SOISSONS (02). L’alcoolémie compte double

J‘ai eu le service permis de conduire de la préfecture mercredi, ils venaient juste de recevoir le dossier et il faut compter deux semaines d’impression ! » Ce Soissonnais intercepté le 24 janvier par les gendarmes, qui ont constaté son alcoolémie, en est sûr, il ne retrouvera pas son permis avant le 8 avril. Et ce, alors que, tout de suite après les faits, il a eu un document spécifiant « date à laquelle l’intéressé pourra demander la restitution de son permis : le 24 février ».
Il déplore être doublement puni et voit là les conséquences des lenteurs administratives. Première anomalie, raconte-t-il, il a été convoqué en deux endroits différents, l’hôpital de Soissons et le centre Horizon pour rencontrer une équipe médicale, à la même date, à un quart d’heure d’écart. Et c’était le 25 février, soit le lendemain du jour où il aurait dû reprendre possession du fameux document. Et encore, dans l’un des lieux, il lui a été demandé le résultat d’un examen qu’il ignorait devoir passer. Il a donc dû prendre un nouveau rendez-vous et obtenir le résultat demandé entre-temps.

Le tribunal impose deux mois


Démarche et attente lassent et agacent cet homme qui, bien sûr, ne peut conduire et est longtemps resté dans l’ignorance. Aussi explique-t-il avoir écrit au préfet ainsi qu’au ministère de la Justice et à celui de l’Intérieur. Car il voudrait réparation pour ce qu’il juge comme une « injustice ». « Les services administratifs ne se coordonnent pas, écrit-il avant de lancer : je considère intolérable le fait de subir le manque de personnel administratif et sa lenteur ».
Il n’a toujours pas eu de réponse à ses courriers mais a en revanche appris la sanction infligée par le tribunal. Celui-ci le condamne à deux mois de retrait. Lui ne s’attendait pas à une peine plus lourde que celle promise et constate que les retards de l’administration sont ainsi compensés. Et il n’oublie pas qu’au long de son parcours d’un interlocuteur à l’autre, on lui a dit que les peines étaient trop courtes pour faire le nécessaire.
Voilà qui est rectifié !
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-l-alcoolemie-compte-double-ia3b26n323484

vendredi 28 mars 2014

Soissons (02): les absentionnismes, clé de la victoire pour les 3 candidats au 2nd tour ?

Soissons à la télévision

Pour ceux qui n'ont pas vu l'émission d'hier soir
Voici le lien de "Paroles et des actes " d'hier soir
Le sujet sur Soissons est en début de reportage !
 

SOISSONS (02). Pas de marche arrière pour la collecte

Les ordures ménagères du Soissonnais font face à une nouvelle recommandation. Un changement qui demande un effort quotidien et de tout le monde.
La marche arrière n’est plus autorisée pour la collecte des ordures ménagères. Dans un souci de sécurité, la recommandation R437, adoptée par le Comité technique national des industries du transport, demande d’étudier de fond en comble les tournées des camions de la communauté de Soissons et prescrit des objectifs de sécurité. « Tous les tribunaux s’y réfèrent en cas de litige, lance Éric Delhaye, le directeur des services technique. C’est un guide des bonnes pratiques dans l’exécution de la collecte. C’est avant tout de la prévention, en cas d’accident on pourrait être poursuivi ».
Cette suppression du recours à la marche arrière et à l’interdiction de la collecte bilatérale renferme donc différents enjeux : sociaux, techniques et juridiques. « Le principal enjeu reste bien évidemment social. On se doit d’assurer des tournées sûres pour la sécurité de nos agents mais également de nos riverains », assène Sébastien Pété, le responsable ordure ménagère. Après avoir étudié avec minutie les zones soumises à cette décision, l’heure est à la sensibilisation. « On a dressé un plan précis de nos tournées, avec les zones prioritaires. On a ensuite présenté ces données aux communes pour qu’elles en prennent note. C’est un travail de tous et sur le long terme », explique Eric Delhaye.

Sensibiliser les riverains

D’un point de vue technique, les rupteurs – détecteurs arrières qui permettent d’identifier tout type d’obstacle – bloquent le camion et ne peuvent être supprimés. « On peut perdre de cinq à quinze minutes », signale Sébastien Pété.
Dans ce dossier qui demande l’effort de tous, les employés peuvent se heurter à une forme de non-civisme. « Dans certaines rues, les habitants ne nous aident pas vraiment. Ils stationnent leur véhicule dans des impasses très étroites. Un jour, un de nos camions a même dû être remorqué sous peine d’être paralysé », regrette le directeur des services technique. Une marche en avant qui se fera par étapes…

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-pas-de-marche-arriere-pour-la-collecte-ia3b26n322913

jeudi 27 mars 2014

N'oubliez pas Soissons sur France 2 ce soir 20H45...des paroles et des actes

Ce soir un sujet sur la municipale à Soissons sera au sommaire du magazine "Des paroles et des actes" sur France 2.

N'oubliez pas de regarder France 2 ce soir...Rendez vous avec David Pujadas à 20h45 !

Moi je serais devant mon poste !

Deux hommes condamnés à de la prison ferme pour un vol de portable

SOISSONS (02). Interpellés samedi soir, deux Parisiens ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir volé avec violence un téléphone portable. Ils étaient déjà très connus de la justice.
Vingt-quatre mois de prison pour Mehdi Ali Rachedi et vingt-et-un mois pour Yasmine Chaouche. Et direction la prison directe dès la sortie du tribunal de grande instance de Soissons, où ils passaient en comparution immédiate lundi après-midi.
Deux peines lourdes, pouvant surprendre quand on sait que le délit était un vol de téléphone portable, survenu samedi en milieu d’après-midi avenue de la gare à Soissons.
Un vol avec violence sans entraîner d’arrêt de travail et qui a pu être résolu très rapidement. La victime, un Soissonnais de 16 ans, a eu le réflexe de regarder la plaque d’immatriculation de la voiture dans laquelle les deux individus s’étaient engouffrés. Le premier, Medhi Ali Rachedi est de Saint-Denis. Le second, domicilié sur Paris, mais la voiture est immatriculée dans le 93. Cet indice, transmis aussitôt à la police, va permettre de cibler sur les axes de sortie en direction de Paris.

L’arrestation se passe sans problème

Bingo, puisqu’une patrouille repère un véhicule correspondant. L’arrestation se passe sans problème. L’Iphone 5 S, le portable dérobé quelques instants plus tôt dans le quartier de la gare, est retrouvé sur le plancher de la voiture. Ramené au commissariat, le duo est placé en garde à vue. Lundi matin, ils sont présentés devant le parquet. Dans un premier temps, le duo indique être venu sur Soissons pour acheter un scooter sur « Le bon coin ». Une affirmation qui ne sera jamais démontrée.
Le tribunal prendra en compte le lourd passé du duo, notamment des faits de séquestration pour l’un d’eux, de vols à répétition pour l’autre. Un cocktail qui les mènera directement à la prison, dès la sortie du tribunal puisque le mandat de dépôt, requis pour les deux, est confirmé.
«  Nous avons régulièrement, des duos ou des bandes de ce type venant de la région parisienne, qui viennent faire leur « marché » sur notre secteur  » explique un des enquêteurs. «  Dès qu’ils voient quelqu’un seul, avec un appareil qui leur convient, il s’en empare  ». Sans autre forme de procès, sauf pour cette fois.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/deux-hommes-condamnes-a-de-la-prison-ferme-pour-un-vol-de-ia0b0n321993

mercredi 26 mars 2014

Soissons sur France 2 jeudi 27/03 ...demain !

Soissons comme laboratoire National, à suivre jeudi 27 mars sur France 2 dans l'émission des paroles et des actes.
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Municipales Soissons - Bilan de l'équipe sortante

Batailles autour du rail

L’ancienneté n’est pas toujours gage de réussite. La voie de chemin de fer qui relie historiquement Paris à Hirson se voit plonger au cœur du débat malgré elle. Très peu utilisée depuis la fermeture de l’usine de chaudronnerie Pecquet-Tesson en 2001, et actuellement uniquement empruntée par l’entreprise de sucrerie Tereos, la voie ferroviaire n’a pas retenu l’attention du comité d’agglomération qui a renoncé à l’utiliser dans son futur projet d’intérêt communautaire.
Ce dossier labellisé « Écoquartier » prévoit l’implantation de 427 logements locatifs et également bons pour achat, dans la zone du Clémencin. Dans les esprits depuis quelques années, ce projet s’étendra sur les douze prochaines années et sera disséqué en six phases, pour un levé de rideau programmé en 2022.
Seul point noir au tableau, la voie limite les envies de Daniel Moitié, le maire de Crouy. Pas dupe et bien conscient que ce chemin de fer annihile toutes velléités de développement. « Cette voie ferrée constitue un problème de taille dans ces dossiers. Même la verrerie ne s’en sert plus pour ses activités commerciales », signale le député maire.

« Un obstacle à des travaux de mise en valeur »

Plus qu’une simple histoire de rails, cette voie ferrée soulève également un problème de voies de communication, comme la route qui la traverse. « À un certain niveau, le passage est réduit à une seule voie, on doit alterner la circulation des véhicules ce qui ralentit la progression au niveau de l’axe Soissons – Crouy », explique Daniel Moitié.
Le maire de la commune veut croire que cette voie ferroviaire n’empêchera pas, à terme, la réalisation de ce projet, malgré que cette dernière soit vue comme un obstacle de taille à l’heure actuelle. « Cette zone représente un intérêt commun pour les communes voisines de Soissons et Crouy. Je pense que, plus qu’un problème de voie ferrée, c’est un manque d’argent notoire qui ampute ce futur quartier économique de tout mouvement à ce jour. J’ai foi en l’avenir et je pense que cela n’est qu’une question de temps, précise Daniel Moitié. D’ailleurs, un passage sous terrain est envisagé afin de contourner le problème rencontré avec cette voie ferrée. Cette liaison permettrait de relier l’écoquartier à la commune de Crouy ».
Tout vient à point à qui sait attendre…

http://www.lunion.presse.fr/region/batailles-autour-du-rail-ia3b26n321673

mardi 25 mars 2014

A Villers-Cotterêts, l’événement Franck Briffaut

«J’ai rencontré ce matin des personnes, assez âgées, de confession musulmane, qui m’ont dit qu’elles avaient voté pour moi. Je les connaissais mais j’ignorais qu’elle pouvait me soutenir. » Franck Briffaut en fait des découvertes depuis dimanche soir, alors que ce candidat Front national, prenant part pour la 4e fois aux municipales de Villers-Cotterêts, est arrivé à la première place avec 32 %. (> Relire le direct spécial municipale dans l'Aisne) Il n’est pas surpris, cependant de voir plusieurs Cotteréziens, venus le féliciter, refuser d’être en photo dans le journal avec lui : « C’est l’envers de la médaille », constate-t-il parlant de diabolisation due aux médias.
D’autres lui ont demandé de passer les voir chez eux, affirme-t-il. C’était l’une de ses principales occupations, lors de cette première journée, avec « l’administratif » nécessaire à la préparation du second tour. Car, en ce lundi, il était seul, il avait laissé ses colistiers libres mais dès aujourd’hui, la campagne repartira de plus belle. Car « ça n’aurait pas de sens de s’arrêter là, martèle le candidat qui veut dire à ses électeurs : il faut aller jusqu’au bout ».
Au bout d’une histoire commencée au mois de novembre avec la distribution d’un questionnaire dont les réponses ont servi, explique-t-il, à l’élaboration du programme mais l’ont surpris « par leur nombre » et le fait qu’elles révélaient l’hétérogénéité des quartiers « un peu inquiétante ». Ces réponses et leur quantité ont suscité chez Franck Briffaut une première intuition du futur résultat du premier tour. « Notre implantation est aussi due à notre crédibilité, poursuit-il, expliquant : au conseil, il y a des dossiers que je vote. » Pour lui, ne pas s’opposer par principe est important pour séduire les administrés, comme ne pas être dans la caricature. Il critique en effet les frontistes s’entêtant contre les étrangers. Lui a une Portugaise sur sa liste et aurait pu avoir deux autres personnes de nationalité non française. L’intégration de ces personnes est la seule condition pour qu’il ne les stigmatise pas.
Pourtant, non loin de lui, sur la place, plusieurs jeunes français d’origine turque tiennent à dire qu’ils n’ont pas voté pour Franck Briffaut. Ils s’estiment jugés sur leur couleur de peau et affirment que, concernant la sécurité, les méfaits sont souvent la responsabilité d’auteurs non cotteréziens.
Parmi ceux qui s’interrogent quant à l’avenir de la municipalité de Villers-Cotterêts, il y a les membres de la communauté de communes. L’un d’eux trouve qu’on « récompense peu les gens qui font au bénéfice de ceux qui ne font pas ». Il se pose en outre des questions par rapport à la future composition du conseil communautaire dont il se réjouit du caractère apolitque. « On peut difficilement être maire sans être président de la communauté », estime-t-il pourtant sûr que si une droite recomposée l’emportait, ce serait le cas. Il se souvient d’un temps où ces rôles étaient assumés par deux personnes différentes et des conflits qui en découlaient.
Quant à un habitant de Fleury, il exprime l’opinion de beaucoup : la division de la droite n’est pas pour rien dans ce verdict.

dimanche 23 mars 2014

Hervé Giraud, Monseigneur 2.0

Commençons par une légende qui n’en est pas une. Si le pape Benoît XVI s’est lancé sur la toile avec un compte Twitter, l’inspiration n’a pas été divine mais « giraudienne ». L’Aisne possède, parmi ses habitants, un homme qui a incité le prédécesseur du pape François à twitter ces petits messages courts – 140 signes – dans l’internet mondial. Le pape ou au moins son service « com ». Par contre, derrière les « tweets-homélies » de Monseigneur Hervé Giraud, évêque du diocèse de Laon-Soissons-Saint-Quentin, pas de prête-nom.
C’est ce natif d’Ardèche il y a cinquante-sept ans qui écrit. Chaque jour. Une occupation non chronophage et pas du tout décalée avec sa profession. «  Au contraire, explique-t-il sans détour, cela me permet de me plonger en profondeur dans l’Évangile.  » Un extrait de l’Évangile suivi d’un commentaire de ce fils de cuisinier, des mots toujours en rapport avec l’actualité, a attiré une vague de suiveurs. Hommes d’Église, intellectuels, politiques, journalistes, croyant ou simple curieux, ils sont presque 6 000 à suivre quotidiennement « les tweets homélies » de cet homme qui se destinait à l’enseignement des mathématiques. Avoir cette primauté et cette originalité a propulsé un homme d’Église à la une de nombreux médias comme le « Grand journal » de Canal+. Cette année, preuve que l’homme séduit, il est membre du jury œcuménique du Festival de Cannes.

Le cinéma sur iTunes et d’autres sites

Un honneur qui lui permet de conjuguer une de ses passions, celle du cinéma. Les moyens modernes lui permettent d’ailleurs de glisser dans les rares moments de liberté ou de transport en commun, l’occasion de visionner quelques films : «  Je vais sur iTunes pour revoir des œuvres qui ont été primées à Cannes par exemple  ». Son exposition médiatique n’est-elle pas de trop ?
«  J’essaie d’être moi-même, j’aime annoncer l’Évangile et je tente de le faire du mieux possible. Se priver d’être sur un média comme Twitter aujourd’hui est difficilement réalisable. C’est un autre moyen de communiquer, d’être en phase avec notre époque  ». Des propos qui pourraient bousculer un conformisme parfois reproché à l’Église en général. Sur des sujets brûlants comme le manque de vocation dans des départements comme celui où œuvre Hervé Giraud par exemple. Si on l’interroge sur une des voies lancées pour contrecarrer cette crise, celle d’accorder la possibilité aux prêtres de se marier, l’homme répond sans détour. «  Être célibataire donne une liberté qui permet énormément de choses, d’actions que je n’aurais peut-être pas en vivant en couple, en ayant une famille. En France, il y a 15 000 prêtres et plus de six millions de célibataires ! Devinez de qui on parle le plus  ». Si Monseigneur Giraud se déclare pas du tout à l’aise avec le monde de la finance, il avance quand même un argument sonnant et trébuchant pour contrer l’argument du mariage des hommes d’Église. «  Nous n’en aurions pas les moyens…  »
Sa vocation a jailli après une première année d’enseignement. À 21 ans. «  C’était une maturation, et à un moment, j’ai été prêt pour entrer au séminaire  ». Une première dans une famille où le père, chef cuisinier, n’est pas catholique du tout. Au contraire de son épouse. Lorsqu’il a annoncé sa décision, le patriarche a eu une simple phrase, preuve de l’esprit d’ouverture : «  Laisse-moi le temps de m’habituer…  » Puis il n’en a plus jamais reparlé avec son fils. «  Il y a toujours une perception de l’Église qui est restée dans les esprits. Celle d’il y a cinquante ans. Où, tous les dimanches matins, on allait à l’église avant d’aller au bistrot. Mais l’Église a aussi su évoluer.  » Comme un enfant que l’on n’aurait pas vu grandir en quelque sorte.
Dans son diocèse et ailleurs, l’homme côtoie tout le monde. Des politiques avec lesquels il ne discute pas de… politique dans le sens dévoyé du terme, mais le premier sens : celui de la vie de la cité et des souffrances qu’elle traverse aujourd’hui. Lui est nommé, pas élu. Lorsqu’il est devenu évêque, il n’a pas bondi de joie. C’est le sens de sa vocation. Si on lui donnait une baguette magique aujourd’hui, il guérirait la «  raison des humains  ». Ceux qui ont du mal à réfléchir paisiblement. «  Que les gens prennent le temps d’écouter les autres, même s’ils n’ont pas des idées identiques. Bien sûr j’aimerais combler les besoins fondamentaux : ceux du logement par exemple, quand on voit le nombre de sans-abri et de logements vacants ! Mais j’aimerais vraiment que l’esprit de dialogue devienne banal. Mais vous savez, la baguette magique, elle est à notre portée. »

http://www.lunion.presse.fr/accueil/herve-giraud-monseigneur-20-ia0b0n320337

samedi 22 mars 2014

Entre commerçants et gens du voyage la bataille fait rage

Vagabond un jour, vagabond toujours ? Toujours est-il que la zone commerciale de Crouy subit une nouvelle fois la présence de nomades, dont le parking se retrouve aujourd’hui laissé à l’abandon depuis la fermeture de la grande surface Intermarché, qui a déménagé l’été dernier.
Une occupation qui plonge dans le désarroi des commerçants sans armes face à ce problème de taille. « Nos clients ont peur, lancent-ils. Depuis le départ de l’Intermarché, on assiste à un défilé de caravanes chaque mois. Les enfants se baladent dans nos rayons et des poubelles traînent proche de nos locaux. C’est également gênant pour l’ambiance générale ».
Entre perte d’activité et embarras, les employés ne savent plus par quel bout prendre le problème. « Ils détériorent tout et le soir ils traînent dehors. Certains de nos clients ne se déplacent plus, décrypte une des responsables de la zone. Ce désordre n’est pas bon pour notre activité. Il n’y a pas eu d’interventions récentes des forces de l’ordre et nos clients sont gênés. Les gens du voyage procèdent par vague depuis le mois d’août et reviennent chaque mois ».
De leurs côtés, les habitants de ces caravanes prônent l’innocence. « Je suis à Soissons depuis quinze ans, se défend Louis Anthony, un des cadres des vagabonds. On est trop souvent éjecté depuis ces trois dernières années. On vient d’apprendre qu’on serait à nouveau radié de la zone lundi et on ne sait pas où atterrir. Je constate une certaine dose de racisme à notre encontre. Bon nombre de plaintes ont été formulées à notre égard, ce qui a incité la mairie à changer d’avis quant à nos expulsions, qui sont de plus en plus fréquentes ».
La peur n’évitant pas le danger, Daniel Moitié, le maire de Crouy, avait fait la demande d’un arrêté préfectoral le 14 mars dernier sous la pression des commerces. « Un arrêté avait été stipulé par le biais d’un huissier de Soissons et de la préfecture, explique l’Axonais. Cette démarche a seulement pris du retard du fait que la société Immo Mousquetaire, détentrice de la zone commerciale, n’avait pas versé la provision à l’huissier. Une intervention était programmée mardi, mais cette dernière a été suspendue pour le moment car la somme due a été transmise ».
Il ne doute pas du bon déroulé de cette expulsion. « Tout est prêt pour lundi, assène M. Moitié. J’ai été assailli de messages négatifs, il me fallait donc être plus prompt à réagir. Des commerces étaient sur le point de fermer, j’espère que les gens reprendront confiance en cette zone ». Le bout du tunnel est en vue ?

Une cinquantaine de gendarmes se sont également rendus à Charleville-Mézières vendredi pour inspecter les lieux et contrôler les identités des gens du voyage.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/entre-commercants-et-gens-du-voyage-la-bataille-fait-rage-ia0b0n319960

vendredi 21 mars 2014

Débat diffusé hier soir sur France 3 Picardie

A l'occasion des élections municipales, France 3 Picardie propose un débat spécial sur l'enjeu de l'emploi à Soissons. Alors...

Avec C. Colin, P. Day, A. Crémont et E. Chassagnoux
 
A voir sur ce lien ................
http://pluzz.francetv.fr/videos/municipales_alpes_france_3_picardie_,99143965.html

Démolition Bd. Salvador Allende à Chevreux

Le 25 mars prochain, les magistrats du tribunal administratif d’Amiens vont devoir examiner la requête de trois exploitants agricoles de Billy-sur-Aisne. Sur le libellé de l’affaire apparaît le mot « expropriation ». Qu’en est-il en réalité ?
Cette contestation intervient dans le cadre d’un programme de logement porté par la communauté d’agglomération du Soissonnais. Ce projet d’écoquartier, baptisé « Le colombier-Les marguerites » du nom des secteurs où il doit s’implanter, doit s’étendre sur une trentaine d’hectares. Le souci, c’est que les terrains visés sont actuellement exploités. « Ils veulent payer ça moins cher que le prix du marché », s’irrite l’un des agriculteurs concernés. Selon lui, la communauté d’agglomération en aurait proposé 50 centimes d’euros le mètre. « Ce que l’on souhaite, c’est conserver notre surface car il sera compliqué pour nous ensuite d’en retrouver à louer ou à acheter dans le secteur », poursuit-il.
Pour ces raisons, les trois exploitants ont attaqué la déclaration d’utilité publique (DUP), signée par le préfet de l’Aisne, de ce projet. Cette décision administrative mènerait-t-elle directement à l’expropriation ? Pas tout à fait, les services de la communauté d’agglomération, soumis au devoir de réserve, précisent que cette décision permettra « d’obtenir la cessibilité des terrains ». Le maire de la commune Jean-François De Baere traduit : « la DUP permet d’ouvrir la phase de négociation, nous n’en sommes pour l’instant qu’au début ».
Le premier magistrat indique également que le projet est important pour la commune. « Nous perdons régulièrement des habitants. Faute d’une offre suffisante de logements. À terme, cela peut avoir un impact sur nos recettes fiscales, ou sur l’école. »
Côté négociation, l’élu local affirme que la marge est très mince, car la procédure d’acquisition de terrain par la collectivité est très encadrée. « Le prix d’achat est défini par les Domaines, et nous ne pouvons nous écarter de cette évaluation. Ensuite, les exploitants concernés bénéficient en plus du rachat d’une prime, variable selon leur production sur les terrains concernés. » Pour ladite prime, là aussi, les dispositions légales sont strictes. « Le barème est défini d’après un accord entre la chambre d’agriculture et les services fiscaux de l’Aisne », détaillent les services de communauté d’agglomération du Soissonnais.
Pour résumer, on trouve d’un côté, des exploitants qui risquent de perdre une partie de leur activité, et de l’autre, une collectivité, qui a des marges de négociations faibles, pour ne pas dire nulle. Il ne serait donc pas question pour le moment d’expropriation, mais plutôt de négociations « serrées ». Le tribunal administratif tranchera sur la question dans moins de deux semaines.

http://www.lunion.presse.fr/region/negociations-sous-tensions-pour-le-projet-d-ecoquartier-ia3b26n317239

jeudi 20 mars 2014

Qui sont les petites mainsdes élections municipales?

Le bon fonctionnement de la démocratie française repose sur de nombreux anonymes avant et pendant les élections. En ce qui concerne les 23 et 30 mars ainsi que pour les Européennes (25 mai), plusieurs Soissonnais sont mobilisés. Employés municipaux ou bénévoles, ces petites mains garantissent la transparence des scrutins.
François Collin sera l’un des assesseurs locaux, qui surveillent le dépouillement au nom d’un candidat. L’homme est connu comme tel depuis une trentaine d’années. Quand on l’interroge sur ses motivations, il répond simplement : « C’est la moindre des choses, pour un citoyen lambda, que de donner un peu de son temps. » Cette année, ce bénévole assurera sa mission au sein du bureau de vote nº6 à l’école élémentaire Saint-Crépin, le matin.
Il prend un réel plaisir à jouer ce rôle. « Ça se passe toujours très bien. Nous sommes entre gens de bonne compagnie et il n’y a jamais de réflexions bête ou méchante. D’ailleurs on ne parle pas de politique. Ce qui nous intéresse, c’est de participer à la vie de la cité. » François Collin encourage les autres Soissonnais à s’impliquer, notamment lors du dépouillement : « Tout le monde peut venir ! » Selon lui les assesseurs et scrutateurs (personnes qui comptent les voix) seraient de plus en plus de jeunes et de plus en plus féminins.
Les salariés de la Ville (lire par ailleurs) sont sur le pied de guerre depuis deux semaines. En ce moment, aux « élections » en mairie, c’est le coup de feu. Les urnes et le matériel destinés aux bureaux (dont des lampes en cas de coupure électrique) ont été entreposés dans le salon d’honneur par les services techniques. Monique Chenal, responsable du service a passé son temps à tout prévoir jusqu’au moindre détail. Elle précise par exemple que « le nombre d’enveloppes doit être absolument équivalent au nombre d’inscrits dans chaque bureau ». La pression est cependant palpable. « On est un peu plus soulagés le jour de l’élection », déclare le directeur du service. Il est vrai qu’à ce moment-là, la pression se déporte et s’accentue un peu plus sur les épaules des candidats…

http://www.lunion.presse.fr/region/qui-sont-les-petites-mainsdes-elections-municipales-ia3b26n318503

mercredi 19 mars 2014

Higelin envoûte le Mail de Soissons

Un grand trou dans la cathédrale. C’est ce que retiendra Jacques Higelin de sa venue à Soissons. Avant de chanter pendant près de trois heures devant une salle pleine, au Mail, l’artiste a visiblement rencontré des férus d’histoire qui lui ont raconté comment les Allemands ont pilonné l’édifice. Un angle de l’histoire qui a visiblement marqué le chanteur, au point d’en parler pendant le concert !
Car, entre deux chansons, en introduction de l’une d’elles ou même avant la fin du texte, il en a dit des mots, raconté des histoires, sans oublier de parler de Soissons ! Il a même évoqué une affiche de l’un des candidats aux municipales. L’histoire ne dit pas s’il était dans la salle puisqu’on en a aperçu au moins un.
Et bien sûr, la star s’est prêtée au jeu habituel de l’évocation de Clovis et du Vase, là aussi en insistant sur le côté violent du personnage et de l’époque.
Communiquer avec son public, il en avait envie. Mais tout son public ! Ainsi a-t-il éludé les tentatives de certain(e)s d’engager un véritable dialogue. Pourtant, c’est sûr, il y avait de vrais fans dans la salle. Non seulement des fidèles esquissant des mouvements de danse et fredonnant les textes mais d’autres encore plus présents, allant jusqu’à chanter « Frère Jacques, dormez-vous   ? » pour le faire venir.
Les fans de la première heure auront néamoins dû rester jusqu’à la dernière du concert pour entendre Champagne et Irradié. Sans compter que grâce à un super mordu, Christian, et à la demande d’une amie, ils ont eu droit à Mona Lisa Klaxon

http://www.lunion.presse.fr/region/higelin-envoute-le-mail-de-soissons-ia3b26n317229

mardi 18 mars 2014

La campagne est restée «nette» ...venez vous exprimer !

En 2008, il y avait eu les balbutiements. Six ans plus tard, la course pour le fauteuil de maire de Soissons passe aussi par les réseaux sociaux et l’incontournable blog, site ou page Facebook. Les trois candidats ne sont pas partis en même temps. Le dernier à entrer en lice est le candidat FN, Emmanuel Chassagnoux. Dernier déclaré, l’homme s’est d’abord appuyé sur le site national où il possède sa page. Puis ensuite, c’est un blog qui va prendre de l’importance avec la diffusion du programme dans les jours à venir. Mais, comme l’avoue Patrick Bertin, son colistier, «  nous préférons une campagne de vive voix. Il ne sert à rien d’avoir un site qui soit un catalogue. Mais cela demeure un moyen complémentaire à la campagne.  »
Les deux autres prétendants ont lancé leur troupe sur le net depuis plus longtemps. Côté Patrick Day, on vient de célébrer le «  centième article sur le blog En avant Soissons  qui existe depuis un an  » comme l’explique Olivier Froidefond, directeur de cabinet du candidat maire, «  et il succède à un journal que nous éditions. Là, nous mettons des articles de fond sur le blog. Ensuite, lorsqu’il y a eu l’annonce de la candidature, nous avons ouvert une page Facebook.  » Et là, petite surprise, le « geek » de service est ... une geek puisque c’est Chrisitiane De Lima, conseillère municipale, qui s’est portée volontaire. «  J’étais déjà sur FB et je maîtrisais donc, lorsque Patrick Day a demandé qui voulait s'en charger, j’ai dit oui  . Je m’amuse.  » Et on peut dire que cette cette « pimpante quinqua » se pique au jeu. «  Je suis connectée en permanence, que ce soit avec la tablette et le portable. Dès qu’il y a une notification, je la reçois et je peux modérer si besoin  ».
C’est ici qu’arrive le second point de cette campagne : qui dit réseaux sociaux, dit commentaires et pseudos. Et donc les dangers. Outre le pirate (voir encadré), tous les candidats se sont imposés une ligne de conduite. Pas de réponse aux provocations. Un commentaire trop diffamatoire ou insultant sera éliminé, l’auteur bloqué. «  Le but est d’élever le débat, de permettre des dialogues  » glisse Davide Glatigny, le monsieur Net d’Alain Crémont. «  Par exemple, ce qui a été le plus vu sur le site, sont les portraits de l’engagement, les présentations étoffées des différents colistiers d’Alain  ». Un candidat qui est le seul à posséder un compte Twitter. Qui date d’avant la campagne.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-campagne-est-restee-nette-ia3b26n316435

Les commentaires ne sont pas modérés sur ce blog. Les candidats ou leurs représentants peuvent commenter ici. Je me ferais un plaisir de publier leurs commentaires en bonne place... je vous attends !
Venez vous exprimer !

lundi 17 mars 2014

Dernière ligne droite

C'est la dernière ligne droite... comme on dit en cyclisme on passe sous la flamme rouge...
Dimanche on désignera nos conseillers municipaux ....
Ce blog ne parle pas de politique ...j'ai mes idées et j'irais voter ...je vous engage à faire de même...
Vous êtes chaque jour, chaque semaine plus nombreux à venir me lire... allez voter ...faites comme moi.
Les personnes de la liste qui est dans mon cœur connaissent mon engagement et mes sentiments pour eux ... tous mes vœux les accompagnent.
Je vous remercie de venir me lire chaque jour et surtout dimanche allez voter...Soissons mérite votre vote... Soissons mérite votre soutien !
Merci à vous !

Francis

Kata pour la ceinture noire de Julie Blain

dimanche 16 mars 2014

Cloé la soissonnaise sauvée par Mika

Ce samedi 15 mars, la cinquième battle de cette quatrième session de The Voice 3 a été franchement intense. Natacha Andreani et Cloé se sont opposées sur la chanson Le chemin de Kyo. Un duo lors duquel la jeune femme qui a souffert de phobie sociale et la lycéenne de 17 ans ont tout donné.

Après leur démonstration vocale et à titre consultatif, les coachs ont chacun leur tour donné leur avis sur les petites protégées de Garou. Si Mika a révélé avoir préféré la performance de Natacha. Jenifer a été déçue dans l'ensemble et a estimé que chacune des candidates a un peu perdu de son identité lors de ce duo. Mika et Jenifer ont tout de même eu un penchant pour Natacha et au final, seul Florent Pagny a été touché par la jeune Cloé. Mais c'est Garou qui avait le pouvoir de décision et il a souhaité garder Natacha Andreani.

C'est à ce moment que Mika, qui était le seul coach à pouvoir encore voler un Talent, aurait pu buzzer. Un geste qu'il n'a pas fait. C'est donc très émue que Cloé a pris la parole afin d'adresser un dernier mot aux coachs. "J'aimerais vous remercier d'avoir cru en moi dès le début et puis aussi pour ce que j'ai fait jusqu'ici. C'était une belle aventure et j'ai apprécié de travailler avec vous", a-t-elle lâché avant d'être interrompue par... le buzz de Mika !

Le chanteur a-t-il était touché les mots de la jeune interprète ? En tout cas, le nouveau coach de la saison a le sens du suspense et du spectacle ! Ce buzz inespéré a complètement fait craquer la jolie Cloé qui a pleuré suite à ce coup de théâtre. Mika, quant à lui, a expliqué les raisons de sa soudaine réaction : "Pendant les auditions à l'aveugle, je n'ai pas appuyé et j'ai regretté. Ce soir, je vois l'espoir dans toi, je vois quelque chose qui est différent."
On espère que Cloé ne décevra pas le coach !
http://www.purepeople.com/

samedi 15 mars 2014

The Voice : pour Cloé, c’est ce soir la «battle»

SOISSONS (02). Cloé, l’ex lycéenne soissonnaise, va jouer son avenir ce soir dans l’émission The Voice, lors de l’épreuve des battle. Elle se retrouve face Natacha, sur « Le chemin » de Kyo.
Camille Mouton, Cloé pour les besoins de « The Voice », l’ancienne lycéenne de Gérard-de-Nerval, va jouer son avenir dans l’émission de ce soir, lors de l’ultime séance des battle.

Elle a été sélectionnée par Garou, le chanteur québécois, qui a choisi de la mettre face à Natacha Andréani, autre talent de son équipe. Un duel costaud puisque les deux jeunes chanteuses – 17 ans pour Camille, 19 pour son adversaire – avaient respectivement charmé trois et quatre membres du jury lors des sélections à l’aveugle. Cet affrontement va se dérouler sur « Le chemin », la chanson du groupe Kyo. Un choix qui n’a pas laissé insensible Camille puisque c’est une chanson qu’elle «  n’aime pas du tout  ! » annonce-t-elle en riant. «  Mais c’est la même chose pour Natacha. Au moins, dans ce domaine, nous étions à égalité  ».
Lorsque Garou est venu annoncer le duo, se retrouver face à Natacha n’a pas été une surprise. «  Dès que les équipes ont été complètes, nous nous sommes dit toutes les deux  On va se retrouver face à face. Deux jeunes filles, des voix puissantes, qui jouent toutes les deux d’un instrument… Mais ce n’est pas la plus simple des adversaires.  »

« J’ai eu l’impression d’être dans un autre monde »

Entre le moment où l’adversaire et le choix de la chanson ont été annoncés, et le passage sur scène, se déroule une semaine. Où le duo Garou – Gérald de Palmas, l’autre chanteur appelé par Garou pour l’aider à préparer les talents pour les battle, intervient seulement deux fois. Une première tout de suite après l’annonce, généralement autour du piano, séance diffusée, où le duo de stars pose les jalons pour l’autre duo, celui des apprenties stars. Ensuite, pendant les jours précédant la répétition sur scène et le vrai affrontement, le travail se poursuit avec des coaches vocaux professionnels. Inconnus du grand public et non filmés. C’est le petit plus que leur apporte l’émission.
«  C’est vraiment là, que l’on travaille, que l’on apprend, que l’on nous pousse à moduler notre voix. Ensuite l’autre moment fort est le retour sur la scène. Même si ce n’est qu’une répétition, on se retrouve dans des conditions au niveau son et lumière, que peu de nous ont déjà connues. Et je ne vous parle pas de la  battle. Là, ça passe trop vite. J’ai eu l’impression d’être dans un autre monde. J’ai eu l’impression d’être déconnectée, de ne pas avoir pu profiter de ma prestation. J’avais toujours au fond de moi, le fait que la chanson est monotone, et que je ne l’appréciais pas. »
Quel que soit le résultat – l’Union vous laisse ce suspens – Cloé avait encore une chance d’être repêchée si Garou choisissait de privilégier Natacha. Par Mika, le juré qui ne s’était pas retourné lors des sélections à l’aveugle. Mais qui semblait l’avoir regretté… Réponse ce soir.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/the-voice-pour-cloe-c-est-ce-soir-la-battle-ia0b0n316042

L’agglomération bénéficierade la loi Duflot

D’ici quelques mois l’agglomération soissonnaise sera éligible à la loi Duflot. Concrètement cela signifiera que des promoteurs et des particuliers pourront acheter un bien neuf, dans le but de le louer à un prix moins élevé qu’actuellement. Une contrepartie, une défiscalisation, pourrait encourager les éventuels propriétaires à se lancer sur des projets d’achats. Reste que les avis divergent sur l’efficacité réelle d’un tel dispositif.
« L’investissement est compliqué dans un marché locatif peu soutenu comme celui de Soissons », commente Fabrice Cellier, directeur commercial de la Compagnie immobilière Migneaux et associés (CIMA), une société de promotion immobilière. « De mon point de vue, le Duflot serait plutôt un atout qu’un inconvénient. La mise en place de ce dispositif à Soissons pourrait nous amener à reconsidérer nos projets sur la ville », estime ce professionnel, qui essaie de vendre un terrain de 3600 m2 depuis plusieurs mois. Il y aurait pourtant un risque, admis par Fabrice Cellier : « Une éventuelle hausse du prix au mètre carré. » Jérôme Drouet, le gérant de Clovis Immo, une agence plus spécialisée dans la vente, pense que ce risque est hautement probable, comme ce fut le cas au Parc Gouraud, il y a quelques années. « Les promoteurs espèrent vendre leur soupe trop chère ! » Il ajoute : « Le Duflot est toujours mieux que rien, mais il va s’adresser à des investisseurs qui peuvent payer 2 000 euros du mètre carré. Qui a les moyens de faire cela sur Soissons, alors que le mètre carré devrait être plus proche de 1 500 euros ? Personnellement je n’achèterais pas du neuf ici, c’est de la folie douce. » Il est vrai que la loi inclut un volet écologique imposant de nouvelles normes qui peuvent faire augmenter le prix de la construction.
Florent Toussaint, directeur d’Immosky, de son côté, est plus optimiste. Cet homme qui a lancé et géré les projets des résidences Debussy et Ravel, en cours de construction, juge que l’éligibilité de l’agglomération au dispositif serait une bonne chose pour les acheteurs et les locataires. Il y met cependant une condition : « Cette loi sera favorable aux petits investisseurs (T2 ou T3) s’ils empruntent, car les intérêts seront déductibles. La défiscalisation permettra de faire baisser les loyers. L’impact devrait être très important pour les locataires. »
Reste qu’il faudra attendre un peu pour voir. « Soissons et les villes autour devraient figurer sur la carte nationale dans le courant de 2014. Ce qui signifierait que l’on pourrait en bénéficier au mieux en 2015 », Gonzague Sandevoir, directeur général de la communauté d’agglo.

http://www.lunion.presse.fr/region/l-agglomeration-beneficierade-la-loi-duflot-ia3b26n312745

vendredi 14 mars 2014

Dans les coulisses des Restos du cœur

V ous êtes combien à distribuer ? » demande Marie-France Bianciotto, responsable du centre des Restos du cœur. « Sept », répond une voix féminine. « Ça va aller ? » Hochements de têtes. « Allez on ouvre ! » Pour les bénévoles et les bénéficiaires ce jeudi après-midi, ressemble à tous les jeudis après-midi, avec ses imprévus, ses instants délicats et ses moments drôles.
Gilbert Maertens débarque avec son sourire sur le site du 3 bis, place Saint-Médard. L’homme au sac bleu et blanc tend sa carte de bénéficiaire à Catherine. Il est le premier à être reçu. Brigitte le conduit au milieu des rayons. « Je mange de tout », signale Gilbert Maertens à son interlocutrice. Affable, Gilbert Maertens plaisante avec les volontaires. En récupérant une salade il parle un peu de lui : « Les gens sont très sympas ici. Ça fait six ans que je viens. J’ai eu un accident du travail et c’est mon assistante sociale qui m’a dirigé vers les Restos. »
Depuis quelques années déjà, la physionomie des bénéficiaires a changé. Les cas similaires à celui de Gilbert ne sont plus les seuls. « On a de plus en plus de monde. Nous avons beaucoup de familles monoparentales, des femmes élevant leurs enfants. On voit aussi apparaître des personnes âgées, souvent des veuves. Il y a également pas mal de jeunes et même des travailleurs pauvres », détaille Marie-France Bianciotto. Jennifer Caron, 32 ans, mère de deux enfants, cherche du travail, en vain : « Heureusement qu’ils sont là. Je touche le RSA et les allocations, mais je n’y arrive pas. » Elle se bat depuis trois ans et passe enfin son permis de conduire, parce qu’elle a trouvé de l’aide pour le payer. Elle sait qu’aux Restos elle a aussi le droit de retirer des vêtements au vestiaire et de se faire couper les cheveux par un coiffeur. Face au bar où l’on sert des cafés gratuitement, un homme d’âge mûr et une dame discutent à voix basse. Ils se montrent effacés.

« Je fais le taxi gracieusement »

C’est le tour de madame, elle se lève. Monsieur veut garder l’anonymat. Il se prénomme Gérard et n’est pas bénéficiaire : « Je fais le taxi gracieusement. J’emmène souvent les gens de mon immeuble pour faire des courses ou aller chez le médecin. » Gérard dit aider régulièrement cinq personnes « qui le méritent ».
Il y aurait donc des pauvres méritants et d’autres qui le sont moins… Curieux ce Gérard.
L’autre visage de la misère sur Soissons est aussi multicolore. Vingt-trois nationalités sont représentées parmi les malheureux. « On ne fait pas de différence entre les gens », lance sobrement la responsable du centre. Les « Enfoirés » ne font pas que cela, ils manient aussi d’autres langues (anglais, espagnol, russe, italien, arabe, géorgien…). Ils ont même utilisé une fois la langue des signes. « Et encore cette année, on n’a pas besoin de parler chinois ou mongol », sourit Marie-José Perret, une des adjointes de la responsable.
Face à cette précarité protéiforme, les volontaires luttent avec leurs meilleures armes : la chaleur et la discrétion.
Restaurants du cœur : 09 82 36 21 68
ou au 06 25 99 07 08.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/dans-les-coulisses-des-restos-du-coeur-ia0b0n313674

jeudi 13 mars 2014

Vidéosurveillance : pour ou contre?

SOISSONS (02). Faut-il de la vidéosurveillance ou vidéoprotection dans les rues de Soissons ? Deux candidats sur trois y sont favorables. Le maire sortant y est opposé. Leurs arguments.
Patrick Day (DVG)
La démagogie sur le sujet est facile il faut plutôt réfléchir à l’efficacité à long terme. Comme mon collègue le Maire UMP de Laon, je suis réservé quant au coût d’installation puis de gestion de la vidéosurveillance. À Soissons, 20 caméras seulement, c’est pour la commune un coût de 720000 € et de 150000 € par an de fonctionnement. Nombre de commerces, de services et d’administrations sont déjà sous surveillance, y compris des bâtiments municipaux.
Plusieurs questions se posent et méritent mûres réflexions : quelle efficacité réelle notamment en termes de prévention et de flagrants délits ? Comment éviter le risque évident de déplacement de la délinquance sur des zones non surveillées ? Comment éviter le désengagement progressif de l’État avec des coûts insupportables pour les collectivités à la clef ? La sécurité des personnes et des biens relève de l’État et des services de la police nationale dont nous avons réclamé le renforcement des moyens humains et matériels. Nous souhaitons continuer de mener des actions conjointes avec les services de police mais en aucun cas nous substituer à eux.

Alain Crémont (DVD)

La sécurité est la première des libertés. C’est aussi le devoir d’un maire que d’assurer la tranquillité de tous les habitants, partout, tout le temps. La vidéoprotection est un outil efficace pour atteindre cet objectif. Dans le respect de la vie privée de chacun, nous proposons un premier déploiement de 10 caméras suite à un diagnostic qui déterminera les principaux secteurs à équiper. Cela représente un investissement de 200000 € qui sera financé grâce à des économies réalisées sur les charges actuelles et à des aides publiques. Rappelons que, par pure idéologie, le maire sortant a rendu en 2008 une subvention de 100000 € destinée à équiper la ville en caméras. La vidéo-protection n’est en revanche pas une fin en soi. Nous voulons également renforcer la présence rassurante de la police municipale dans tous les quartiers et mieux coordonner ses actions avec la police nationale. Pour limiter les comportements déviants, nous mènerons également des actions concrètes en faveur de la prévention de la délinquance, notamment auprès des plus jeunes. C’est en agissant dans ces deux domaines (prévention et dissuasion) que nous parviendrons à améliorer la qualité de vie des Soissonnais.

Emmanuel Chassagnoux (FN)

Nous sommes pour la mise en place de la vidéosurveillance (ou vidéoprotection) à Soissons. Le maire en définit son rôle en précisant la finalité parmi celles prévues par la loi, allant de la protection des bâtiments publics, de la régulation des flux de transport, de la constatation des infractions aux règles de circulation, de la prévention aux atteintes à la sécurité des personnes (agressions) et des biens (vols), de la prévention du trafic de stupéfiants, d’actes de terrorisme, du secours aux personnes, de la détection d’incendie à la sécurité des installations accueillant du public. Il informe le public de l’emplacement des caméras et des périmètres d’actions en s’assurant de la préservation de la vie privée et veille à ne pas visualiser l’intérieur des habitations. Il nomme un contact afin que tout citoyen puisse exercer son droit d’accès aux images. Avec le préfet, il en désigne les destinataires (police municipale, pompiers…)
Ce dispositif ne sera mis en place qu’après étude des coûts et en concertation avec les concitoyens, les services municipaux, préfectoraux et de police, en définissant les secteurs de concentration de la délinquance et des incivilités. La vidéoprotection a certes un coût, mais le coût de la délinquance est tel que l’investissement est rapidement rentabilisé

http://www.lunion.presse.fr/accueil/videosurveillance-pour-ou-contre-ia0b0n314360

mercredi 12 mars 2014

L’infirmière brutalisait les enfants de la crèche

SOISSONS (02). Dure avec les petits et agressive avec ses subalternes, la quinquagénaire qui œuvrait dans le centre-ville de Soissons a été condamnée ce lundi.
U n enfant qui renverse son verre se prend une claque. Cette faute ne mérite pas une telle sanction. Vous en avez conscience ? » Le président du tribunal correctionnel de Soissons interroge une infirmière qui a exercé dans une crèche du centre-ville de Soissons.
Durant plusieurs années, de 2007 à 2010, elle a employé la manière forte avec les bouts de choux, âgés de 1 à 6 ans, qui étaient confiés à la structure communale. Tantôt, un garçon d’un an et demi recevait une claque vigoureuse sur la cuisse au point que les traces de la main restaient. Un autre se faisait tordre le bras, au point de se voir prescrire quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT). Un enfant pouvait aussi être saisi « comme un sac à patates ». « Ma cliente s’en veut d’avoir laissé son enfant chez quelqu’un qui l’a martyrisé », indique l’avocat de l’une des mamans, Maître Court. Hier, la quinquagénaire n’a pas nié ces faits devant les juges soissonnais. Ils l’ont condamné à 5 mois de prison avec sursis, ainsi que l’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou associative en contact avec des mineurs.
Les enfants ne furent pas les seuls à subir ces brimades. Deux employées de la crèche « Les lutins » ont également subi « les ordres autoritaires » et « l’attitude agressive » de la femme. « Il aura fallu une lettre anonyme adressée au directeur général des services de la mairie de Soissons pour lever le silence qui plombait cette structure », commente Maître Diot, l’avocate des deux jeunes filles.
La défense, représentée par Maître Miel, observe que la condamnée « a eu une éducation rigoureuse où elle a reçu des claques et des gifles ». Elle a, par conséquent, « fait ce qu’elle pensait être bien… Et elle a eu tort », poursuit Maître Miel.
Autre élément soulevé sur sa personnalité : la quinquagénaire, infirmière de formation, n’avait, selon ses dires, jamais reçu de formation dans le domaine de la petite enfance. En outre, « elle n’avait pas d’attirance pour son travail et voulait en changer mais n’a jamais trouvé de solutions avec son employeur », souligne son conseil.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/l-infirmiere-brutalisait-les-enfants-de-la-creche-ia0b0n313480

mardi 11 mars 2014

Seriez-vous capable de prêter votre canapé à un inconnu ?

SOISSONS (02). Le site CouchSurfing permet de loger ou d’être accueilli chez un hôte gratuitement à travers le monde. Et il en fait des adeptes à Soissons.
Dormir sur le canapé d’un inconnu, c’est dans l’air du temps. Voilà dix ans que le « couchsurfing », littéralement « passer d’un canapé à l’autre », fait un carton. Parce qu’on y trouve l’aventure mais aussi parce que cela ne coûte presque rien. Il suffit d’une inscription sur le site couchsurfing.org pour être mis en relation avec des hôtes de 207 pays et trouver une solution d’hébergement.
Depuis que Valérie David, professeure d’histoire-géographie à Soissons, y a goûté, elle ne peut plus s’en passer. « Je me suis inscrite sur le site en 2013, mais je pratiquais déjà le couchsurfing avec ma sœur chez qui je vivais à Paris. On en a reçu du monde : des Français, des Allemands, des Coréens. Avec le site, j’ai même été hébergée à Istanbul, dans un quartier qui n’était pas touristique pour un sou. J’ai pu découvrir des endroits fabuleux qui ne sont jamais mentionnés dans les guides ! »
Même son de cloche pour Sarah Zerbib, une Soissonnaise d’adoption de 27 ans, qui depuis deux années, a enchaîné les expériences : « Le couchsurfing, c’est un partage. Cela va de la crêpes-party improvisée à une heure du matin, à une journée visite qui se termine dans un bar devant un groupe de rock indépendant comme je l’ai vécu à Metz ou alors une fête d’anniversaire à Bordeaux où je me suis retrouvée à trinquer au champagne avec mon hôte, une femme géniale proche de la retraite ! »
Et les deux CouchSurfeuses sont unanimes : même à Soissons, une ville aussi petite soit-elle, les demandes de « prêt de canapé » affluent : « Avant j’habitais Langres, une ville de 8 000 habitants dans la Haute-Marne et j’ai quand même reçu tout un petit groupe de jeunes le jour de la Fête de la musique ! Comme quoi, pas besoin d’habiter dans une grande ville pour se lancer », glisse Sarah Zerbib. Mais que les convaincus ne s’étonnent pas. À Soissons, ce ne sont pas vraiment les demandes de la part de nationalités exotiques qui dominent : « Rien à voir avec Paris qui attire les étrangers. Ici, ce sont plutôt des jeunes actifs en déplacement professionnel qui s’adressent à moi », explique Valérie David.
Ce dispositif n’est pas forcément la chasse gardée des globe-trotteurs, genre trentenaires baroudeurs, en quête de sensations fortes .

Favoriser la rencontre

« Le CouchSurfing ne se résume pas à un squattage de canapé. D’ailleurs, il y a beaucoup des groupes qui se créent à l’échelle d’une ville, d’une région, comme celui de Saint-Quentin, Laon, Soissons sur lequel j’ai posté un message en janvier, car j’étais à la recherche de vieilles caisses à vin en bois pour fabriquer un meuble », note Sarah Zerbib. Dans le couchsurfing, chacun apporte donc sa pierre à l’édifice, en fonction de ce qu’il est et de ce qu’il a. Et devant les plus récalcitrants qui taxeraient le concept de « dangereux », Valérie David, elle, se contente de sourire : « Des gens hurlent quand je raconte que je confie mes clés à un inconnu, mais je ne le fais pas sans l’avoir rencontré, sans que nous ayons échangé. »
Une autre mentalité, une façon de concevoir la vie différemment… Ni plus ni moins que la recette du succès du couchsurfing en fait !

http://www.lunion.presse.fr/region/seriez-vous-capable-de-preter-votre-canape-a-un-inconnu-ia0b0n312634

dimanche 9 mars 2014

Des chantiers tous azimuts

SOISSONS (02). Centre-ville, quartiers de Presles et Chevreux… Des ouvriers du bâtiment et des engins s’activent aux quatre coins de la Cité du Vase. Le point sur les principaux travaux en cours.
1 Le mail et les bords de l’Aisne
Beaucoup de promeneurs ont sûrement remarqué ces derniers jours de grosses butes de terres, disséminées sur l’esplanade du Mail. « Le revêtement terre-pierre n’était pas assez solide. Il est en train d’être repris par l’entreprise prestataire, notamment sur la partie nord-est (côté boulevard Alexandre-Dumas, NDLR)  », explique le directeur général des services de la ville de Soissons Hubert Klein. Cette faiblesse du sol avait provoqué notamment l’embourbement de plusieurs forains lors de la fête cet automne.
Ensuite, de nombreux aménagements complémentaires sont en cours dans ce secteur. L’ensemble du mobilier urbain (poubelles, etc.) vient d’être posé, et l’engazonnement de l’esplanade devrait bientôt débuter. Enfin, une nouvelle voie en béton, perpendiculaire à celle déjà existante, doit être réalisée.
Un peu plus près du centre-ville, un autre chantier se prépare : celui de la démolition reconstruction de la passerelle des Anglais. Les premiers coups de pioches devraient intervenir en mai prochain, et le chantier durera entre 12 et 14 mois. « Nous réfléchissons actuellement à la façon de gérer l’accessibilité entre le quai Saint-Waast et le centre-ville pendant cette période », indique Hubert Klein. Un service de navette en minibus entre ces deux secteurs est par exemple évoqué.
2 Quartier de Chevreux
Une mini-pelleteuse se trouve actuellement perchée à une dizaine de mètres de haut au niveau du 21 avenue Salvador-Allende. Elle « grignote » peu à peu l’un des bâtiments en cours de démolition. Le but est de creuser au final un passage au milieu de la « barre » courant le long de l’Allée Pierre Mendès-France. Le projet du bailleur social, l’OPH, est de découper le quartier en quatre grands ensembles.
Pour ce qui plus précisément des travaux, le désamiantage est en cours, au niveau du « Vieux-Chevreux ». Le long du boulevard Allende, une voie dédiée aux services de secours (pompiers) est en construction. Ensuite, les chaussées et voiries sont en train d’être refaites allée Pierre-Mendès-France. Dans ce secteur, à proximité du centre social, une maison multi-accueil (crèche, accueil parents enfants, etc.) doit être érigée prochainement. Durée du chantier : 14 mois.
Concernant les nuisances, un « atelier de rénovation », impliquant des habitants du quartier permet de faire remonter les doléances des résidents.
3 Quartier de Presles
Les différents bailleurs du quartier gèrent actuellement les travaux de résidentialisation (clôture, interphones, etc.). La ville de Soissons vient de son côté d’achever la plupart des allées piétonnes entre les bâtiments. « Un dispositif visant à en interdire l’accès aux quads, motos et autres véhicules à moteur doit être mis en place », précise le directeur général des services de la Ville. D’autre part, la pose de l’éclairage public est en cours d’achèvement. Il sera effectif entre 5 heures du matin et 23 heures.
Côté équipements, les clôtures du terrain multisport de Michelet sont en train d’être réhaussées et trois aires de jeux doivent être construites dans le quartier. Enfin, le terrain de football du petit bois doit être remis en état pour cet été.

http://www.lunion.presse.fr/region/des-chantiers-tous-azimuts-ia3b26n311907

samedi 8 mars 2014

Des îlots au lieu des silos

SOISSONS (02). Trois immeubles vont remplacer sur les quais, les silos détruits. 67 appartements seront disponibles à la vente et à la location. Le chantier devrait commencer d’ici juin.
Au revoir les silos, bonjour les Berges des Trois Roys ! Le quartier Saint-Waast se transforme sous les yeux de ses habitants qui ont assisté nombreux à la démolition des locaux industriels et se demandent peut-être ce qu’il y aura après. Nous avons posé la question à Sylvain Le Viol, directeur commercial du Foyer rémois, bailleur chargé de la réalisation de l’ensemble immobilier prévu sur ce site.

Que trouvera-t-on là ?
 


L’idée est de construire des logements de deux catégories : 29 appartements en locatif, du T2 au T5, et 38 en accession à la propriété, du T2 au T5 également. Nous allons réhabiliter la petite maison qui est conservée et c’est là que sera le commerce. L’îlot en forme de L, situé juste à côté, qui abritera les logements locatifs, entourera cette maison.
Quel type de commerce s’installera à cet endroit ?
 

On est à la recherche d’un commerçant. Nous sommes dans une logique de redynamisation du quartier en bord de l’Aisne. Ce pourrait être dans le domaine du loisir ou de la culture, peut-être une galerie d’art… c’est ouvert.
Comment vont être organisés les « îlots » ?
 

L’architecte (NDLR : Thiénot, Ballan, Zulaica architectes) a fait référence au découpage préexistant à l’époque napoléonienne. À côté du L destiné à la location, nous poserons des îlots, en forme de fer à cheval autour d’un jardin central, pour l’accession à la propriété.
Certains habitants s’inquiètent de la proximité de l’eau. Pouvez-vous les rassurer ?
 

Le projet préserve la transparence hydraulique avec une façade à claire-voie puisqu’on a un rez-de-chaussée, composé uniquement de parkings, qui crée un socle. Le jardin sera sur ce socle et le pied des bâtiments sera ceinturé par un rideau de vantelles verticales en béton naturel.
Quel est le calendrier ?
 

Notre souhait est de lancer les travaux, pour la partie locative, avant la fin du premier semestre 2014. La construction doit durer entre 18 et 24 mois. Les premiers occupants pourront donc emménager entre fin 2015 et juin 2016.

http://www.lunion.presse.fr/region/des-ilots-au-lieu-des-silos-ia3b26n311012

vendredi 7 mars 2014

Solidarités Nouvelles accompagne

SOISSONS (02). Aider les demandeurs d’emploi est la mission de l’association qui vient d’arriver à Soissons. Un réel plus dans un bassin d’emploi touché par le chômage.
La lutte contre le chômage n’est pas qu’un devoir économique mais aussi une exigence morale. De cette conviction est née en 1985 l’association « Solidarités Nouvelles face au Chômage » (SNC). Apolitique et non confessionnelle, elle a puisé toute sa force dans l’énergie d’un réseau de bonnes volontés sans cesse grandissant. Des groupes de solidarité se sont ainsi créés à travers toute la France et le vide laissé jusque-là en Picardie, dernière région non pourvue, est comblé avec l’équipe constituée à Soissons il y a quelques mois.
À l’initiative de Xavier Villette, ce nouveau groupe d’une poignée de bénévoles accompagne déjà et gratuitement plusieurs demandeurs d’emploi du Soissonnais. Il s’agit de les écouter, les conseiller, au besoin de leur redonner confiance pour qu’ils ne lâchent pas prise et conservent un pied dans le monde actif.
La mobilisation des membres, le concours des partenaires et donateurs ponctuels ou réguliers permettent la progression des ressources de SNC qui les réinvestit notamment dans la création d’emplois solidaires, respectant ainsi « l’éthique de réciprocité » soulignée par son président national Gilles de Labarre. Des emplois de développement, sous forme de CDD financés totalement ou partiellement par SNC, peuvent être mis en place en partenariat dans le secteur associatif.
Ses membres eux-mêmes, qui se réunissent régulièrement au sein des groupes, bénéficient de sessions de formation pour mieux appréhender l’accueil et l’efficacité de l’accompagnement personnalisé des volontaires, sur le chemin de l’emploi. Les rencontres se font avec deux accompagnateurs et selon une périodicité convenue avec la personne suivie qui l’a demandée.
Pour en savoir plus sur SNC, se rapprocher du groupe local, adhérer ou faire un don. Site national : www.snc.asso.fr. Groupe local : tél. 06.30.61.52.08. ou groupe.soissons@snc.asso.fr


http://www.lunion.presse.fr/region/solidarites-nouvelles-accompagne-ia3b26n311330

jeudi 6 mars 2014

Des îlots au lieu des silos

SOISSONS (02). Trois immeubles vont remplacer sur les quais, les silos détruits. 67 appartements seront disponibles à la vente et à la location. Le chantier devrait commencer d’ici juin.
Au revoir les silos, bonjour les Berges des Trois Roys ! Le quartier Saint-Waast se transforme sous les yeux de ses habitants qui ont assisté nombreux à la démolition des locaux industriels et se demandent peut-être ce qu’il y aura après. Nous avons posé la question à Sylvain Le Viol, directeur commercial du Foyer rémois, bailleur chargé de la réalisation de l’ensemble immobilier prévu sur ce site.

Que trouvera-t-on là ?
 


L’idée est de construire des logements de deux catégories : 29 appartements en locatif, du T2 au T5, et 38 en accession à la propriété, du T2 au T5 également. Nous allons réhabiliter la petite maison qui est conservée et c’est là que sera le commerce. L’îlot en forme de L, situé juste à côté, qui abritera les logements locatifs, entourera cette maison.
Quel type de commerce s’installera à cet endroit ?
 

On est à la recherche d’un commerçant. Nous sommes dans une logique de redynamisation du quartier en bord de l’Aisne. Ce pourrait être dans le domaine du loisir ou de la culture, peut-être une galerie d’art… c’est ouvert.
Comment vont être organisés les « îlots » ?
 

L’architecte (NDLR : Thiénot, Ballan, Zulaica architectes) a fait référence au découpage préexistant à l’époque napoléonienne. À côté du L destiné à la location, nous poserons des îlots, en forme de fer à cheval autour d’un jardin central, pour l’accession à la propriété.
Certains habitants s’inquiètent de la proximité de l’eau. Pouvez-vous les rassurer ?
 

Le projet préserve la transparence hydraulique avec une façade à claire-voie puisqu’on a un rez-de-chaussée, composé uniquement de parkings, qui crée un socle. Le jardin sera sur ce socle et le pied des bâtiments sera ceinturé par un rideau de vantelles verticales en béton naturel.
Quel est le calendrier ?
 

Notre souhait est de lancer les travaux, pour la partie locative, avant la fin du premier semestre 2014. La construction doit durer entre 18 et 24 mois. Les premiers occupants pourront donc emménager entre fin 2015 et juin 2016.

http://www.lunion.presse.fr/region/des-ilots-au-lieu-des-silos-ia3b26n311012

mercredi 5 mars 2014

Peine doublée en appel pour une tentative de vol

SOISSONS (02). Le Soissonnais Ruddy Destrumelle a vu sa peine doublée devant la cour d’appel d’Amiens. Le jeune homme de 23 ans a écopé de deux ans de prison pour avoir tenté de dérober une BMW à la concession de Soissons en juin dernier.
C’est donc un an de plus que la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Soissons le 3 juin 2013. Dans la nuit du 1er au 2 juin dernier, les policiers de Soissons sont prévenus du déclenchement de l’alarme au garage BMW. Ils interviennent sur place et découvrent une voiture neuve accidentée suite à l’enfoncement du portail de la concession. Un véhicule Audi démarre brusquement et prend la direction du quartier de Presles. Un individu, originaire de Laon, tente de quitter les lieux à pied. Lorsque l’Audi revient, on ne sait trop pourquoi, les policiers n’ont plus qu’à arrêter son conducteur, Ruddy Destrumelle. Il est placé en garde à vue avec son complice. Ce dernier échappera à la prison ferme, n’ayant pas d’antécédents judiciaires, mais écopera quand même d’un an avec sursis. Au tribunal, le Soissonnais a expliqué avoir « roulé fort » entre Laon et Soissons puis, en passant devant la concession, il aurait voulu voler un véhicule de cette marque. Il s’était alors introduit dans l’atelier en cassant le carreau d’une porte, avait pris place au volant pour forcer une porte de l’atelier et deux portails métalliques à barreaux. La BMW avait achevé sa course contre un poteau. Le préjudice de la petite virée avoisine les 100 000 euros.

http://www.lunion.presse.fr/region/peine-doublee-en-appel-pour-une-tentative-de-vol-ia18b0n310140

mardi 4 mars 2014

Un hiver trop doux pour les pros du chauffage

SOISSONS (02). La douceur des températures est un coup dur pour les vendeurs de fioul domestique. Ils sont unanimes: l’activité est en baisse. Il leur reste à espérer une prolongation de l’hiver.
«C’est plus calme » Avec mesure, Florence Fécourt, dans les bureaux de la société de distribution de combustibles de Mercin-et-Vaux, tient le même discours que ses homologues. La baisse des ventes du fioul est notable, répond-on par exemple chez Deblois à Vic-sur-Aisne. Automatiquement. L’hiver et ses températures étonnamment élevées ont fait des déçus, à commencer par les professionnels des produits liés au chauffage. Le manque à gagner serait de 20 à 23 % selon Didier Gilles, gérant de CPE (Compagnie pétrolière de l’Est) qui fait remarquer que « l’année dernière, on a chauffé jusqu’au mois de juin et on a dû se mobiliser pour dégager des heures pour utiliser les chauffeurs, cette année c’est l’inverse ».
Les époux Fécourt pensent justement s’en sortir cette année grâce un long hiver puisque leur comptabilité court de fin mars à fin mars et comprendra donc ces mois d’avril et mai avec une activité notable et « parce qu’on fait aussi du granulé, du charbon et du pétrole », indique madame évoquant la reprise récente d’une société. Le directeur de CPE, lui, assure qu’il occupera ses salariés d’une autre manière, par exemple en ne s’adressant pas à un prestataire pour des tâches annexes. Même si, pour lui, c’est sûr, « c’est une année bonne pour les particuliers mais difficile pour les distributeurs pétroliers » puisque « les volumes ne sont pas au rendez-vous alors que les charges le sont ».

L’une des pires saisons

Discours similaire du côté de l’hypermarché Cora où le responsable de l’électroménager a dû faire l’une de ses pires saisons en vente d’appareils de chauffage. « On n’a pratiquement rien vendu », déplore Jean-Claude Verbois. Il explique avoir pourtant « équipé » l’entrée du magasin plusieurs fois. Sans résultat.
Le climat a fait le reste. « Les gens ne se sont pas équipés », affirme ce spécialiste qui vend d’habitude des poêles à granulés d’une valeur de quelque 2500 euros. Cette fois, ils sont restés dans les rayons, comme tous les gros appareils à bois ou à pétrole, « nous n’en avons même pas vendu un, je pense », scande le responsable. Seuls des dispositifs d’appoint ont été commercialisés, comme d’habitude, mais pour des petits prix.
Tous espèrent peut-être un coup de froid tardif puisque, après le gel survenu dimanche matin, le téléphone sonnait beaucoup chez les livreurs, Florence Fécourt ne cessant de répondre tout au long de la matinée, comme c’est souvent le cas le lundi après les pannes du week-end ou le vendredi pour les prévenir.

http://www.lunion.presse.fr/region/un-hiver-trop-doux-pour-les-pros-du-chauffage-ia3b26n309818