Patrick Day (DVG)
La démagogie sur le sujet est facile il faut plutôt réfléchir à l’efficacité à long terme. Comme mon collègue le Maire UMP de Laon, je suis réservé quant au coût d’installation puis de gestion de la vidéosurveillance. À Soissons, 20 caméras seulement, c’est pour la commune un coût de 720000 € et de 150000 € par an de fonctionnement. Nombre de commerces, de services et d’administrations sont déjà sous surveillance, y compris des bâtiments municipaux.
Plusieurs questions se posent et méritent mûres réflexions : quelle efficacité réelle notamment en termes de prévention et de flagrants délits ? Comment éviter le risque évident de déplacement de la délinquance sur des zones non surveillées ? Comment éviter le désengagement progressif de l’État avec des coûts insupportables pour les collectivités à la clef ? La sécurité des personnes et des biens relève de l’État et des services de la police nationale dont nous avons réclamé le renforcement des moyens humains et matériels. Nous souhaitons continuer de mener des actions conjointes avec les services de police mais en aucun cas nous substituer à eux.
Alain Crémont (DVD)
La sécurité est la première des libertés. C’est aussi le devoir d’un maire que d’assurer la tranquillité de tous les habitants, partout, tout le temps. La vidéoprotection est un outil efficace pour atteindre cet objectif. Dans le respect de la vie privée de chacun, nous proposons un premier déploiement de 10 caméras suite à un diagnostic qui déterminera les principaux secteurs à équiper. Cela représente un investissement de 200000 € qui sera financé grâce à des économies réalisées sur les charges actuelles et à des aides publiques. Rappelons que, par pure idéologie, le maire sortant a rendu en 2008 une subvention de 100000 € destinée à équiper la ville en caméras. La vidéo-protection n’est en revanche pas une fin en soi. Nous voulons également renforcer la présence rassurante de la police municipale dans tous les quartiers et mieux coordonner ses actions avec la police nationale. Pour limiter les comportements déviants, nous mènerons également des actions concrètes en faveur de la prévention de la délinquance, notamment auprès des plus jeunes. C’est en agissant dans ces deux domaines (prévention et dissuasion) que nous parviendrons à améliorer la qualité de vie des Soissonnais.Emmanuel Chassagnoux (FN)
Nous sommes pour la mise en place de la vidéosurveillance (ou vidéoprotection) à Soissons. Le maire en définit son rôle en précisant la finalité parmi celles prévues par la loi, allant de la protection des bâtiments publics, de la régulation des flux de transport, de la constatation des infractions aux règles de circulation, de la prévention aux atteintes à la sécurité des personnes (agressions) et des biens (vols), de la prévention du trafic de stupéfiants, d’actes de terrorisme, du secours aux personnes, de la détection d’incendie à la sécurité des installations accueillant du public. Il informe le public de l’emplacement des caméras et des périmètres d’actions en s’assurant de la préservation de la vie privée et veille à ne pas visualiser l’intérieur des habitations. Il nomme un contact afin que tout citoyen puisse exercer son droit d’accès aux images. Avec le préfet, il en désigne les destinataires (police municipale, pompiers…)Ce dispositif ne sera mis en place qu’après étude des coûts et en concertation avec les concitoyens, les services municipaux, préfectoraux et de police, en définissant les secteurs de concentration de la délinquance et des incivilités. La vidéoprotection a certes un coût, mais le coût de la délinquance est tel que l’investissement est rapidement rentabilisé
http://www.lunion.presse.fr/accueil/videosurveillance-pour-ou-contre-ia0b0n314360
Autant je comprends que certains endroits soient sous surveillance autant la généralisation me gêne un peu.
RépondreSupprimerBonne soirée bises Jacqueline