Ce dossier labellisé « Écoquartier » prévoit l’implantation de 427 logements locatifs et également bons pour achat, dans la zone du Clémencin. Dans les esprits depuis quelques années, ce projet s’étendra sur les douze prochaines années et sera disséqué en six phases, pour un levé de rideau programmé en 2022.
Seul point noir au tableau, la voie limite les envies de Daniel Moitié, le maire de Crouy. Pas dupe et bien conscient que ce chemin de fer annihile toutes velléités de développement. « Cette voie ferrée constitue un problème de taille dans ces dossiers. Même la verrerie ne s’en sert plus pour ses activités commerciales », signale le député maire.
« Un obstacle à des travaux de mise en valeur »
Plus qu’une simple histoire de rails, cette voie ferrée soulève également un problème de voies de communication, comme la route qui la traverse. « À un certain niveau, le passage est réduit à une seule voie, on doit alterner la circulation des véhicules ce qui ralentit la progression au niveau de l’axe Soissons – Crouy », explique Daniel Moitié.Le maire de la commune veut croire que cette voie ferroviaire n’empêchera pas, à terme, la réalisation de ce projet, malgré que cette dernière soit vue comme un obstacle de taille à l’heure actuelle. « Cette zone représente un intérêt commun pour les communes voisines de Soissons et Crouy. Je pense que, plus qu’un problème de voie ferrée, c’est un manque d’argent notoire qui ampute ce futur quartier économique de tout mouvement à ce jour. J’ai foi en l’avenir et je pense que cela n’est qu’une question de temps, précise Daniel Moitié. D’ailleurs, un passage sous terrain est envisagé afin de contourner le problème rencontré avec cette voie ferrée. Cette liaison permettrait de relier l’écoquartier à la commune de Crouy ».
Tout vient à point à qui sait attendre…
http://www.lunion.presse.fr/region/batailles-autour-du-rail-ia3b26n321673
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