Il déplore être doublement puni et voit là les conséquences des lenteurs administratives. Première anomalie, raconte-t-il, il a été convoqué en deux endroits différents, l’hôpital de Soissons et le centre Horizon pour rencontrer une équipe médicale, à la même date, à un quart d’heure d’écart. Et c’était le 25 février, soit le lendemain du jour où il aurait dû reprendre possession du fameux document. Et encore, dans l’un des lieux, il lui a été demandé le résultat d’un examen qu’il ignorait devoir passer. Il a donc dû prendre un nouveau rendez-vous et obtenir le résultat demandé entre-temps.
Le tribunal impose deux mois
Démarche et attente lassent et agacent cet homme qui, bien sûr, ne peut conduire et est longtemps resté dans l’ignorance. Aussi explique-t-il avoir écrit au préfet ainsi qu’au ministère de la Justice et à celui de l’Intérieur. Car il voudrait réparation pour ce qu’il juge comme une « injustice ». « Les services administratifs ne se coordonnent pas, écrit-il avant de lancer : je considère intolérable le fait de subir le manque de personnel administratif et sa lenteur ».
Il n’a toujours pas eu de réponse à ses courriers mais a en revanche appris la sanction infligée par le tribunal. Celui-ci le condamne à deux mois de retrait. Lui ne s’attendait pas à une peine plus lourde que celle promise et constate que les retards de l’administration sont ainsi compensés. Et il n’oublie pas qu’au long de son parcours d’un interlocuteur à l’autre, on lui a dit que les peines étaient trop courtes pour faire le nécessaire.
Voilà qui est rectifié !
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-l-alcoolemie-compte-double-ia3b26n323484
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