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samedi 31 mai 2014
Vingt-deux victimes recensées après la série de vols à Soissons
GPS, papiers d’identités, clés, appareils photos, cigarettes, lunettes, petite monnaie et autres divers objets, voici ce qu’ont retrouvés à la fois les policiers soissonnais et les fonctionnaires de la brigade des réseaux franciliens après avoir interpellé cinq jeunes hommes, soupçonnés de vols à la roulotte dans le centre-ville de Soissons (et Cuffies) dans la nuit de vendredi à samedi. Deux à Soissons et les trois autres, sur un quai de la gare du Nord où les policiers franciliens les ont contrôlés.
Jusqu’à présent, vingt-deux victimes différentes ont été recensées, mais le commissariat s’attendait à recevoir d’autres plaintes.
Âgés de 17 ans (pour un, Soissonnais et déjà connu de la justice) à 22 ans pour le plus vieux, originaire de Boulogne-Billancourt, les jeunes voleurs seront convoqués à une date à venir devant la justice pour trois d’entre eux (dont au tribunal pour enfants), les deux autres étant laissés libre et sans poursuite.
http://www.lunion.presse.fr/region/vingt-deux-victimes-recensees-apres-la-serie-de-vols-a-ia3b26n353589
Jusqu’à présent, vingt-deux victimes différentes ont été recensées, mais le commissariat s’attendait à recevoir d’autres plaintes.
Âgés de 17 ans (pour un, Soissonnais et déjà connu de la justice) à 22 ans pour le plus vieux, originaire de Boulogne-Billancourt, les jeunes voleurs seront convoqués à une date à venir devant la justice pour trois d’entre eux (dont au tribunal pour enfants), les deux autres étant laissés libre et sans poursuite.
http://www.lunion.presse.fr/region/vingt-deux-victimes-recensees-apres-la-serie-de-vols-a-ia3b26n353589
vendredi 30 mai 2014
Soissons veut mettre fin à l’incivilité au volant grandissante
SOISSONS (02). Percuter une voiture stationnée et partir incognito, se garer sur une place pour handicapé ou bien sur un trottoir. Des actes répréhensibles pourtant souvent pratiqués.
« Une personne qui va acheter une baguette de pain va se garer au plus proche, même si c’est sur un passage piéton. » Les incivilités au volant, ça lui parle à Jean-Philippe André. Le responsable de la police municipale détient même certains chiffres impressionnants qui montrent que la situation ne s’améliore pas. Ainsi, 468 amendes de 35 euros ont été infligées en 2013 à des automobilistes garés sur des trottoirs alors qu’elles n’étaient que 315 en 2012. Pourtant, le chef des policiers municipaux assure que la priorité de son service est la prévention et la médiation. Aussi tous les manques de civisme ne sont pas verbalisés, loin de là. Les véhicules en double file ne le sont presque jamais, puisque « le propriétaire n’est jamais loin ».
Mais au moins, le dialogue aura été engagé et le contrevenant sensibilisé. Même chose pour les cyclistes sur les trottoirs et les parents déposant leurs enfants au plus près de l’école, parfois au mépris des règles… « S’ils pouvaient entrer en voiture dans l’établissement, ils le feraient », peste le chef de la police de la ville qui remarque parfois dans ces cas-là une multitude d’infractions simultanées. Parmi celles-ci peut se trouver le stationnement sur une ligne jaune, l’une des plus fréquentes infractions. Elle peut coûter 17 euros et c’est arrivé 337 fois en 2013.
Un de ses concurrents soissonnais, Armand De Koninck, du cabinet Allianz, considère au contraire que de tels événements sont de plus en plus nombreux. Les petits mots sur les pare-brise, « ça n’existe pas ». Pour lui, l’individualisme est en hausse, et la crise y est sûrement pour quelque chose, les automobilistes incriminés ne veulent pas risquer leur bonus…
Même discours pour le taxi Bertrand. Il sait bien que d’autres prennent souvent sa place. Son véhicule a carrément été abîmé un jour par un conducteur roulant en sens interdit. Pour ne pas être rattrapé ce malotru avait même grillé un feu rouge.. Mais « que voulez-vous faire ? » lance-t-il fataliste...
http://www.lunion.presse.fr/accueil/soissons-veut-mettre-fin-a-l-incivilite-au-volant-ia0b0n354752
« Une personne qui va acheter une baguette de pain va se garer au plus proche, même si c’est sur un passage piéton. » Les incivilités au volant, ça lui parle à Jean-Philippe André. Le responsable de la police municipale détient même certains chiffres impressionnants qui montrent que la situation ne s’améliore pas. Ainsi, 468 amendes de 35 euros ont été infligées en 2013 à des automobilistes garés sur des trottoirs alors qu’elles n’étaient que 315 en 2012. Pourtant, le chef des policiers municipaux assure que la priorité de son service est la prévention et la médiation. Aussi tous les manques de civisme ne sont pas verbalisés, loin de là. Les véhicules en double file ne le sont presque jamais, puisque « le propriétaire n’est jamais loin ».
Mais au moins, le dialogue aura été engagé et le contrevenant sensibilisé. Même chose pour les cyclistes sur les trottoirs et les parents déposant leurs enfants au plus près de l’école, parfois au mépris des règles… « S’ils pouvaient entrer en voiture dans l’établissement, ils le feraient », peste le chef de la police de la ville qui remarque parfois dans ces cas-là une multitude d’infractions simultanées. Parmi celles-ci peut se trouver le stationnement sur une ligne jaune, l’une des plus fréquentes infractions. Elle peut coûter 17 euros et c’est arrivé 337 fois en 2013.
37 amendes pour stationnement sur une place handicapée
Ce genre d’incivilités, Anny Pestel le connaît bien. Agent d’assurances chez Axa Baran Thierry, elle en voit tous les jours devant le bureau. Sans compter les voitures en sens interdit, « les cyclistes sur les trottoirs et les véhicules garés sur les places handicapés ». C’est là une des infractions les plus chèrement réprimées et la police municipale a infligé 37 fois en 2013 une amende à 135 euros à des automobilistes pour cette cause. En tant que professionnelle, Anny Pestel ne constate pas « énormément » de collisions sans tiers déclaré sur des parkings. « Notre record, c’est 8 000 francs, signale-t-elle cependant, déplorant le manque fréquent de témoins, car pour la victime ça peut chiffrer ! »Un de ses concurrents soissonnais, Armand De Koninck, du cabinet Allianz, considère au contraire que de tels événements sont de plus en plus nombreux. Les petits mots sur les pare-brise, « ça n’existe pas ». Pour lui, l’individualisme est en hausse, et la crise y est sûrement pour quelque chose, les automobilistes incriminés ne veulent pas risquer leur bonus…
Même discours pour le taxi Bertrand. Il sait bien que d’autres prennent souvent sa place. Son véhicule a carrément été abîmé un jour par un conducteur roulant en sens interdit. Pour ne pas être rattrapé ce malotru avait même grillé un feu rouge.. Mais « que voulez-vous faire ? » lance-t-il fataliste...
http://www.lunion.presse.fr/accueil/soissons-veut-mettre-fin-a-l-incivilite-au-volant-ia0b0n354752
mercredi 28 mai 2014
CIRCULATION. La RD 6, entre Soissons et Fère-en-Tardenois, n’est pas un axe majeur de la région. Avec ses grandes lignes droites et son faible trafic, elle est trop souvent prise pour un circuit.
Soissons/Fère-en-Tardenois, une petite route de campagne, un paysage de plaine, de champs et des plantations de pépinières. Un axe qui pourrait sembler calme si l’on ne se fiait qu’aux apparences car le trafic, après tout, n’y est pas monstrueux. Pourtant, jeudi encore, les gendarmes de la brigade motorisée de Soissons interceptaient un automobiliste qui dépassait allègrement la limitation de vitesse. Le jeune homme de 23 ans conduisait une BMW lancée à 182 km/heure au lieu des 90 réglementaires. Le même jour, quatre autres contrevenants étaient flashés à des vitesses allant de 118 à 130 km/h. Pas si tranquille que cela, la petite route de campagne.
Pas tranquille du tout même. Deux personnes ont perdu la vie sur cet axe en moins d’un an. L’un le 8 mars 2013, un vendredi soir pluvieux, à la hauteur de la commune de Maast-et-Violaine. Il s’agissait d’un homme de 44 ans. La seconde n’avait que 19 ans. Elle est décédée le 24 janvier dernier, non loin de là, à Ambrief. Trois autres personnes avaient été impliquées dans ce choc frontal. Le 21 juin 2012, à 18h05 à Belleu, une collision entre deux voitures faisait deux blessés.
Pourquoi ne pas imaginer de multiplier les contrôles radars pour que la peur du gendarme incite à davantage de prudence ? Les lieux ne s’y prêtent guère, d’après les militaires. Il n’existe que peu d’espaces pour effectuer ces contrôles en toute sécurité et dès que les uniformes apparaissent sur cette plaine, à la vue de tous, leur présence est signalée par des appels de phares.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-rd6-peu-frequentee-qui-pousse-aux-exces-de-vitesse-ia0b0n353727
Soissons/Fère-en-Tardenois, une petite route de campagne, un paysage de plaine, de champs et des plantations de pépinières. Un axe qui pourrait sembler calme si l’on ne se fiait qu’aux apparences car le trafic, après tout, n’y est pas monstrueux. Pourtant, jeudi encore, les gendarmes de la brigade motorisée de Soissons interceptaient un automobiliste qui dépassait allègrement la limitation de vitesse. Le jeune homme de 23 ans conduisait une BMW lancée à 182 km/heure au lieu des 90 réglementaires. Le même jour, quatre autres contrevenants étaient flashés à des vitesses allant de 118 à 130 km/h. Pas si tranquille que cela, la petite route de campagne.
Pas tranquille du tout même. Deux personnes ont perdu la vie sur cet axe en moins d’un an. L’un le 8 mars 2013, un vendredi soir pluvieux, à la hauteur de la commune de Maast-et-Violaine. Il s’agissait d’un homme de 44 ans. La seconde n’avait que 19 ans. Elle est décédée le 24 janvier dernier, non loin de là, à Ambrief. Trois autres personnes avaient été impliquées dans ce choc frontal. Le 21 juin 2012, à 18h05 à Belleu, une collision entre deux voitures faisait deux blessés.
Des courbes dangereuses
Tout au long de cette chaussée étroite, les gendarmes de la BMO ont relevé plusieurs zones particulièrement dangereuses : « Les courbes au niveau de la pépinière et entre Arcy-Sainte-Restitue et Fère-en-Tardenois à cause des bordures sur le bas-côté, ainsi que les gros carrefours de Braine et d’Acy », souligne l’adjudant-chef Christophe Bauchet, « il y a également beaucoup de gibier dans ce secteur et notamment des sangliers ». « Il n’y a pas de petit accident là-bas. Quand on y va, c’est toujours grave », précise le major Pierre Bée.Pourquoi ne pas imaginer de multiplier les contrôles radars pour que la peur du gendarme incite à davantage de prudence ? Les lieux ne s’y prêtent guère, d’après les militaires. Il n’existe que peu d’espaces pour effectuer ces contrôles en toute sécurité et dès que les uniformes apparaissent sur cette plaine, à la vue de tous, leur présence est signalée par des appels de phares.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-rd6-peu-frequentee-qui-pousse-aux-exces-de-vitesse-ia0b0n353727
mardi 27 mai 2014
Des photos inédites dans un ouvrage sur la Grande Guerre
SOISSONS (02). Un ouvrage, « Soissons 1914-1918, la guerre des civils », va bientôt sortir. Il se veut grand public et il est illustré de photos jamais publiées et remarquables.
Les tranchées boulevard Jeanne-d’Arc et à travers le cimetière, les ruines des habitations du faubourg Saint-Waast et de la cathédrale, l’occupation par les troupes… Voilà la ville et ses habitants projetés dans la guerre. La Première. La Grande. C’est à cette vie dans un Soissons dévasté que la société historique consacre un ouvrage intitulé « La guerre des civils », qui devrait sortir prochainement. « On vise fin juin », indique Denis Rolland, président de la société historique de Soissons. L’idée est de paraître l’année du centenaire du début de la guerre tout en n’étant pas noyé dans toutes les publications, expositions et commémorations qui s’annoncent.
C’est en décembre que la société historique avec Soissonnais 14-18 et le Vase communicant ont décidé de sortir ce livre de 108 pages. « Ce projet est parti de deux choses : nous avions beaucoup d’illustrations sur 14-18 et nous avions le mémoire de maîtrise de Valérie Judas sur Soissons pendant la guerre 14-18 où il est question des civils. Est-ce que l’on ne pouvait pas faire une publication, genre une revue très illustrée avec le mémoire réécrit ? » La réponse, on la connaît.
La mise en page a été confiée à un graphiste soissonnais, Laurent Droux. Elle se veut dynamique et aérée. Quant aux textes, ils ont été retravaillés d’après le mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine, écrit par Valérie Judas. « On veut faire quelque chose qui soit grand public », assure le président de la société historique.
L’ouvrage devrait sortir à « au moins 1000 exemplaires ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-photos-inedites-dans-un-ouvrage-sur-la-grande-guerre-ia0b0n353146
Les tranchées boulevard Jeanne-d’Arc et à travers le cimetière, les ruines des habitations du faubourg Saint-Waast et de la cathédrale, l’occupation par les troupes… Voilà la ville et ses habitants projetés dans la guerre. La Première. La Grande. C’est à cette vie dans un Soissons dévasté que la société historique consacre un ouvrage intitulé « La guerre des civils », qui devrait sortir prochainement. « On vise fin juin », indique Denis Rolland, président de la société historique de Soissons. L’idée est de paraître l’année du centenaire du début de la guerre tout en n’étant pas noyé dans toutes les publications, expositions et commémorations qui s’annoncent.
C’est en décembre que la société historique avec Soissonnais 14-18 et le Vase communicant ont décidé de sortir ce livre de 108 pages. « Ce projet est parti de deux choses : nous avions beaucoup d’illustrations sur 14-18 et nous avions le mémoire de maîtrise de Valérie Judas sur Soissons pendant la guerre 14-18 où il est question des civils. Est-ce que l’on ne pouvait pas faire une publication, genre une revue très illustrée avec le mémoire réécrit ? » La réponse, on la connaît.
Dans un Soissons méconnu
En couverture de l’ouvrage, une vue de la cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais. Au premier plan, des ruines. Derrière, l’édifice religieux à l’unique tour se perd dans un écran de fumée. « On est tout de suite dans l’ambiance », fait remarquer Denis Rolland. 220 illustrations replongeront ainsi le lecteur dans un Soissons méconnu. « Nous avons de belles photos, des choses exceptionnelles et jamais publiées. J’ai même récupéré des photos des Etats-Unis à force de pianoter sur internet dans les fonds. » Denis Rolland a également « battu le rappel des collectionneurs de cartes postales ».La mise en page a été confiée à un graphiste soissonnais, Laurent Droux. Elle se veut dynamique et aérée. Quant aux textes, ils ont été retravaillés d’après le mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine, écrit par Valérie Judas. « On veut faire quelque chose qui soit grand public », assure le président de la société historique.
L’ouvrage devrait sortir à « au moins 1000 exemplaires ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-photos-inedites-dans-un-ouvrage-sur-la-grande-guerre-ia0b0n353146
lundi 26 mai 2014
Soissons: 15 vols à la roulotte en 30 minutes
Samedi à partir de 6 heures et durant les minutes qui ont suivi, les policiers de la cité du Vase ont reçu une quinzaine de personnes venues déposées plainte pour des dégradations sur leur véhicule et des vols. Une expédition réalisée en une trentaine de minutes.
À partir d’un signalement du côté de la gare, une patrouille sur place a ensuite retrouvé des papiers d’identité dérobés. Alertée par leurs collègues axonais de l’arrivée probable de voleurs vers la capitale, la police de la gare de Paris-Nord a renforcé sa vigilance. Trois individus ont été interpellés (avec des Gps et d’autres objets) puis récupérés par la police de Soissons.
Dans le même temps, en zone gendarmerie, suite à d’autres plaintes pour les mêmes faits, deux individus ont été interpellés et ramenés également au commissariat. Les cinq suspects ont été placés en garde à vue, puis relâchés. Ils seront convoqués ultérieurement devant la justice.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/soissons-15-vols-a-la-roulotte-en-30-minutes-ia44b0n69255
À partir d’un signalement du côté de la gare, une patrouille sur place a ensuite retrouvé des papiers d’identité dérobés. Alertée par leurs collègues axonais de l’arrivée probable de voleurs vers la capitale, la police de la gare de Paris-Nord a renforcé sa vigilance. Trois individus ont été interpellés (avec des Gps et d’autres objets) puis récupérés par la police de Soissons.
Dans le même temps, en zone gendarmerie, suite à d’autres plaintes pour les mêmes faits, deux individus ont été interpellés et ramenés également au commissariat. Les cinq suspects ont été placés en garde à vue, puis relâchés. Ils seront convoqués ultérieurement devant la justice.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/soissons-15-vols-a-la-roulotte-en-30-minutes-ia44b0n69255
dimanche 25 mai 2014
Elles sont à la mode et belles même en taille XXL
SOISSONS (02). Pas facile pour les femmes rondes de trouver des vêtements à la mode et à un prix abordable. Une association vient de se créer pour les y aider
Ce n’est encore qu’une toute petite association. Disons qu’avec sa poignée d’adhérents, « belles en grande taille » pourrait facilement rentrer dans un 34. Sylvie Bourjot, sa présidente, et Alexandre Jourdain, son vice-président, ont bien l’intention de l’étoffer. Tous les deux travaillent dans l’univers de la mode. Elle fait du prêt-à-porter et des robes de soirée sur-mesure chez elle à Villeneuve-Saint-Germain. Il vient de monter sa boutique en ligne et son showroom à Soissons.
Le credo de ses deux Soissonnais : permettre aux femmes rondes de s’habiller à la mode et à un prix abordable. « Soit c’est cher, soit c’est mémère ou très classique ou noir ou gris », constate Alexandre Jourdain. Il travaillait jusqu’à il y a peu pour une grande chaîne de prêt-à-porter. Dans le magasin, il y avait effectivement, au moins au début, un rayon dédié aux grandes tailles. « Il a fini par réduire, réduire, réduire », mime-t-il avec les mains.
Bien sûr, en promouvant cette mode en taille XXL, ils servent tous les deux leurs toutes petites entreprises. Pour autant, cette association et ce défilé n’ont pas qu’une vocation commerciale. Il y a du militantisme là-dedans : « Il y a eu une fashion week la semaine dernière à Paris. Ils ont fait une communication de fou mais ça ne déplace pas les foules. Et souvent pour les mannequins, c’est du bénévolat », désapprouve Alexandre Jourdain.
Pour contacter l’association : 03 23 53 43 16
http://www.lunion.presse.fr/accueil/elles-sont-a-la-mode-et-belles-meme-en-taille-xxl-ia0b0n352195
Ce n’est encore qu’une toute petite association. Disons qu’avec sa poignée d’adhérents, « belles en grande taille » pourrait facilement rentrer dans un 34. Sylvie Bourjot, sa présidente, et Alexandre Jourdain, son vice-président, ont bien l’intention de l’étoffer. Tous les deux travaillent dans l’univers de la mode. Elle fait du prêt-à-porter et des robes de soirée sur-mesure chez elle à Villeneuve-Saint-Germain. Il vient de monter sa boutique en ligne et son showroom à Soissons.
Le credo de ses deux Soissonnais : permettre aux femmes rondes de s’habiller à la mode et à un prix abordable. « Soit c’est cher, soit c’est mémère ou très classique ou noir ou gris », constate Alexandre Jourdain. Il travaillait jusqu’à il y a peu pour une grande chaîne de prêt-à-porter. Dans le magasin, il y avait effectivement, au moins au début, un rayon dédié aux grandes tailles. « Il a fini par réduire, réduire, réduire », mime-t-il avec les mains.
Un casting début septembre
Les réseaux sociaux les ont réunis et ils ont rapidement décidé de créer leur association « pour vulgariser la mode « ronde », pour organiser un défilé le 22 novembre à Villeneuve-Saint-Germain et pour dire qu’il ne faut pas forcément faire un 36 pour monter sur les podiums ». Les deux bénévoles lanceront un casting début septembre : « Si des gens de la région veulent défiler, ils sont les bienvenus. On va essayer de faire un événement sympathique ».Bien sûr, en promouvant cette mode en taille XXL, ils servent tous les deux leurs toutes petites entreprises. Pour autant, cette association et ce défilé n’ont pas qu’une vocation commerciale. Il y a du militantisme là-dedans : « Il y a eu une fashion week la semaine dernière à Paris. Ils ont fait une communication de fou mais ça ne déplace pas les foules. Et souvent pour les mannequins, c’est du bénévolat », désapprouve Alexandre Jourdain.
Pour contacter l’association : 03 23 53 43 16
http://www.lunion.presse.fr/accueil/elles-sont-a-la-mode-et-belles-meme-en-taille-xxl-ia0b0n352195
samedi 24 mai 2014
Succès mitigé pour les drive
Personne n’a pu échapper à la présence de plus en plus remarquée des drive dans le Soissonnais. Cette nouvelle façon de faire ses courses repose sur un concept simple. Le client se connecte sur le site internet d’un supermarché pour passer sa commande. Il vient ensuite la récupérer à un point de retrait où les achats sont chargés dans le coffre du véhicule.
Cinq drive service ou e-commerce existent déjà dans le secteur. Il s’agit du drive Cora à Soissons, Intermarché à Belleu, Intermarché à Crouy, Carrefour market à Mercin-et-Vaux et Carrefour Market à Braine. On parle même de l’ouverture prochaine dans le courant de l’année d’un e-commerce Leclerc à Vauxbuin. Les enseignes se livrent donc une bataille acharnée pour attirer les clients mais également pour offrir le meilleur service.
A ce petit jeu, c’est le Cora Soissons qui s’en sort le mieux, du fait de sa situation géographique et de la taille de sa structure. « Nous sommes le drive qui propose le plus de références sur le secteur. Alors que nous en avions 17 000 en 2012 lors de notre lancement, aujourd’hui nous en proposons 26 000 et on compte bien franchir la cap des 30 000 très prochainement », se réjouit Vincent Quenot, responsable du service drive de Cora. « Chaque année nous réalisons une progression de 10 % sur nos ventes », ajoute t-il, preuve que le service est en plein boom et que la clientèle commence à apprivoiser ce nouveau mode de consommation.
En comparaison, lorsque le drive Cora de Soissons enregistre environ 400 commandes par semaine, celui de l’Intermarché Belleu peine difficilement à passer la barre des 20 commandes. « La direction a décidé de mettre en place ce service parce que la concurrence l’avait fait. Selon moi c’est un modèle économique qui ne marche pas partout », déplore David Oudoul.
Sur un marché hyper concurrentiel, chacun essaie de tirer son épingle du jeu en essayant de se démarquer sur les références, les soldes ou les prix. La bataille n’est donc pas terminée.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/succes-mitige-pour-les-drive-ia0b0n351493
Cinq drive service ou e-commerce existent déjà dans le secteur. Il s’agit du drive Cora à Soissons, Intermarché à Belleu, Intermarché à Crouy, Carrefour market à Mercin-et-Vaux et Carrefour Market à Braine. On parle même de l’ouverture prochaine dans le courant de l’année d’un e-commerce Leclerc à Vauxbuin. Les enseignes se livrent donc une bataille acharnée pour attirer les clients mais également pour offrir le meilleur service.
A ce petit jeu, c’est le Cora Soissons qui s’en sort le mieux, du fait de sa situation géographique et de la taille de sa structure. « Nous sommes le drive qui propose le plus de références sur le secteur. Alors que nous en avions 17 000 en 2012 lors de notre lancement, aujourd’hui nous en proposons 26 000 et on compte bien franchir la cap des 30 000 très prochainement », se réjouit Vincent Quenot, responsable du service drive de Cora. « Chaque année nous réalisons une progression de 10 % sur nos ventes », ajoute t-il, preuve que le service est en plein boom et que la clientèle commence à apprivoiser ce nouveau mode de consommation.
Un marché très concurrentiel
Toutefois les affaires ne sont pas au beau fixe pour tout le monde, David Oudoul, responsable de l’Intermarché de Belleu en témoigne : « Notre drive est ouvert depuis plus d’un an mais ça ne marche pas du tout. Notre progression est nulle. Notre offre est bien plus importante en rayon et on a une clientèle de jeunes couples et de retraités qui ont le temps de faire leurs courses. »En comparaison, lorsque le drive Cora de Soissons enregistre environ 400 commandes par semaine, celui de l’Intermarché Belleu peine difficilement à passer la barre des 20 commandes. « La direction a décidé de mettre en place ce service parce que la concurrence l’avait fait. Selon moi c’est un modèle économique qui ne marche pas partout », déplore David Oudoul.
Sur un marché hyper concurrentiel, chacun essaie de tirer son épingle du jeu en essayant de se démarquer sur les références, les soldes ou les prix. La bataille n’est donc pas terminée.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/succes-mitige-pour-les-drive-ia0b0n351493
vendredi 23 mai 2014
Le bac à l’heure du numérique
SOISSONS (02). À l’approche des premières épreuves du baccalauréat, les élèves se préparent au mieux grâce à l’utilisation de plus en plus fréquente des nouvelles technologies.
C’est une révolution qui ne dit pas son nom. Dans le monde habituellement figé de l’Éducation nationale, la présence de plus en plus indispensable de l’outil Internet a modifié l’ensemble des habitudes des élèves et des équipes pédagogiques.
Au sein du lycée Nerval de Soissons, on s’enorgueillit d’avoir mis en place depuis le début de l’année scolaire, Leo, un portail permettant aux lycéens, parents ou enseignants de bénéficier d’un ensemble de services numériques accessibles en ligne sept jours sur sept. En période de révision, à la veille du baccalauréat, ce portail révèle, plus que jamais, son utilité.
Pour Laurent Delattre, proviseur adjoint de l’établissement, cet outil est un excellent support pédagogique. « La mise en place de cet environnement numérique de travail facilite beaucoup les choses. Tout n’est pas encore parfait dans son utilisation, certaines choses sont encore à améliorer mais c’est déjà un outil formidable qui nous rend bien des services. » Grâce à ce portail, les élèves peuvent à tout moment revoir des parties du programme ou se référer au fameux cahier de texte, autrefois en papier.
Désormais, celui-ci est complètement dématérialisé et facilement consultable. « Les élèves et les professeurs ont des codes leur permettant de se connecter à Leo à partir de n’importe quel poste, peu importe où ils se trouvent. Par exemple, les absents ou malades peuvent consulter les cours ou le cahier de texte de chez eux. »
Cependant, en termes de nouvelles technologies, les élèves n’ont pas attendu la mise en place de ces dispositifs. « Nous avons créé une page facebook avec tous nos camarades de classe. Ça nous permet d’échanger des informations et de nous entraider pendant les révisions », indique Zoé, élève de terminale S.
Ils sont nombreux dans sa classe, à posséder des applications sur leurs smartphones. À l’image d’Arthur : « Je fais des quiz et je consulte des fiches sur mon téléphone grâce à l’application l’Étudiant. Ça me permet de réviser de façon ludique de n’importe où. » D’autres, à l’image de Tristan n’hésitent pas à visionner des cours en vidéo : « Lorsque je n’ai pas compris un cours, je consulte directement une vidéo explicative sur youtube. C’est simple et rapide. » Les élèves ont donc désormais un large panel d’éléments numériques à disposition pour préparer au mieux leurs examens et les réussir.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-bac-a-l-heure-du-numerique-ia0b0n351163
C’est une révolution qui ne dit pas son nom. Dans le monde habituellement figé de l’Éducation nationale, la présence de plus en plus indispensable de l’outil Internet a modifié l’ensemble des habitudes des élèves et des équipes pédagogiques.
Au sein du lycée Nerval de Soissons, on s’enorgueillit d’avoir mis en place depuis le début de l’année scolaire, Leo, un portail permettant aux lycéens, parents ou enseignants de bénéficier d’un ensemble de services numériques accessibles en ligne sept jours sur sept. En période de révision, à la veille du baccalauréat, ce portail révèle, plus que jamais, son utilité.
Pour Laurent Delattre, proviseur adjoint de l’établissement, cet outil est un excellent support pédagogique. « La mise en place de cet environnement numérique de travail facilite beaucoup les choses. Tout n’est pas encore parfait dans son utilisation, certaines choses sont encore à améliorer mais c’est déjà un outil formidable qui nous rend bien des services. » Grâce à ce portail, les élèves peuvent à tout moment revoir des parties du programme ou se référer au fameux cahier de texte, autrefois en papier.
Désormais, celui-ci est complètement dématérialisé et facilement consultable. « Les élèves et les professeurs ont des codes leur permettant de se connecter à Leo à partir de n’importe quel poste, peu importe où ils se trouvent. Par exemple, les absents ou malades peuvent consulter les cours ou le cahier de texte de chez eux. »
Réviser de façon ludique
Certains professeurs aguerris aux nouvelles technologies ont même créé des communautés virtuelles avec leurs élèves. « Cela leur permet de transmettre des informations plus rapidement ou de répondre à des questions en dehors du cadre strict de leurs cours », rappelle le proviseur adjoint. « Bien que ces outils soient nécessaires durant toute l’année, c’est surtout en période de révision qu’on s’en rend compte », indique, pour sa part, Thiebault Sauvage, professeur de mathématiques.Cependant, en termes de nouvelles technologies, les élèves n’ont pas attendu la mise en place de ces dispositifs. « Nous avons créé une page facebook avec tous nos camarades de classe. Ça nous permet d’échanger des informations et de nous entraider pendant les révisions », indique Zoé, élève de terminale S.
Ils sont nombreux dans sa classe, à posséder des applications sur leurs smartphones. À l’image d’Arthur : « Je fais des quiz et je consulte des fiches sur mon téléphone grâce à l’application l’Étudiant. Ça me permet de réviser de façon ludique de n’importe où. » D’autres, à l’image de Tristan n’hésitent pas à visionner des cours en vidéo : « Lorsque je n’ai pas compris un cours, je consulte directement une vidéo explicative sur youtube. C’est simple et rapide. » Les élèves ont donc désormais un large panel d’éléments numériques à disposition pour préparer au mieux leurs examens et les réussir.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-bac-a-l-heure-du-numerique-ia0b0n351163
jeudi 22 mai 2014
Allez montrer vos grains de beauté, c'est gratuit
SOISSONS (02). Ce jeudi 22 mai, c’est la journée de dépistage des cancers de la peau. Un centre est installé pour l’occasion à Soissons. C’est gratuit et sans rendez-vous.
Un grain de beauté un peu louche ? Pourquoi ne pas aller le montrer à un spécialiste ? Ce jeudi 22 mai, c’est la journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. Dans l’Aisne, un unique centre sera installé à Soissons, devant le Sisat, dans un camion mis à la disposition d’un dermatologue par la médecine du travail, de 9 à 12 heures.
Gratuite et sans rendez-vous, cette action « permet de toucher des personnes que l’on ne voit pas habituellement en cabinet parce que le délai pour avoir un rendez-vous est long, par exemple », souligne le médecin qui sera présent ce jour-là. Elle – c’est une femme – ne souhaite pas être citée ici nommément car elle agit de manière « anonyme, gratuite et pas pour faire de la publicité ». C’est l’essence même de cette action de prévention.
Elle y participe depuis 16 ans : « C’est ma maigre contribution pour essayer d’améliorer la santé. Le dépistage, c’est la meilleure des médecines. Plus on dépiste un cancer à un stade précoce, plus il y a de chance de guérison », explique-t-elle, « il m’est déjà arrivé d’en découvrir lors de cette journée même si c’est rare ».
Ce n’est pas parce que notre région n’est pas la plus inondée de soleil que les risques n’existent pas : « Le but de cette journée de dépistage est aussi d’informer. Plus on s’expose, plus on augmente le risque. Dans notre région, dès qu’il y a un peu de soleil, on s’expose brutalement. Et puis les gens n’ont pas toujours conscience qu’ils s’exposent ». Pourtant, faire une brocante, un peu de jardinage, une promenade ou prendre un café en terrasse, c’est aussi absorber des rayons : « Il n’y a pas qu’en s’allongeant sur la serviette. »
Pour préparer sa peau avant de faire carpette sur la serviette, on prend une dose d’UV en cabine ? « Le seul intérêt est esthétique. Il n’y a aucun argument scientifique. On ne prépare pas sa peau, c’est faux », poursuit la spécialiste. Seule stratégie pour profiter de notre étoile sans danger : les vêtements, la crème et la modération. La dermatologue le réaffirme : « Le soleil, on en a aussi besoin pour l’humeur et pour les os mais sans abus ».
Journée de dépistage gratuite et sans rendez-vous, devant la médecine du travail (Sisat) au 52 avenue de Paris à Soissons de 9 heures à 12 heures.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/allez-montrer-vos-grains-de-beaute-c-est-gratuit-ia0b0n350584
Un grain de beauté un peu louche ? Pourquoi ne pas aller le montrer à un spécialiste ? Ce jeudi 22 mai, c’est la journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. Dans l’Aisne, un unique centre sera installé à Soissons, devant le Sisat, dans un camion mis à la disposition d’un dermatologue par la médecine du travail, de 9 à 12 heures.
Gratuite et sans rendez-vous, cette action « permet de toucher des personnes que l’on ne voit pas habituellement en cabinet parce que le délai pour avoir un rendez-vous est long, par exemple », souligne le médecin qui sera présent ce jour-là. Elle – c’est une femme – ne souhaite pas être citée ici nommément car elle agit de manière « anonyme, gratuite et pas pour faire de la publicité ». C’est l’essence même de cette action de prévention.
Elle y participe depuis 16 ans : « C’est ma maigre contribution pour essayer d’améliorer la santé. Le dépistage, c’est la meilleure des médecines. Plus on dépiste un cancer à un stade précoce, plus il y a de chance de guérison », explique-t-elle, « il m’est déjà arrivé d’en découvrir lors de cette journée même si c’est rare ».
« On ne prépare pas sa peau »
Il existe plusieurs types de cancers cutanés : « Le plus grave, c’est le mélanome. C’est soit une tache bizarre qui apparaît de façon spontanée soit un grain de beauté préexistant qui s’est modifié. Il y a d’autres types de lésions moins graves qui surviennent plutôt sur les zones exposées au soleil ».Ce n’est pas parce que notre région n’est pas la plus inondée de soleil que les risques n’existent pas : « Le but de cette journée de dépistage est aussi d’informer. Plus on s’expose, plus on augmente le risque. Dans notre région, dès qu’il y a un peu de soleil, on s’expose brutalement. Et puis les gens n’ont pas toujours conscience qu’ils s’exposent ». Pourtant, faire une brocante, un peu de jardinage, une promenade ou prendre un café en terrasse, c’est aussi absorber des rayons : « Il n’y a pas qu’en s’allongeant sur la serviette. »
Pour préparer sa peau avant de faire carpette sur la serviette, on prend une dose d’UV en cabine ? « Le seul intérêt est esthétique. Il n’y a aucun argument scientifique. On ne prépare pas sa peau, c’est faux », poursuit la spécialiste. Seule stratégie pour profiter de notre étoile sans danger : les vêtements, la crème et la modération. La dermatologue le réaffirme : « Le soleil, on en a aussi besoin pour l’humeur et pour les os mais sans abus ».
Journée de dépistage gratuite et sans rendez-vous, devant la médecine du travail (Sisat) au 52 avenue de Paris à Soissons de 9 heures à 12 heures.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/allez-montrer-vos-grains-de-beaute-c-est-gratuit-ia0b0n350584
mercredi 21 mai 2014
mardi 20 mai 2014
Un policier soissonnais soupçonné de faux témoignage
SOISSONS (02). Un fonctionnaire de police pourrait être poursuivi pour faux témoignage à la suite du tir d’un de ses collègues sur un jeune, le 2 novembre 2013.
«Ce faux témoignage est gênant. Cela casse le lien de confiance. Le fonctionnaire masque le fait que l’arme de service de son collègue est exhibée et utilisée », indique Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République à Soissons. Me Ghislain Fay, défenseur des deux policiers, ne partage pas du tout cette analyse. « Pour moi, il y a plus une incompréhension entre un fonctionnaire du commissariat et l’autre dans l’action. Il n’y a pas de volonté d’amener d’éléments trompeurs. »
Ce faux témoignage, s’il est confirmé, reste le fait saillant de l’affaire. Mais un autre fonctionnaire de la brigade anticriminalité devrait également comparaître devant le tribunal correctionnel de Soissons. C’est le tireur, le policier qui avait involontairement blessé au doigt le conducteur, en tentant d’arrêter son véhicule lors d’un choc à une vitre. Dans son cas, c’est « un manque de vigilance » qui est remarqué par la justice en raison du tir malencontreux. « C’est plus une erreur qu’une faute, peut-être », estime le procureur de la République. Me Fay insiste, de son côté : « D’après les éléments dont je dispose, le coup de feu est accidentel. »
Le procureur ne nie pas que la scène est survenue dans une ambiance propre à générer de l’angoisse pour les fonctionnaires. L’automobile était équipée de vitres teintées et les occupants sont accusés d’avoir refusé d’en sortir. Un contexte rappelé par les syndicats de policiers solidaires de leurs collègues.
Le conducteur est poursuivi pour refus d’obtempérer et rébellion et son passager pour rébellion. Là encore, leur avocat, Me Miel, ne se montre pas convaincu. « Compte tenu des éléments partiels, cela me paraît un peu surprenant. Ils se sont fait tirer dessus. » Les parties en cause, les deux policiers et les deux jeunes disposent d’un délai allant jusqu’au 30 juin, pour réagir, avec leurs avocats, aux travaux des enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale. Les débats publics risquent d’être particulièrement intéressants. D’un côté, le sentiment d’insécurité des policiers, côtoyant dans la nuit des personnes sans connaître leurs réelles intentions. De l’autre côté, il y a un conducteur, en état d’ébriété, qui reconnaît un délit de fuite, mais estime que sa vie était en danger comme celle de son passager. Une thèse déjà défendue par Me Miel. « Les deux jeunes auraient pu mourir », a-t-il déjà souligné avec gravité et colère.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-policier-soissonnais-soupconne-de-faux-temoignage-ia0b0n349986
«Ce faux témoignage est gênant. Cela casse le lien de confiance. Le fonctionnaire masque le fait que l’arme de service de son collègue est exhibée et utilisée », indique Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République à Soissons. Me Ghislain Fay, défenseur des deux policiers, ne partage pas du tout cette analyse. « Pour moi, il y a plus une incompréhension entre un fonctionnaire du commissariat et l’autre dans l’action. Il n’y a pas de volonté d’amener d’éléments trompeurs. »
Ce faux témoignage, s’il est confirmé, reste le fait saillant de l’affaire. Mais un autre fonctionnaire de la brigade anticriminalité devrait également comparaître devant le tribunal correctionnel de Soissons. C’est le tireur, le policier qui avait involontairement blessé au doigt le conducteur, en tentant d’arrêter son véhicule lors d’un choc à une vitre. Dans son cas, c’est « un manque de vigilance » qui est remarqué par la justice en raison du tir malencontreux. « C’est plus une erreur qu’une faute, peut-être », estime le procureur de la République. Me Fay insiste, de son côté : « D’après les éléments dont je dispose, le coup de feu est accidentel. »
Angoisse des deux côtés
L’interpellation du conducteur et de son passager avait été mouvementée. Les deux jeunes gens se plaignaient de violence. Il semble que celle-ci ne soit pas retenue contre les policiers qui poursuivent actuellement leur mission. Mais ils sont visés par une procédure disciplinaire en cours.Le procureur ne nie pas que la scène est survenue dans une ambiance propre à générer de l’angoisse pour les fonctionnaires. L’automobile était équipée de vitres teintées et les occupants sont accusés d’avoir refusé d’en sortir. Un contexte rappelé par les syndicats de policiers solidaires de leurs collègues.
Le conducteur est poursuivi pour refus d’obtempérer et rébellion et son passager pour rébellion. Là encore, leur avocat, Me Miel, ne se montre pas convaincu. « Compte tenu des éléments partiels, cela me paraît un peu surprenant. Ils se sont fait tirer dessus. » Les parties en cause, les deux policiers et les deux jeunes disposent d’un délai allant jusqu’au 30 juin, pour réagir, avec leurs avocats, aux travaux des enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale. Les débats publics risquent d’être particulièrement intéressants. D’un côté, le sentiment d’insécurité des policiers, côtoyant dans la nuit des personnes sans connaître leurs réelles intentions. De l’autre côté, il y a un conducteur, en état d’ébriété, qui reconnaît un délit de fuite, mais estime que sa vie était en danger comme celle de son passager. Une thèse déjà défendue par Me Miel. « Les deux jeunes auraient pu mourir », a-t-il déjà souligné avec gravité et colère.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-policier-soissonnais-soupconne-de-faux-temoignage-ia0b0n349986
lundi 19 mai 2014
Les Amis des orgues en pleine discorde
Depuis quelques mois, le torchon brûle entre certains des membres de l’association « les Amis des orgues ». Toutes les voix ne sont pas au diapason. L’association qui regroupe des passionnés de l’orgue connaît des dissensions en son sein à propos de la question de ses statuts.
Certains, à l’image de l’ancien président, Michel Deharvengt, voient d’un mauvais œil le rapprochement de la structure avec l’autorité religieuse en gestion de la cathédrale et de ses orgues et, dénoncent une dérive en contradiction avec sa vocation culturelle.
« Depuis que j’ai pris la présidence, j’ai eu le souci de conserver la même orientation et j’ai toujours considéré que nous étions une association culturelle, loi 1901, vivant en harmonie avec la paroisse Saint-Sixte, avec laquelle nous partageons l’usage des orgues, mais dont nous sommes indépendants », a indiqué l’ancien président lors de l’assemblée générale du 13 mai.
La polémique est née au cours d’une réunion en décembre 2013. « Le curé affectataire, don Clavery, avait souhaité que l’association cautionne des concerts religieux produits par la paroisse en participant à leur organisation et en soutenant leur publicité. J’avais réuni un conseil d’administration restreint durant lequel j’ai fait part de mon opposition mais la plupart des membres présents m’ont désavoué sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur », déplore-t-il. Des accusations d’ingérence que don Clavery réfute : « En tant que membre de droit de l’association et de son conseil d’administration, j’ai le droit, comme tout à chacun, de faire des propositions. J’avais en décembre dernier proposé à l’association de se joindre à un concert que nous organisions. Un vote avait eu lieu, démocratiquement, entérinant ce projet. Il n’y avait pas lieu de crier au scandale. »
Dès lors, une véritable bataille idéologique s’est installée entre ceux pour qui ce rapprochement ne gêne nullement et les farouches défenseurs des principes de laïcité. « On n’a pas vocation à faire dans le spirituel, s’insurge Michel Deharvengt, j’estime en tant que citoyen qu’une collectivité n’a pas à financer des actions cultuelles. » Dans les faits, « les Amis des orgues » est une association culturelle et à ce titre elle perçoit des subventions de la ville et du département.
Le rapport moral a été approuvé à 21 voix et 24 personnes se sont abstenues. « Ça s’est passé comme je l’avais prévu. Comme je n’ai pas obtenu de majorité franche sur cette question, j’ai préféré laisser la présidence car je ne veux plus me retrouver en porte-à-faux. » Par conséquent, le bureau a été renouvelé au tiers et Vincent Dupont a pris la présidence.
« Si j’ai accepté de prendre ces fonctions, c’est pour apaiser les tensions existantes », précise-t-il. «Je m’étais moi-même abstenu lors du vote car il ne me semblait pas que cette question pose un réel problème. Nous sommes de fait en relation avec la paroisse puisque les orgues que nous utilisons à Soissons s’y trouvent. Nous maintenons une relation intelligente avec les curés depuis toujours et je compte bien que cela se poursuive sans pour autant renier le caractère culturel de l’association. »
La Cité de la musique qui devrait ouvrir ses portes dans le courant de l’année, avec des orgues à disposition, permettra, aux 88 membres de l’association, de s’adonner à leur passion en dehors de la cathédrale, et ainsi, réduire les critiques.
http://www.lunion.presse.fr/region/les-amis-des-orgues-en-pleine-discorde-ia3b26n349384
Certains, à l’image de l’ancien président, Michel Deharvengt, voient d’un mauvais œil le rapprochement de la structure avec l’autorité religieuse en gestion de la cathédrale et de ses orgues et, dénoncent une dérive en contradiction avec sa vocation culturelle.
« Depuis que j’ai pris la présidence, j’ai eu le souci de conserver la même orientation et j’ai toujours considéré que nous étions une association culturelle, loi 1901, vivant en harmonie avec la paroisse Saint-Sixte, avec laquelle nous partageons l’usage des orgues, mais dont nous sommes indépendants », a indiqué l’ancien président lors de l’assemblée générale du 13 mai.
La polémique est née au cours d’une réunion en décembre 2013. « Le curé affectataire, don Clavery, avait souhaité que l’association cautionne des concerts religieux produits par la paroisse en participant à leur organisation et en soutenant leur publicité. J’avais réuni un conseil d’administration restreint durant lequel j’ai fait part de mon opposition mais la plupart des membres présents m’ont désavoué sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur », déplore-t-il. Des accusations d’ingérence que don Clavery réfute : « En tant que membre de droit de l’association et de son conseil d’administration, j’ai le droit, comme tout à chacun, de faire des propositions. J’avais en décembre dernier proposé à l’association de se joindre à un concert que nous organisions. Un vote avait eu lieu, démocratiquement, entérinant ce projet. Il n’y avait pas lieu de crier au scandale. »
Dès lors, une véritable bataille idéologique s’est installée entre ceux pour qui ce rapprochement ne gêne nullement et les farouches défenseurs des principes de laïcité. « On n’a pas vocation à faire dans le spirituel, s’insurge Michel Deharvengt, j’estime en tant que citoyen qu’une collectivité n’a pas à financer des actions cultuelles. » Dans les faits, « les Amis des orgues » est une association culturelle et à ce titre elle perçoit des subventions de la ville et du département.
Un changement de présidence
À l’occasion de l’assemblée générale du 14 mai, la question d’une clarification des statuts a été évoquée à travers le vote du rapport moral. « J’ai voulu que les adhérents prennent nettement position sur cette question que les statuts n’évoquent pas car elle ne se posait pas à l’époque où ils ont été établis », rapporte Michel Deharvengt. Un long débat s’en est suivi et un vote a eu lieu.Le rapport moral a été approuvé à 21 voix et 24 personnes se sont abstenues. « Ça s’est passé comme je l’avais prévu. Comme je n’ai pas obtenu de majorité franche sur cette question, j’ai préféré laisser la présidence car je ne veux plus me retrouver en porte-à-faux. » Par conséquent, le bureau a été renouvelé au tiers et Vincent Dupont a pris la présidence.
« Si j’ai accepté de prendre ces fonctions, c’est pour apaiser les tensions existantes », précise-t-il. «
La Cité de la musique qui devrait ouvrir ses portes dans le courant de l’année, avec des orgues à disposition, permettra, aux 88 membres de l’association, de s’adonner à leur passion en dehors de la cathédrale, et ainsi, réduire les critiques.
http://www.lunion.presse.fr/region/les-amis-des-orgues-en-pleine-discorde-ia3b26n349384
dimanche 18 mai 2014
SPECIAL 14-18. Jules Isaac sur le front soissonnais
GRANDE GUERRE. Le caporal et professeur d’histoire arrive dans le département de l’Aisne après s’être préparé dans la vallée de l’Ubaye. Son approche du conflit est très pertinente.
Le 4 août 1914, lorsqu’il est mobilisé au 111e régiment territorial d’infanterie, l’historien Jules Isaac a presque 37 ans. Il est alors professeur au lycée Rollin à Paris. Cette fois ce n’est pas la rentrée qu’il doit préparer mais rallier le dépôt de Montélimar avant d’être dirigé en cantonnement dans la vallée de l’Ubaye. Il intègre le camp de Condamine au pied du fort de Tournoux. Septembre commence. Il s’y ennuie, donne des conférences aux gradés et est promu caporal. Il mentionne ironique : « Il aura fallu dix-sept ans pour le conquérir ». C’est alors sa femme lui adresse une lettre pour lui annoncer la disparition d’un ami Charles Péguy. « J’hésitais à te parler d’une nouvelle qui te peinera mais tu auras sans doute déjà su que Péguy a été tué : les journaux en parlent à peu près tous… Je sais bien que tu lui gardais une profonde amitié et avec lui en plus ce sont tous les souvenirs d’une époque de ta vie, toute pleine de jeunesse et d’enthousiasme où se sont affermies la beauté et la droiture de ton caractère. Pour lui c’était sans doute la plus belle époque ! Il laisse une femme et des enfants. C’est dur. Si tu veux, je t’enverrai les articles des journaux où l’on parle de lui, un de Barrès dans « L’Écho ». Les journaux bien-pensants s’en emparent, « Le Salut » entre autres. Tu auras de la peine, mon ami et je te comprends ».
Depuis Soissons, l’historien émet des doutes : « La France ne s’est jamais guérie de la saignée des guerres du premier Empire ; c’est depuis ce moment que la natalité a décru. La saignée de 70 l’a terriblement anémiée. Comment dans ces conditions envisager l’avenir ? ». Dès son arrivée en Picardie il s’interroge lucide : « À quoi bon sacrifier 2000 hommes pour gagner 50 mètres ? Je m’explique difficilement les raisons d’agir de nos chefs et ces multiples attaques partielles ». Et d’ajouter : « Le métier de soldat c’est sérieux et dur ».
http://www.lunion.presse.fr/region/special-14-18-jules-isaac-sur-le-front-soissonnais-ia0b0n346964
Le 4 août 1914, lorsqu’il est mobilisé au 111e régiment territorial d’infanterie, l’historien Jules Isaac a presque 37 ans. Il est alors professeur au lycée Rollin à Paris. Cette fois ce n’est pas la rentrée qu’il doit préparer mais rallier le dépôt de Montélimar avant d’être dirigé en cantonnement dans la vallée de l’Ubaye. Il intègre le camp de Condamine au pied du fort de Tournoux. Septembre commence. Il s’y ennuie, donne des conférences aux gradés et est promu caporal. Il mentionne ironique : « Il aura fallu dix-sept ans pour le conquérir ». C’est alors sa femme lui adresse une lettre pour lui annoncer la disparition d’un ami Charles Péguy. « J’hésitais à te parler d’une nouvelle qui te peinera mais tu auras sans doute déjà su que Péguy a été tué : les journaux en parlent à peu près tous… Je sais bien que tu lui gardais une profonde amitié et avec lui en plus ce sont tous les souvenirs d’une époque de ta vie, toute pleine de jeunesse et d’enthousiasme où se sont affermies la beauté et la droiture de ton caractère. Pour lui c’était sans doute la plus belle époque ! Il laisse une femme et des enfants. C’est dur. Si tu veux, je t’enverrai les articles des journaux où l’on parle de lui, un de Barrès dans « L’Écho ». Les journaux bien-pensants s’en emparent, « Le Salut » entre autres. Tu auras de la peine, mon ami et je te comprends ».
L’éclair de la Marne
Cette guerre qui commence est meurtrière et les balles ne font pas de différence entre le commis de ferme et l’écrivain. Isaac ne commente pas cette nouvelle dans l’immédiat. Il patiente jusqu’au 13 janvier 1915 et après avoir lui un article des « Débats » sur la mort de son ami griffonne : « Très belle mort d’un vrai chef. Quel passé aboli ! Quelle misère ! La guerre terminée, quoi qu’il arrive, nous ne vivrons plus, nous les hommes de 40 ans, qu’au milieu des ruines ». Il discerne déjà des générations sacrifiées. Pourtant, il souhaite dès le 13 septembre que la Champagne et l’Argonne soient nettoyées. Après l’issue heureuse de la première bataille de la Marne il écrit le 13 septembre 1914 : « Un prisonnier de guerre, un lieutenant de réserve… un bon petit Allemand, gras et blond. Il est difficile d’imaginer que ce sont ceux-là qui se sont transformés en brutes sauvages. Mais la sauvagerie est chez ces gens, je crois, affaire de discipline, un système méthodiquement appliqué. Ce n’en est pas moins odieux, et c’est peut-être encore plus déshonorant ». La guerre est légitime pour le caporal Isaac qui remarque encore : « Cela demande du temps et du sang… La victoire est à ce prix et l’enjeu est toute la civilisation ». Conscient d son âge, il sait que sa participation au conflit n’est pas en rapport avec les besoins de la France : « Tous les territoriaux sont bien vieux pour se battre, tout juste bons à mon avis, à garder un camp retranché ; moi-même, je ne marche plus comme autrefois ; mes articulations vieillissent aussi » reconnaît-il le 18 septembre. La fatigue revient dans toutes ses observations : « Les hommes marchent bien, très bien même pour des territoriaux, mais ce sont des hommes ; ils ne sont pas transfigurés, ce ne sont pas des guerriers, mais de bons pères de famille qui pensent beaucoup à leur famille ».Au bord du canal de l’Aisne
Cette distance d’avec ses proches, Jules Isaac le ressent comme ses camarades et c’est pour lui une fracture qui s’ajoute à celle de la guerre. Il s’amuse de son régiment qu’il nomme tantôt le « 111e terrassier » ou le « 111e errant ». Il insiste aussi sur les privations, l’impossibilité d’avoir une bonne hygiène. Il découvre la malédiction de la boue qu’il qualifie : « de notre pire ennemie ». En octobre 1914, le voici dans le Soissonnais. Il rejoint un petit village Presles, le long du canal de l’Aisne et ses premières impressions ne sont pas enthousiasmantes : « Nous tombons dans la vie végétative de brute ». Très vite il est confronté à la mort, en particulier devant Vailly-sur-Aisne : « Tous les jours la compagnie va occuper une tranchée de 1re ligne, mélangée aux troupes actives et ceci devient plus intéressant. C’est la vraie guerre, on pourra même charger son fusil ». Est-il encore fasciné par le conflit comme lorsqu’il a écrit : « Les lueurs d’explosions et de projections et toute l’orchestration assez impressionnante, crépitements de la fusillade, bourdon du gros canon, voix plus grêle et précipitée du 75, ce n’est pas rien ».Depuis Soissons, l’historien émet des doutes : « La France ne s’est jamais guérie de la saignée des guerres du premier Empire ; c’est depuis ce moment que la natalité a décru. La saignée de 70 l’a terriblement anémiée. Comment dans ces conditions envisager l’avenir ? ». Dès son arrivée en Picardie il s’interroge lucide : « À quoi bon sacrifier 2000 hommes pour gagner 50 mètres ? Je m’explique difficilement les raisons d’agir de nos chefs et ces multiples attaques partielles ». Et d’ajouter : « Le métier de soldat c’est sérieux et dur ».
http://www.lunion.presse.fr/region/special-14-18-jules-isaac-sur-le-front-soissonnais-ia0b0n346964
samedi 17 mai 2014
Des milliers d’abeilles au pied de l’abbaye
SAINT-JEAN-DES-VIGNES (02). Une apicultrice fait son miel au cœur du site médiéval. Quatre ruches accueillent des milliers d’abeilles au pied de l’abbaye où, sans doute, la même activité était menée il y a des siècles.
Elles sont en plein travail en ce moment. Un simple regard glissé de la grille, un peu en retrait de l’entrée principale de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, peut suffire à voir les abeilles entrer et sortir des quatre ruches. Mais, surtout, ne pas s’en approcher sans protections et précautions. « Je dis toujours : elles sont domestiquées mais pas apprivoisées », répète Mireille Mordome. Elle pense par exemple que les ouvrières reconnaissent leur apicultrice mais il n’empêche que son intervention pour ouvrir les ruches est vécue comme une agression. Et rien n’est jamais sûr avec l’essaim.
Ainsi, la dernière récolte, en août, a été bien décevante. « Je suis venue le 15, les hausses étaient pleines », se souvient la spécialiste, parlant des plaques sur lesquelles elle allait retirer le miel. Quelques jours plus tard, lorsqu’elle a procédé à sa deuxième récolte à Saint-Jean-des Vignes, « en quatre jours de temps, elles avaient récupéré tout le miel ! » Prévoyante, la communauté avait anticipé la mauvaise saison et rempli le « corps » de la ruche, destiné à sa consommation personnelle. Une vingtaine de kilos seulement ont donc été extraits des quatre ruches alors que trente avaient été obtenus pour la première production de miel de l’abbaye. Heureusement, le but de Mireille Mordome, professionnelle du vitrail, qui ne possède qu’un total de cinq ruches, n’est pas de se lancer dans un commerce effréné. Les quelques pots qu’elle produit, elle les partage essentiellement avec la directrice du service qui l’accueille. L’essentiel pour elle est de faire vivre cette colonie. Car elle le confirme, les abeilles sont en danger. D’ailleurs, elle a eu la mauvaise surprise, il y a quelques semaines, de découvrir deux de ses quatre ruches vidées de leurs occupantes. « C’est ce qu’on appelle le syndrome d’effondrement », relate-t-elle à propos de ce phénomène récent et inexpliqué.
Passionnée, elle a rapporté un nouvel essaim et espère pouvoir récupérer celui qui semble se former avec l’apparition d’une future nouvelle reine. Elle observe en effet ses petites protégées régulièrement, cette passionnée qui a hérité des ruches de son fils. Qui lui-même avait appris avec son grand-père. Bon sang ne saurait mentir, et des litres de miel seront peut-être bientôt prélevés à l’abbaye.
http://www.lunion.presse.fr/region/en-images-des-milliers-d-abeilles-au-pied-de-l-abbaye-ia3b26n348228
Elles sont en plein travail en ce moment. Un simple regard glissé de la grille, un peu en retrait de l’entrée principale de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, peut suffire à voir les abeilles entrer et sortir des quatre ruches. Mais, surtout, ne pas s’en approcher sans protections et précautions. « Je dis toujours : elles sont domestiquées mais pas apprivoisées », répète Mireille Mordome. Elle pense par exemple que les ouvrières reconnaissent leur apicultrice mais il n’empêche que son intervention pour ouvrir les ruches est vécue comme une agression. Et rien n’est jamais sûr avec l’essaim.
Ainsi, la dernière récolte, en août, a été bien décevante. « Je suis venue le 15, les hausses étaient pleines », se souvient la spécialiste, parlant des plaques sur lesquelles elle allait retirer le miel. Quelques jours plus tard, lorsqu’elle a procédé à sa deuxième récolte à Saint-Jean-des Vignes, « en quatre jours de temps, elles avaient récupéré tout le miel ! » Prévoyante, la communauté avait anticipé la mauvaise saison et rempli le « corps » de la ruche, destiné à sa consommation personnelle. Une vingtaine de kilos seulement ont donc été extraits des quatre ruches alors que trente avaient été obtenus pour la première production de miel de l’abbaye. Heureusement, le but de Mireille Mordome, professionnelle du vitrail, qui ne possède qu’un total de cinq ruches, n’est pas de se lancer dans un commerce effréné. Les quelques pots qu’elle produit, elle les partage essentiellement avec la directrice du service qui l’accueille. L’essentiel pour elle est de faire vivre cette colonie. Car elle le confirme, les abeilles sont en danger. D’ailleurs, elle a eu la mauvaise surprise, il y a quelques semaines, de découvrir deux de ses quatre ruches vidées de leurs occupantes. « C’est ce qu’on appelle le syndrome d’effondrement », relate-t-elle à propos de ce phénomène récent et inexpliqué.
Passionnée, elle a rapporté un nouvel essaim et espère pouvoir récupérer celui qui semble se former avec l’apparition d’une future nouvelle reine. Elle observe en effet ses petites protégées régulièrement, cette passionnée qui a hérité des ruches de son fils. Qui lui-même avait appris avec son grand-père. Bon sang ne saurait mentir, et des litres de miel seront peut-être bientôt prélevés à l’abbaye.
http://www.lunion.presse.fr/region/en-images-des-milliers-d-abeilles-au-pied-de-l-abbaye-ia3b26n348228
vendredi 16 mai 2014
Faites-vous aider pour les impôts
L’Ordre des experts-comptables Picardie Ardennes organise des consultations fiscales gratuites. En cette période de déclaration de revenus, les particuliers pourront rencontrer un expert-comptable samedi matin dans la cité du Vase. Le vice-président du conseil régional de l’ordre des experts-comptables Picardie Ardennes, Kamel Arhab, en activité depuis trente-cinq ans, sera présent.
Comment définiriez-vous les consultations fiscales gratuites ?
L’opération existe depuis quatre ou cinq ans. Elle consiste à aider les personnes à remplir leur déclaration d’impôt. Il y a deux approches. Une première au niveau national avec le numéro vert allô impôt (0 8000 65432), pour permettre au plus grand nombre de bénéficier d’une consultation téléphonique gratuite avec un expert-comptable. La seconde est une déclinaison régionale à l’initiative des conseils régionaux des experts-comptables. On a recruté des confrères bénévoles recevront pendant une matinée les particuliers qui ont des questions à poser, relatives au remplissage de leurs déclarations.
De quel constat est né ce service ?
Cela fait suite à une demande du grand public, trop souvent désarçonné par les nouvelles mesures prises pour le calcul de leur impôt. Ce service est destiné à aider et accompagner les personnes qui en auraient besoin. Cela permet aussi de désengorger les centres d’impôt. Il s’agit aussi pour nous, experts-comptables, d’un véritable outil de communication. Depuis 2011, la loi de Modernisation des professions judiciaires ou juridiques, permet aux experts-comptables, d’assister les particuliers dans leurs démarches. Toutefois, peu de gens le savent. On conserve encore l’image d’une profession qui ne s’adresse qu’aux entreprises ou aux grandes fortunes. Ce n’est plus le cas.
Quelles questions reviennent le plus fréquemment ?
Les personnes nous demandent souvent si certaines sommes sont à déclarer, quelles sont les cases à cocher, ou, ce que signifie le jargon utilisé par l’administration fiscale, et, surtout, quelles sont les déductions possibles.
Quelles sont les situations qui posent le plus de problèmes ?
Le plus difficile à expliquer c’est quand au cours de l’année il y a eu un changement comme un décès ou un mariage. Il faut parfois que la personne fasse plusieurs déclarations. Il faut essayer d’expliquer cela assez simplement mais c’est parfois un peu technique.
Avez-vous des conseils pour ceux qui paniquent devant leurs feuilles d’impôts ?
D’abord, il faut vérifier si ce qui est prérempli est juste, à l’aide des justificatifs. Des erreurs sont toujours possibles. Il faut voir si au niveau familial vous avez des membres à rattacher à votre déclaration. Puis, faire attention aux éventuelles déductions de biens et être vigilant à l’abattement sur les plus-values sur durée de détention, au cas où vous possédez des titres ou des actions à la banque.
Propose recueillis par
Naïm AYACHE
Consultations fiscales gratuites, samedi de 9 à 13 heures, Espace entreprises,
7 rue de l’Échelle-du-Temple à Soissons.
Allô impôt jusqu’au 17 mai de 9 heures
à 17 h 30, le jeudi jusqu’à 21 heures
au 0 8000 65432 (numéro vert).
http://www.lunion.presse.fr/region/faites-vous-aider-pour-les-impots-ia3b26n347913
Comment définiriez-vous les consultations fiscales gratuites ?
L’opération existe depuis quatre ou cinq ans. Elle consiste à aider les personnes à remplir leur déclaration d’impôt. Il y a deux approches. Une première au niveau national avec le numéro vert allô impôt (0 8000 65432), pour permettre au plus grand nombre de bénéficier d’une consultation téléphonique gratuite avec un expert-comptable. La seconde est une déclinaison régionale à l’initiative des conseils régionaux des experts-comptables. On a recruté des confrères bénévoles recevront pendant une matinée les particuliers qui ont des questions à poser, relatives au remplissage de leurs déclarations.
Cela fait suite à une demande du grand public, trop souvent désarçonné par les nouvelles mesures prises pour le calcul de leur impôt. Ce service est destiné à aider et accompagner les personnes qui en auraient besoin. Cela permet aussi de désengorger les centres d’impôt. Il s’agit aussi pour nous, experts-comptables, d’un véritable outil de communication. Depuis 2011, la loi de Modernisation des professions judiciaires ou juridiques, permet aux experts-comptables, d’assister les particuliers dans leurs démarches. Toutefois, peu de gens le savent. On conserve encore l’image d’une profession qui ne s’adresse qu’aux entreprises ou aux grandes fortunes. Ce n’est plus le cas.
Les personnes nous demandent souvent si certaines sommes sont à déclarer, quelles sont les cases à cocher, ou, ce que signifie le jargon utilisé par l’administration fiscale, et, surtout, quelles sont les déductions possibles.
Le plus difficile à expliquer c’est quand au cours de l’année il y a eu un changement comme un décès ou un mariage. Il faut parfois que la personne fasse plusieurs déclarations. Il faut essayer d’expliquer cela assez simplement mais c’est parfois un peu technique.
D’abord, il faut vérifier si ce qui est prérempli est juste, à l’aide des justificatifs. Des erreurs sont toujours possibles. Il faut voir si au niveau familial vous avez des membres à rattacher à votre déclaration. Puis, faire attention aux éventuelles déductions de biens et être vigilant à l’abattement sur les plus-values sur durée de détention, au cas où vous possédez des titres ou des actions à la banque.
Naïm AYACHE
Consultations fiscales gratuites, samedi de 9 à 13 heures, Espace entreprises,
7 rue de l’Échelle-du-Temple à Soissons.
Allô impôt jusqu’au 17 mai de 9 heures
à 17 h 30, le jeudi jusqu’à 21 heures
au 0 8000 65432 (numéro vert).
http://www.lunion.presse.fr/region/faites-vous-aider-pour-les-impots-ia3b26n347913
jeudi 15 mai 2014
Fuite de gaz en plein centre de Soissons
Près de quarante personnes ont été évacuées hier, au cœur de la ville, en raison d’une fuite de gaz survenue dans le cadre de travaux.
n aurait cru un attentat quand ils ont frappé aux portes pour nous dire de sortir tout de suite. » Certains habitants des rues de la Pomme-Rouge, Porte-Hozanne et Richebourg étaient encore au lit ou presque lorsque, hier, vers 9 heures, les pompiers et les ouvriers du chantier en cours dans le quartier sont venus leur dire de sortir prestement. Les bénévoles de la Croix-Rouge, à l’œuvre dans leurs locaux de la rue Porte-Hozanne, ont reçu le même ordre comme les salariés du pôle de la rue Richebourg ainsi que l’ensemble des occupants des immeubles des trois rues. Près de quarante personnes au total ont été éloignées.
Au cours d’une intervention sur un réseau d’eau, une conduite de gaz avait en effet été arrachée. Une fuite s’est ainsi produite sur ce tuyau soumis à une pression de 4 bars. Il était donc nécessaire d’évacuer tout le monde et de couper les rues concernées, à quelques mètres de la Grand-Place. Et ce, jusqu’à 11 h 15 environ, lorsque les pompiers ont terminé les relevés d’explosimétrie nécessaires pour s’assurer de l’absence de risque. Le gaz, lui, s’était échappé, les services de GrDF ayant coupé l’alimentation.
Quelque 300 logements, ainsi qu’un traiteur et un restaurant spécialisé dans le kebab, ont été privés de gaz jusque vers 14 heures. Selon GrDF, une intervention à domicile était nécessaire pour la remise en service, les personnes absentes devront donc appeler le 0 800 47 33 33.
http://www.lunion.presse.fr/region/fuite-de-gaz-en-plein-centre-de-soissons-ia3b26n347156
n aurait cru un attentat quand ils ont frappé aux portes pour nous dire de sortir tout de suite. » Certains habitants des rues de la Pomme-Rouge, Porte-Hozanne et Richebourg étaient encore au lit ou presque lorsque, hier, vers 9 heures, les pompiers et les ouvriers du chantier en cours dans le quartier sont venus leur dire de sortir prestement. Les bénévoles de la Croix-Rouge, à l’œuvre dans leurs locaux de la rue Porte-Hozanne, ont reçu le même ordre comme les salariés du pôle de la rue Richebourg ainsi que l’ensemble des occupants des immeubles des trois rues. Près de quarante personnes au total ont été éloignées.
Au cours d’une intervention sur un réseau d’eau, une conduite de gaz avait en effet été arrachée. Une fuite s’est ainsi produite sur ce tuyau soumis à une pression de 4 bars. Il était donc nécessaire d’évacuer tout le monde et de couper les rues concernées, à quelques mètres de la Grand-Place. Et ce, jusqu’à 11 h 15 environ, lorsque les pompiers ont terminé les relevés d’explosimétrie nécessaires pour s’assurer de l’absence de risque. Le gaz, lui, s’était échappé, les services de GrDF ayant coupé l’alimentation.
Quelque 300 logements, ainsi qu’un traiteur et un restaurant spécialisé dans le kebab, ont été privés de gaz jusque vers 14 heures. Selon GrDF, une intervention à domicile était nécessaire pour la remise en service, les personnes absentes devront donc appeler le 0 800 47 33 33.
http://www.lunion.presse.fr/region/fuite-de-gaz-en-plein-centre-de-soissons-ia3b26n347156
mercredi 14 mai 2014
Le ru asséché de Soissons alimente la colère
Pêcheurs, jardiniers et responsables du centre éducatif La Cordée déplorent l’absence d’eau dans le ru Saint-Médard. Il est même question de « catastrophe écologique ».
O n a décidé de mettre le paquet ! » Préoccupé depuis au moins deux ans, dit-il, par le manque d’eau dans le ru Saint-Médard, Bernard Donnet, garde-pêche assermenté, a décidé de se mouiller en dénonçant ce problème. Ce sujet, assure-t-il, concerne aussi bien les pêcheurs, car « il y avait des frayères où les poissons se reproduisaient », que les jardiniers de Saint-Waast. Ces derniers utilisaient ce cours d’eau pour faire pousser leurs fruits et légumes ainsi que le centre éducatif La Cordée dans l’enceinte duquel un étang avait été aménagé.
En effet, c’est pour alimenter ce site, où se trouve la crypte Saint-Médard, que les moines avaient créé ce ru, détournant une partie de la Jocienne pour mener à bien des activités nécessitant de l’eau. Leurs successeurs sur place en avaient profité à leur manière. C’était un lieu de pêche et de détente. « Les jeunes y pratiquaient le kayak et la pêche car nous avons un ancien champion du monde parmi nos éducateurs », explique le directeur, Pascal Landercy. Il précise même avoir dix embarcations qui ne servent plus et se souvient avoir, en 2008, tenté, avec des spécialistes, de sauver des dizaines de poissons. « C’est une catastrophe écologique, s’exclame-t-il, plein d’espoir à l’idée de reparler de cette situation. Mon président a essayé de se battre », rappelle-t-il un peu désabusé.
Le président de l’association Les pêcheurs de Soissons n’est pas moins en colère. « C’est inadmissible », lance ainsi Jean-Paul Rabier. Pour lui, il ne peut s’agir que de quelqu’un qui se sert dans le cours d’eau et raconte être intervenu auprès du maire de Crouy. « On prend le ru Saint-Médard pour un égout », s’insurge-t-il encore, voyant même là une des causes de la baisse du nombre de licenciés, certains pêcheurs se décourageant au vu des difficultés.
Découragé, Jacques Tissot ne l’est pas mais sa vie de jardinier est plus compliquée. À l’heure où l’eau coûte cher, il lui était bien pratique d’utiliser le système de tuyauteries mis en place par son père. Et ce, comme de nombreux exploitants de ces jardins ouvriers « il doit y en avoir une trentaine », précise Bernard Donnet, certains ont mis des pompes. Mais voilà, il n’y a plus grand-chose à pomper « et, du coup, la vase a pris possession des lieux ainsi que l’herbe », peste Jacques Tissot. Et parfois, l’eau revient, sans explication… dit-il, persuadé d’une intervention humaine.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-ru-asseche-de-soissons-alimente-la-colere-ia3b26n346246
O n a décidé de mettre le paquet ! » Préoccupé depuis au moins deux ans, dit-il, par le manque d’eau dans le ru Saint-Médard, Bernard Donnet, garde-pêche assermenté, a décidé de se mouiller en dénonçant ce problème. Ce sujet, assure-t-il, concerne aussi bien les pêcheurs, car « il y avait des frayères où les poissons se reproduisaient », que les jardiniers de Saint-Waast. Ces derniers utilisaient ce cours d’eau pour faire pousser leurs fruits et légumes ainsi que le centre éducatif La Cordée dans l’enceinte duquel un étang avait été aménagé.
En effet, c’est pour alimenter ce site, où se trouve la crypte Saint-Médard, que les moines avaient créé ce ru, détournant une partie de la Jocienne pour mener à bien des activités nécessitant de l’eau. Leurs successeurs sur place en avaient profité à leur manière. C’était un lieu de pêche et de détente. « Les jeunes y pratiquaient le kayak et la pêche car nous avons un ancien champion du monde parmi nos éducateurs », explique le directeur, Pascal Landercy. Il précise même avoir dix embarcations qui ne servent plus et se souvient avoir, en 2008, tenté, avec des spécialistes, de sauver des dizaines de poissons. « C’est une catastrophe écologique, s’exclame-t-il, plein d’espoir à l’idée de reparler de cette situation. Mon président a essayé de se battre », rappelle-t-il un peu désabusé.
Le président de l’association Les pêcheurs de Soissons n’est pas moins en colère. « C’est inadmissible », lance ainsi Jean-Paul Rabier. Pour lui, il ne peut s’agir que de quelqu’un qui se sert dans le cours d’eau et raconte être intervenu auprès du maire de Crouy. « On prend le ru Saint-Médard pour un égout », s’insurge-t-il encore, voyant même là une des causes de la baisse du nombre de licenciés, certains pêcheurs se décourageant au vu des difficultés.
Découragé, Jacques Tissot ne l’est pas mais sa vie de jardinier est plus compliquée. À l’heure où l’eau coûte cher, il lui était bien pratique d’utiliser le système de tuyauteries mis en place par son père. Et ce, comme de nombreux exploitants de ces jardins ouvriers « il doit y en avoir une trentaine », précise Bernard Donnet, certains ont mis des pompes. Mais voilà, il n’y a plus grand-chose à pomper « et, du coup, la vase a pris possession des lieux ainsi que l’herbe », peste Jacques Tissot. Et parfois, l’eau revient, sans explication… dit-il, persuadé d’une intervention humaine.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-ru-asseche-de-soissons-alimente-la-colere-ia3b26n346246
mardi 13 mai 2014
En pleine tempête, Marine Le Pen lâche Franck Briffaut
VILLERS-COTTERETS (02). La polémique ne cesse encore d’enfler, dans les médias nationaux, sur l’absence de Franck Briffaut à la célébration de l’abolition de l’esclavage.
Seul contre tous, le maire de Villers-Cotterêts ? Fustigé par le Premier ministre et le Président de la République, pour n’avoir pas pris part à la célébration de l’abolition de l’esclavage dans sa ville, il s’est vu lâcher ce dimanche par Marine Le Pen. Elle, elle y serait allée à la cérémonie. Elle l’a dit sur BFMTV. Le maire de cette commune de 10 000 habitants – qui ne faisait guère parler d’elle avant l’élection de son édile FN – faisait déjà beaucoup parler de lui depuis sa décision. En ce début de semaine, il voit son nom prononcé et écrit partout à télé, à la radio et dans la presse nationale. Quelle audience !
Face à autant de critiques, le maire frais émoulu donne à la fois dans la rigueur et la souplesse. « Les médias sont attirés par la lumière comme des papillons », tonne-t-il. Pour autant, tout ce battage ne lui fait rien regretter : « Je reste égal à moi-même, quelles que soient les circonstances et l’adversité. En tout cas, je suis sincère ». Il persiste et signe, au sujet de la cérémonie organisée à Villers-Cotterêts : « Ça s’est révélé être ce que je savais que ça serait. Ça a été récupéré politiquement. On a vu des revendications sur la défense des sans-papiers. Ça n’avait plus grand-chose à voir ».
Quant à la prise de position de la patronne de son parti, elle ne contredit pas, selon lui, la sienne : « Moi je me suis prononcé par rapport à un contexte cotterézien. Elle, elle prend une position globale à laquelle je souscris par principe. Si les choses avaient été organisées autrement, je m’y serais rendu ». Le maire frontiste, brandissant ses archives personnelles, rappelle d’ailleurs : « J’ai vérifié sur mon agenda. En 2007 et en 2008, j’y suis allé ». Sa décision, dit-il, « n’est pas définitive et dogmatique . à Villers-Cotterêts, on a l’occasion de bien faire sur ce sujet-là. Parler de l’esclavage oui, mais se servir de Dumas non ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/en-pleine-tempete-marine-le-pen-lache-franck-briffaut-ia0b0n346203
Seul
« J’y suis allé »
Quant à la prise de position de la patronne de son parti, elle ne contredit pas, selon lui, la sienne : « Moi je me suis prononcé par rapport à un contexte cotterézien. Elle, elle prend une position globale à laquelle je souscris par principe. Si les choses avaient été organisées autrement, je m’y serais rendu ». Le maire frontiste, brandissant ses archives personnelles, rappelle d’ailleurs : « J’ai vérifié sur mon agenda. En 2007 et en 2008, j’y suis allé ». Sa décision, dit-il, « n’est pas définitive et dogmatique . à Villers-Cotterêts, on a l’occasion de bien faire sur ce sujet-là. Parler de l’esclavage oui, mais se servir de Dumas non ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/en-pleine-tempete-marine-le-pen-lache-franck-briffaut-ia0b0n346203
lundi 12 mai 2014
Soissons : ivre, il tire à la carabine en pleine nuit
Certains ont des divertissements nocturnes qui dépassent l’entendement. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers une heure du matin, un Soissonnais d’une trentaine d’années, visiblement seul et ayant bu plus que de raison, a décidé de tuer le temps en tirant à la carabine.
C’est un riverain qui, apeuré, a alerté les forces de l’ordre. Une fois sur les lieux, les policiers ont placé le périmètre sous surveillance.
Au bout d’un certain temps, ils ont fini par entendre eux aussi un coup de feu assourdi et ont vu l’arme qui dépassait d’une fenêtre. Ils ont ensuite attendu que le tireur sorte de chez lui afin de le cueillir.
Interpellé, le Soissonnais a prétexté vouloir simplement « s’amuser ».
Lors du dépistage d’alcoolémie, il a été contrôlé avec un taux de 1,20 gramme par litre de sang.
Placé en garde à vue, il répondait toujours de ses actes dimanche soir.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/soissons-ivre-il-tire-a-la-carabine-en-pleine-nuit-ia44b0n63020
Il appuie sur la gâchette « pour s’amuser »
Accoudé à la fenêtre de son habitation située rue Héloïse, l’homme a d’abord installé la lunette et le silencieux sur son 22 long rifle avant d’appuyer sur la gâchette sur tout et n’importe quoi, ne blessant heureusement personne.C’est un riverain qui, apeuré, a alerté les forces de l’ordre. Une fois sur les lieux, les policiers ont placé le périmètre sous surveillance.
Au bout d’un certain temps, ils ont fini par entendre eux aussi un coup de feu assourdi et ont vu l’arme qui dépassait d’une fenêtre. Ils ont ensuite attendu que le tireur sorte de chez lui afin de le cueillir.
Interpellé, le Soissonnais a prétexté vouloir simplement « s’amuser ».
Lors du dépistage d’alcoolémie, il a été contrôlé avec un taux de 1,20
Placé en garde à vue, il répondait toujours de ses actes dimanche soir.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/soissons-ivre-il-tire-a-la-carabine-en-pleine-nuit-ia44b0n63020
Et si vous financiez le club qui monte ?
SOISSONS (02). L’Internationale soissonnaise ne parvient plus à couvrir ses frais. Le jeune club de football est victime de son succès et en appelle au financement participatif.
C’est l’histoire de trois copains qui travaillent à Paris mais reviennent chaque week-end à Soissons pour voir leur famille et s’occuper de leur club de football. Un club qui entend faire bouger Soissons et qui, pourtant, pourrait s’éteindre, faute de moyens financiers. Alors qu’ils étaient étudiants, Lyes Ait Khelifa, Julien Hernandez et Newfel Fontaine ont fondé l’Internationale soissonnaise. En quatre saisons, le club a décroché quatre montées consécutives en division supérieure. Un exploit qui n’est pas que sportif. « Notre fierté, c’est d’avoir des jeunes qui viennent de tous horizons, que ce soit au niveau socioculturel ou des origines. Nous trois, on représente bien le club », souligne Lyes. Parmi la centaine de licenciée, une quarantaine de jeunes, les moins de 17 ans et les moins de 15 ans.
Avec un petit budget, les dirigeants emmènent les jeunes en déplacement avec leur propre voiture, mettent de leur poche pour payer les boissons et régler l’arbitre. « Chez nous, aucun joueur ne touche de prime de matchs. Et la licence des jeunes ne coûte que 45 euros, l’équivalent du bon de la caf », poursuit Lyes.
Le problème, c’est que les frais ont grimpé avec les montées, mais pas les recettes. Chaque week-end, il faut régler environ 200 euros pour l’arbitrage car il en faut davantage et ils viennent de plus loin. La subvention municipale d’un millier d’euros ne suffit plus. « Celle-ci couvre 7 % de nos dépenses incompressibles, contre 100 % pour un autre club de Soissons, à une division seulement au-dessus », dénoncent-ils. Récemment, ces jeunes qui entrent tout juste dans la vie active – deux travaillent dans les Ressources humaines, l’autre est journaliste – ont dû combler un trou de 2000 euros. Il leur manque environ 8000 euros. « De quoi se maintenir, insiste Newfel. C’est une question de survie. Ce qui me choque c’est qu’on monte chaque année et on risque de disparaître. »
La solution du crowdfunding, ou financement participatif, leur est apparue évidente. Ce procédé consiste à faire financer son projet par les internautes. Ils ont choisi l’un des sites leader, kiss kiss bank bank. Mis en ligne en fin de semaine dernière, l’appel de fonds démarre bien. Il faut dire, les dirigeants n’ont pas fait les choses à moitié, avec une vidéo de présentation du club par Thomas Thouroude, le journaliste sportif de Canal Plus. L’association Tatane, parrainée par Vikash Dhorasoo, a décidé de les aider à se faire connaître. « Il n’y a qu’à Soissons qu’on ne nous suit pas », déplore Julien.
Ces petits problèmes financiers n’entament pas la forme du club, qui n’a perdu qu’une fois à domicile. L’équipe A s’apprête à décrocher sa cinquième montée d’affilée.
http://www.kisskissbankbank.com/l-internationale-soissonnaise-la-montee-joyeuse
http://www.lunion.presse.fr/accueil/video-et-si-vous-financiez-le-club-qui-monte-ia0b0n345658
C’est l’histoire de trois copains qui travaillent à Paris mais reviennent chaque week-end à Soissons pour voir leur famille et s’occuper de leur club de football. Un club qui entend faire bouger Soissons et qui, pourtant, pourrait s’éteindre, faute de moyens financiers. Alors qu’ils étaient étudiants, Lyes Ait Khelifa, Julien Hernandez et Newfel Fontaine ont fondé l’Internationale soissonnaise. En quatre saisons, le club a décroché quatre montées consécutives en division supérieure. Un exploit qui n’est pas que sportif. « Notre fierté, c’est d’avoir des jeunes qui viennent de tous horizons, que ce soit au niveau socioculturel ou des origines. Nous trois, on représente bien le club », souligne Lyes. Parmi la centaine de licenciée, une quarantaine de jeunes, les moins de 17 ans et les moins de 15 ans.
Avec un petit budget, les dirigeants emmènent les jeunes en déplacement avec leur propre voiture, mettent de leur poche pour payer les boissons et régler l’arbitre. « Chez nous, aucun joueur ne touche de prime de matchs. Et la licence des jeunes ne coûte que 45 euros, l’équivalent du bon de la caf », poursuit Lyes.
Le problème, c’est que les frais ont grimpé avec les montées, mais pas les recettes. Chaque week-end, il faut régler environ 200 euros pour l’arbitrage car il en faut davantage et ils viennent de plus loin. La subvention municipale d’un millier d’euros ne suffit plus. « Celle-ci couvre 7 % de nos dépenses incompressibles, contre 100 % pour un autre club de Soissons, à une division seulement au-dessus », dénoncent-ils. Récemment, ces jeunes qui entrent tout juste dans la vie active – deux travaillent dans les Ressources humaines, l’autre est journaliste – ont dû combler un trou de 2000 euros. Il leur manque environ 8000 euros. « De quoi se maintenir, insiste Newfel. C’est une question de survie. Ce qui me choque c’est qu’on monte chaque année et on risque de disparaître. »
La solution du crowdfunding, ou financement participatif, leur est apparue évidente. Ce procédé consiste à faire financer son projet par les internautes. Ils ont choisi l’un des sites leader, kiss kiss bank bank. Mis en ligne en fin de semaine dernière, l’appel de fonds démarre bien. Il faut dire, les dirigeants n’ont pas fait les choses à moitié, avec une vidéo de présentation du club par Thomas Thouroude, le journaliste sportif de Canal Plus. L’association Tatane, parrainée par Vikash Dhorasoo, a décidé de les aider à se faire connaître. « Il n’y a qu’à Soissons qu’on ne nous suit pas », déplore Julien.
Ces petits problèmes financiers n’entament pas la forme du club, qui n’a perdu qu’une fois à domicile. L’équipe A s’apprête à décrocher sa cinquième montée d’affilée.
http://www.kisskissbankbank.com/l-internationale-soissonnaise-la-montee-joyeuse
http://www.lunion.presse.fr/accueil/video-et-si-vous-financiez-le-club-qui-monte-ia0b0n345658
dimanche 11 mai 2014
Un routier de l’Aisne gravement blessé à un bras dans la côte de Vauxrot
Un accident de la circulation s’est produit samedi 10 mai, vers 10 h 30, dans le sens Coucy-le-Château-Soissons dans l’Aisne. Dans la grande descente conduisant à Soissons, le conducteur d’un camion-citerne a perdu le contrôle de son ensemble routier dans un virage prononcé. La chaussée était glissante en raison des fortes averses. Le camion s’est couché sur son flanc gauche, terminant sa course sur la voie inverse contre la barrière latérale de sécurité. Le chauffeur originaire de l’Aisne et âgé de 53 ans, a été gravement blessé à un bras, selon les premiers éléments fournis sur place. La circulation a été alternée, le temps de dégager le poids-lourd vers 13 heures.
http://www.courrier-picard.fr/region/un-routier-de-l-aisne-gravement-blesse-a-un-bras-ia0b0n363504
http://www.courrier-picard.fr/region/un-routier-de-l-aisne-gravement-blesse-a-un-bras-ia0b0n363504
Soissons (02) Le démontage du fatras de Marc Gérenton est fini
L’exposition de Marc Gérenton à l’Arsenal, « Entre les uns et les autres », a pris fin. Le montage d’une exposition peut prendre du temps. Choisir les emplacements, accrocher les tableaux, placer les sculptures, tout cela régi par la nécessité de trouver une logique, une harmonie, des contrastes. Le démontage est généralement un rapide rangement pour vider les lieux.
Mais ce sculpteur avait assemblé bien des éléments sur place, et il a fallu, non pas les enlever mais les désassembler. Il y avait surtout ce qu’il appelait son « fatras », pyramide inversée d’objets de récupération. Cela a demandé de longues heures, parce que ses composants, qui avaient déjà servi ailleurs, serviront encore. Assistants, escabeaux, outillage : il en fallait pour la mettre à terre.
Cet artiste, préoccupé par « la disparition du corps », cherche à réduire le figuratif en représentant encore l’être humain. Les derniers signes, deux pieds rouges sur lesquels le « fatras » était posé, ont maintenant disparu.
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-le-demontage-du-fatras-de-marc-gerenton-est-fini-ia3b26n344899
Mais ce sculpteur avait assemblé bien des éléments sur place, et il a fallu, non pas les enlever mais les désassembler. Il y avait surtout ce qu’il appelait son « fatras », pyramide inversée d’objets de récupération. Cela a demandé de longues heures, parce que ses composants, qui avaient déjà servi ailleurs, serviront encore. Assistants, escabeaux, outillage : il en fallait pour la mettre à terre.
Cet artiste, préoccupé par « la disparition du corps », cherche à réduire le figuratif en représentant encore l’être humain. Les derniers signes, deux pieds rouges sur lesquels le « fatras » était posé, ont maintenant disparu.
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-le-demontage-du-fatras-de-marc-gerenton-est-fini-ia3b26n344899
samedi 10 mai 2014
Les cirques en mal d’hospitalité
SOISSONS (02). N’ayant pu être accueilli à Soissons, la compagnie Zavatta s’est installée à Crouy. Michaël Zavatta, arrière-petit-fils d’Achille, parle des difficultés rencontrées par les cirques.
Le cirque est un métier rude et sans attache. La troupe de Zavatta, en piste depuis mercredi à Crouy, en sait quelque chose. « C’est en règle générale beaucoup plus compliqué pour recevoir les autorisations aujourd’hui », explique Michaël Zavatta. « Nous sommes en demande perpétuelle pour obtenir des terrains d’accueil, ça en devient usant. Il y a six ans, tout était plus simple. Les communes accueillaient nos représentations à bras ouverts. »
Intermittent du spectacle depuis sa plus tendre enfance, Michaël Zavatta et sa troupe ont pris leurs quartiers du côté de la place Tivoli, à Crouy. « C’est notre première venue dans la région de Soissons. Nous avons été très déçus de l’accueil réservé par la mairie. On a également supprimé nos affiches publicitaires dans l’ensemble de la ville. Plus de 40 affichettes avaient été distribuées dans Soissons. Nous n’avons pas ressenti une réelle envie de nous souhaiter la bienvenue dans la commune. »
L’occasion pour l’arrière petit-fils d’Achille Zavatta de lèver le voile sur ses débuts sous les chapiteaux. « Je fais partie de la sixième génération Zavatta », lance le jeune homme de 22 ans. « J’ai fait mes premiers pas sur la piste à l’âge de trois ans. J’effectuais des numéros de clown au côté de mon père. Je me suis ensuite mis à répéter mes premiers exercices acrobatiques à l’âge de neuf ans. »
« Plus qu’un métier,
Aujourd’hui équilibriste jongleur mais aussi dompteur d’animaux, le jeune homme suit un entraînement régulier. « C’est un effort très exigeant », explique Michaël Zavatta. « Nous sommes des passionnés, sinon ce serait très dur de tenir le rythme au fil des années. Chaque année, un nouveau spectacle est mis sur pied, ce qui rend la tâche compliquée mais cela nous permet d’en maintenir l’intérêt. C’est une grande fierté pour moi de faire perdurer un tel savoir », poursuit l’acrobate.
Basée à Valenciennes et à Paris, la troupe Zavatta est pour la majeure partie du temps en « vadrouille ». « Plus qu’un métier, forain est un mode de vie. Nous sommes basés dans le Nord car nous tenons beaucoup de spectacles dans cette région, notamment sur la Côté d’Opale. Lorsqu’on fait une halte dans nos bases, on en profite pour remettre à niveau nos véhicules. Nos animaux peuvent également retrouver un espace de vie plus conséquent avec des boxes plus adaptés », rapporte Michaël Zavatta. « Nous ne disposons que d’une semaine de vacances par an. C’est parfois très difficile de conserver un bon moral », conclut-il.
http://www.lunion.presse.fr/region/les-cirques-en-mal-d-hospitalite-ia3b26n344883
Le cirque est un métier rude et sans attache. La troupe de Zavatta, en piste depuis mercredi à Crouy, en sait quelque chose. « C’est en règle générale beaucoup plus compliqué pour recevoir les autorisations aujourd’hui », explique Michaël Zavatta. « Nous sommes en demande perpétuelle pour obtenir des terrains d’accueil, ça en devient usant. Il y a six ans, tout était plus simple. Les communes accueillaient nos représentations à bras ouverts. »
Intermittent du spectacle depuis sa plus tendre enfance, Michaël Zavatta et sa troupe ont pris leurs quartiers du côté de la place Tivoli, à Crouy. « C’est notre première venue dans la région de Soissons. Nous avons été très déçus de l’accueil réservé par la mairie. On a également supprimé nos affiches publicitaires dans l’ensemble de la ville. Plus de 40 affichettes avaient été distribuées dans Soissons. Nous n’avons pas ressenti une réelle envie de nous souhaiter la bienvenue dans la commune. »
L’occasion pour l’arrière petit-fils d’Achille Zavatta de lèver le voile sur ses débuts sous les chapiteaux. « Je fais partie de la sixième génération Zavatta », lance le jeune homme de 22 ans. « J’ai fait mes premiers pas sur la piste à l’âge de trois ans. J’effectuais des numéros de clown au côté de mon père. Je me suis ensuite mis à répéter mes premiers exercices acrobatiques à l’âge de neuf ans. »
« Plus qu’un métier,
forain est un mode de vie »
Aujourd’hui équilibriste jongleur mais aussi dompteur d’animaux, le jeune homme suit un entraînement régulier. « C’est un effort très exigeant », explique Michaël Zavatta. « Nous sommes des passionnés, sinon ce serait très dur de tenir le rythme au fil des années. Chaque année, un nouveau spectacle est mis sur pied, ce qui rend la tâche compliquée mais cela nous permet d’en maintenir l’intérêt. C’est une grande fierté pour moi de faire perdurer un tel savoir », poursuit l’acrobate.Basée à Valenciennes et à Paris, la troupe Zavatta est pour la majeure partie du temps en « vadrouille ». « Plus qu’un métier, forain est un mode de vie. Nous sommes basés dans le Nord car nous tenons beaucoup de spectacles dans cette région, notamment sur la Côté d’Opale. Lorsqu’on fait une halte dans nos bases, on en profite pour remettre à niveau nos véhicules. Nos animaux peuvent également retrouver un espace de vie plus conséquent avec des boxes plus adaptés », rapporte Michaël Zavatta. « Nous ne disposons que d’une semaine de vacances par an. C’est parfois très difficile de conserver un bon moral », conclut-il.
http://www.lunion.presse.fr/region/les-cirques-en-mal-d-hospitalite-ia3b26n344883
vendredi 9 mai 2014
Ce véhicule détecte les fausses plaques
SOISSONS (02). La police vient de se doter d’une voiture qui détecte les fausses plaques d’immatriculation, le Lapi. En temps réel. Elle va tourner dans le département.
Son acronyme est LAPI. Comme lecture automatisée des plaques d’immatriculation. Mais elle n’est pas tapie. Contrairement à certaines voitures avec un CSA embarqué (contrôle sanction automatisé, le radar dissimulé) bien banalisée, le Lapi est une belle voiture sérigraphiée police. Rien ne la distingue extérieurement d’une banale voiture de patrouille. Excepté si l’on s’approche un peu et que l’on regarde devant et dessus.
Cette seconde version du Lapi – la 3e est en préparation – a ses points faibles. Suivant la vitesse du véhicule ou l’angle de stationnement, les caméras ont du mal à bien saisir les immatriculations. Un défaut déjà signalé et qui devrait être corrigé. Mais sinon, le système fonctionne. « À chaque sortie, nous avons eu un signal, » se satisfait le nº2 des policiers soissonnais. Y compris pendant la sortie de démonstration avec L’Union où une voiture placée sous surveillance a été repérée ! Ce qui semble logique puisque le système va en contrôler jusqu’à 2500 en deux heures de maraude…
http://www.lunion.presse.fr/region/ce-vehicule-detecte-les-fausses-plaques-ia3b26n343543
Son acronyme est LAPI. Comme lecture automatisée des plaques d’immatriculation. Mais elle n’est pas tapie. Contrairement à certaines voitures avec un CSA embarqué (contrôle sanction automatisé, le radar dissimulé) bien banalisée, le Lapi est une belle voiture sérigraphiée police. Rien ne la distingue extérieurement d’une banale voiture de patrouille. Excepté si l’on s’approche un peu et que l’on regarde devant et dessus.
Six caméras cachées
« Devant, vous avez deux caméras infrarouge et dans le gyrophare, quatre autres qui permettent de saisir l’environnement de la plaque d’immatriculation » explique le commandant Éric Conrard, référent sécurité routière pour les policiers axonais. Le but de ce dispositif est simple : détecter en temps réel, les fausses plaques d’immatriculation et les voitures mises sous surveillance. Pour le premier, pas besoin d’explication supplémentaire, pour le second objectif, la précision est nécessaire. « Ce sont des véhicules que l’on a repérés, aussi bien la police que les gendarmes puisque le fichier est commun à l’ensemble des forces de l’ordre. Ils ont participé à une opération hors la loi ou sont soupçonnés d’appartenir à des gens présumés impliqués dans ce style de méfaits. Cela nous permet de les suivre en temps réel. » Cette immédiateté est permise grâce à une clé USB intégrée à chaque utilisation du Lapi dans son ordinateur de bord. Dès que le contact est mis, le système commence à filmer. Ce qui permet d’avoir à la fois, un signal pour la plaque repérée mais aussi l’environnement du lieu où la détection a été réalisée. Généralement, ce véhicule fonctionne en binôme avec une autre voiture, elle plus discrète ou alors les motards. Pour réagir immédiatement en cas l’alerte sonore sur le repérage d’une plaque douteuse. « Nous avons une procédure stricte à suivre dès que le signal est positif » explique le commandant de police, « de manière à éviter tous les mésaventures, notamment dans le cas d’une « doublette ». C’est-à-dire, le propriétaire avec sa bonne plaque et non le faussaire qui utilise celle-ci .Cette seconde version du Lapi – la 3e est en préparation – a ses points faibles. Suivant la vitesse du véhicule ou l’angle de stationnement, les caméras ont du mal à bien saisir les immatriculations. Un défaut déjà signalé et qui devrait être corrigé. Mais sinon, le système fonctionne. « À chaque sortie, nous avons eu un signal, » se satisfait le nº2 des policiers soissonnais. Y compris pendant la sortie de démonstration avec L’Union où une voiture placée sous surveillance a été repérée ! Ce qui semble logique puisque le système va en contrôler jusqu’à 2500 en deux heures de maraude…
http://www.lunion.presse.fr/region/ce-vehicule-detecte-les-fausses-plaques-ia3b26n343543
jeudi 8 mai 2014
Le haricot de nouveau à la fête en 2015
Pour qu’un légume soit vigoureux, il faut de l’eau. Mardi soir, les haricots de Soissons – que la confrérie du même nom a plantés – ont eu le droit à une petite averse en direct. Puis à une grosse, une fois que les planteurs du jour, maire et quelques autres conseillers, ont effectué cette action symbolique sous l’œil professionnel des membres de la confrérie du haricot de Soissons. Un acte, celui de la renaissance de ce légume dont la notoriété dépasse depuis longtemps les cuisines soissonnaises et axonaises.
« Vous avez gagné,
S’il faut attendre septembre 2015 pour retrouver la fête du haricot telle que la première partie des années 2000 l’avait connue, un rendez-vous est déjà fixé en septembre 2014 par Yana Boureux, grand maître de la confrérie du haricot et surtout, conseillère municipale dans l’équipe d’Alain Crémont.
« Nous ne pouvions pas nous permettre d’annoncer une fête du haricot dès septembre prochain, même si dès notre victoire à l’élection, les gens m’ont dit : c’est bon, on retrouve la fête du haricot ! Mais là, en quelques mois, on ne pouvait pas y associer les écoles pour les chars notamment, ni être certain d’avoir les confréries qui ont déjà des rendez-vous pris pour septembre prochain. Sans parler des producteurs qui venaient au marché gastronomique. Non, tout était trop court. » Simplement, lors de Soissons en Sc’Aisne, le 28 septembre prochain, quelques confréries viendront défiler. Plus un petit marché gastronomique, histoire de faire patienter les amoureux de cette fête qui avait drainé, dans ses années fastes, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.
Pour la petite histoire et les néo-Soissonnais, la fête du haricot, née en 2005, avait subi un coup d’arrêt en 2009, après le changement d’équipe municipale. « On avait quand même maintenu des rencontres de confréries et aussi la cérémonie de planter de graines. Mais le jardin, situé à côté de la cathédrale, n’était plus entretenu, par exemple. Nous avons donc remis tout en œuvre cette année. » Yana, ses confrères et consœurs de la confrérie ont continué à porter leur bel habit et leur amour du haricot à droite et à gauche. Histoire d’annoncer le retour du haricot.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-haricot-de-nouveau-a-la-fete-en-2015-ia3b26n343644
« Vous avez gagné,
la fête revient »
S’il faut attendre septembre 2015 pour retrouver la fête du haricot telle que la première partie des années 2000 l’avait connue, un rendez-vous est déjà fixé en septembre 2014 par Yana Boureux, grand maître de la confrérie du haricot et surtout, conseillère municipale dans l’équipe d’Alain Crémont.
« Nous ne pouvions pas nous permettre d’annoncer une fête du haricot dès septembre prochain, même si dès notre victoire à l’élection, les gens m’ont dit : c’est bon, on retrouve la fête du haricot ! Mais là, en quelques mois, on ne pouvait pas y associer les écoles pour les chars notamment, ni être certain d’avoir les confréries qui ont déjà des rendez-vous pris pour septembre prochain. Sans parler des producteurs qui venaient au marché gastronomique. Non, tout était trop court. » Simplement, lors de Soissons en Sc’Aisne, le 28 septembre prochain, quelques confréries viendront défiler. Plus un petit marché gastronomique, histoire de faire patienter les amoureux de cette fête qui avait drainé, dans ses années fastes, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.
Pour la petite histoire et les néo-Soissonnais, la fête du haricot, née en 2005, avait subi un coup d’arrêt en 2009, après le changement d’équipe municipale. « On avait quand même maintenu des rencontres de confréries et aussi la cérémonie de planter de graines. Mais le jardin, situé à côté de la cathédrale, n’était plus entretenu, par exemple. Nous avons donc remis tout en œuvre cette année. » Yana, ses confrères et consœurs de la confrérie ont continué à porter leur bel habit et leur amour du haricot à droite et à gauche. Histoire d’annoncer le retour du haricot.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-haricot-de-nouveau-a-la-fete-en-2015-ia3b26n343644
mercredi 7 mai 2014
mardi 6 mai 2014
L’Europe vue de Soissons
SOISSONS (02). Des associations locales organisent un débat mardi au Mail sur l’Union européenne et les enjeux des élections. Utile, quand on sait que des candidats du secteur se présentent.
Le 25 mai, un événement attend les citoyens : les élections européennes. Pour la première fois depuis 1979, ces votes permettront de casser l’image technocratique du Parlement européen. Afin de convaincre les inscrits de ne pas s’abstenir lors du scrutin, mais aussi d’informer les démocrates sur les rôles des différentes institutions de l’UE, une conférence intitulée « Europe qui es-tu ? Europe solidaire où es-tu ? » aura lieu. Ce débat est initié par une vingtaine d’associations locales (Secours catholique, CCFD Terre-Solidaire, ATD Quart-Monde, Emmaüs, la Confédération syndicale des familles…).
« Nous avons tous un grand besoin d’information à ce sujet. Moi-même je ne sais pas grand-chose sur l’Europe, mais il faut s’y intéresser car ce qui se joue à ce niveau ce sont des réalités qui touchent nos vies. En votant, on peut faire pression sur nos politiques. On a un pouvoir et il faut l’exercer ! » clame Françoise Mamdy, l’une des porte-parole du collectif d’associations ayant mis sur pied la soirée.
Convaincue que l’Union européenne est un objet perfectible, la dame estime avec beaucoup de ses amis que le rêve des pères fondateurs de l’Europe (Monnet, Schuman, Adenauer, Spaak, etc.) mérite qu’on le défende avec ardeur. « Pour beaucoup de nos concitoyens, l’Europe est encore perçue négativement, mais c’est aussi grâce à elle que les démunis bénéficient de l’aide alimentaire, que nous sommes en paix depuis plus de 70 ans, que nous avons un poids économique mondial et que les Droits de l’Homme sont respectés dans nos pays. L’Europe est un espoir. »
Afin d’encourager les votants à se mobiliser, les responsables de ces associations civiques et solidaires ont convié Anne-Marie Dumont qui a travaillé à l’intégration d’une douzaine d’états entre 1991 et 2004. Cette experte fera « œuvre de pédagogie » avec clarté selon Françoise Mamdy. Elle devrait ouvrir les yeux des Soissonnais sur le poids politique croissant du Parlement (budget, lois, désignation du président de la Commission, etc.), ses pouvoirs, mais aussi sur les atouts de l’Europe, enviés par les autres puissances mondiales (Chine, Etats-Unis…).
Bref, ces associations feront ce que malheureusement trop de politiciens s’abstiennent de faire depuis trop longtemps, de la pédagogie au nom de l’intérêt collectif.
Conférence « Europe qui es-tu ? Europe solidaire où es-tu ? », mardi 6 mai à 20 h 30, à l’Auditorium du Mail-Scène culturelle. Entrée libre et gratuite.
Tél. 06 83 94 94 16.
http://www.lunion.presse.fr/region/l-europe-vue-de-soissons-ia3b26n341984
Le 25 mai, un événement attend les citoyens : les élections européennes. Pour la première fois depuis 1979, ces votes permettront de casser l’image technocratique du Parlement européen. Afin de convaincre les inscrits de ne pas s’abstenir lors du scrutin, mais aussi d’informer les démocrates sur les rôles des différentes institutions de l’UE, une conférence intitulée « Europe qui es-tu ? Europe solidaire où es-tu ? » aura lieu. Ce débat est initié par une vingtaine d’associations locales (Secours catholique, CCFD Terre-Solidaire, ATD Quart-Monde, Emmaüs, la Confédération syndicale des familles…).
« Nous avons tous un grand besoin d’information à ce sujet. Moi-même je ne sais pas grand-chose sur l’Europe, mais il faut s’y intéresser car ce qui se joue à ce niveau ce sont des réalités qui touchent nos vies. En votant, on peut faire pression sur nos politiques. On a un pouvoir et il faut l’exercer ! » clame Françoise Mamdy, l’une des porte-parole du collectif d’associations ayant mis sur pied la soirée.
Convaincue que l’Union européenne est un objet perfectible, la dame estime avec beaucoup de ses amis que le rêve des pères fondateurs de l’Europe (Monnet, Schuman, Adenauer, Spaak, etc.) mérite qu’on le défende avec ardeur. « Pour beaucoup de nos concitoyens, l’Europe est encore perçue négativement, mais c’est aussi grâce à elle que les démunis bénéficient de l’aide alimentaire, que nous sommes en paix depuis plus de 70 ans, que nous avons un poids économique mondial et que les Droits de l’Homme sont respectés dans nos pays. L’Europe est un espoir. »
Afin d’encourager les votants à se mobiliser, les responsables de ces associations civiques et solidaires ont convié Anne-Marie Dumont qui a travaillé à l’intégration d’une douzaine d’états entre 1991 et 2004. Cette experte fera « œuvre de pédagogie » avec clarté selon Françoise Mamdy. Elle devrait ouvrir les yeux des Soissonnais sur le poids politique croissant du Parlement (budget, lois, désignation du président de la Commission, etc.), ses pouvoirs, mais aussi sur les atouts de l’Europe, enviés par les autres puissances mondiales (Chine, Etats-Unis…).
Bref, ces associations feront ce que malheureusement trop de politiciens s’abstiennent de faire depuis trop longtemps, de la pédagogie au nom de l’intérêt collectif.
Tél. 06 83 94 94 16.
http://www.lunion.presse.fr/region/l-europe-vue-de-soissons-ia3b26n341984
lundi 5 mai 2014
Une réunion pour Monique Moiselet
Soixante-dix-huit chiens, treize courses. C’est avec ce programme que la Société de l’Aisne des courses de lévriers a tenu à rendre un dernier hommage à Monique Moiselet, disparue le 3 janvier, lors de la deuxième réunion de l’année. Bénévole depuis trente ans, la dame a marqué la vie du club avec son époux, Christian.
« Nous étions tous les deux passionnés par les courses de chiens, se souvient le mari. Nous avons élevé et entraînés huit lévriers. » Ces « purs Soissonnais » s’étaient bien réparti les rôles aussi bien au sein du club que pour leurs animaux. Madame s’occupait de l’intendance, des engagements, de la nourriture et des soins apportés aux bêtes, monsieur lançait le leurre, puis il est devenu commissaire aux courses.
Le couple ne s’est pas contenté de vivre sa passion dans son coin. « Nous sommes partis concourir en Hollande, en Belgique et un peu partout en France. Et on avait des bons chiens ! » se remémore le veuf avant que ses yeux ne se troublent.
La famille a apprécié le geste amical de Jacky Follet, président de la société. « On tient vraiment à remercier ses amis du cynodrome, ça nous touche profondément », déclarait Florence, l’une des quatre filles de Monique Moiselet.
Cette particularité n’a pas empêché les proches de la disparue de profiter des rayons du soleil et des courses. Une bien jolie compétition d’ailleurs. Parieurs et curieux étaient relativement nombreux autour de la piste. Beaucoup jouaient aussi pour la première fois, à l’instar de Thierry et Isabelle Meyer, venus tout droit de Châtillon-sur-Marne : « C’est un ami qui nous a convaincus de venir. On n’a pas l’habitude de parier, mais on a gagné et il faut admettre que c’est très prenant. » Madame est même conquise : « J’investirai bien dans un lévrier pour le faire courir. »
Tiens donc. Ce couple aime déjà les chiens puisqu’il en possède trois. De là à imaginer qu’un jour ils s’investissent au même titre que les Moiselet…
La prochaine réunion aura lieu
le dimanche 1er juin.
http://www.lunion.presse.fr/region/une-reunion-pour-monique-moiselet-ia3b26n341775
« Nous étions tous les deux passionnés par les courses de chiens, se souvient le mari. Nous avons élevé et entraînés huit lévriers. » Ces « purs Soissonnais » s’étaient bien réparti les rôles aussi bien au sein du club que pour leurs animaux. Madame s’occupait de l’intendance, des engagements, de la nourriture et des soins apportés aux bêtes, monsieur lançait le leurre, puis il est devenu commissaire aux courses.
Le couple ne s’est pas contenté de vivre sa passion dans son coin. « Nous sommes partis concourir en Hollande, en Belgique et un peu partout en France. Et on avait des bons chiens ! » se remémore le veuf avant que ses yeux ne se troublent.
La famille a apprécié le geste amical de Jacky Follet, président de la société. « On tient vraiment à remercier ses amis du cynodrome, ça nous touche profondément », déclarait Florence, l’une des quatre filles de Monique Moiselet.
Cette particularité n’a pas empêché les proches de la disparue de profiter des rayons du soleil et des courses. Une bien jolie compétition d’ailleurs. Parieurs et curieux étaient relativement nombreux autour de la piste. Beaucoup jouaient aussi pour la première fois, à l’instar de Thierry et Isabelle Meyer, venus tout droit de Châtillon-sur-Marne : « C’est un ami qui nous a convaincus de venir. On n’a pas l’habitude de parier, mais on a gagné et il faut admettre que c’est très prenant. » Madame est même conquise : « J’investirai bien dans un lévrier pour le faire courir. »
Tiens donc. Ce couple aime déjà les chiens puisqu’il en possède trois. De là à imaginer qu’un jour ils s’investissent au même titre que les Moiselet…
le dimanche 1er juin.
http://www.lunion.presse.fr/region/une-reunion-pour-monique-moiselet-ia3b26n341775
dimanche 4 mai 2014
Election du Président de l'Agglomération du Soissonnais
Jean-Marie CARRé a été reconduit dans son poste de Président de la Communauté d’Agglomération le 16 avril 2014, à l’issue du scrutin qui a réuni les 64 délégués communautaires.
Après avoir remercié les élus qui lui ont ainsi renouvelé leur confiance, il n’a pas manqué de donner rapidement le ton de sa nouvelle mandature : tous ensemble !Les compétences diverses et multiples de la ville de Soissons et de la Communauté du Soissonnais sont complémentaires.
L’union fera la force du territoire.
Il sera entouré de 12 vices-président et de 2 conseillers délégués.
- 1er Vice-président : Alain CREMONT (Soissons)
- 2ème Vice-président : Daniel MOITIé (Crouy)
- 3ème Vice-président : Laurent CAUDRON (Mercin-et-Vaux)
- 4ème Vice-président : Edith ERRASTI (Soissons)
- 5ème Vice-président : François LEROUX (Ploisy)
- 6ème Vice-président : Jean-Pierre CORNEILLE (Cuffies)
- 7ème Vice-président : Dominique BONNAUD (Soissons)
- 8ème Vice-président : Philippe MONTARON (Belleu)
- 9ème Vice-président : Alain RAVERDY (Villeneuve-St-Germain)
- 10ème Vice-président : Carole DEVILLE-CRISTANTE
- 11ème Vice-président : Jean WALKOWIAK (Leury)
- 12ème Vice-président : Stéphanie LEBEE.
Franck DELATTRE conseiller délégué au logement(Soissons)
Alain BEAUDON Conseiller délégué aux infrastructures (Belleu)
http://tk3.sbn27.com/sy/ev?3&16445-57&1&bBMJq4%2BoEMSHY3TtZGlPQg
samedi 3 mai 2014
Le village de Septmonts représente la Picardie sur France 2
SEPTMONTS (02). Le village est en compétition dans l’émission de Stéphane Bern «Le village préféré des Français». Le tournage a lieu cette semaine
Les images tournées jeudi et aujourd’hui à Septmonts seront à découvrir fin juin sur France 2. Une équipe travaillant à la préparation de l’émission « le village préféré des Français », présentée par Stéphane Bern, est venue ces jours-ci réaliser de nombreuses prises de vues dans la magnifique commune du sud de Soissons, connue pour son imposant donjon.
« Les nombreuses séquences que nous avons tournées formeront au final un reportage de 4 minutes, diffusé lors de l’émission en prime time », explique la réalisatrice de la société Morgan production Élodie Auguin. Avec son chef opérateur, elle a sillonné le village, aux charmants pignons à pas de moineaux typique des maisons anciennes du Soissonnais, durant deux jours. Arrivé mercredi, le binôme a enregistré des séquences le soir même et dans la journée de jeudi : balade dans les rues et en attelage, centre équestre, atelier de taille de pierre, et bien sûr visite du donjon. « Une autre équipe de deux personnes vient ce vendredi matin avec des drones. Cela nous permettra de réaliser des vues aériennes, ainsi que des plans sur les hauteurs du donjon », décrit Élodie Auguin.
Pour être désigné « plus beau village des Français », Septmonts sera en concurrence avec 21 autres communes de l’Hexagone (soit un village par région). Ce sont les votes du public qui les départageront. Pour faire pencher la balance en faveur du Soissonnais, et plus largement de la Picardie, il est possible de voter jusqu’au 22 mai.
Pour voter, rendez-vous sur le site internet de France 2. Lien : http://www.france2.fr/emissions/le-village-prefere-des-francais/accueil
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-village-de-septmonts-represente-la-picardie-sur-france-2-ia0b0n340715
Les images tournées jeudi et aujourd’hui à Septmonts seront à découvrir fin juin sur France 2. Une équipe travaillant à la préparation de l’émission « le village préféré des Français », présentée par Stéphane Bern, est venue ces jours-ci réaliser de nombreuses prises de vues dans la magnifique commune du sud de Soissons, connue pour son imposant donjon.
« Les nombreuses séquences que nous avons tournées formeront au final un reportage de 4 minutes, diffusé lors de l’émission en prime time », explique la réalisatrice de la société Morgan production Élodie Auguin. Avec son chef opérateur, elle a sillonné le village, aux charmants pignons à pas de moineaux typique des maisons anciennes du Soissonnais, durant deux jours. Arrivé mercredi, le binôme a enregistré des séquences le soir même et dans la journée de jeudi : balade dans les rues et en attelage, centre équestre, atelier de taille de pierre, et bien sûr visite du donjon. « Une autre équipe de deux personnes vient ce vendredi matin avec des drones. Cela nous permettra de réaliser des vues aériennes, ainsi que des plans sur les hauteurs du donjon », décrit Élodie Auguin.
Marcel Jollivet, ambassadeur
Comme dans chaque reportage de l’émission, les visites de village seront menées par un « ambassadeur ». Pour Septmonts, c’est Marcel Jollivet et sa femme Ginette qui feront découvrir les rues, et surtout les habitants aux 5 millions de téléspectateurs que rassemble le rendez-vous. « C’est un village « ordinaire » ici, car il y a une vraie vie. Nous ne sommes pas dans un sanctuaire pour les touristes », commente Marcel Jollivet.Pour être désigné « plus beau village des Français », Septmonts sera en concurrence avec 21 autres communes de l’Hexagone (soit un village par région). Ce sont les votes du public qui les départageront. Pour faire pencher la balance en faveur du Soissonnais, et plus largement de la Picardie, il est possible de voter jusqu’au 22 mai.
Pour voter, rendez-vous sur le site internet de France 2. Lien : http://www.france2.fr/emissions/le-village-prefere-des-francais/accueil
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-village-de-septmonts-represente-la-picardie-sur-france-2-ia0b0n340715
vendredi 2 mai 2014
Le pont du 1er mai : lucratif mais pas pour tous
SOISSONS (02). Le pont du 1er mai est l’occasion pour les acteurs du commerce et du tourisme de se reposer... Ou de réaliser un bon chiffre. Tour d’horizon des forces en présence
Le mois de mai débute et ses ponts retrouvent leur place dans le calendrier cette année. Jeudi, la salve de ces jours fériés a débuté par la fête du travail. Premiers concernés par un week-end de quatre jours, l’hôtellerie et les différents moyens d’hébergement ne jouissent pas de la même réussite sur le Soissonnais. « Le 1er mai et le pont qui va avec ne représentent pas une bonne source d’activité pour nous », explique Thiphanie Jibot, réceptionniste de l’hôtel Best Western des Francs à Soissons. « À titre d’exemple, on n’a compté que deux réservations pour la journée d’hier. Notre restaurant est d’ailleurs resté fermé. Les tendances sont les mêmes que sur le dernier exercice. Au regard de ces statistiques, on régule donc notre effectif en fonction de la demande sur ce genre de journée. »
Ennemis d’un jour malgré eux, les gîtes ruraux enregistrent à l’inverse de bons chiffres sur ce fameux pont. « On a une très bonne fréquentation », signale Elisabeth Janodet, gérante de quatre gîtes ruraux à Soissons, dont celui de la rue du Paradis. « Tout est complet et l’activité est régulière sur les quatre sites. Ces jours fériés de mai sont bien au contraire une très bonne affaire pour nous et plus particulièrement celui du 1er mai. Cela fait plusieurs années que la donne est positive. On travaille donc avec sérénité. »
Certains autres acteurs du domaine se permettent au contraire d’en profiter en s’absentant. C’est le cas des propriétaires du gîte de la Falaise, situé entre Soissons et Villers-Cotterêts. « Notre activité tout au long de l’année nous permet de fermer le temps de ce pont », relève la mère du propriétaire des lieux. « On a beaucoup de personnes de la banlieue de Paris ou des Hollandais. »
Côté commerce, le supermarché Carrefour City du centre-ville tient la corde. Ses voisins tels que Monoprix étant fermés, l’enseigne a le champ libre. « Si le soleil est au rendez-vous on enregistra de bons chiffres comme depuis cinq ans à la même date », lance un responsable. « Le personnel utilisé est le même que pour un autre jour. On vend généralement beaucoup de produits barbecue par exemple. »
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-pont-du-1er-mai-lucratif-mais-pas-pour-tous-ia0b0n340712
Le mois de mai débute et ses ponts retrouvent leur place dans le calendrier cette année. Jeudi, la salve de ces jours fériés a débuté par la fête du travail. Premiers concernés par un week-end de quatre jours, l’hôtellerie et les différents moyens d’hébergement ne jouissent pas de la même réussite sur le Soissonnais. « Le 1er mai et le pont qui va avec ne représentent pas une bonne source d’activité pour nous », explique Thiphanie Jibot, réceptionniste de l’hôtel Best Western des Francs à Soissons. « À titre d’exemple, on n’a compté que deux réservations pour la journée d’hier. Notre restaurant est d’ailleurs resté fermé. Les tendances sont les mêmes que sur le dernier exercice. Au regard de ces statistiques, on régule donc notre effectif en fonction de la demande sur ce genre de journée. »
Ennemis d’un jour malgré eux, les gîtes ruraux enregistrent à l’inverse de bons chiffres sur ce fameux pont. « On a une très bonne fréquentation », signale Elisabeth Janodet, gérante de quatre gîtes ruraux à Soissons, dont celui de la rue du Paradis. « Tout est complet et l’activité est régulière sur les quatre sites. Ces jours fériés de mai sont bien au contraire une très bonne affaire pour nous et plus particulièrement celui du 1er mai. Cela fait plusieurs années que la donne est positive. On travaille donc avec sérénité. »
Certains autres acteurs du domaine se permettent au contraire d’en profiter en s’absentant. C’est le cas des propriétaires du gîte de la Falaise, situé entre Soissons et Villers-Cotterêts. « Notre activité tout au long de l’année nous permet de fermer le temps de ce pont », relève la mère du propriétaire des lieux. « On a beaucoup de personnes de la banlieue de Paris ou des Hollandais. »
Des restaurateurs peu chamboulés
Du côté des restaurants de la zone de l’Archer, l’activité est loin de cesser les jours chômés. « On a travaillé hier comme n’importe quel autre jour », confirme Alexandre Massiot, le gérant du restaurant Pizza del Arte. « On ne souffre pas de baisse d’activité, on bénéficie même au contraire de la disponibilité des gens pour accueillir plus de monde. Si le temps est à la fête, on peut réaliser des bons chiffres. Cela équivaut en général à ce qu’on peut faire un samedi soir. »Côté commerce, le supermarché Carrefour City du centre-ville tient la corde. Ses voisins tels que Monoprix étant fermés, l’enseigne a le champ libre. « Si le soleil est au rendez-vous on enregistra de bons chiffres comme depuis cinq ans à la même date », lance un responsable. « Le personnel utilisé est le même que pour un autre jour. On vend généralement beaucoup de produits barbecue par exemple. »
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-pont-du-1er-mai-lucratif-mais-pas-pour-tous-ia0b0n340712
jeudi 1 mai 2014
L’alternance pour lutter contre le décrochage scolaire
Comment retrouver le goût du travail quand on est au bord du décrochage scolaire à tout juste 15 ans ? C'est la question difficile à laquelle tente de répondre une initiative méconnue : le Dima, pour dispositif d'insertion aux métiers en alternance. Un plan développé dans un lycée professionnel de Soissons, où une quinzaine de jeunes partagent leur temps entre les cours et l'entreprise.
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