vendredi 2 mai 2014

Le pont du 1er mai : lucratif mais pas pour tous

SOISSONS (02). Le pont du 1er mai est l’occasion pour les acteurs du commerce et du tourisme de se reposer... Ou de réaliser un bon chiffre. Tour d’horizon des forces en présence
Le mois de mai débute et ses ponts retrouvent leur place dans le calendrier cette année. Jeudi, la salve de ces jours fériés a débuté par la fête du travail. Premiers concernés par un week-end de quatre jours, l’hôtellerie et les différents moyens d’hébergement ne jouissent pas de la même réussite sur le Soissonnais. « Le 1er mai et le pont qui va avec ne représentent pas une bonne source d’activité pour nous  », explique Thiphanie Jibot, réceptionniste de l’hôtel Best Western des Francs à Soissons. «  À titre d’exemple, on n’a compté que deux réservations pour la journée d’hier. Notre restaurant est d’ailleurs resté fermé. Les tendances sont les mêmes que sur le dernier exercice. Au regard de ces statistiques, on régule donc notre effectif en fonction de la demande sur ce genre de journée. »
Ennemis d’un jour malgré eux, les gîtes ruraux enregistrent à l’inverse de bons chiffres sur ce fameux pont. « On a une très bonne fréquentation », signale Elisabeth Janodet, gérante de quatre gîtes ruraux à Soissons, dont celui de la rue du Paradis. « Tout est complet et l’activité est régulière sur les quatre sites. Ces jours fériés de mai sont bien au contraire une très bonne affaire pour nous et plus particulièrement celui du 1er mai. Cela fait plusieurs années que la donne est positive. On travaille donc avec sérénité. »
Certains autres acteurs du domaine se permettent au contraire d’en profiter en s’absentant. C’est le cas des propriétaires du gîte de la Falaise, situé entre Soissons et Villers-Cotterêts. « Notre activité tout au long de l’année nous permet de fermer le temps de ce pont », relève la mère du propriétaire des lieux. « On a beaucoup de personnes de la banlieue de Paris ou des Hollandais. »

Des restaurateurs peu chamboulés

Du côté des restaurants de la zone de l’Archer, l’activité est loin de cesser les jours chômés. « On a travaillé hier comme n’importe quel autre jour », confirme Alexandre Massiot, le gérant du restaurant Pizza del Arte. « On ne souffre pas de baisse d’activité, on bénéficie même au contraire de la disponibilité des gens pour accueillir plus de monde. Si le temps est à la fête, on peut réaliser des bons chiffres. Cela équivaut en général à ce qu’on peut faire un samedi soir. »
Côté commerce, le supermarché Carrefour City du centre-ville tient la corde. Ses voisins tels que Monoprix étant fermés, l’enseigne a le champ libre. « Si le soleil est au rendez-vous on enregistra de bons chiffres comme depuis cinq ans à la même date », lance un responsable. « Le personnel utilisé est le même que pour un autre jour. On vend généralement beaucoup de produits barbecue par exemple. »

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-pont-du-1er-mai-lucratif-mais-pas-pour-tous-ia0b0n340712

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