samedi 24 mai 2014

Succès mitigé pour les drive

Personne n’a pu échapper à la présence de plus en plus remarquée des drive dans le Soissonnais. Cette nouvelle façon de faire ses courses repose sur un concept simple. Le client se connecte sur le site internet d’un supermarché pour passer sa commande. Il vient ensuite la récupérer à un point de retrait où les achats sont chargés dans le coffre du véhicule.
Cinq drive service ou e-commerce existent déjà dans le secteur. Il s’agit du drive Cora à Soissons, Intermarché à Belleu, Intermarché à Crouy, Carrefour market à Mercin-et-Vaux et Carrefour Market à Braine. On parle même de l’ouverture prochaine dans le courant de l’année d’un e-commerce Leclerc à Vauxbuin. Les enseignes se livrent donc une bataille acharnée pour attirer les clients mais également pour offrir le meilleur service.
A ce petit jeu, c’est le Cora Soissons qui s’en sort le mieux, du fait de sa situation géographique et de la taille de sa structure. «  Nous sommes le drive qui propose le plus de références sur le secteur. Alors que nous en avions 17 000 en 2012 lors de notre lancement, aujourd’hui nous en proposons 26 000 et on compte bien franchir la cap des 30 000 très prochainement  », se réjouit Vincent Quenot, responsable du service drive de Cora. «  Chaque année nous réalisons une progression de 10 % sur nos ventes », ajoute t-il, preuve que le service est en plein boom et que la clientèle commence à apprivoiser ce nouveau mode de consommation.

Un marché très concurrentiel

Toutefois les affaires ne sont pas au beau fixe pour tout le monde, David Oudoul, responsable de l’Intermarché de Belleu en témoigne : «  Notre drive est ouvert depuis plus d’un an mais ça ne marche pas du tout. Notre progression est nulle. Notre offre est bien plus importante en rayon et on a une clientèle de jeunes couples et de retraités qui ont le temps de faire leurs courses.  »
En comparaison, lorsque le drive Cora de Soissons enregistre environ 400 commandes par semaine, celui de l’Intermarché Belleu peine difficilement à passer la barre des 20 commandes. «  La direction a décidé de mettre en place ce service parce que la concurrence l’avait fait. Selon moi c’est un modèle économique qui ne marche pas partout  », déplore David Oudoul.
Sur un marché hyper concurrentiel, chacun essaie de tirer son épingle du jeu en essayant de se démarquer sur les références, les soldes ou les prix. La bataille n’est donc pas terminée.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/succes-mitige-pour-les-drive-ia0b0n351493

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire