mardi 13 mai 2014

En pleine tempête, Marine Le Pen lâche Franck Briffaut

VILLERS-COTTERETS (02). La polémique ne cesse encore d’enfler, dans les médias nationaux, sur l’absence de Franck Briffaut à la célébration de l’abolition de l’esclavage.
Seul contre tous, le maire de Villers-Cotterêts ? Fustigé par le Premier ministre et le Président de la République, pour n’avoir pas pris part à la célébration de l’abolition de l’esclavage dans sa ville, il s’est vu lâcher ce dimanche par Marine Le Pen. Elle, elle y serait allée à la cérémonie. Elle l’a dit sur BFMTV. Le maire de cette commune de 10 000 habitants – qui ne faisait guère parler d’elle avant l’élection de son édile FN – faisait déjà beaucoup parler de lui depuis sa décision. En ce début de semaine, il voit son nom prononcé et écrit partout à télé, à la radio et dans la presse nationale. Quelle audience !

« J’y suis allé »

Face à autant de critiques, le maire frais émoulu donne à la fois dans la rigueur et la souplesse. « Les médias sont attirés par la lumière comme des papillons », tonne-t-il. Pour autant, tout ce battage ne lui fait rien regretter : « Je reste égal à moi-même, quelles que soient les circonstances et l’adversité. En tout cas, je suis sincère ». Il persiste et signe, au sujet de la cérémonie organisée à Villers-Cotterêts : « Ça s’est révélé être ce que je savais que ça serait. Ça a été récupéré politiquement. On a vu des revendications sur la défense des sans-papiers. Ça n’avait plus grand-chose à voir ».
Quant à la prise de position de la patronne de son parti, elle ne contredit pas, selon lui, la sienne : « Moi je me suis prononcé par rapport à un contexte cotterézien. Elle, elle prend une position globale à laquelle je souscris par principe. Si les choses avaient été organisées autrement, je m’y serais rendu ». Le maire frontiste, brandissant ses archives personnelles, rappelle d’ailleurs : « J’ai vérifié sur mon agenda. En 2007 et en 2008, j’y suis allé ». Sa décision, dit-il, « n’est pas définitive et dogmatique . à Villers-Cotterêts, on a l’occasion de bien faire sur ce sujet-là. Parler de l’esclavage oui, mais se servir de Dumas non ».

http://www.lunion.presse.fr/accueil/en-pleine-tempete-marine-le-pen-lache-franck-briffaut-ia0b0n346203

1 commentaire:

  1. A suivre il y aura sans doute d'autres occasions de se faire une opinion....
    Bonne fin de journée bisous Jacqueline

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