Son acronyme est LAPI. Comme lecture automatisée des plaques d’immatriculation. Mais elle n’est pas tapie. Contrairement à certaines voitures avec un CSA embarqué (contrôle sanction automatisé, le radar dissimulé) bien banalisée, le Lapi est une belle voiture sérigraphiée police. Rien ne la distingue extérieurement d’une banale voiture de patrouille. Excepté si l’on s’approche un peu et que l’on regarde devant et dessus.
Six caméras cachées
« Devant, vous avez deux caméras infrarouge et dans le gyrophare, quatre autres qui permettent de saisir l’environnement de la plaque d’immatriculation » explique le commandant Éric Conrard, référent sécurité routière pour les policiers axonais. Le but de ce dispositif est simple : détecter en temps réel, les fausses plaques d’immatriculation et les voitures mises sous surveillance. Pour le premier, pas besoin d’explication supplémentaire, pour le second objectif, la précision est nécessaire. « Ce sont des véhicules que l’on a repérés, aussi bien la police que les gendarmes puisque le fichier est commun à l’ensemble des forces de l’ordre. Ils ont participé à une opération hors la loi ou sont soupçonnés d’appartenir à des gens présumés impliqués dans ce style de méfaits. Cela nous permet de les suivre en temps réel. » Cette immédiateté est permise grâce à une clé USB intégrée à chaque utilisation du Lapi dans son ordinateur de bord. Dès que le contact est mis, le système commence à filmer. Ce qui permet d’avoir à la fois, un signal pour la plaque repérée mais aussi l’environnement du lieu où la détection a été réalisée. Généralement, ce véhicule fonctionne en binôme avec une autre voiture, elle plus discrète ou alors les motards. Pour réagir immédiatement en cas l’alerte sonore sur le repérage d’une plaque douteuse. « Nous avons une procédure stricte à suivre dès que le signal est positif » explique le commandant de police, « de manière à éviter tous les mésaventures, notamment dans le cas d’une « doublette ». C’est-à-dire, le propriétaire avec sa bonne plaque et non le faussaire qui utilise celle-ci .Cette seconde version du Lapi – la 3e est en préparation – a ses points faibles. Suivant la vitesse du véhicule ou l’angle de stationnement, les caméras ont du mal à bien saisir les immatriculations. Un défaut déjà signalé et qui devrait être corrigé. Mais sinon, le système fonctionne. « À chaque sortie, nous avons eu un signal, » se satisfait le nº2 des policiers soissonnais. Y compris pendant la sortie de démonstration avec L’Union où une voiture placée sous surveillance a été repérée ! Ce qui semble logique puisque le système va en contrôler jusqu’à 2500 en deux heures de maraude…
http://www.lunion.presse.fr/region/ce-vehicule-detecte-les-fausses-plaques-ia3b26n343543
Quand la délinquance crée de l'emploi.....construction de l'appareil personnel pour le faire fonctionner ...enfin je plaisante.
RépondreSupprimerBonne journée bises Jacqueline