mercredi 30 avril 2014

Soissons : trois personnes interpellées dans le cadre d'une affaire de vol à la paupière

Hier mardi, les policiers ont procédé à l'interpellation de trois personnes, deux hommes d'origine roumaine et une femme Moldave suspectés de pratiquer la technique dite du vol à la paupière dans les distributeurs automatiques de billets de banque.
C'est à la suite d'une plainte déposée par une dame qui a signalé avoir été débitée de 160 euros sur son compte, alors que le retrait n'a pu se faire dans le distributeur automatique. La police a mis sous surveillance ce dernier. Ils ont ainsi interpellé deux hommes et une femme qui allaient passer à l'action. Les suspects ont été placés en garde à vue . C'est la deuxième arrestation à Soissons pour ce genre de fait en 15 jours. 

http://picardie.france3.fr/2014/04/30/soissons-trois-personnes-interpellees-dans-le-cadre-d-une-affaire-de-vol-la-paupiere-468565.html

Le 1er mai, un jour férié... mais pas pour tout le monde

SOISSONS (02). La sacro-sainte fête du travail est toujours un sanctuaire pour la plupart salariés. Dans le commerce de proximité, la réalité est différente
Le 1er mai, il y a des professions qui ne chôment pas, et auxquelles on s’attend : agent hospitalier, boulanger, ou encore restaurateurs. Et pour les autres, la fête du travail pourrait-elle devenir un jour férié banal ?
« Au sein de nos militants en tout cas, ce n’est pas le cas », souligne Sarah Van Treeck, secrétaire de l’union locale CGT de Soissons. Celle-ci en rappelle l’une des raisons : « nous ne devons pas oublier que certains sont morts pour les revendications des salariés, comme ce fut le cas à Fourmies en 1891, où les tirs de l’armée sur des grévistes ont provoqué le décès de 10 personnes ».
La fête du travail, outre célébrer ces luttes est aussi un jour férié à part. Il s’agit du seul de l’année, selon la législation, où des employés ne peuvent être contraints (sauf accord) à travailler. « Nous voyons cependant de plus en plus de magasins ouverts ce jour-là, et ça nous fait un peu mal au cœur pour les salariés qui s’y trouvent… », décrit Sarah Van Treeck

Certains commerçants ouverts

Ce jeudi, il n’y aura pas toutefois pléthore de commerces ouverts, à l’exception de ceux de bouches. Par exemple, les principales grandes surfaces de l’agglomération auront les portes closes, qu’il s’agisse des Intermarché de Belleu et Crouy ou encore de Cora, de Carrefour Market à Mercin-et-Vaux.
Ceux qui souhaitent néanmoins absolument faire quelques courses devront se tourner vers les supermarchés de centre-ville. « Le 1er mai, c’est une grosse journée pour nous, il va y avoir du monde », indique-t-on au magasin Carrefour City de Soissons, qui sera ouvert jusqu’à 13 heures le jour de la fête du travail. Une autre enseigne, le supermarché Diagonal situé boulevard Victor-Hugo ouvrira quant à elle la journée entière. « Nous sommes un commerce de proximité, nous devons être là si les clients ont besoin de faire un complément de courses », explique le gérant Larbi El Kuraychi. Celui-ci précise également que « nos salariés ne travailleront pas ce jour-là, il n’y aura que les gérants pour tenir le magasin ».
Pour le commerçant, ouvrir ses portes un 1er mai est aussi une opportunité. « Nous sommes ouverts depuis quelques mois et nous devons encore nous faire connaître. Ouvrir ce jour férié, c’est aussi l’occasion de toucher une autre clientèle que nos habitués. »
À part ces quelques exceptions, l’habitude de chômer le 1er mai reste toujours aussi forte dans la cité du vase. Des tentatives ont eu lieu pour bousculer un peu cette tradition, mais en vain. « Il y a quelques années, le projet de déplacer le marché ce jour-là a été évoqué », se souvient la secrétaire de l’union locale CGT.
En tout cas, une chose est bien constante : s’ils ne travaillent pas le 1er mai, les Soissonnais ne sont pas pour autant inactifs. De nombreuses manifestations ont en effet lieu dans tout l’arrondissement ce jeudi.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-1er-mai-un-jour-ferie-mais-pas-pour-tout-le-monde-ia0b0n339994

mardi 29 avril 2014

SOISSONS (02). Une maison prend feu en ville

Lundi vers 20 h 30, un incendie sur une maison en rénovation a été signalé aux sapeurs-pompiers de Soissons. Une dizaine d’hommes se sont rendus sur place pour contenir la conflagration.
Au moment des faits, cet édifice de la rue du Pré-Foireux était inoccupé.

Une douzaine de voisins ont dû être évacués par sécurité durant une heure lors de l’intervention des sapeurs-pompiers. Les secours étaient placés sous le commandement de l’adjudant-chef Marc Sudolski.

Deux lances ont été utilisées pour venir à bout du sinistre. Deux équipes de policiers étaient présentes sur les lieux, ainsi que deux agents d’ERDF. Une seconde formation de pompiers est intervenue sur les lieux près de deux heures trente après le début de l’incendie pour déblayer la maison et éviter ainsi une reprise du feu.

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-une-maison-prend-feu-en-ville-ia231b0n339301

Aisne: un piéton renversé sur la N2

Un homme d’environ 50 ans a été renversé par un automobiliste à hauteur de la commune de Vauxbuin, ce mardi matin, peu avant 8 heures.
Sérieusement blessé, il a été transporté par les pompiers au centre hospitalier de Soissons.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident.

http://www.aisnenouvelle.fr/region/aisne-un-pieton-renverse-sur-la-n2-ia44b0n57970

L’Église est aussi une entreprise qui connaît la crise

AISNE. L’évêque revient sur un aspect méconnu de l’église : l’entreprenariat.
L’évêque du diocèse, Mgr Hervé Giraud, délivre chaque année un message particulier à l’occasion de la fête du travail. « Au cours de mes 43 visites pastorales, j’ai découvert de nombreuses entreprises, petites ou grandes. Des ouvriers, des employés, des membres de comités d’entreprise ou des délégués du personnel, des syndicalistes, des DRH et des chefs d’entreprise m’ont fait découvrir ce qu’ils vivent : leurs activités et lieux de travail, leurs projets et inquiétudes, leurs luttes communes aussi », explique l’évêque.
« En analysant, en inventant, en prenant des risques, en coordonnant des compétences, il revient aux entrepreneurs de créer de la richesse et de la partager par le travail », note-t-il, en rapportant les propos de l’un des patrons rencontrés : « la désespérance guette aussi des entrepreneurs dans les périodes difficiles car le droit à l’échec n’est pas reconnu. »

Faciliter la médiation

Selon Mgr Giraud, « l’Église catholique souhaite donc soutenir, encourager, tous ceux qui œuvrent pour le bien commun en entreprenant. Certes, ce n’est pas le rôle premier d’un évêque que de résoudre des questions sociales, économiques ou financières, mais je souhaite faciliter ou rendre possible une parole, une médiation. » Il constate encore que « les idées existent, des projets aussi. Cependant, les mécanismes qui leur sont nécessaires sont devenus trop lourds, les démarches administratives trop compliquées, les apports financiers trop faibles. »
Enfin, juge-t-il, « l’Église diocésaine, qui emploie 35 salariés, connaît elle aussi ce que vit une entreprise : ses soucis financiers, ses tensions, ses questions de formation ou de recrutement, ses retards et ses points d’excellence, ses négociations. C’est ainsi qu’elle s’est dotée récemment d’accords collectifs. Tout en étant une réalité autre, l’Église se situe aussi dans le monde de l’entreprise. »

http://www.lunion.presse.fr/accueil/l-eglise-est-aussi-une-entreprise-qui-connait-la-crise-ia0b0n339472

lundi 28 avril 2014

Née à Soissons, Une résistante décède pendant la veillée de la déportation

La veillée de la déportation qui se tenait ce samedi, à partir de 21 h 15 à Reims, autour du monument des martyrs de la Résistance situé sur les Promenades, a été endeuillée. Alors que ce temps du souvenir à la mémoire des hommes, des femmes et des enfants qui ont péri dans les camps de concentration et d’extermination nazis venait de débuter, Mme Yvonne Chatelain, 88 ans, ancienne déportée-résistante qui participait à cette cérémonie comme chaque année, s’est brutalement affaissée.
Immédiatement, une équipe de secouristes de la Croix-Rouge présente sur le site lui a apporté les premiers soins tandis que l’équipe médicale d’une antenne mobile du Samu se rendait sur place. Malgré tous les efforts conjugués des secours, Mme Yvonne Chatelain n’a pas pu être réanimée. Ce drame a créé une vive émotion parmi les participants à cette veillée parmi lesquels se trouvaient des collégiens et des lycéens qui avaient déjà pu converser avec cette dame qui témoignait dans des établissements scolaires de son vécu dans les camps. Elle participait toujours à la vie associative du monde combattant. Le député-maire Arnaud Robinet et plusieurs élus ont soutenu des proches de Mme Chatelain qui étaient bouleversés.
Secourue par une équipe de la Croix Rouge bientôt renforcée par l’équipe médicale d’une antenne mobile du Samu, elle n’a pas pu être réanimée. Son décès en cet instant a crée un véritable choc parmi l’assistance.
Yvonne Bridoux-Chatelain était née à Soissons (Aisne) le 3 mars 1926 mais c’est en région parisienne à Alfortville qu’elle se trouve pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle choisit de s’opposer au gouvernement de Vichy et à l’occupant. Comme bien des combattantes, elle est malheureusement victime de la gestapo et est arrêtée.
Après avoir malmenée puis enfermée notamment au Fort de Romainville, elle est déportée dans un convoi comprenant 417 femmes au départ de la gare de l’Est à Paris le 18 avril 1944. Elle parvient à jeter un message pour sa famille alors que le train passe en gare de Pantin : “Prévenir Mme Bridoux, 26, rue du Pont d’Ivry à Alfortville. Fille partie en direction inconnue, a quitté le stalag 122 avec un bon moral”. Récupéré par un cheminot, ce message est bien transmis. Le 22 avril 1944, le convoi stoppe. Les wagons sont ouverts. Les femmes sont emmenées vers une destination inconnue. C’est Ravensbruck.
Le 4 juin 1944, la jeune femme alors âgée de 18 ans, intègre le kommando d’Holleischen qui dépend du camp de Flossenbourg dans la région des Sudètes. Elle va porter le matricule 35 324 et subir la dure vie de déportée et subit la longue déshumanisation orchestrée par les nervis nazis. Elle ne désespère jamais.
Le 14 juillet 1944 avec ses camarades, elle porte une cocarde tricolore en rejoignant le kommando 137 où elle est astreinte à la finition et à l’expédition d’obus de DCA. A 9 heures, le travail s’arrête dans l’atelier et les femmes chantent la Marseillaise. Les gardiens sont médusés. C’est un acte de Résistance, une expression patriotique pour défier les bourreaux nazis. Il fallait oser. Elles ont osé. Elles reçoivent en récompense une pluie de coups mais il n’y aura pas de représailles, l’interprète ayant expliqué que c’était le 14 juillet, jour de la fête nationale en France et que ces femmes la célébraient comme tout bonne citoyenne.
Yvonne Chatelain est libérée le 5 mai 1945 par des partisans tchèques et polonais. La jeune femme est très affaiblie mais libre. En 2005, pour le soixantième anniversaire de la Libération des camps, elle est retournée avec des camarades au Kommando d’Holleischen pour l’inauguration d’une stèle en mémoire de toutes les martyres tombées dans cette ferme transformée en camp de concentration.
Envie d'en savoir plus sur le parcours de cette Résistante ? Cliquez ici

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-resistante-decede-pendant-la-veillee-de-la-deportation-ia0b0n338473

dimanche 27 avril 2014

Ecoquartier : les agriculteurs gagnent la première manche

BILLY-SUR-AISNE (02). Les agriculteurs ayant attaqué l’arrêté de déclaration d’utilité publique pour l’écoquartier de Billy-sur-Aisne ont gagné. L’Agglo peut faire appel mais le projet va prendre du retard.
Les trois exploitants agricoles qui ont attaqué l’arrêté préfectoral déclarant l’écoquartier de Billy-sur-Aisne d’utilité publique (DUP) sont assurés de ne pas être expropriés. C’était leur crainte majeure : devoir quitter leurs terres en échange de ce qu’ils considèrent être une obole. D’après eux, la communauté d’agglomération qui porte le projet aurait proposé cinquante centimes du m2 et un bonus de 20 % pour le changement de destination des terrains constructibles.
Le tribunal administratif d’Amiens leur a donné raison en annulant la DUP ; la décision a été rendue hier. Dans ses conclusions, le rapporteur public Samuel Thérain avait regretté l’absence d’indemnisation des propriétaires, locataires et exploitants. « Ils ont voulu créer de la réserve foncière à moindre coût alors qu’ils avaient un projet », avait alors déploré Me Marques, conseil des trois requérants. « On s’attendait un peu à cette décision, réagit l’un des exploitants agricoles, locataire. Mais ce n’est pas ça qui va annuler le projet, on le sait très bien. Nous avons intenté une action pour être mieux indemnisés. Le mot Zac (zone d’aménagement concertée) aura plus de sens, car jusque-là, la concertation était inexistante. » Contactée, la communauté d’agglomération n’a pas souhaité réagir à cette décision de justice.
La collectivité a deux mois pour faire appel et nul doute qu’elle le fera. Mais ces procédures risquent de coûter en temps et en argent. « C’est le pot de fer contre le pot de terre, souffle un propriétaire. Je suis le seul agriculteur de la commune et on détruit une entreprise. Mon fils voulait reprendre le flambeau, mais ce sera très difficile. Il n’y a aucune terre disponible sur le marché. » Cet exploitant est concerné par 16 hectares, soit 34 % de ses terres à Billy-sur-Aisne. « J’ai besoin de ces terres. J’ai aussi un élevage de volailles qui est menacé. » C’est le deuxième écoquartier engagé par la communauté d’agglomération, après celui de Crouy, ce qui représente à eux deux 900 logements. La ville de Soissons ne dispose plus de terrains aussi grands à bâtir. C’est donc dans la première couronne soissonnaise que l’Agglo a choisi d’implanter ces programmes. Et ce n’est pas fini, puisque les communes de Septmonts et Berzy-le-Sec sont aussi demandeuses.

Une action en justice
contre le scot

La construction de logements neufs dont manque le bassin est stratégique pour le président Jean-Marie Carré qui veut attirer des cadres. Pour les maires de ces communes, c’est l’assurance de pérenniser leur école et leurs habitants. Mais pour les agriculteurs, c’est une autre affaire. Et ils se rebiffent. La chambre d’agriculture a engagé un recours contre le Scot (schéma de cohérence territoriale) de la communauté d’agglomération du Soissonnais qui prévoit des réserves foncières aussi bien pour le développement économique que pour l’habitat. De quoi inquiéter les exploitants quant à leur avenir.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/ecoquartier-les-agriculteurs-gagnent-la-premiere-manche-ia0b0n338178

samedi 26 avril 2014

L’histoire d’une renaissance dans le Soissonnais

L’ex-Parisienne Marie de Biet, éducatrice spécialisée au centre pour toxicomanes de Bucy, raconte comment elle a repris goût à la vie à Soissons.
Pour Marie, l’âge de raison, c’était ses 40 ans. Plus rien n’a jamais été pareil après son passage au centre pour toxicomanes Apte, créé par Kate Birkin à Bucy-le-Long, tout près de Soissons. Elle raconte dans un livre témoignage comment après des années d’errance, elle a enfin trouvé le bonheur. « J’ai 57 ans et je suis très heureuse. J’aime ma vie, mon travail, j’aime nager. »

« Un produit de 1968 »

Marie Biet – nom d’emprunt pour ne pas heurter les proches dont elle parle dans le livre – narre son enfance en région parisienne, sa famille « dysfonctionnelle ». « Déjà, très jeune, je finissais les verres des invités lors des fêtes de famille. À 11 ans, c’est devenu quotidien », se souvient-elle. « Je fumais dans ma chambre et devant ma mère. Je suis un produit de 1968. Au lycée, à Paris, on fumait en classe ». Si ce livre a un message, c’est qu’il n’est jamais trop tard. « Jusqu’à 30 ans, je consommais beaucoup d’alcool et de drogue, mais la façade tenait encore debout. Après, c’était la cata. À 40 ans, je pars à Bucy. Un cadeau de la vie. J’ai arrêté ma vie de fou. »
Déjà férue de lecture, d’écriture et de collages, Marie, qui a été journaliste pour Elle et L’autre journal, va utiliser sa créativité à bon escient. Elle commence par se former et devient éducatrice spécialisée. Elle travaille depuis plusieurs années auprès de personnes dépendantes à… Bucy-Le-Long, là où tout a commencé. « J’avais envie de redonner ce que j’avais reçu », confie-t-elle.
Aujourd’hui devenue Soissonnaise, Marie expose régulièrement ses collages à la bibliothèque ou au Mail, elle s’est mis à la natation et a participé à ses premiers championnats de France récemment. « J’essaie de montrer dans ce livre qu’on peut vraiment changer sa vie. Les lecteurs peuvent s’identifier, même s’ils n’ont pas de problèmes d’addiction. Je dis comment j’ai fini par faire face aux choses. Dans la fable, j’ai longtemps été le lièvre qui n’arrivait nulle part pour m’apercevoir que je suis plutôt tortue. J’ai appris la persévérance

http://www.lunion.presse.fr/region/l-histoire-d-une-renaissance-dans-le-soissonnais-ia3b26n336509

vendredi 25 avril 2014

Grande Guerre. Ils ont restauré une cuisine itinérante

CROUY (02). Les bénévoles de l’association historique ont remis en état un équipement datant de la Grande Guerre. Une initiative qui ne fut pas de tout repos.
L’ouvrage s’affirmait titanesque et pourtant Éperon 132 n’a pas hésité à le relever. « Depuis maintenant six ans, nous nous efforçons à restaurer une roulante allemande de type HF 11 », précise Cyril Mille, président d’une association animée par le devoir de mémoire dont l’ampleur de la tâche n’a jamais effrayé.
« La cuisine itinérante que nous avons restaurée était baptisée popote par les soldats de la Grande Guerre. Elle a été retrouvée en fâcheux état », indique encore celui qui à l’époque était parvenu à l’extraire d’un amas de pierres, après que Marc Gandon, propriétaire des lieux, a autorisé à le faire. Séduits par l’idée de restaurer ce vestige, Pascal Huygues, Philippe Ducastel, Thierry Comes et Thierry Haie, autres adhérents, lui ont accordé alors un joli coup de main.
« Les grandes roues n’avaient pu résister à l’érosion du temps. Il a donc été nécessaire de souder des roues de voiture », raconte-t-il soulignant que « les premiers vrais assemblages ont commencé en 2007 ». Un parcours du combattant a débuté pour quatuor qui après plusieurs sollicitations infructueuses a fini par dénicher la grande cuve en Autriche. Il s’empressait de mettre la main à la poche pour s’en rendre acquéreur.
« C’est un investissement en huile de coude mais aussi financier », admet Cyril Mille, remerciant au passage les artisans locaux pour leur soutien. Aujourd’hui, cette popote affiche un tout autre aspect ! « Elle n’est pas encore à notre goût », ironise le quatuor. Lequel espère pouvoir la présenter à l’exposition de la Ferme de Montgarny à Margival début juin.
Le mastodonte de 660 kg devrait permettre la restauration de 250 personnes ainsi que 90 litres de café. « Pour maintenir cela au chaud, l’huile de glycérine est indispensable. Elle s’avère aussi coûteuse », prévient Cyril Mille.
Ce dernier est ravi également de (re)plonger dans le passé : « ce type de popotte restaurait notamment les chasseurs du 55 BCP, soldats dont nous empruntons les tenues lors de nos reconstitutions », Ceux-là même qui, en 1915, participèrent à la bataille de Crouy.
Pour apporter son soutien à l’association : http://eperon-132-crouy.pagesperso-orange.fr/ ou au 06 07 46 72 10.

http://www.lunion.presse.fr/region/grande-guerre-ils-ont-restaure-une-cuisine-itinerante-ia3b26n337710

jeudi 24 avril 2014

Les taxis condamnés à s’adapter

20 % de clients en moins durant les quatre premiers mois de l’année. Hier matin, une radio nationale se faisait l’écho d’une forte chute de l’activité de plusieurs professionnels du secteur. À Soissons, la situation est un peu plus contrastée. Taxis urbains et taxis ruraux ne semblent pas impactés de la même façon. « La baisse se ressent dans le département. Depuis le début de l’année, elle est très sensible. Si ça continue à cette vitesse, ce sera la catastrophe », s’alarme le vice-président du syndicat des taxis de l’Aisne Gérald Gras.
Pour comprendre, il faut savoir que beaucoup de taxis travaillent avec deux types de clientèle : « Dans les communes à proximité de Soissons, nous travaillons beaucoup avec le transport médical », explique un artisan local, Franck Piaskowskic, installé à Belleu. En la matière, les professionnels ont su conserver le marché lors de récentes négociations avec l’assurance-maladie, qui rembourse le montant des courses. « Même si nous sommes parvenus à maintenir les tarifs, la tendance, qui est à la réduction du budget de l’assurance maladie, amène à penser que nous aurons de moins en moins de malades assis à transporter dans les années à venir », observe toutefois Gérald Gras.
Cependant, les taxis ruraux commencent à perdre du terrain sur un autre secteur qui assurait leur subsistance : la prise en charge des élèves qui ne sont pas aptes à emprunter les transports scolaires. Cette fois, c’est le conseil général qui règle la note. Baisse des dépenses publiques oblige, le Département a fait le choix d’accorder le marché au mieux-disant financièrement. « Là, nous subissons la concurrence d’autocaristes, souvent reliés à de grands groupes. Ils cassent les prix… », regrette le vice-président du syndicat des taxis. Soixante entreprises de taxis œuvraient encore sur ce marché en 2013. Cette année, 27 ont réussi à obtenir un contrat.
Dans la cité du Vase, la situation est différente, du fait qu’un grand nombre des 17 taxis travaille en groupement (Alliance taxi Soissons). « Le transport à la demande (TAD) nous a mis un sacré coup. Il existe encore des courses intra-muros mais elles sont marginales », explique Christian Cibert, artisan taxi depuis 8 ans. « Nous avons dû nous adapter et aller chercher l’activité ailleurs », ajoute-t-il.
Désormais, le groupement de Soissons est affilié à une centrale nationale qui lui permet d’accéder à la clientèle professionnelle. « Nous travaillons beaucoup avec la région parisienne, l’aéroport de Roissy, et beaucoup moins localement. Hier par exemple j’étais à Metz. » Enfin, l’artisan précise que la profession est devenue plus exigeante au fil des années. « Quand j’ai commencé, on arrivait à faire notre journée en 9 heures environ. Aujourd’hui, il faut être 12 heures par jour dans sa voiture (temps d’attente et de conduite cumulés, NDLR). Néanmoins, nous aimons notre métier ».

http://www.lunion.presse.fr/region/les-taxis-condamnes-a-s-adapter-ia3b26n336506

mardi 22 avril 2014

Une députée fait parler un résistant dans un livre

SOISSONS (02). Marie-Françoise Bechtel vient de sortir un livre d’entretiens avec Robert Chambeiron, le dernier membre du conseil national de la résistance. La députée de la circonscription se livre.
Pourquoi ce livre ?

Pour qu’un des tout derniers témoignages de première main sur la Résistance soit connu du public et des historiens. Il y avait là, dans les souvenirs de R. Chambeiron, tout un matériau très riche qu’il fallait absolument ne pas laisser perdre, d’autant que Robert a directement vécu ce dont il parle. Et l’importance de ce vécu saute aux yeux lorsqu’on sait qu’il s’est trouvé auprès de Jean Moulin, l’homme fort de la Résistance, parmi ce petit groupe d’hommes résolus qui l’ont appuyé envers et contre tout, puis ont dû préparer sa succession après sa liquidation par les Allemands.
Et puis tous ces gens, jeunes pour tant d’entre eux, qui ont pris en mains le destin de la nation aux heures les plus sombres, cela valait la peine d’être relaté pour les jeunes générations actuelles. Je fais partie de ceux qui croient profondément que l’avenir de la France se lit aussi dans son passé et qu’il y a beaucoup de leçons à en tirer.

Pourquoi vous pour l’écrire ?

Je suis une amie de vingt ans du couple Chambeiron. J’avais donc souvent entendu Robert évoquer ses souvenirs, avec une spontanéité et une précision qui faisaient que j’en redemandais toujours ! Un jour je lui ai fait remarquer qu’on ne pouvait laisser perdre tout cela et Robert m’a dit qu’il me faisait confiance pour mener avec lui une entreprise de restitution. Comme je sais avec quelle facilité il parle, j’ai pensé, et il en a été d’accord, que la forme d’entretiens vivants était la meilleure formule.Vous me dites qu’il a une résonance dans le secteur du Soissonnais, pouvez-vous développer ?

Je suis très frappée d’abord par la résonance des deux guerres mondiales dans le Soissonnais. Frappée aussi par le rôle qui a été celui de la Résistance, que ce soit à Soissons même avec par exemple Raymonde Fiolet dont nous avons récemment honoré la mémoire mais tant d’autres aussi. Je pense encore à la force de ces traces grâce au musée de la Résistance de Tergnier qui sous l’impulsion énergique de son président F.Leblanc, fait un travail remarquable auprès de toutes les générations.Comment avez-vous défini les thèmes des entretiens ? Sont-ils venus au fil de la conversation ou les aviez-vous décidés à l’avance ? Dans ce dernier cas, comment, dans quel but ?

Tout est venu au fil de la conversation mais cette spontanéité venait de ce que j’étais très « imbibée » déjà des souvenirs et analyses de Robert. Les questions me venaient donc tout naturellement et nous avons très peu remanié, sauf sur les répétitions. Pour moi, c’est un dialogue de générations puisque je suis née après la guerre, donc je n’ai pas vécu ce dont il est question ; j’ai voulu montrer aussi comment peut se faire une transmission directe : j’interroge, parfois, je demande des précisions, plus rarement je confronte avec d’autres approches.À quel rythme avaient lieu ces rencontres ? Était-ce prévu à l’avance ?

Nous avions décidé d’enregistrer nos conversations. Elles se sont déroulées entre fin 2010 et début 2011. Je venais donc rendre visite aux Chambeiron, plus souvent que de coutume, nous nous asseyions et commencions librement, en nous arrêtant tout aussi librement. Nous avons fait cela à raison d’une après-midi par semaine durant près d’un trimestre. Au fond, le contenu était prêt et ne demandait qu’à sortir.Avez-vous appris des informations en réalisant ces entretiens bien que Robert Chambeiron soit votre ami depuis longtemps ?

Oui, certes et, on le voit dans les questions, il m’est même arrivé de montrer mon étonnement. Je suis née après la guerre et quoi qu’ayant beaucoup entendu parler de cette époque, il reste toujours beaucoup à découvrir. De plus il y a, dans les réponses de Robert, de nombreuses informations tenant à son expérience directe de ce qu’il y a eu de plus politique dans la Résistance : la constitution du CNR bien sûr, mais aussi les rapports entre les différentes forces politiques, les liens entre Jean Moulin et le général de Gaulle. Tout cela pour être bien compris demande une analyse approfondie tenant compte de la complexité des choses. Ce n’est pas toujours blanc et noir, il y a des zones grises…Avez-vous été surprise par certains éléments ?

J’ai été surprise par les difficultés rencontrées par Jean Moulin auprès de certains résistants eux-mêmes, tels Pierre Brossolette, pour accomplir le mandat que lui avait confié de Gaulle d’unifier la Résistance. J’ai découvert aussi cette phrase juste et terrible du Général de Gaulle sur les causes de la défaite : « les élites ont trahi ». Je me rappelle encore mon étonnement devant les raisons pour lesquelles le programme du CNR n’avait pu retenir le vote des femmes : il fallait un large consensus national et celui-ci s’étendait à des partis qui n’en voulaient pas. Ce qui n’empêche pas ce programme d’être historiquement un des plus progressistes qu’ait connu la France…L’inédit est mentionné dans les écrits annonçant votre livre. Pouvez-vous préciser ?

Il s’agit soit d’anecdotes qui n’ont jamais été publiées par exemple sur la vie quotidienne dans la Résistance, soit de faits dont on n’a jamais non plus trouvé mention. Je pense à la façon dont est relatée la première rencontre, difficile, entre le représentant du parti communiste, A.Gillot et celui du parti socialiste, D. Mayer, lorsque la Résistance a imposé de trouver une entente après la grande fracture des accords germano-soviétiques et de Munich

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-deputee-fait-parler-un-resistant-dans-un-livre-ia0b0n335365

lundi 21 avril 2014

SOISSONS (02). Un nouvel outils pour les fumeurs

Malmenés par l’arrivée de la cigarette électronique et par l’augmentation du prix du tabac, les buralistes vont bientôt voir l’apparition d’une nouvelle cigarette à capsules.
« C’est une initiative des marques. Ce seront des cigarettes de marques classiques type Camel ou LM sous un nouveau format, avec des capsules comme on peut trouver dans les machines à café Nespresso, à moindre dimension bien entendu, explique Cécile Pocholle, la gérante du bureau de tabac Mag Presse et Havanitos. Il n’y aura pas de combustion, ces cigarettes « Ploom » seront donc sans doute légèrement moins nocives que les traditionnelles. »

Les fumeurs sont plutôt sceptiques


Actuellement à l’étude à Paris, ce prototype devrait être lancé dans les prochains mois sur Soissons. « Je pense que cette cigarette devrait arriver ici avant les prochaines grandes vacances. Les études sont déjà bien avancées sur la capitale, il ne reste plus qu’à attendre le lancement officiel. Pour ma part, je ne l’ai pas vue en vrai encore, j’ai seulement lu des articles qui y faisaient référence », précise la gérante. Toute nouvelle activité étant bonne à prendre, Cécile Pocholle, et son mari Christian Pocholle attendent de voir quelles retombées peut avoir cette nouveauté. « Cela reste bon à prendre et pourquoi pas fidéliser de nouveaux clients, même si cela me paraît compliqué. »

De leurs côtés, les fumeurs ne voient pas en cette arrivée l’outil miracle pour stopper leur consommation. « Je suis un consommateur de cigarettes classiques et je ne vois pas cette arrivée comme une aide à l’arrêt, lance Rudy Damerose. Je reste donc assez sceptique. »
Même après avoir testé les effets de la e-cigarette, Adrien Potdevin, un consommateur régulier, a fait marche arrière. « J’ai vapoté pendant trois mois à la sortie de la cigarette électronique, concède le client. Puis, je suis vite revenu à ma consommation d’avant. Tout fumeur connaît cet effet, l’été arrive et on a envie de toucher à nouveau à la vraie cigarette. »
Ce nouveau concept aura donc de grandes difficultés à s’implanter dans un monde où le tabac est roi. « Ça fait gadget, analyse Adrien Potdevin. C’est un nouvel outil marketing trouvé par les grandes marques. C’est ludique, son développement sera sûrement conditionné par son prix à l’achat, ainsi que sa facilité d’emploi. »
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-un-nouvel-outils-pour-les-fumeurs-ia3b26n335409

dimanche 20 avril 2014

Pâques, ce jour où les chocolatiers créent

Le lundi de Pâques arrive à grands pas et les chocolatiers affichent leurs plus belles montures en chocolat. Déjà à pied d’œuvre depuis un certain temps, les rois du cacao profitent de cette période de l’année pour aller plus loin dans leur réflexion. « Les fêtes de Pâques représentent un quart de mon activité annuelle, lance Jean-François Féron, artisan chocolatier à Soissons. Étant spécialisé dans le chocolat, on fait beaucoup de recherches en amont du mois d’avril. Des tests que je fais goûter à tout mon entourage afin de trouver les meilleurs accords possibles. »
Destiné à une tout autre carrière, l’artisan chocolatier apprécie sa vie professionnelle. « J’avais fait un bac ES et je me destinais à une licence de droit à la faculté, comme tout jeune qui cherche sa vocation, explique l’intéressé. Puis, j’ai aperçu une offre d’embauche pour un poste de plonge dans une chocolaterie renommée à Reims. Accueilli par une équipe de passionnés, j’ai alors découvert le métier petit à petit. Quelques années plus tard, j’ai eu envie de lancer mon affaire à Soissons pour aller au bout de mes envies. »
Originaire de Crépy, près de Laon, il exprime aujourd’hui ses envies les plus folles au sein de son affaire. « Sur le Soissonnais, il existe peu d’artisans chocolatiers dédiés uniquement à cette activité. J’ai donc l’avantage de pouvoir m’exprimer librement », signale Jean-François Féron. En ces périodes de fête, les clients y vont de leurs demandes les plus farfelues. Le jeune artisan chocolatier ne déroge pas à la règle.
« J’ai déjà eu des clients qui me demandaient du chocolat en forme de navet. Ce sont des demandes difficilement réalisables mais que l’on étudie. C’est très compliqué de personnaliser les besoins. »
Comme toute tradition, Pâques garde également ses plus grands classiques. « Les œufs, les poules et les lapins restent nos produits phares, confirme Jean-François Féron. Cela ne veut pas dire que l’on manque de créativité. On peut retravailler ces classiques. » Une entente pleine de promesses.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/paques-ce-jour-ou-les-chocolatiers-creent-ia0b0n335101

samedi 19 avril 2014

Des vacances constructives au château de Berzy-le-Sec

BERZY-LE-SEC (02). Dès samedi, les uns s’amuseront, les autres bâtiront. Au château de Berzy-le-Sec, on peut même venir voir les bénévoles apprendre à maîtriser des techniques traditionnelles.

Approfondir son savoir-faire dans un métier, découvrir des méthodes médiévales ou se perfectionner en langues vivantes… les raisons de passer ses vacances de Pâques au château de Berzy-le-Sec sont nombreuses et diverses. Entre quarante et cinquante personnes ont en tout cas choisi de participer à l’un des chantiers mis en place du 19 au 25 avril. Les équipes sont d’ailleurs toutes complètes. Mais libre aux amateurs de venir les observer.
Car là est aussi l’une des fonctions de l’association de sauvegarde du patrimoine de l’Aisne méridionale : accueillir les visiteurs et leur présenter l’avancée des travaux de cette laborieuse restauration. Peut-être s’inscriront-ils pour la période estivale.
Ce ne serait pas la première fois, confirme le président, Bruno Lestrat. Dès hier, il était, avec d’autres membres de l’association, occupé à préparer la venue de ces travailleurs arrivant samedi d’un peu partout pour œuvrer à la remise en état de cet édifice détruit en 1918. Pendant les grandes vacances, c’est une session de quinze jours qu’ils proposent et, pour le coup, il y a encore de la place, d’autant que soixante-dix personnes s’affaireront à ce moment-là sur le site. Sans compter les week-ends, dont le prochain aura lieu fin mai. Mais eux s’adressent plutôt aux adhérents.
Étudiants, apprentis ou adultes en vacances laborieuses seront donc, durant une semaine, tailleurs de pierre, fabricants de tomettes, charpentiers, archéologues ou s’initieront tout simplement à la connaissance du patrimoine et aux métiers concernés. « En charpente, le groupe réalisera la deuxième demi-ferme du toit de la chapelle puisqu’elle est adossée à un bâtiment : l’entrée du château », indique le président, évoquant la taille de pierre et la restauration d’une baie à croisée de meneaux ou la mission de l’atelier « relevé, plan et archéologie du bâti » : ils vont mesurer pierre à pierre un mur qui sera restauré.

Découvertes linguistiques

Public particulier : une dizaine d’Israéliens seront également parmi les participants, dans le cadre d’un partenariat conclu il y a dix ans avec Icomos « une subdivision de l’Unesco », signale Bruno Lestrat. Certains sont architectes ou ingénieurs, d’autres plutôt dans une disposition curieuse ou avides de découvertes linguistiques. Puisqu’on vous dit que c’est un peu la tour de Babel ! Certains viennent ainsi apprendre le français tandis que d’autres s’initieront à des langues étrangères ou s’y perfectionneront.
Ce qui est possible non seulement pendant le travail, mais aussi pendant le repas et sa préparation. Celle-ci est attribuée chaque jour à un groupe défini, avec la collaboration de l’équipe d’intendants dont les animateurs pédagogiques. Sans oublier les soirées puisque, si un certain nombre de travailleurs logent dans l’ancienne école, d’autres campent, comme l’été.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-vacances-constructives-au-chateau-de-berzy-le-sec-ia0b0n334637

vendredi 18 avril 2014

Prison ferme pour le braqueur du Lidl et sa complice

VILLERS-COTTERÊTS (02). Le tribunal de Soissons a condamné à de la prison ferme, un Belge et sa complice, une Axonaise, pour le braquage du Lidl de Villers-Cotterêts.
Le profil des deux complices du braquage du Lidl de Villers-Cotterêts est atypique. C’est un des points ressortis hier, lors de leur passage en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Soissons. Casier vierge pour les deux, mais deux peines de prison ferme, l’une assortie d’un mandat de dépôt immédiat pour Stephan Vanderoost, un Belge de 42 ans, habitant à Chelles (77) : trente mois dont la moitié avec un sursis et mise à l’épreuve comprenant les obligations de travail et d’indemniser la victime. Pour sa complice, Sandra Alves, habitante de Montigny-l’Allier, la peine est aussi scindée : quatorze mois là aussi avec une partie comprenant le sursis au-dessus de la tête pendant deux ans. Avec les mêmes obligations.

Ils reconnaissent les faits

L’enquête a été assez rapide. Lors du braquage, le couple s’enfuit à toute vitesse dans une voiture noire dont un des témoins relève la plaque en raison de sa vitesse sur la route en direction de Fère-en-Tardenois. Les gendarmes n’auront plus qu’à cueillir la jeune femme, aide médico-psychologique de formation, et l’auteur du braquage, un ami belge, serveur sans emploi actuellement. Placés en garde à vue, les deux complices reconnaîtront les faits. À des degrés divers, l’homme souhaitant toujours protéger son amie, mère de deux ados (17 et 14 ans). Sans expliquer trop le pourquoi de cet acte. Ce qui n’a pas joué en leur faveur est que la jeune hôtesse de caisse, qui se verra appliquer sur la tempe le canon de l’arme factice, est enceinte de cinq mois. Présente à l’audience, elle n’a pu évoquer cet instant qui «  l’a tétanisée  » sans que des larmes lui coulent sur les joues. Elle est toujours en arrêt de travail. Posé à l’audience, son braqueur s’est excusé à maintes reprises. Un peu trop tard.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/prison-ferme-pour-le-braqueur-du-lidl-et-sa-complice-ia0b0n334193

jeudi 17 avril 2014

Le parc d’activités du Plateau ne décolle toujours pas

Les terrains sont en friche et les allées quasiment désertes. La zone d’activités du Plateau de Ploisy et Courmelles ressemble à un projet qui ne demande qu’à émerger. Pourtant, les premiers travaux sur le site ont débuté il y a plus de dix ans, et l’arrivée de la première entreprise date de 2008. Depuis, six enseignes se sont rajoutées, en majorité dédiées à la logistique. Trop peu pour remplir une zone qui représente 140 hectares. 30 % seulement de la surface est couverte aujourd’hui, ce qui laisse cent hectares vacants.

L’espoir de la 2x2 voies

Le président de la communauté d’agglomération du Soissonnais, Jean-Marie Carré attribue ce manque d’attractivité à la crise : «  L’activité est en berne. Les entreprises n’investissent plus, c’est une situation très difficile  ».
Il ajoute que «  le problème de l’accessibilité se pose également. Tout sera plus facile lorsque la 2x2 voies sera terminée, car c’est un critère important pour les entrepreneurs  ». Une explication que confirme Emmanuel Pilloy, le gérant du Relais, l’une des entreprises sur place et arrivée en 2010. «  Nous sommes relativement éloignés de Paris, et l’axe n’est en plus pas le plus pratique. »
Le Plateau représente aujourd’hui 500 emplois, mais ce chiffre devrait diminuer très prochainement. Deux entreprises sont en train de déménager du site, ABC Carton (fabrication de cartonnages) et ABC Plastiques (fabrication de produits en matières plastiques). Le gérant de cette dernière entreprise n’a pas souhaité répondre tandis que le responsable d’ABC Carton n’était pas disponible. Ces deux départs agrandissent un peu plus le manque d’entreprises sur la zone, mais le président de l’agglomération, qui gère le Plateau, reste confiant. «  Nous avons un service économique qui cherche des entreprises qui pourraient être intéressées. Nous participons également à des forums qui nous permettent de rencontrer des entrepreneurs. Évidemment, nous ne sommes pas les seuls à chasser, nous sommes en concurrence entre collectivités, mais ça ne nous empêche pas de croire en l’avenir.  »

Un potentiel de 1 500 à 2 000 emplois

Le président rappelle que le Plateau, s’il est rempli, a le potentiel de créer 1 500 à 2 000 emplois. Face à la remarque courante sur les prix trop élevés (le mètre carré pour l’achat de terrain s’élève à 16 euros 50), Jean-Marie Carré estime qu’il y a «  des prix sur lesquels on ne peut pas descendre. On ne peut pas brader des terrains  ». Une entreprise a d’ailleurs accepté ces tarifs et s’est installée en septembre dernier sur le site. Peut-être une touche d’espoir pour la suite.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-parc-d-activites-du-plateau-ne-decolle-toujours-pas-ia0b0n280911

mercredi 16 avril 2014

Tensions chez le transporteur Norbert-Dentressangle

VILLENEUVE-SAINT-GERMAIN (02). Au sein du site soissonnais du transporteur, des candidats aux élections professionnelles dénoncent des pressions avant le scrutin. Explications.
Tous trois seront en tête de la liste CFDT lors des élections professionnelles du 24 avril. Ils ont tous les trois été convoqués vendredi dernier pour une « procédure disciplinaire ». Brahim Alouach, Stéphane Cousin et Martial Ronceray y voit une tentative de leur hiérarchie d’entraver leur candidature. Depuis plusieurs années, les deux premiers sont en conflit ouvert avec leur employeur, United Savam. La société, dont le site se trouve à Villeneuve-Saint-Germain fait partie du du groupe Norbert Dentressangle. « L’attitude revendicative de l’équipe CFDT dérange mais le non-respect, les causes troubles de licenciement et la non reconnaissance de la pénibilité des conditions de travail l’ont poussé à accomplir ses missions », indiquent Stéphane Cousin, délégué syndical FNCR et Brahim Alouach, représentant de section syndicale CFDT. « Tous ceux qui nous approchent ont des problèmes », résume le trio.
Le malaise au sein cette entreprise de transport n’est pas nouveau. Plusieurs plaintes ont été déposées pour harcèlement, et une enquête de police est en cours à ce sujet. D’autre part, au moins quatre dossiers de licenciements irréguliers sont examinés à l’heure actuelle au conseil des Prud’hommes.
Ensuite, Stéphane Cousin a déjà fait l’objet d’une procédure de licenciement l’année dernière. «  J’ai été mis à pied durant quatre mois. Autant de temps sans salaire, ça fait vraiment très mal ». En tant que représentant du personnel, cette procédure était soumise à accord de l’inspecteur du travail. Ce dernier l’a estimée non justifiée. L’employeur a alors poussé le dossier devant le tribunal administratif. La juridiction s’est prononcée une nouvelle fois en faveur du salarié en mars dernier. Moins d’un mois après, il est donc de nouveau dans le viseur de la direction. « Lors de l’entretien de vendredi, ils ne m’ont pas exposé les raisons. Je pense qu’ils vont sûrement tenter de m’accuser d’un vol de marchandises ».
Brahim Alouach, de son côté anticipe d’être désigné comme auteur des dégradations sur un poids-lourd. « Ils m’ont attribué un camion pourri et on me reproche de l’avoir cassé, ce que je n’ai pas fait », indique-t-il. Ce dernier a d’ailleurs bien pris soin de prendre des clichés de l’ensemble des parties de l’ensemble routier lorsqu’on lui a attribué...
Concernant Martial Ronceray, adhérent depuis un peu plus de six mois au syndicat, « il a été convoqué pour s’expliquer sur une agression dont il a été victime », expliquent ses deux collègues. En tout cas, depuis qu’il a rejoint les rangs de la CFDT, « il vit des conditions de travail troublantes : suppression du camion attitré (sachant que les chauffeurs partent souvent en mission à la semaine, NDLR), insultes, irrégularités sur son bulletin de salaire », explique Brahim Alouach.
Sollicités, les responsables de United Savam ont indiqué, par la voix du directeur des ressources humaines, « ne pas avoir de déclaration ou de commentaire à faire sur les éléments évoqués ».

Deux menaces de suicide

Il n’a pas supporté la pression et a menacé de mettre fin à ses jours en juin dernier. Après sa mise à pied dans le cadre d’une procédure de licenciement, Stéphane Cousin a téléphoné à l’un des collègues en disant qu’il faudrait «l’enterrer avec un camion rouge». La couleur des poids lourds du groupe. Il a été retrouvé par les sapeurs-pompiers et les gendarmes en Seine-et-Marne. Il n’avait ni bu ni consommé de produits stupéfiants. Il était juste au bout du rouleau. En mars 2013 (L’Union du 21 mars 2013), dans les mêmes circonstances, un autre chauffeur routier de Norbert Dentressangle avait voulu en finir dans son camion. Après une sanction disciplinaire pour une erreur qu’il avait contestée à l’été 2012, les échanges de courrier avec sa direction n’avaient pas cessé. Fin février, il recevait par recommandé une convocation à un entretien préalable à une éventuelle sanction…

http://www.lunion.presse.fr/region/tensions-chez-le-transporteur-norbert-dentressangle-ia3b26n332673

mardi 15 avril 2014

La sécurité des motards priorité des gendarmes soissonnais

Quels sont vos axes d’actions pour sensibiliser les usagers de la route, et particulièrement les deux-roues ?
Christophe Bauchet, adjoint au commandant de la brigade motorisée de Soissons : Ça tombe bien, ce week-end avait lieu, à Laon, l’opération Reprise du guidon, à laquelle ont pris part deux motocyclistes de notre équipe de Soissons. Ils ont animé des ateliers avec chacun un groupe de cinq motards pour notamment leur apprendre la trajectoire à suivre dans un virage, telle que nous l’apprenons nous-même en formation.
Et au quotidien ?



Il est important, actuellement, de rappeler, par exemple, que les premières pluies seront dangereuses car le gras et le combustible qui se trouvent sur la route remontent en pareil cas. Il faut aussi que les motocyclistes sachent que la chaussée, dans le secteur, n’est pas toujours adaptée à la vitesse. Autre facteur de risque : la forêt, avec la présence de gibier.
Vous utilisez le côté répressif ?



Il y a une dizaine de jours, nous avons saisi coup sur coup deux motos avec deux excès de vitesse : 195 km/h au lieu de 90 et 191 au lieu de 110. C’est ce qu’on appelle la minorité de transgression, des gens qui continuent à ne pas respecter les règles malgré tout. Ils seront privés de leur engin jusqu’au jugement.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-securite-des-motards-priorite-des-gendarmes-soissonnais-ia3b26n332578

lundi 14 avril 2014

Prison ferme pour le chauffard qui avait grièvement blessé un lycéen

Je ne me souviens pas vraiment de ce qui s’est passé. Je me rappelle simplement avoir bu ». Devant le tribunal de Soissons, Frédéric Mac Carrel lâche ces mots d’une voix éraillée, en restant les yeux rivés vers le sol. Le prévenu n’a pas souvenir d’avoir gravement percuté un jeune en scooter le 23 août dernier. Il a aussi oublié qu’il a terminé sa course une centaine de mètres plus loin, après être entré en collision avec deux véhicules en stationnement. Il a été condamné hier à trois mois de prison ferme, cinq mois avec sursis mise à l’épreuve et l’interdiction de passer le permis de conduire durant un an.
Le soir des faits, cet habitant de Serches, âgé de 46 ans avait beaucoup bu : 2,64 grammes d’alcool par litre de sang. En rentrant chez lui au volant de sa Citroën Break, il va couper la route au deux-roues au niveau de l’avenue de Château-Thierry à Belleu. Il part ensuite en direction du centre-ville. Environ 300 mètres plus loin, les policiers l’arrêtent au carrefour de l’avenue Léon-Blum et de la rue Pasteur. Son véhicule vient de percuter une seconde auto, elle-même projetée sur un 3e véhicule qui termine sa course dans un muret !
« Pour mon client, croiser monsieur au volant fut redoutable », décrit l’avocat de la partie civile Maître Court. Le jeune lycéen a souffert de deux fractures, l’une à la main, l’autre à la jambe. « Cette fracture à la jambe a été opérée mais est sujette à des complications », poursuit-il.
« Ce jour-là Monsieur était une véritable bombe », s’énerve le substitut du procureur. L’avocate de la Défense, Maître Lusseau a démontré de son côté que son client « a depuis les faits, pris la mesure de ce qu’il a fait et entreprend des démarches pour se soigner ».

http://www.lunion.presse.fr/region/prison-ferme-pour-le-chauffard-qui-avait-grievement-ia18b0n329594

dimanche 13 avril 2014

Une option basket-ball au collège !

SOISSONS (02). Le collège Lamartine proposera pour la prochaine rentrée des classes où seront distillés des cours de basket-ball. Un projet qui va bien au-delà de la performance physique.
Les futurs Tony Parker ou Lebron James figurent peut-être parmi les élèves du collège Lamartine. Mardi, Luc Carion, principal, et Cédric Joulia, professeur d’éducation physique et sportive, présenteront leur option « basket-ball » aux parents et élèves. Des classes qui se consacreront plus spécifiquement à ce sport à raison de trois heures hebdomadaires.
Il y a en effet un moment que le basket-ball n’est plus un simple loisir au sein de l’établissement. « En dix ans, l’association sportive a obtenu six titres académiques et participé deux fois au championnat de France (2005 et 2006) », commente Cédric Joulia. Au lieu de devenir des vedettes de NBA, il se pourrait que dans cette génération sommeillent tout simplement de futurs citoyens, prêts à prendre leur destinée en main pour réussir leur vie professionnelle et sociale. « Il faut démontrer que la pratique sportive peut avoir de l’importance, lance Luc Carion. Ces pratiques peuvent être une échappatoire de taille pour nos élèves. »

« On initie nos élèves à l’arbitrage et l’organisation »

Souvent vu à travers de simples performances physiques, le sport peut se révéler être un bon moyen de s’insérer professionnellement. « On initie nos élèves à l’arbitrage, à l’organisation d’événements ou encore à la mise en œuvre d’un reportage sur leur activité », explique Cédric Joulia.
Côté terrain, l’équipe UNSS des garçons a été sacrée vice-championne de l’Aisne. Des sportifs imités par leurs amies, vice-championnes de l’académie. Ces résultats sont une bonne rampe de lancement au projet. « On est fier de représenter le collège, se félicite Adrien Menne, le plus capé de l’équipe. Pour intégrer cette formation, on a observé une période de tests en début d’exercice, les emplois du temps sont compatibles, on ne peut pas quitter plus tard que 18 h 30. » Ce jeune jette déjà un œil sur l’avenir. « Une classe spécifique pourrait se créer à la rentrée 2015 pour permettre d’insister sur notre pratique. » Quid des performances scolaires avec de telles pratiques ? « On arrive à s’organiser, coupe court Adrien Menne. Au pire, on se repose pendant les cours (rires). »
Réunion d’information le mardi 15 avril à 13 heures. S’inscrire avant le 16 mai au secrétariat du collège, avenue du Docteur-Marchand. Tél.03 23 76 73 73.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-option-basket-ball-au-college-ia0b0n331691

samedi 12 avril 2014

Septmonts, futur village préféré des Français?

Septmonts va être l’un des 22 sites dont Stéphane Bern va faire l’éloge. Reste à savoir si l’animateur vedette viendra tourner dans ce joli coin du Soissonnais… Toujours est-il que la commune sera la représentante régionale de l’émission « le village préféré des Français » qui sera diffusé fin juin sur France 2.
« Nous avons reçu un coup de fil de la production la semaine dernière », indique le maire Danielle Lejeune. Jean-Marie Carré, conseiller municipal et président de la communauté d’agglomération du Soissonnais complète : « même si on ne sait pas pour le moment comment nous avons été choisis, nous comprenons au moins pourquoi ».
Le village situé à dix minutes au sud de Soissons est en effet une petite « pépite ». Une pépite que découvrent chaque année dix mille festivaliers à l’occasion du rendez-vous musical « Pic’arts ». Une manifestation ayant pour cadre le parc entourant le donjon du XIVe siècle (43 mètres de haut).
Septmonts regorge d’autres trésors. Par exemple l’église Saint-André, classée monument historique, du XVe siècle et sa poutre de gloire polychrome, sculptée de médaillons représentant les douze apôtres. Il faut également évoqué les belles demeures comme la ferme de la Carrière-l’Évêque, classée aussi monument historique, ou encore les pigeonniers accolés à des habitations du XVIIe. Et bien entendu, il ne faut pas oublier l’une des caractéristiques des lieux : les pignons « en pas de moineaux » (voir photo).
L’ensemble de ces atouts doit être immortalisé par les caméras le 1er mai prochain. « Une équipe viendra tourner le jour de la brocante, organisée par le comité des fêtes dans le parc du donjon », indique Danielle Lejeune. Le lendemain, des prises de vue aériennes seront réalisées avec un drone.

5 millions de téléspectateurs

Les belles pierres sont une chose, mais Septmonts, 600 habitants c’est aussi un village qui vit, grâce à plusieurs commerçants, des artisans d’art, dix associations, deux lieux de chambre d’hôtes et un gîte municipal. D’autre part, une telle « richesse » s’entretient. « Personne ne le remarque forcément, mais il n’y a plus un seul fil apparent… Tous les réseaux ont été enfouis. Un chantier qui s’est étalé sur trois mandats », indique Jean-Marie Carré. Des travaux ont lieu également sur les monuments. Le logis des évêques (de style Renaissance), situé à côté du donjon, a par exemple fait l’objet d’une patiente restauration, qui a débuté… dans les années 90.
Fin juin, l’ensemble des traits de ce charmant village seront dévoilés à quelque cinq millions de téléspectateurs.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/septmonts-futur-village-prefere-des-francais-ia0b0n331294

vendredi 11 avril 2014

Le festival Pic'Arts sort le grand jeu

Keziah Jones, Ben l'Oncle soul, Cats on Trees, Patrice, Alex Hepburn, Lyre le temps... N'en jetez plus. Et la liste est encore longue: Disy, Oldelaf, Hollisyz... sans oublier de belles découvertes made in Picardie.
La vidéo teaser postée sur le site officiel du Festival Pic'Arts dévoile une partie de la programmation de cette 17e édition. Et y a du lourd. Et dire qu'il y avait eu des craintes sur la tenue de cette nouvelle édition.
Toute la programmation et les horaires par ici
http://www.lunion.presse.fr/accueil/video-le-festival-pic-arts-sort-le-grand-jeu-ia0b0n330819

jeudi 10 avril 2014

Des ouvriers font de l’alpinisme sur l’église

Comme dans tous les villages, les habitants d’Ancienville sont très attachés à leur église. La première ayant été détruite en juillet 1918 lors de la bataille de l’Ourcq, l’église actuelle a été reconstruite en 1931 avec des pierres des carrières de Maucreux par l’entreprise Neuville de Faverolles. Cette entreprise a également reconstruit l’église de Faverolles d’où les similitudes intérieures dans les deux églises.
De nombreuses sources coulent aux alentours du site, les ouvriers étaient dans l’eau et la boue lors de la réalisation des fondations. Le coût de la reconstruction était de 235 111 francs de l’époque. Une somme réglée par les dommages de guerre. Le rééquipement en mobilier, vêtements et objets nécessaires au culte était de 9 551 francs suivant la facture de mars 1932.
L’église est dédiée à Saint Médard à qui la croyance populaire attribue des vertus sur la pluie. Les anciens du village disaient que l’église était républicaine puisque le monument aux morts est à l’intérieur. Chaque année, le 8 mai, le 14 juillet, le 11 novembre les habitants s’y réunissent pour chanter La Marseillaise lors des cérémonies patriotiques.

Satanés pigeons

En 1998, la toiture de l’église et celle du clocher ont été refaites, mais les pigeons l’ont rapidement souillée. Cette semaine, une entreprise amiénoise, spécialisée dans le « cordisme » a entrepris une opération de démoussage et d’entretien des contreforts. Ils en ont également profité pour nettoyer les gouttières et poser des pics antivolatiles. La réalisation de ces travaux a coûté au total 8 240€. L’accès au sommet de l’église, avec son clocher à 25 mètres de hauteur, et le fait qu’elle soit construite à flanc de coteaux rendait les opérations particulièrement périlleuses.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/des-ouvriers-font-de-l-alpinisme-sur-l-eglise-ia0b0n328474

mardi 8 avril 2014

Destruction rue Jean Davesne à Chevreux

Des salariés de Vico dans la rue

Vico fait de gros bénéfices et les salariés n’en profitent pas tant que ça. Tel était l’état d’esprit d’une partie des employés de l’entreprise originaire de Vic-sur-Aisne, hier matin et la veille. Deux jours de suite, à l’appel de la CGT, qui aurait le soutien de Sud solidaire, ils ont cessé le travail durant trois heures, indiquait Manuel De Andrade, secrétaire du comité d’entreprise.
Ils doivent le refaire aujourd’hui, promet le syndicaliste qui évalue la participation à ce mouvement à 70 % des ouvriers, représentant environ la moitié des 300 salariés, auxquels s’ajouteraient d’autres membres du personnel. Des revendications essentiellement salariales ont suscité cette action, notamment parce que les dernières négociations (NAO : négociations annuelles obligatoires) ont abouti à des revalorisations trop peu importantes au goût des représentants : « L’augmentation est moins importante que l’année dernière » affirme le secrétaire du CE et « nous n’avons eu que trois réunions, nous en aurions voulu cinq ».
Les organisateurs de la manifestation avaient opportunément choisi, pour ce débrayage, la date d’une réunion avec des responsables, venus pour certains d’Allemagne, selon des syndicalistes. D’aucuns exprimaient leur déception de n’avoir eu aucun contact avec les cadres. Une salariée depuis plus de trente ans parlait de manque de respect.
L’âge du personnel était en effet abordé parmi les revendications puisque, selon Manuel De Andrade, au moins 40 départs à la retraite auront lieu d’ici 2017. Il évoquait des conditions de travail difficiles pour une population vieillissante, s’interrogeant sur l’annonce de la venue d’un « petit robot » pour aider, s’inquiétant pour l’avenir du personnel. Il se demandait quand allaient intervenir les embauches annoncées « en janvier, en février puis en mars ». Quant aux jours fériés travaillés, il assurait que leur majoration financière n’était pas perceptible car « noyée » dans l’annualisation.

http://www.lunion.presse.fr/region/video-des-salaries-de-vico-dans-la-rue-ia3b26n327777

dimanche 6 avril 2014

Alain Crémont dans le fauteuil de maire

SOISSONS (02). Alain Crémont s’est installé dans le fauteuil de premier élu pour un mandat dont les premiers effets sont attendus rapidement. Patrick Day, maire battu, était absent.

La petite histoire retiendra plusieurs faits pour l’élection d’Alain Crémont au poste de maire de Soissons. L’écharpe lui a été glissée à 19 h 43, plutôt difficilement par Claude Potier, l’élu le plus âgé de l’assemblée. Un moment de sourire puisque le duo, néophyte dans la catégorie « élu municipal », a dû s’y reprendre à plusieurs fois. Tout le monde en a souri, voire ri. L’autre moment a été moins agréable. Celui de constater l’absence de Patrick Day, le maire sortant battu dimanche 30 mars. L’ancien psychiatre l’avait murmuré, puis confirmé à L’union, mais avait simplement demandé à ne pas l’annoncer avant le conseil. Ensuite, autre instant qui a provoqué des cris voire plus dans l’assistance – la salle du conseil était plus bondée qu’un premier jour de solde –, a été le texte lu par Éric Montigny, porte-parole de l’opposition. La première partie de ce discours avait été plutôt noble : pas de candidat opposé à Alain Crémont pour le poste de maire. Une fois l’élection réalisée, les lignes suivantes de la déclaration ont été moins « fair play ». Retour sur 2008, sur l’état des finances passées et actuelles, sur les promesses de campagne et sur l’arrivée de David Bobin, le nouveau directeur de cabinet, ancien directeur de la communication de Jean-François Copé à Meaux. L’effet global de ces mots, pour des témoins neutres, n’a pas paru redorer l’image hier soir, de l’ancienne majorité devenue minorité, déjà écornée, par l’absence de Patrick Day et d’Édith Bochand autour de la table.
Avant cela, paré de son écharpe bleu-blanc-rouge, Alain Crémont avait prononcé un discours chargé en émotion. Où se mêlaient remerciements à ses proches, sa famille, ses colistiers et aux 4 370 électeurs qui lui ont permis d’enlever la mairie. Mais aussi un hommage anonyme à Claude Parisot, l’ancien maire disparu tragiquement. Un sentiment réel, rehaussé par l’instant où ce chef d’entreprise a passé autour du cou de Marie-Françoise Parisot, l’écharpe de maire-adjointe chargée de l’éducation. Un trop-plein d’émotion que la veuve de l’ancien maire a eu du mal à dissimuler. Avant de voir sa liste d’adjoint élue sans opposition, le nouvel élu a rappelé les principes de son mandat : «  Je serai le maire de tous les Soissonnaises et Soissonnais, sans sectarisme. Nous avons entendu pendant la campagne cette volonté de changement. Nous avons maintenant une obligation de résultat. Nous allons nous mettre au travail sans perdre une minute car je mesure l’importance de la tâche qui nous incombe. »

http://www.lunion.presse.fr/region/alain-cremont-dans-le-fauteuil-de-maire-ia3b26n328078

samedi 5 avril 2014

Soissons (02). Alain Crémont élu maire

Comme il était prévu, Alain Crémont (divers droite) a été élu maire de Soissons, par 26 voix pour et 9 bulletins blanc. Il succède à Patrick Day, maire sortant PS, absent pour ce passage de témoin. Les 10 maires adjoints et adjointes ont été élus avec le même score. Dans l’ordre, Isabelle Létrillard (1re, chargée du personnel), Dominique Bonnaud (finance), Carole Deville-Cristante (vie de quartier), Frédéric Vanier (sport), Marie-Françoise Parisot (éducation), François Hanse (culture), Edith Errasti (tourisme), Alain Louvet (urbanisme), Cristelle Chevalier (commerce), Olivier Engrand (emploi, formation).
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-alain-cremont-elu-maire-ia231b0n327836

vendredi 4 avril 2014

Soissons: renversé par une patrouille pendant son interpellation

Une arrestation a mal tourné début mars dans la nuit à Soissons. Un cambrioleur présumé a été blessé après une course-poursuite, renversé par le véhicule de la BAC. Un autre individu a été interpellé mais trois autres ont pris la fuite. L’IGPN, la « police des polices » a été saisie pour faire la lumière sur les circonstances de l’arrestation.
Ce mardi soir là vers 23 heures, cinq individus encagoulés sont aperçus à la Sente du Moulin à Soissons en train d’escalader la clôture d’une habitation.
A l’arrivée des policiers, tout le monde a pris la fuite à bord d’une voiture.
Ce véhicule est signalé un peu plus tard dans la nuit à Crouy près de l’entreprise Mecarep. La plaque d’immatriculation n’est pas étrangère aux policiers puisque la voiture a déjà servi lors d’un périple commis au début du mois entre Tergnier et Soissons.
Lorsque la patrouille arrive, une course-poursuite s’engage alors dans les rues de la ville. La chasse s’arrête soudainement lorsque le véhicule des fuyards percute une station-service.
Les cinq hommes tentent de prendre la fuite à pied mais au moment où la voiture de la Brigade anticriminalité arrive, elle percute l’un des individus. Ce dernier souffre de multiples fractures. Il a été conduit à l’hôpital sous bonne escorte tandis qu’un de ses complices présumés a été interpellé puis conduit en garde à vue.
Ces hommes, appartenant à la communauté des gens du voyage, sont soupçonnés d’avoir commis plusieurs casses dans le secteur de Chauny, Tergnier et Soissons.
Parallèlement à cette enquête, une enquête interne sera menée par l’inspection générale des services (IGPN), la « police des polices », pour comprendre comment le suspect a été renversé par la patrouille.

http://www.aisnenouvelle.fr/region/soissons-renverse-par-une-patrouille-pendant-son-interpellation-ia16b0n36267

jeudi 3 avril 2014

Ces friches qui enlaidissent la ville

SOISSONS (02). L’avenue de Reims est parsemée de « dents creuses ». Ces sites à l’abandon posent des problèmes pour leur reconversion, sur le plan financier et environnemental.

R egardez le spectacle que nous contemplons dès qu’on sort dans la rue. On a le droit à un portail rouillé, et une végétation envahissante et laide ». Cette habitante de l’avenue de Reims désigne la friche Zickel, située juste à côté du lycée Saint-Vincent-de-Paul et à deux pas de l’entrée du centre-ville. Ce terrain laissé aux ronces et aux mauvaises herbes est emblématique de l’ensemble de la situation de ce secteur de la ville de Soissons. Il s’agit d’un ancien site industriel, la pollution y est importante, et les contraintes environnementales fortes. Ensuite, il est en friche depuis de très nombreuses années.
L’exploitation de la fonderie Zickel a en effet cessé en 1982. Pourquoi le terrain n’a-t-il toujours pas retrouvé une seconde vie ? Il y a en premier lieu le problème des changements de propriétaires. Jusqu’en janvier 2003, les bâtiments étaient toujours la propriété de la SA Zickel Dehaitre, liquidée la même année. La société promotion management Soissons (PMS), dont le nom commercial est Novabat, en a fait ensuite l’acquisition. La mise en sécurité du site et la démolition des bâtiments ont été effectuées. Depuis cette date, pas grand-chose. D’après nos informations, plusieurs projets auraient été évoqués, puis abandonnés : un parc de logements avec des commerces, une résidence pour personnes âgées, etc.
Le dernier date de la présentation du projet des berges de l’Aisne (L’Union du 29 juin 2012), où la friche Zickel était promise à un aménagement immobilier. Mais durant la campagne électorale, la réhabilitation de cette friche a constitué l’un des éléments au programme des deux principaux candidats. Pour l’anecdote, ce point était également dans les programmes de l’élection municipale de 2008…

Arsenic dans les sols

La municipalité pourrait-elle enfin se porter acquéreur de la zone ? La transition entre l’ancienne et la nouvelle équipe étant en cours, la réponse pourrait être connue dans les prochaines semaines… En attendant, nous avons tenté de contacter la société qui détient le terrain. Les responsables de Novabat n’ont pas donné de suite. Néanmoins, la friche Zickel ne semble pas pour le moment à vendre puisqu’elle n’apparaît pas parmi les biens proposés à la cession sur le site internet de la société. Il y a donc sûrement un élément qui « coince ». Il est très probable, comme pour d’autres sites de l’avenue (lire ci-contre), qu’il s’agisse des contraintes environnementales. En effet, en 2001, un diagnostic a établi que les eaux souterraines et le sol contenaient des polluants. Deux ans plus tard, un examen plus approfondi a permis d’identifier les deux sources : « Il s’agit de sols contenant de l’arsenic et du plomb, relevés en faible concentration sauf dans la zone située au sud du site, et d’eaux souterraines contenant des composés organo-halogénés volatiles », renseigne la base de données du ministère de l’environnement, BASOL, sur les sites et sols pollués.
D’après nos sources, les différents projets proposés depuis dix ans seraient retoqués par l’administration en raison de la polluants présents dans les eaux souterraines.

Voir les photos sur ce lien ............  http://www.lunion.presse.fr/accueil/photos-ces-friches-qui-enlaidissent-la-ville-ia0b0n326873

Ouverture de la nouvelle voie à Chevreux

mercredi 2 avril 2014

Nouveau conseil installé vendredi

SOISSONS (02). À partir de 19 h 15 vendredi, les Soissonnais connaîtront leur nouveau maire et les dix adjoints. Alain Crémont a déjà choisi son directeur de cabinet, le jeune maire de Vauxbuin.
Il est déjà maire. Et bientôt, il sera directeur de cabinet. David Bobin, jeune maire de Vauxbuin a été choisi par Alain Crémont, futur maire de Soissons, pour être son directeur de cabinet. Le bras droit, l’homme des dossiers. Pour le reste, il faudra patienter jusqu’à vendredi soir, pour connaître les affectations de chacun, aux postes de maire adjoint(e), qui seront au nombre de dix, et conseiller(ère)s. Même si certains en raison de leur activité professionnelle, comme Frédéric Vannier pour ce qui concerne l’éducation, ont un profil déjà bien établi. La patience prendra donc fin ce vendredi prochain, le 4 avril. Patrick Day a signé, hier, le document de convocation pour le prochain conseil municipal. Celui de la passation. Pas celui que l’ancien psychiatre avait imaginé. Celui qui devait propulser Claire Le Flecher en candidate naturelle pour lui succéder au poste de premier élu de la cité du Vase.

Un maire et dix adjoints


«  Mais il y a eu des impondérables, notamment avec le décès de son mari, ce qui a retardé sa sortie de l’ENA ». Et donc la préparation à la succession, dont la première pierre avait été la candidature aux législatives de 2007 (3e) de cette brillante jeune femme.
Vendredi prochain, le maire sortant regagnera les rangs de l’opposition : «  Je ne ferai pas ma Errasti  » glisse-t-il, «  et nous proposerons, toute l’équipe qui est restée unie pendant cette campagne, une opposition en dehors des sièges du conseil.  » À 66 ans, Patrick Day tourne une page. Dont la véritable teneur sera visible vendredi soir. «  Le bilan est ce qu’il est mais je crois que dans les mois à venir, les Soissonnais vont vraiment en prendre conscience  ».
Pour la passation, Alain Crémont souhaite rencontrer Patrick Day avant vendredi. Hier soir, il a réuni une partie de son équipe de campagne, les dix colistiers qui seront ses adjoints et adjointes. Pour leur donner leur feuille de route des premières missions du mandat, les priorités. Avant un affinement de ces ordres de mission. «  Nous avons travaillé sur les grands axes prioritaires. Mais surtout, je veux faire le point sur les chantiers en cours avec Patrick Day et j’ai demandé à mon directeur de campagne de prendre rendez-vous avec lui, avant le conseil de vendredi soir. Ensuite, nous allons déjà commencer à chercher un successeur au directeur général des services qui va partir en retraite. Puis, après, nous avons rencontré tous les directeurs de service et les fonctionnaires de la mairie. Cela va prendre du temps et cela durera bien après le premier conseil municipal…  » Un programme, là aussi, très chargé.

http://www.lunion.presse.fr/region/nouveau-conseil-installe-vendredi-ia3b26n325669

mardi 1 avril 2014

Alain Crémont gagne la bataille de Soissons

 Mes sincères félicitations Monsieur Crémont
Cette photo est très belle !
 
 
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