samedi 30 novembre 2013

La Mairie de Soissons va présenter la facture aux forains

Tout était mis en place pour que cela se passe bien. Le projet répondait largement aux attentes ». À en croire le maire Patrick Day, rien ne présageait la tournure qu’ont pris les événements de ce mois de novembre. Après de nombreuses plaintes des forains et une esplanade du Mail vidée une semaine avant la fin officielle de la Foire Saint-Martin, l’heure est maintenant au bilan pour la ville de Soissons. Mais cette année, pas question pour l’équipe municipale de tout laisser passer. Après plusieurs inspections des lieux pendant la foire, les services techniques ont observé plusieurs dégradations qui ne resteront pas impunies. « On n’a jamais connu des conditions de travail aussi difficiles qu’avec eux. Un confrère du service technique a en plus été agressé », a ajouté le directeur des services techniques, François Jeanson, qui s’est occupé de dresser la liste des dégâts occasionnés.
Il fait l’inventaire : « Ils n’ont pas respecté ce qu’on avait mis à leur disposition. Les eaux usées ont été évacuées n’importe où, il y a des branchements cassés, le dispositif anti-franchissement (gabions) a été sérieusement détérioré par endroits tout comme les espaces verts. Les manèges de quads et des poneys ont complètement labouré le sol sans parler du portique d’entrée de la rue Jean-de-Dormans qui a été vandalisé.»
Le directeur de cabinet du maire, Olivier Froidefond, poursuit : « Ce portique visait à préserver un accès facile aux habitations ainsi qu’au centre culturel. Les interdictions n’ont pas été respectées et on a retrouvé un semi-remorque sur le parking. La rue a donc été investie de force. On avait pourtant aménagé deux parkings pour le stationnement des caravanes… On a l’impression que les efforts sont à sens unique. Il faut quand même rappeler que les forains travaillent dans le domaine public, donc un espace réglementé. »

La note peut être salée

Le maire a conclu en rappelant que les auteurs des dégradations se verraient adresser une facture qui pourrait être salée. « Aujourd’hui on constate un non-respect du matériel. Ceux qui ont cassé devront payer. » Ce dernier n’a toutefois pas remis directement en question l’existence de la foire ou sa délocalisation. Un projet est même à l’étude : « Nous réfléchissons à la possibilité d’ajouter une transversale au bout de l’esplanade de manière à relier les deux allées. »

http://www.lunion.presse.fr/region/la-mairie-de-soissons-vapresenter-la-facture-aux-forains-ia3b26n259560

vendredi 29 novembre 2013

Salon du Blog Culinaire #6 côté Abbaye Saint-Léger ! - 750 Grammes

Le Téléthon renaît de ses cendres

L ’année dernière c’était pitoyable. Je me souviens avoir eu envie de pleurer devant la scène. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible. Il n’y avait pas de motivation, pas de volonté. » C’est ainsi qu’Annie Grandjean, coordinatrice Aisne sud pour le Téléthon, de l’Association française contre les myopathies (AFM), décrit les sentiments qui l’ont submergée lors de l’ultime rendez-vous avec les Soissonnais. « Depuis deux ans, il ne se passait presque plus rien », regrette cette dame.

Trois jours de liesse

Cette année, c’est promis, le programme sera d’une autre teneur. C’est qu’il ne faudrait pas trahir l’histoire et les efforts de ces dix-huit sapeurs-pompiers soissonnais et vicois qui, un jour de 1987, décidèrent d’entamer un Tour de France à pied (réédité en 1989).
Raymond Hillard et sa femme Ghislaine (« Cadette » pour les intimes), sont les nouveaux organisateurs de l’événement local qui se tiendra avec l’appui de la municipalité. Ces fervents bénévoles n’ont pas lésiné sur les moyens pour fédérer les volontés. Il aura fallu cinq réunions pour proposer le programme qui s’étalera sur trois jours (6, 7 et 8 décembre). Au total, pas moins de trente-huit associations devraient participer à ce rendez-vous. « Cette année beaucoup de communes sont venues à nous pour se renseigner », signale Annie Grandjean qui voit là un nouvel engouement pour la manifestation. Une impression confortée par un article paru dans le bulletin du conseil général après… dix tentatives infructueuses !
En ce qui concerne les nouveautés, les Soissonnais auront droit à une déambulation avec des musiciens celtes dans les rues du centre-ville (du square Saint-Pierre à la rue du Collège), de la magie, du théâtre et plusieurs activités nautiques (aviron et canoë). Un flash mob devrait être servi en guise de conclusion dans la cour d’honneur de la mairie

http://www.lunion.presse.fr/region/le-telethon-renait-de-ses-cendres-ia3b26n258527

Les agriculteurs vont multiplier les actions coup de poing vendredi

 Plusieurs opérations coup de poing sont prévues ce vendredi dans la région à l’appel de la FNSEA. Les agriculteurs dénoncent un « ras-le-bol de la surenchère réglementaire, des carcans administratifs, de l’empilement de taxes et des distorsions de concurrence ! ».
Si la plupart des manifestations se déroulent ce vendredi, des agriculteurs avaient pris de l’avance du côté de Saint-Quentin en érigeant dès ce matin des portiques en pailles à la sortie de la ville en direction de Laon et d’Amiens. Suite des opérations dans l’Aisne demain. Agriculteurs et tracteurs ont ainsi rendez-vous au petit matin à Soissons au rond-point de l’Archer pour monter un portique. Ce sera également le cas du côté de Chauny au rond-point de Viry-Noureuil, à Laon au carrefour de l’Europe, ou encore à Château-Thierry où est prévue une distribution de tracts sur le marché. Trois rassemblements sont enfin annoncés en Thiérache, à Hirson (rond-point de la Trouée), à la Capelle (Zac les Andiers), Vervins (giratoire de Fontaine-lès-Vervins) avec au programme également le montage de portiques puis une convergence des agriculteurs devant la sous-préfecture de Vervins à partir de 12h30.
Dans la Marne, l’action s’annonce plus symbolique. A partir de 8 heures ce vendredi matin, les agriculteurs marnais devraient bâcher avec un film plastique noir les panneaux d’entrée de nombreux villages pour mettre en avant « le deuil de la ruralité qui résulte de l’asphyxie de l’agriculture ». Puis ils apposeront un autocollant pour faire passer leur message. Une délégation syndicale doit être reçue par le préfet de région en milieu de matinée.
Le même type d’opération est annoncé dans les Ardennes mais… mardi prochain. Pourquoi mardi ? Parce que c’est ce jour que doit se tenir l’assemblée générale de la FDSEA 08 à Rethel. Une réunion à laquelle doit assister le préfet. Les agriculteurs du département ont donc préféré attendre ce rendez-vous afin d’organiser leur action de bâchage des panneaux d’entrée de villages des Ardennes.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-agriculteurs-vont-multiplier-les-actions-coup-de-poing-ia0b0n258760

jeudi 28 novembre 2013

L’avenir de l’entreprise Thévenon se décide aujourd’hui

Jean-François Thévenon est le directeur de la société éponyme qui fabrique des éléments de chaudronnerie, des équipements de véhicules poids lourds, des bennes et des grues. Il doit comparaître ce jeudi, 10 heures, au tribunal de commerce de Soissons.
Comment expliquez-vous la situation dans laquelle se trouve votre entreprise ?
C’est difficile à expliquer. Nous sommes un peu sonnés. On a déjà connu une période compliquée au moment du premier dépôt de bilan en 2006. Douze emplois avaient d’ailleurs été supprimés. Mais depuis trois ans l’activité était bien repartie. En décembre dernier, une chute inattendue des carnets de commandes a tout remis en question, tout le travail accompli jusque-là. La conjoncture actuelle n’est pas favorable. Des problèmes techniques, la concurrence et le ralentissement économique ont eu des conséquences dramatiques. La suite a été une longue descente aux enfers avec une baisse de 50 % des prises de commandes. Cela s’est prolongé jusqu’au dépôt de bilan le 3 octobre dernier.
Cette entreprise est aussi une histoire de famille pour vous…
C’est vrai. Mon père avait l’esprit d’entreprendre. Il s’est mis à son compte en 1952 en tant qu’artisan puis en tant qu’industriel en 1960 avec la création de l’entreprise. J’ai pas mal de souvenirs d’enfance. J’allais pêcher dans un lac juste à côté de l’atelier (NDLR : derrière le parking de l’actuelle entreprise Bernardi). À 14 ans j’ai découvert les joies de l’atelier, j’y passais mes vacances. Une belle époque… Et puis mon père devenant âgé, j’ai repris l’affaire en 2006. Lorsque l’entreprise a connu ses premières difficultés, je me suis battu avec le concours de mes 23 gars pour rester à flot. On le faisait aussi pour mon père. Il ne faut pas oublier toute la sueur qui a transpiré de ces murs.
Vous semblez visiblement ému, dans quel état d’esprit êtes-vous désormais ?
Je demeure optimiste et je me dois de l’être. Un patron ne peut pas être pessimiste. Certes, la situation est plus que difficile, je ne me voile pas la face, mais tant qu’il restera une lueur d’espoir, je continuerai à me battre pour que cette entreprise perdure. Tout ce qui concerne les cellules de reclassement et les formations des salariés n’interviendra qu’une fois la décision du tribunal prononcée. On ne sait pas encore si ce sera une fermeture définitive ou partielle. La bonne solution serait de trouver le plus rapidement possible un repreneur. Après je demeure persuadé que la société pourrait continuer de tourner à une échelle réduite. Quand je vois le temps qu’il a fallu pour monter cette entreprise et la rapidité avec laquelle tout s’est dégradé, je constate qu’il est plus facile de détruire que de construire. Cela vaut néanmoins le coup de se battre pour préserver une graine dont un arbre naîtra peut-être un jour.

http://www.lunion.presse.fr/region/l-avenir-de-l-entreprise-thevenon-se-decide-aujourd-hui-ia3b26n258293

mercredi 27 novembre 2013

Accident à Bucy-le-Long : le conducteur est décédé

Il était environ 10 h 40 mardi lorsqu’un habitant de Festieux (canton de Laon sud) a été victime d’un accident mortel à Bucy-le-Long, près de Soissons. A l’entrée de la commune, où il se rendait pour un cours de judo, Adrien Basquin a vraisemblablement perdu le contrôle de son véhicule.
La petite voiture a alors violemment percuté un arbre, contre lequel elle s’est littéralement enroulée.

Le fils de l’adjoint au maire de Festieux

Les faits se sont produits sur la route de Vailly-sur-Aisne, dans le sens Soissons-Vailly.
Les pompiers de Soissons se sont rendus sur place avec une ambulance, le véhicule de secours routier, le chef de groupe et le Smur. Ils ont tenté de ranimer l’Axonais qui circulait seul à bord de sa voiture. En vain.
Élève de Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) à Cuffies, pratiquant le judo et le tennis, le jeune homme de 20 ans est décédé des suites de ses blessures. Né en juillet 1993, fils de l’adjoint au maire de Festieux, il était bien connu et apprécié, selon les témoignages recueillis dans cette commune où la famille réside depuis trente ans.
Les gendarmes de la brigade motorisée ont procédé aux constatations d’usage aux côtés de collègues de la compagnie de Soissons et du commandant Lefèbvre, chef d’escadron.
La circulation a été régulée durant plus d’une heure par les effectifs de la voirie départementale.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/accident-a-bucy-le-long-le-conducteur-est-decede-ia0b0n257973

mardi 26 novembre 2013

Le numérique, ce virage qu’ils ne peuvent pas rater

Avec l’explosion du Web, des technologies et des nouveaux modes de consommation, le marché, lui aussi, s’est littéralement transformé. Un constat qui a poussé les spécialistes d’Aisne Numérique – un plan départemental qui a pour but d’aider les entreprises axonaises à optimiser leur fonctionnement par des outils et des usages numériques – à organiser aujourd’hui le salon du numérique Bénéfice@Net à Cuffies.
Une rencontre ponctuée de débats qui permettra aux chefs d’entreprises d’être aiguillés selon leur secteur d’activité par des professionnels des technologies de l’information et de la communication. Un rendez-vous propice à l’échange dont Cédric Hennion, le directeur d’hébergement Best Western Hôtel des Francs, attend beaucoup.
L’ère du cyber-hôtel est-elle arrivée ?


Pour l’hôtellerie, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis les années 90. Avant, les réservations se faisaient uniquement par téléphone ou via les agences de voyages et tours opérateurs. Aujourd’hui, un hôtel ne peut se permettre de faire l’impasse sur un site Internet avec des possibilités de réservation en ligne s’il veut être visible et référencé sur google. Mais il y a un juste milieu à trouver. Le risque avec Internet, c’est de ne plus être maître du produit qu’on vend.
Plus maître, c’est-à-dire ?


Une chambre vide, c’est la bête noire de l’hôtelier. Dans une société où rapidité et efficacité sont devenues les mots d’ordre, site, applications mobile et tablette sont essentielles, 40 % de nos réservations se font aujourd’hui via le Web. On travaille aussi avec les OPA (Open Travel Agencies) du type booking.com ou hotel.com, des plate-formes de réservations en ligne qui prélèvent, sur des prix réduits de chambres, 17 à 25 % de commission. Le tout, pour tirer son épingle du jeu, c’est d’utiliser ces acteurs à bon escient. Mais les multiplier a un coût.
D’autres moyens sont moins onéreux, non ?


On fait partie d’une chaîne. Une aubaine car cela permet de se partager les coûts de logiciels et d’outils performants. On est référencé sur le site Best Western France. On a notre propre site, conçu par l’entreprise axonaise Comdapi, sur lequel on propose nos propres coffrets cadeaux. Mais on a essayé aussi de viser une clientèle plus jeune en créant une page Facebook. On y publie des informations sur notre établissement mais aussi sur des événements locaux.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-numerique-ce-virage-qu-ils-ne-peuvent-pas-rater-ia3b26n257381

Les vaccinations repartent après le fiasco de la grippe H1N1

O n sait qu’il y a une réticence des gens face aux vaccins. » Raison de plus pour qu’Elisabeth Heude, venue à Presles pour faire vacciner les Soissonnais, se réjouisse d’un retour à la normale dans la fréquentation des permanences mensuelles proposées par le centre de promotion de la santé de l’Aisne, centre départemental de vaccination. Et ce, après l’épisode désastreux de la grippe A. Les chiffres de l’organisme se passent de commentaire : en 2008, 1761 vaccins avaient été administrés et ils n’étaient plus que 1276 en 2010. Il aura fallu attendre 2012 pour que le total de ces vaccinations atteigne 1938, il n’était encore que de 1611 en 2011.
Elisabeth Eude sait pourtant que la polémique née avec la grippe H1N1, et poursuivie après, ne suffit pas à expliquer pourquoi tout le monde ne demande pas une injection pour se protéger des maladies. Mais ce fiasco a été « la goutte qui a fait déborder le vase », selon ce docteur. Aux côtés de l’infirmière, Florence Marin, elle se déplace avec tous les vaccins dans une mallette réfrigérée afin de dispenser gratuitement l’injection. Et ce, sans besoin d’ordonnance puisque c’est elle qui procède à l’entretien médical.
C’est cet aspect qui séduit certains usagers comme Christian Buer, d’Oulchy-le-Château. Après un problème médical, il doit se faire vacciner chaque année contre la grippe et peut avoir une ordonnance de son médecin pour une injection qui ne lui coûtera rien. Mais « ça réduit les formalités de venir ici ». Cet habitué constate aussi une prédominance des personnes âgées sur la population à vacciner.
Même avec l’Amsam (Association médico-sociale Anne-Morgan) qui organise, depuis le 26 octobre, une campagne spéciale grippe. Là, on n’a pas constaté de baisse en 2009 ni après. La fréquentation oscille plutôt en fonction de la saison. « Ma collègue a reçu 19 personnes à Soissons et 17 à Vic-sur-Aisne  », relate l’infirmier, Gaëtan Kronek. En effet, avec cet organisme, il est nécessaire de produire une ordonnance puisque seul l’infirmier est là. Lui n’a reçu que cinq personnes ce samedi et huit sont venues à Vic. « Les gens pensent qu’après, c’est trop tard mais ce n’est pas pour rien qu’on est là jusqu’au 7 décembre ! »

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-les-vaccinations-repartent-apres-le-fiasco-ia3b26n257377

lundi 25 novembre 2013

Le prix du petit noir reste stable malgré le cours du café

SOISSONS (02). Malgré la baisse spectaculaire des cours mondiaux du café, les prix du petit noir au zinc ou du paquet emballé ne diminuent pas vraiment. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène.
Boire un café pour entamer la journée ou après un repas, voilà un rituel auquel tout un chacun (ou presque) cède. Dans la cité du Vase, le prix du petit noir se situe grosso modo autour d’un euro quarante. Un prix qui paraît tout à fait comparable aux tarifs pratiqués dans l’ensemble de l’Hexagone (1,38 euro en moyenne selon l’institut Gira Conseil). Seulement voilà, le prix de la denrée café est au plus bas depuis septembre. Se pourrait-il que les commerçants en fassent profiter leurs clients ?
Il faudrait tout d’abord pour cela que les cafetiers soient au fait des cours mondiaux (le prix de l’arabica est déterminé à New York et celui du robusta à Londres), ce qui ne semble pas forcément être toujours le cas. Un torréfacteur rémois arrivant au Longchamp, Christophe Person admet : « C’est vrai que ça fluctue, mais je n’ai pas noté de baisse significative. »

Trois fois moins cher

Une déclaration que contredit totalement Éric Fauvel, importateur basé au Havre : « En 2011, le cours de l’arabica est monté au-dessus de 300 cents la livre à New York. Actuellement le prix de la livre se situe plutôt aux alentours de 110 cents. » Ce vendredi la livre s’échangeait même à 107,5 cents sur le marché des matières premières alors que le robusta valait 1 587 dollars la tonne (contre 2 597 dollars le 3 mai 2011). Le prix de l’arabica a donc été divisé par trois. Éric Fauvel travaille régulièrement avec Murielle Poirrier qui tient la brûlerie de la rue Saint-Martin : « Je suis au courant des prix chaque mois. Mon importateur me signale par exemple si les prix vont grimper ici ou là en fonction de catastrophe naturelle, d’intempérie ou de mauvaise récolte. Il m’indique aussi les bonnes affaires et je juge ou non si je bloque telle ou telle commande. »
La dame se montre honnête, les prix de son enseigne évoluent peu. « Je vends des crus de plantation et nous ne pouvons pas obtenir les mêmes marges que nos importateurs car nous n’achetons pas le même tonnage qu’eux. Il nous est difficile de répercuter les fluctuations, d’autant que nous avons parfois des produits dont le prix baisse alors que pour d’autres, il augmente. En gardant des prix constants l’on parvient à un certain équilibre. »
Hormis les économies d’échelle, certaines charges incompressibles expliquent que le prix du café ne baisse pas dans les bistrots. Et puis ce n’est pas la seule raison. « Je ne peux pas changer mes prix constamment en fonction du cours, déclare Driss Moufrih, propriétaire du Saint-Louis, mes clients ne s’y retrouveraient pas. » Il est vrai que cela pourrait être déstabilisant.
Sans même avoir consulté les cours, le responsable de La Mie câline, Stéphane Larzul, pourrait bien de son côté réaliser une bonne affaire. Il vient d’acquérir une nouvelle machine à grains qui lui permettra de réaliser de substantielles économies. Depuis ce matin, il vend son café 1 euro au lieu d’1,20 euro.


http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-prix-du-petit-noir-reste-stable-malgre-le-cours-du-cafe-ia0b0n256726

La rumeur de l’ours mobilise les policiers

SOISSONS (02). Samedi après-midi, une rumeur circulait sur le web. Un ours aurait été aperçu au parc Saint-Crépin. La police n’a rien trouvé.

Ours y es-tu ? Voilà la question à laquelle a dû répondre samedi la police soissonnaise. Plusieurs personnes, dont de nombreux internautes, ont appelé les fonctionnaires pour signaler qu’un plantigrade rôdait dans le parc Saint-Crépin, non loin de l’avenue du Mail où se tient actuellement la foire Saint-Martin. Notre rédaction a aussi été avisée.
N’écoutant que leur courage, les représentants des forces de l’ordre se sont rendus sur place, pistolet-mitrailleur en main. « Ils n’ont rien vu, ce n’est qu’une rumeur », affirmait-on finalement du côté de la police. Qui plus est aucun montreur d’ours n’était signalé sur la foire…
Les légendes urbaines, autrement désignées sous le vocable de hoax lorsqu’elles se matérialisent sur Internet, ont tendance à se multiplier (habitants du 9-3 qui s’installent en province, crash de la station Mir). Plus ces histoires sont difficiles à avaler et plus ces remakes numériques des disparues d’Orléans sont relayés. Reste que la blague peut parfois, comme ce fut le cas ce week-end, mobiliser une partie des secours, et donc entraîner une petite gêne.
Dimanche le sujet faisait bien rire les habitués du parc. « Un ours ? Je pense que la présence d’un singe aurait été plus crédible », sourit François, 46 ans. « Ça me rappelle mon enfance lorsque l’on allait sur les fêtes foraines pour rencontrer la femme à deux têtes », commente-t-il avant de reprendre son jogging avec Julie, sa compagne. « J’ai bien vu des écureuils, mais jamais d’ours », s’amuse Hatim, un jeune père qui se promène tous les dimanches avec son fils. « Les gens qui lancent ceci, n’ont rien d’autre à faire ? » Il faut croire que non.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-rumeur-de-l-ours-mobilise-les-policiers-ia0b0n256738

dimanche 24 novembre 2013

La justice veut faire toute la lumière sur l’éclairage public

Le partenariat public privé (PPP) pour l’éclairage public à Soissons pourrait coûter cher à l’ancienne majorité. Le procureur de Soissons, Jean-Baptiste Bladier, a en effet demandé une enquête à la police judiciaire de Creil. Il avait, comme c’est l’usage, reçu en janvier le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) qui relevait plusieurs anomalies dans la préparation de ce contrat. « J’ai constaté des choses qui me paraissaient suspectes. J’ai éprouvé le besoin de demander aux services de police de mener des investigations », explique-t-il. Il s’agira de savoir s’il y a eu favoritisme, comme pourrait le laisser penser le rapport de la Chambre régionale des comptes.
Pour rappel, en 2007, l’ancienne majorité d’Édith Errasti décidait de confier l’exploitation et la gestion de l’éclairage public à un groupement d’entreprises représenté par Citelum. Pour 1,5 million d’euros par an pendant une durée de vingt ans. Seulement voilà, un PPP, ça se prépare. En 2004 un premier audit par la société Citelum faisait état de la nécessité de recourir au privé pour l’éclairage public. Premier problème relevé par la CRC : c’est cette même société Citelum qui remportera le marché quelques années plus tard. « L’entreprise a été associée à toutes les phases du contrat, ce qui lui a permis de bénéficier d’un réel avantage par rapport à ses concurrents », relève la CRC. Deuxième problème : Soissons a eu recours à un cabinet spécialisé, Bonin Consulting, pour l’évaluation préalable du PPP. Or, ce cabinet employait un ancien directeur de Citelum. Pas étonnant : Bonin Consulting appartenait à 50 % à… Citelum.

La lettre du directeur général des services


Voilà qui fait beaucoup. L’enquête, qui pourrait durer un moment, devra établir un éventuel délit de favoritisme et surtout de recel de favoritisme. Les élus de l’époque, au premier rang desquels Mme Errasti, mais aussi Alain Louvet, adjoint aux travaux et en charge du Plan lumière, en ont-ils tiré avantage ? En droit, pour que le recel soit effectif, il faut que la personne visée ait eu connaissance du délit de favoritisme. Or, en 2006, le directeur général des services de la mairie alertait Edith Errasti dans un courrier rendu public par le maire Patrick Day, en décembre 2012, en conseil municipal. « L’attribution de ce marché à ce bureau d’études me paraît contestable, écrit le DG. On ne peut pas être juge et partie, et dans ce cas d’espèce, il pourrait y avoir délit de favoritisme, les concurrents pouvant ne pas avoir eu les mêmes informations que le bureau d’études qui a réalisé le diagnostic », dénonce-t-il.
Des personnes auraient déjà été entendues dans le cadre de cette enquête. Jean-Baptiste Baldier reste prudent : « Il faut être d’autant plus précautionneux que les faits sont anciens. » Mais pas forcément prescrits. Deux ans de prison et 30 000 euros de prison sont encourus pour favoritisme.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-justice-veut-faire-toute-la-lumiere-sur-l-eclairage-public-ia3b26n255655

Bilan désastreux pour les forains

SOISSONS (02). À une semaine de la clôture de la foire Saint-Martin, le bilan économique n’est pas bon pour des forains qui se plaignent de leurs conditions de travail.  La fête aura été de courte durée. Camille Pourrier, représentant des forains sur la foire Saint-Martin, ne digère pas l’état de dégradation de l’esplanade du Mail durant le mois de novembre. À l’heure du bilan, il ne mâche pas ses mots. « Rien n’était adapté. L’installation est catastrophique.  Des bouches d’égout minuscules, de la terre à la place des cailloux, pas de stabilité au sol pour les attractions, j’ai même endommagé ma caravane pour parvenir à mon emplacement. Même si l’allée centrale était propre et les armoires électriques pratiques, tout le reste était catastrophique. Il est nécessaire que de nouveaux travaux soient engagés avant l’année prochaine ».

Une addition salée

Ces tensions se cristallisent alors que les recettes font défaut. Alexis, jeune forain, a déclaré que 2013 était d’ores et déjà un mauvais cru. « Nous n’avons fait aucun bénéfice. La météo n’a pas aidé mais le bilan est négatif. » Camille Pourrier ajoute : « La fréquentation n’est pas bonne. À la fin, l’addition est lourde, l’emplacement peut coûter jusqu’à 800 euros, sans parler des impôts. »
Le cousin du représentant syndical de la foire a fait savoir qu’il avait demandé des dédommagements à la mairie dans une lettre ouverte et que les choses n’en resteraient pas là. En attendant, la moitié du parc forain devrait quitter la cité du Vase dès lundi

http://www.lunion.presse.fr/region/bilan-desastreux-pour-les-forains-ia3b26n255645

samedi 23 novembre 2013

Jeu de pistes à Soissons pour découvrir la ville en s'amusant

Chewing-gum et mégots empoisonnent la vie des passants

R egardez, cette partie de trottoir n’a pas deux ans ! » Jean-Paul Julhès, spécialiste de l’urbanisme parmi les élus, affirme ne pas ménager ses efforts pour la propreté dans les rues. Il montre un endroit rénové il y a deux ans, parmi les passages piétons mis aux normes pour les personnes handicapées. L’état de l’enrobé se passe de commentaire.
Les chewing-gums représentent, au même titre que les mégots, l’un des fléaux insolubles du genre, liés au manque de civisme des citoyens mais aussi des commerçants, affirme l’adjoint au maire. « Chacun doit assurer le nettoyage du trottoir, au droit de son local, jusqu’au fil d’eau. » Et ce n’est pas toujours le cas, selon lui.
Il cite les commerces de bouche dont un seul, précise-t-il, lave quotidiennement le sol au-delà de sa devanture. Il a aussi remarqué des boutiques aux abords jonchés de chewing-gum ou de mégots. « Je vais les voir ! », même si cela ne se passe pas toujours bien.
Parmi les exemples de réussite, il parle d’un coiffeur dont les employés fumaient devant la porte et jetaient le reste de leur cigarette à l’avenant… Il a apparemment été compris.
Même chose pour certains commerçants ayant demandé une terrasse : «  Le nettoyage est une des conditions posées dans la convention signée entre le demandeur et la mairie. »

La machine abîmait
les pavés

Croisés à la sortie d’un bar-tabac, des consommateurs ne semblent pas, eux, se remettre en question.
« Il n’y a pas de cendrier. Il en faudrait cinq ici ! », s’exclament-il, n’imaginant pas mettre ce déchet dans la poubelle ou se lever de la terrasse chaque fois que la dernière « taffe » est fumée.
Pourtant, Jean-Paul Julhès ne semble pas se laver les mains du problème. Il rappelle qu’en début de mandat, une éradication des chewing-gums a été organisée à l’aide d’une machine fonctionnant avec de la vapeur d’eau mais l’ouvrage, réalisé carreau par carreau, était fastidieux et donc cher puisqu’il a mobilisé du personnel. Qui plus est, les pavés ont été fragilisés sous l’effet de la chaleur… Pour le reste, « il y a des équipes en permanence sur le terrain », des achats ont même été faits comme une micro-balayeuse il y a quelque temps, une autre plus importante étant attendue.
Sans compter qu’un gros aspirateur est commandé…
http://www.lunion.presse.fr/region/chewing-gum-et-megots-empoisonnent-la-vie-des-passants-ia3b26n255223

vendredi 22 novembre 2013

Une opération pour informer sur les violences conjugales

P our être franc avec vous, nous espérons que le chiffre va augmenter  ». Selon le nombre donné par Matthieu Vanderbeken, directeur de l’Amsam (association médico-sociale Anne Morgan) et Emmanuel Vatin, un des coordonnateurs de l’action, les cas recensés de violences conjugales n’atteignent pas la dizaine dans le Soissonnais en 2013.
«  Mais selon les statistiques nationales, pour un cas déclaré, il y en a neuf autres qui n’arrivent pas à sortir de l’anonymat de la famille  » glisse le duo, coordonnateur de cette action de sensibilisation sur les violences conjugales, à quelques jours de la journée mondiale de l’élimination de la violence faite aux femmes (25 novembre). «  Vous voyez donc pourquoi nous espérons que ce chiffre va s’accroître après cet après-midi de sensibilisation.  »
Quel message va être délivré ? «  Qu’il existe des solutions pour sortir de cette situation, et ceci quel que soit le contexte. Une simple gifle par exemple ne doit pas laisser indifférent. Surtout s’il n’y a pas de réponse de la part de la personne qui en est victime. Vous pouvez vite vous retrouver dans une situation qui va devenir banale et malheureusement gagner en intensité dans la violence.  »
Le premier pas est d’aller à l’hôpital. Un signalement sera effectué aux forces de l’ordre, même sans dépôt de plainte de la part de la victime. «  Après, il y aura forcément un suivi. Il y aura toujours des acteurs, du psychologue à nos intervenants comme Emmanuel, qui vont mettre la personne loin de ce danger. En aucun cas, une violence, physique ou mentale, ne doit être prise comme un acte d’amour.  » Des paroles qui peuvent surprendre mais souvent issues de la bouche de victimes.
Même si les violences sont généralement commises sur les femmes, les hommes ne sont pas épargnés. «  L’année dernière, j’avais un homme de 60 ans, qui était depuis 10 ans sous l’emprise de sa compagne  » glisse Emmanuel Vatin. «  Même s’il était d’une bonne stature…  »

http://www.lunion.presse.fr/region/une-operation-pour-informer-sur-les-violences-conjugales-ia3b26n255261

jeudi 21 novembre 2013

Disco Soupe Au Mail-Scène Culturelle

Inauguration de la Résidence Les Cordonniers à Soissons

Les assistantes maternelles soissonnaises manquent de travail

Les nounous de Soissons font la moue. La crise, qui touche tant de secteurs d’activité, a rattrapé celui des assistantes maternelles indépendantes comme en atteste Marie-Danièle Bencteux, animatrice responsable du Relais soissonnais des assistantes maternelles (RAM), lieu d’échange, d’information et d’accompagnement professionnel. « Les demandes d’agrément se multiplient sur Soissons. À la mi-novembre, pas moins de 183 nourrices indépendantes étaient comptées. Le problème, c’est que le nombre d’enfants ne varie pas beaucoup. Le résultat est un taux de remplissage de seulement 51 % pour les assistantes maternelles. Soit une sur deux qui demeure sans travail. » Une tendance qui s’explique par la relative facilité d’obtention d’un agrément. Maryse Parisot, directrice du centre communal d’action social de Soissons détaille la démarche : « Chaque candidat doit d’abord envoyer un courrier à la Protection maternelle et infantile (PMI). Une commission est alors formée pour vérifier la conformité de la maison d’accueil. Après validation, une formation de quelques jours est dispensée avant que la personne candidate n’obtienne finalement l’agrément. »
Corinne Cadin, soissonnaise de 48 ans, a obtenu l’agrément en 1997. Pour un peu plus de 2 euros de l’heure, à temps plein, elle garde deux enfants en bas âge chaque semaine. Si elle s’estime bien lotie, elle déplore la rudesse de la concurrence. « Je travaille essentiellement avec des enfants de moins de 3 ans. Sur cette tranche d’âge, je dois composer avec les nombreuses microcrèches qui se sont créées récemment (10 établissements essentiellement privés autour de Soissons), ainsi que les assistantes maternelles employées par la ville . Depuis un an, la situation est vraiment devenue compliquée. » À la RAM, Marie-Danièle Bencteux observe un changement important dans les aspirations des parents. « Les parents souhaitent en grande majorité que leurs enfants évoluent désormais dans des groupes. L’idée est de les plonger dans un collectif comme ils le seraient à l’école. Cela explique le fort succès des microcrèches qui fleurissent un peu partout en ce moment. »

Plus de demandes
dans le périscolaire

Pour les parents qui demeurent fidèles aux nounous, le rapport de confiance est primordial. Sabine, 33 ans est de ceux-là : « Il faut se sentir complètement à l’aise avec les assistantes maternelles. J’en ai vu quatre avant de choisir. Aujourd’hui mon fils a 6 ans et j’ai dû passer au « black » pour m’en sortir financièrement. Il était cependant primordial pour moi de poursuivre avec la même personne pour l’équilibre de mon fils. »
À partir de 3 ans, les enfants intègrent le milieu scolaire. Cela implique une organisation rigoureuse et un accompagnement quotidien qui conduisent certaines nounous – désireuses de rester à domicile – à laisser certains enfants dans d’autres mains. C’est le cas de Corinne Cadin. « Au-delà de trois ans, il faut une grande logistique. Je préfère éviter les allers et retours permanents avec l’école. » Marguerite Moyse, paslysienne de 59 ans, a en revanche pris le pli du périscolaire. « J’ai quatre enfants à charge. Je transporte la plus jeune en poussette et accompagne les autres tous les midis. Ces contraintes expliquent sans doute la demande plus importante dans ce secteur. »

http://www.lunion.presse.fr/region/les-assistantes-maternelles-soissonnaises-manquent-de-travail-ia3b26n254227

mercredi 20 novembre 2013

16° dans les appartements : les locataires en ont assez

SOISSONS (02). À la résidence du 2, impasse du Bois-aux-Clercs, le mercure atteint à peine les 16ºC. La situation dure depuis un mois et ne semble guère vouloir évoluer. Au grand dam des locataires
Si le mois d’octobre a été particulièrement doux, il n’est, depuis quelques jours, plus qu’un lointain souvenir. Les températures se sont effondrées, les Soissonnais ont ressorti leurs manteaux d’hiver et les prévisionnistes annoncent même des épisodes neigeux. De quoi en dérouter plus d’un. Pourquoi se risquer à braver le froid quand on peut rester bien au chaud chez soi ?
Oui, mais voilà, pour une dizaine de locataires d’une résidence de l’Office public de l’habitat (OPH) de l’Aisne dans le quartier de Presles, c’est plutôt l’inverse : tous les prétextes sont bons pour quitter leur logement où il fait en ce moment un véritable froid de canard.
« La semaine passée, il faisait 16ºC chez nous. Alors, on ruse, on superpose les vêtements et le week-end, on sort avec les enfants. Chez nos proches, nos amis… », déplore Monsieur Thiant, affublé d’un épais gilet de laine.
D’autres locataires, en revanche, n’ont pas hésité à employer les grands moyens, quitte d’ailleurs à mettre la main au porte-monnaie : « Avec deux enfants, on ne peut pas rester comme ça ! J’ai investi dans des convecteurs électriques. Mais le compteur tourne et je risque d’avoir une facture salée », confie Madame Dias de Sousa.

Un problème de sous-station

Et ce n’est pourtant pas faute de n’avoir pas interpellé le bailleur social et la mairie plusieurs fois : « On appelle tous les jours. On a envoyé deux lettres recommandées à la mairie de Soissons. On n’a reçu qu’une réponse à la première, nous assurant qu’elle ferait le maximum pour régler le problème. Or, depuis, toujours rien. Je peux prendre mon mal en patience, mais ma voisine, non. Elle est gravement malade. La moindre infection peut avoir des conséquences dramatiques. Qu’on nous parle de fuite, d’accord. Mais qu’on mette plus d’un mois à la colmater, c’est une honte », déplore Madame Raguenet.
Or, justement, la situation est en effet beaucoup plus compliquée qu’elle n’en a l’air : « Les logements sont raccordés à la chaufferie urbaine à bois de Presles. Il a fallu faire appel au prestataire pour qu’il sonde tout son réseau pour finir par se rendre compte que le manque de pression venait de notre sous-station, le répartiteur de chaleur de l’immeuble chargé d’alimenter les appartements. Deux techniciens sont mobilisés pour trouver l’origine de cette fuite et la consigne est claire : rétablir le plus vite possible les 19ºC réglementaires », explique Jean-Marc Slagowski, le directeur de la maintenance de l’OPH. Et il l’affirme : « Les charges de chauffage sont fixes et lissées à l’année. Or, avec la régularisation l’année prochaine, les locataires ne paieront que leur consommation réelle. Ils n’ont pas eu de chauffage pendant un mois, cela sera évidemment pris en compte dans la facture. » Une maigre consolation qui ne pourra certainement pas réchauffer les corps mais qui aura malgré tout le mérite d’apaiser les cœurs…

http://www.lunion.presse.fr/accueil/16-dans-les-appartements-les-locataires-en-ont-assez-ia0b0n254101

La maison du maire s’embrase

SOISSONS (02). Ce lundi un peu après 19  heures, les pompiers du centre de secours de Soissons sont intervenus pour éteindre un feu de combles qui s’est déclenché dans la maison du maire, Patrick Day, située boulevard Jeanne-d’Arc. C’est l’un des voisins qui aurait donné l’alerte dix minutes plus tôt en voyant la toiture ravagée par les flammes.
Il aura fallu deux fourgons à incendie – l’un du centre de secours de Soissons, un autre de Vailly-sur-Aisne – une échelle adaptée et plus d’une heure et demie d’opération pour venir à bout de l’incendie.

Une intervention rapide qui a permis de neutraliser la propagation et de protéger la maison mitoyenne. La police s’est immédiatement rendue sur les lieux pour sécuriser le périmètre. Si aucune victime n’est à déplorer, le maire et ses proches restent très choqués : « Par chance, ce n’est pas arrivé en pleine nuit. La chambre de ma fille est située juste en dessous. On aurait fini asphyxiés sans s’en rendre compte ! », confie Patrick Day. Pour le moment, l’origine de l’incident, sans doute accidentelle, est inconnue.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-maison-du-maire-s-embrase-ia3b26n253140

dimanche 17 novembre 2013

Salon du blog culinaire ....Chef Damien

Casse éclair au Leader Price

Le supermarché Leader Price de Braine, situé dans la Zac de Wallons, a été la cible de cambrioleurs tôt ce matin. Il s’agit au moins de la quatrième attaque en quatre ans.
Les voleurs se sont introduits dans les locaux en cassant l’un des murs latéraux du magasin. Un petit coffre contenant les fonds de caisse du magasin aurait été dérobé. L’alarme se serait déclenchée entre 5 h 30 et 6 heures du matin. À l’arrivée du gérant, les malfrats avaient déjà pris la fuite.

Quatrième attaque en quatre ans

Ils ont pu apparemment emporter un petit coffre-fort contenant le fond de caisse du magasin. Les gendarmes de la communauté de brigades de Braine-Vailly et de la brigade de recherche de Soissons se sont rendus sur place une fois alertés. Un Technicien en identification criminelle (TIC) les a rejoints par la suite pour effectuer des prélèvements.
Cet incident a provoqué un retard d’ouverture du magasin hier matin de 2 heures. La dernière tentative de cambriolage visant ce magasin remonte à juillet 2012. En pleine nuit, des voleurs avaient mis en fuite par l’alarme (l’union du 23 juillet 2012). Auparavant, la surface commerciale avait été attaquée le 12 novembre 2009 à l’aide d’une tractopelle. Ensuite, le 29 octobre 2010, un jeune homme s’était présenté en soirée et, sous la menace d’une arme de poing, s’est fait remettre le contenu de la caisse, repartant avec moins de 100 euros.

http://www.lunion.presse.fr/region/casse-eclair-au-leader-price-ia18b0n251571

jeudi 14 novembre 2013

SOISSONS (02). Vendredi, coup d’envoi du Salon du blog culinaire

Événement de grande ampleur ce week-end à Soissons avec la sixième édition du Salon du blog culinaire. Au menu  : 450 blogueurs français et internationaux présents sur deux salons. L’un privé au lycée hôtelier, l’autre public dans l’abbaye Saint-Léger. 200 démonstrations dont 48 à l’abbaye, 11 ateliers enfants animés par les blogueurs, 12 adultes chapeautés par un grand chef et 4 Master Class pilotées par des professionnels de la région. Un marché de producteurs locaux, un atelier découverte des fruits et légumes et un autre dégustation de Fourme d’Ambert auront une place de choix. Le tarif à la journée est de 2 € par adulte et d’1 € par enfant/adolescent. Gratuit pour les moins de 5 ans. Les bénéfices seront reversés à l’association Action contre la faim.

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-vendredi-coup-d-envoi-du-salon-du-blog-ia231b0n249543

Réception des travaux de la nouvelle salle de répétion de l'harmonie

mardi 12 novembre 2013

Au temps du jeu de paume

S’il y a bien une chose qui distingue le château de Villers-Cotterêts, comme à Fontainebleau, Compiègne ou Versailles d’ailleurs, c’est bien ses deux aires de jeu de paume : celle de François Ier, à l’air libre, dans la petite cour du Logis et celle du duc Louis-Philippe d’Orléans, couverte, dans l’aile droite édifiée par Piètre.

Le jeu de paume,
vestige du passé

Signe d’une recherche constante de plaisir sportif… dont on sait finalement peu de choses ! Raison pour laquelle, dans sa quête de nouveaux éclairages sur le château, la Société historique a choisi d’inviter deux experts en la matière : Thomas Moulin, délégué du Comité français de Courte Paume et Yves Carlier, conservateur en chef aux archives du palais de Versailles. Dans le but d’expliquer les lieux et les pratiques de ce divertissement princier, ancêtre de notre tennis et très en vogue aujourd’hui.
Un angle neuf pour comprendre les mentalités comme les architectures.

Salle G. Bourdon, 4 place Aristide-Briand à Villers-Cotterêts, le samedi 16 novembre, à 20 h 30. Entrée libre.
http://www.lunion.presse.fr/region/au-temps-du-jeu-de-paume-ia3b26n248344

lundi 11 novembre 2013

Soissons (02) Des toiles réalisées de bonne heure exposées à la bibliothèque

Béatrice Bonhomme va chaque matin très tôt dans son jardin en Corse, une tasse de thé à la main, les yeux et les oreilles grand ouverts pour regarder et écouter les bruits que fait la Nature de si bonne heure.
Puis, à partir de petits riens cailloux, vieilles cravates, pages arrachées à des livres mis au rebut, elle peint, dessine, colle, enroule. Le résultat est exposé à la Bibliothèque, sous le titre Très tôt le matin. Les couleurs sont méditerranéennes par leur vivacité, les formes pleines d’énergie. Des silhouettes sont suspendues autour des présentoirs, fleurs, papillons, bien sûr les tasses à thé, même des théières. C’est gai, c’est sensible. Mais l’exposition va au-delà du décoratif pour exercer un réel charme.
L’artiste, d’origine rémoise, vit en Corse depuis 2002, « avec un jardinier » ajoute-t-elle, comme pour étayer son choix de sujet.

Exposition visible les jours d’ouverture à la bibliothèque municipale, 1 rue Jean-Dormans, jusqu’au 21 décembre.
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-des-toiles-realisees-de-bonne-heure-ia3b26n247805

dimanche 10 novembre 2013

Ces gamers qui veulent démocratiser les jeux vidéos

SOISSONS (02). Pour les joueurs soissonnais, l’Aisne est «le» désert des jeux vidéos. Pas de salon,peu de communautés. Mais des initiatives collectives pourraient venir changer la donne.
Décidément, le jeu vidéo ne connaît pas la crise. Sur smartphones, tablettes, ordinateurs de bureau ou consoles de salon, il est devenu en moins de trente ans le loisir préféré des Français, supplantant, et de loin, le 7e Art et la musique. Une situation qui n’est pas pour déplaire à Claudie Auribault, la responsable du rayon jeux vidéos de Cora : « Le marché du jeu est hyperfluctuant. Certes, ce n’est plus la folie d’il y a cinq ans. Mais avec la sortie des gros blockbusters en fin d’année, c’est toujours la furie. Lundi, Call of Duty Ghosts s’est vendu comme des petits pains en avant-première. En vingt minutes, de 20 à 21 heures, 230 pièces sont parties. Et il y avait la queue depuis 18 h 15 ! »
Oui, mais voilà, si cette effervescence est le signe indéniable d’un réel engouement pour les jeux vidéos dans le secteur, beaucoup de joueurs et joueuses se sentent parfois un peu trop isolés : « En province, il n’y a rien de fait pour les jeux vidéos. Les salons sont en général organisés dans les grandes villes comme le Paris Games Week, la semaine dernière. Il n’y a pas non plus de LAN (NDLR : Local Area Network, c’est la réunion dans un même local d’un grand nombre de joueurs pour jouer en réseau), si ce n’est à Pinon du côté de Laon. Alors, j’ai passé mon adolescence à jouer toute seule à la maison », explique Jessica Fix, une étudiante de 21 ans. Mais ça, c’était avant qu’elle ne rencontre Loïc van Waesberge et sa bande de joyeux gamers : « Tout est parti d’une page Facebook. Il avait décidé d’organiser le tout premier Soissons Games Show (lire encadré)avec les membres d’actualigeek.com, un pure-player amateur de jeux vidéos. Même si l’événement n’a pu se faire, je les ai rejoints en tant que photographe en septembre. »

« C’est plus qu’un loisir »

Si le groupe a été longtemps plus ou moins informel, il s’achemine aujourd’hui vers le statut d’association : « Dire que nous étions trois au lycée à se lancer dans l’aventure d’actualigeek. Maintenant, on est une vingtaine ! Notre but, ce n’est pas de passer nos journées derrières nos manettes, mais de produire de l’info. Des tuyaux, des critiques par des amateurs pour des amateurs », confie Loïc. Et pas question de s’arrêter en si bon chemin : « Fédérer les joueurs, les rassembler autour d’événements, de compétitions dans un secteur où il y a un réel manque et où beaucoup de passionnés ne demandent que cela, on y travaille d’arrache-pied. Le jeu vidéo est plus qu’un loisir, c’est une culture que nous souhaitons partager avec le plus grand nombre. »
http://www.lunion.presse.fr/region/ces-gamers-qui-veulent-democratiser-les-jeux-videos-ia3b26n247259

mardi 5 novembre 2013

Les forains dans le bourbier

C’est une histoire que Jane Birkin aurait pu chanter. Cette fois-ci, la gadoue a posé ses valises sur l’esplanade du mail de Soissons. Pour les forains, cependant, l’heure n’est pas aux chansons. L’état boueux du terrain sur lequel ils s’installent depuis mercredi dernier les fait peu rire.
Leur porte-parole sur place, Alexis Adjaoud, a d’ailleurs fait entendre sa colère lundi matin : «  Je suis dans le métier depuis dix ans et, franchement, je n’ai jamais vu ça ! Passez-moi l’expression, mais aujourd’hui on a les pieds dans le purin.  » Son confrère Frédéric, préfère ironiser en citant Coluche : «  On nous demande de faire comme les coqs car c’est le seul animal à aimer chanter avec les pieds dans la merde. Mais il ne faut pas compter sur nous. »

« On se croirait dans la Grande Guerre »

«  Les travaux qui ont été effectués l’année dernière ne sont pas sérieux.   Ils (les élus politiques ndlr) investissent notre argent pour des terrains qui ne sont pas adaptés. On se croirait dans la Grande Guerre, au beau milieu du No man’s land. Il faut que la mairie se responsabilise  », enchérit Frédéric. Ce dernier reproche également la mise en accessibilité du fond de l’esplanade et notamment la construction de murets. «  Ils empêchent la sortie de nos caravanes qui, pour la plupart, pèsent 40 voire 50 tonnes. Cela revient à nous enfermer pendant un mois. Comment voulez-vous manœuvrer avec tous les métiers installés  ? Une seule entrée c’est trop peu.  »
Au fur et à mesure que la matinée avance, la pluie glaçante s’intensifie et le terrain devient terriblement boueux. Cela ne refroidit pourtant en rien les ardeurs des forains, bien au contraire : «  Bientôt ce sont des bottes qu’il faudra pour travailler. Ce terrain est meuble et cela complique toutes nos installations  », assure Stéphane (Le prénom a été changé à la demande de la personne) qui pointe du doigt un amas de pierres. «  Ici, on doit poser une attraction d’une trentaine de mètres, comment voulez-vous que cela soit stable et propre  ? »

« On patauge dans la gadoue »

S’il reconnaît certaines améliorations notamment en ce qui concerne les armoires électriques de l’esplanade, Alexis Adjaoud lance un avertissement à l’intention de l’équipe municipale : «  On patauge dans la gadoue. Il faut à tout prix éviter que cela ne devienne la fête des bouseux. Si rien n’est fait pour améliorer les conditions dans lesquelles nous nous trouvons, nous en tirerons des conséquences. Nous ne paierons pas nos emplacements et bloquerons même le centre-ville s’il le faut. C’est un manque de respect. » Que les usagers se rassurent néanmoins, d’ici samedi, les grandes allées de l’esplanade seront nettoyées et très praticables. C’est bien les terrains de part et d’autre des voiries qui sont remis en cause par les industriels forains.

http://www.lunion.presse.fr/region/photos-les-forains-dans-le-bourbier-ia0b0n244602

lundi 4 novembre 2013

Sabots et poings liés pour les centres équestres

SOISSONS (02). Alors que le gouvernement a annoncé une hausse de 13 % de la TVA pour janvier, les professionnels de l’équitation s’inquiètent. Prise de température dans le Soissonnais.
Quatorze heures tapantes aux Écuries du Mont de Pasly. Les enfants arrivent en masse dans la cour. Ni une, ni deux. Un licol dans une main, une brosse crinière dans l’autre, ils préparent leur monture, se plaignant – le sourire aux lèvres – des crampes que la séance de la veille leur a laissées. Ici, on ne parle pas gros sous. Encore moins de TVA mais de la passion du cheval.
Une hausse des taxes ? Personne n’en a entendu parler. Mais il suffit d’annoncer la couleur à certains parents pour qu’ils se sentent tout de suite concernés : « Les cours de ma fille, c’est un budget. Qu’est-ce qu’elle me les a réclamés ! Il n’y a que cette année que j’ai pu me le permettre. S’ils venaient à augmenter, il faudra faire des sacrifices », confie Mathilde. « Sacrifices », un terme que Denis Boulard, le responsable du centre équestre depuis dix-sept ans connaît très bien : « Cette année, j’ai déjà réduit mon personnel. Je croule sous les charges. Je loue la structure. Je fais importer des granulés. Alors l’annonce de cette TVA, c’est la douche froide. »

De lourdes conséquences

Car il le sait. La crise a déjà joué sur les comportements de ses clients : « Beaucoup me demandent de payer la licence, les cours et la cotisation annuelle en plusieurs fois. Je les comprends, je fais pareil quand je dois mettre la main au porte-monnaie. Si la TVA augmente, les cours passeront de 13 à 15 €. À condition d’ailleurs que je puisse changer de tarif en cours de saison. Sinon, je vais me retrouver sur la paille. »
Et il n’est pas le seul à regarder l’avenir d’un mauvais œil. Même si Mélanie Blot des Écuries du Pas-Saint-Martin n’a pas à payer un loyer, elle est confrontée au même dilemme : « Augmenter les prix, c’est faire partir les licenciés. À moins que j’arrive à couper la poire en deux en n’augmentant qu’un peu. Question de calcul. »
De ces histoires de calcul, beaucoup – y compris les plus passionnés – en ont assez : « On ne fait pas ce métier pour devenir millionnaire. On l’aime, on le vit, on donne tout. En vingt-cinq ans, jamais je n’ai entendu mes petits professionnels se plaindre. Aujourd’hui, ils en ont plein les bottes. Car cette taxe n’assassinera pas que les centres équestres, mais toute une profession qui était devenue en quelques années vecteur d’emplois », déplore Sylvie Forzy, la propriétaire de la sellerie de Soissons

http://www.lunion.presse.fr/region/sabots-et-poings-lies-pour-les-centres-equestres-ia3b26n243473

dimanche 3 novembre 2013

Enfin des logements neufs pour la cité du Vase

Actuellement, c’est encore un énorme trou au milieu du parc Gouraud. Mais d’ici un an et demi, ce sera une résidence de 25 appartements flambant neuve. Ce qui est assez rare à Soissons pour être souligné. En effet, la cité du Vase n’a pas vu de programme de logements neufs se réaliser depuis plusieurs années.

La ville peu rentable
pour les promoteurs

Cette absence des promoteurs immobiliers sur le marché peut paraître bien étrange, au regard du succès de la résidence Debussy. « En onze mois de commercialisation, nous avons déjà vendu 21 des 25 logements disponibles », indique Florent Toussaint, de l’agence Immosky, chargée de la vente des lots. Il reste aujourd’hui quatre appartements à prendre : deux type 2 de 40 et 50 m2, ainsi que deux types 4. « Ce sont les types 3 qui sont partis le plus vite. C’est typiquement la demande du marché soissonnais », souligne le professionnel.
Les appartements de ce bâtiment, conçu par l’architecte castel Éric Pace, étant presque tous vendus, un deuxième programme de 25 logements est désormais en vente. La « petite sœur » de la résidence Debussy est prénommée Ravel.
Concernant les acheteurs, il s’agit principalement de primo-accédants, ou de personnes qui ont revendu leur maison et pour retrouver un appartement tout confort. Seul un acquéreur a investi pour faire de la location. « Il y a une réelle demande locale pour des logements neufs », analyse Florent Toussaint. « Mais à des prix raisonnables, autour de 2 000 euros le mètre carré. » Soit exactement le tarif proposé pour la résidence Debussy. Ce phénomène explique la désertion des promoteurs immobiliers dans la Cité du Vase : les projets n’entrent pas dans leur critère de rentabilité.

Un prix serré
pour coller à la demande

« Pour pouvoir proposer des logements de qualité à ce prix-là, il faut forcément rogner sur la marge », souligne Rapahël Dumay, responsable service aménagement de la Société d’équipement de l’Aisne (Seda) et promoteur du projet. La Seda est une société de droit privé mais dont les actionnaires sont des collectivités. Elle est habituellement spécialisée dans l’aménagement d’infrastructures routières ou de zones d’activités. « Ce projet est notre première opération de promotion immobilière », précise Raphaël Dumay.
D’ailleurs, pour que la résidence Debussy voit le jour, il a d’ailleurs fallu une volonté de la communauté d’agglomération du soissonnais (lire ci-contre), et un contexte fiscal attrayant. Il y a deux avantages fiscaux pour les acquéreurs : des droits d’enregistrement réduits, et un taux de TVA à 7 % à condition d’en faire sa résidence principale et en ne dépassant pas un plafond de revenu.

http://www.lunion.presse.fr/region/enfin-des-logements-neufs-pour-la-cite-du-vase-ia3b26n241010

samedi 2 novembre 2013

Les Soissonnais invités à s’offrir une œuvre d’art

Que les Soissonnais ne soient pas surpris en découvrant lundi dans leur boîte aux lettres le sondage de l’Association pour le développement de l’art contemporain en Soissonnais (Adacs). Une véritable prise de température au niveau de la population qui pourrait permettre de lancer une souscription publique et ainsi faire revenir la sculpture « I am you » sur le site de Saint-Jean-des-Vignes.
« Lors de l’exposition de Nicolas Alquin, elle avait été installée au pied de la façade de l’abbaye. Et ça a fait un véritable carton. Le public a été conquis. Comme quoi, création contemporaine et vestige médiéval ne sont pas forcément incompatibles », glisse Érick Balin, le président de l’Adacs.
Tellement pas incompatibles que de nombreux visiteurs ont déploré fin septembre, à la fin de l’exposition, de ne plus la voir dans le paysage : «  Certains ont même suggéré à la Ville d’en faire l’acquisition. Or, pas simple de débourser 75 000 €. »

Communiquer un maximum sur le projet


D’où l’idée de tâter le terrain auprès des Soissonnais et de s’engager vers une souscription populaire. Et c’est l’Adacs qui s’est proposée pour prendre les rênes du projet.
« À la différence des commandes de l’État auxquelles chacun participe par ses impôts, la souscription se nourrit d’un don volontaire. C’est aussi une façon de renouer avec l’époque où se sont dressées nos églises et cathédrales et où aucun ministère n’était là pour distribuer ses subsides. Beaucoup de chantiers ont été menés grâce à la générosité populaire. »
Et Érick Balin l’assure : toutes les promesses d’engagement sont les bienvenues. « Pas besoin d’être milliardaire pour y participer. Chacun le peut en fonction de ses moyens. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Mais dans un premier temps, le but, c’est de communiquer autour du projet avant de mettre les pieds dans les méandres administratifs. »
Car ce projet n’en est encore qu’à sa genèse : « On s’est déjà renseigné auprès de la direction des impôts. Une procédure pour que l’Adacs devienne une association d’intérêt général et que les dons soient exonérés est en marche. Si les résultats du sondage sont satisfaisants, on espère que la Ville pourra nous donner un coup de main dans l’énorme travail juridique à mener. Reste aussi à obtenir un accord définitif des monuments historiques pour replacer la sculpture au pied de la façade de l’abbaye ».

http://www.lunion.presse.fr/region/les-soissonnais-invites-a-s-offrir-une-oeuvre-d-art-ia3b26n243014

vendredi 1 novembre 2013

Le restaurant chez vous,c’est désormais possible

Manger comme au restaurant sans bouger de chez soi, c’est désormais possible à Soissons. Depuis le début du mois d’août, Valentin Guillaume-Magny a lancé, avec un associé qui a voulu rester anonyme, la société Vroom service. Il explique sa démarche : «  Après avoir discuté avec des particuliers et des chefs d’entreprise, j’ai constaté que les gens avaient des problèmes de temps pour manger correctement le midi . C’était le cas sur le plateau mais aussi dans certains secteurs du centre-ville. C’est là que m’est venue l’idée de faire travailler les restaurateurs.  » En se fondant sur le concept de Resto’In ou encore d’AlloResto, déjà existant à Paris, Valentin Guillaume-Magny a donc passé un partenariat avec plusieurs restaurants du centre-ville. «  On a voulu faire du sur-mesure en proposant le plus large éventail de types de cuisines.  » Burger maison, cuisines orientale et italienne, crêpes, bruschetta ou encore sushis, dix restaurateurs ont d’ores et déjà rejoint Vroom service.

Un service
matin midi et soir

«  Ce qui est très pratique est que nous pouvons regrouper les plats de différents restaurants pour une même commande. Cela permet un gain de temps considérable  », observe le directeur de Vroom service. Pour ce dernier, rapidité ne doit toutefois pas rimer avec médiocrité. «  Nous souhaitons conserver une grande qualité des plats que nous servons. C’est pourquoi, nous sélectionnons exclusivement des plats compatibles avec un mode de livraison transport. Pour rester haut de gamme, les plats ne doivent pas se détériorer entre le moment où ils sortent des cuisines jusqu’à leur arrivée dans les assiettes des clients.  » Un travail minuté donc mais qui satisfait grandement les clients comme Rodolphe, un salarié de l’entreprise Olisys. «  Lorsque les plats nous parviennent, ils sont encore très chauds. En ce qui nous concerne, les délais entre les commandes et les livraisons sont toujours respectés. C’est très appréciable car nous sommes souvent serrés à midi.  »
Après plusieurs semaines de fonctionnement, la demande s’est élargie. D’abord au service du soir, essentiellement à l’adresse des particuliers, puis le matin. «  Nous livrons depuis peu des petits-déjeuners continentaux pour les réunions matinales dans les entreprises

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