Une rencontre ponctuée de débats qui permettra aux chefs d’entreprises d’être aiguillés selon leur secteur d’activité par des professionnels des technologies de l’information et de la communication. Un rendez-vous propice à l’échange dont Cédric Hennion, le directeur d’hébergement Best Western Hôtel des Francs, attend beaucoup.
Pour l’hôtellerie, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis les années 90. Avant, les réservations se faisaient uniquement par téléphone ou via les agences de voyages et tours opérateurs. Aujourd’hui, un hôtel ne peut se permettre de faire l’impasse sur un site Internet avec des possibilités de réservation en ligne s’il veut être visible et référencé sur google. Mais il y a un juste milieu à trouver. Le risque avec Internet, c’est de ne plus être maître du produit qu’on vend.
Une chambre vide, c’est la bête noire de l’hôtelier. Dans une société où rapidité et efficacité sont devenues les mots d’ordre, site, applications mobile et tablette sont essentielles, 40 % de nos réservations se font aujourd’hui via le Web. On travaille aussi avec les OPA (Open Travel Agencies) du type booking.com ou hotel.com, des plate-formes de réservations en ligne qui prélèvent, sur des prix réduits de chambres, 17 à 25 % de commission. Le tout, pour tirer son épingle du jeu, c’est d’utiliser ces acteurs à bon escient. Mais les multiplier a un coût.
On fait partie d’une chaîne. Une aubaine car cela permet de se partager les coûts de logiciels et d’outils performants. On est référencé sur le site Best Western France. On a notre propre site, conçu par l’entreprise axonaise Comdapi, sur lequel on propose nos propres coffrets cadeaux. Mais on a essayé aussi de viser une clientèle plus jeune en créant une page Facebook. On y publie des informations sur notre établissement mais aussi sur des événements locaux.
http://www.lunion.presse.fr/region/le-numerique-ce-virage-qu-ils-ne-peuvent-pas-rater-ia3b26n257381
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