vendredi 30 novembre 2012

Le Fort en Fête 2011

Les pieds dans l'eau sur le marché

Commerçants ambulants et clients du marché ont régulièrement les pieds dans les flaques d'eau. Patience, les nids de poules de la place Marquigny devraient bientôt être rebouchés.
Le commerçant ambulant du marché de Soissons ne vient jamais sans sa raclette. Ustensile indispensable pour chasser l'eau des nids de poule et affaissements qui fleurissent sur la place Fernand-Marquigny. « Lorsqu'il a plu, il y a des flaques de plusieurs mètres de large dans les allées, les gens ne peuvent plus passer », rumine une commerçante.
Il faut plusieurs jours pour que la pluie se résorbe. Nous sommes passés, hier, sur le marché. Il n'a pas plu depuis un bail, pourtant des flaques assez importantes demeurent devant les stands et même à l'intérieur. C'est aux ambulants de chasser l'eau vers les plaques d'égout, lorsque c'est possible. Samedi dernier, c'était tellement impraticable - il avait beaucoup plu - que la commerçante a voulu pousser un coup de gueule. « Déjà qu'on est soumis à la météo… Je fais d'autres marchés dans l'Aisne. Il n'y a qu'à Soissons que c'est aussi dégoûtant ! »
À l'angle de la rue du Commerce, un autre commerçant explique : « On ne demande pas à la mairie qu'elle refasse toute la place, mais au moins qu'on rebouche les principaux trous. » Cette partie de la place se trouvant légèrement en contrebas, toute l'eau vient se stocker au beau milieu des stands, sur une allée de passage. « On nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour des travaux mais ils nous ont mis des bornes bleues pour qu'on ne déborde pas de nos emplacements. On aurait peut-être pu payer un peu de macadam avec ce que ça a coûté ! », observe un autre.
Évidemment, ces flaques nuisent aux commerçants mais surtout aux clients. « Il suffit que l'un d'eux regarde la marchandise et il se retrouve les pieds dans l'eau », remarque la commerçante en colère. « Certains jours, ils sont obligés de faire tout le tour pour venir voir nos produits », raconte un vendeur de vêtements.
Travaux en 2013
Ce n'est pas faute d'alerter les placiers. Le 8 février 2010, déjà, nous faisions état du problème dans nos colonnes. Bientôt trois ans après, la situation perdure. Elle aurait même tendance à s'empirer…
« J'ai vraiment conscience que ça ne peut pas rester en l'état, répond Maryline Plessiez, conseillère municipale déléguée au commerce. Le temps peut leur sembler long. Après avoir envisagé de refaire la place, il est apparu que c'était un budget trop élevé, de l'ordre de 400 000 euros. La décision a été prise lors de la dernière commission commerce de réaliser, en 2013, des travaux de rebouchage de trous, pour le dire simplement, même si c'est un peu plus compliqué. »
Des travaux seront également engagés au niveau de la halle, sur les abris extérieurs, pour un peu plus de 100 000 euros.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/les-pieds-dans-leau-sur-le-marche

mercredi 28 novembre 2012

L'association des Vitrines du Soissonnais fait sa révolution Les petits commerces font de l'œil aux grands

L'association des commerçants de Soissons prend un nouveau virage pour enrayer la fuite des clients, notamment vers Reims.
«Il faut se réveiller ! » Voilà le message de Jean-Luc Toussirot, nouveau membre actif des Vitrines du Soissonnais, à ses collègues commerçants.
Lors de la dernière assemblée générale de l'association, la nouvelle équipe des Vitrines a exposé sa stratégie qui, il faut bien l'admettre, est une petite révolution : ouvrir les adhésions aux enseignes des zones commerciales. Pour certains, c'est un peu comme faire entrer le loup dans la bergerie.
Pas pour Jean-Luc Toussirot : « Avant, le centre-ville se battait contre la grande distribution, aujourd'hui elle a pris le marché. On n'est plus dans une guéguerre avec les zones périphériques. Notre concurrent, ce n'est plus eux, c'est plutôt Reims. »
Reims et son Ikea flambant neuf, avec pleins de commerces autour. Des magasins qui viennent chercher les clients Soissons à coups de 4x3 alléchants installés sur nos ronds-points d'entrée de ville. D'après une enquête de la CCI de l'Aisne, l'évasion commerciale du Soissonnais était de 16 % en 2008, un chiffre en constante augmentation depuis de longues années. Cela équivaut à 82 millions d'euros dépensés ailleurs, à Reims mais aussi à Paris, Compiègne ou Laon.
« Les commerçants des zones sont des atouts supplémentaires dans notre dynamique qui est de conserver la clientèle. La grande distribution sans le centre-ville, ça n'ira pas et inversement. »
L'objectif désormais est d'aller chercher un maximum d'enseignes de la grande distribution, « et surtout dans des secteurs diversifiés », insiste Françoise-Michau-Iwanowski. Cora, qui capte l'essentiel des chalands soissonnais, est déjà adhérent, mais n'a pas encore participé aux réflexions des Vitrines pour l'avenir.
Le plus gros concurrent : internet
C'est « un risque mesuré », estime Françoise-Michau-Iwanowsk. « Les actions et publicités devront servir à tous les commerçants. » Mais, comme le rappelle Jean-Luc Toussirot, le plus concurrent, c'est internet. « Il faut bien présenter ses produits sur internet, sans quoi l'acheteur web ne peut pas comparer », observe-t-il.
Une nouvelle politique qui s'accompagne d'un nouveau logo pour les Vitrines. La première des actions visant à donner « une image forte à cette association ».
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APPEL À LA SOLIDARITÉ

Deux entreprises de notre territoire sont en grande difficulté, FOCAST et BAXI. Respectivement 130 licenciements pour FOCAST et sous le coup d'une
fermeture d'ici deux ans pour BAXI.

Le taux de chômage sur Soissons est de 20,40%, il nous place dans les territoires les plus en difficulté en France du fait que nos emplois industriels ne cessent de disparaître.
En 10 ans (de 1999 à 2009) nous avons en effet perdu 38,68 % de nos emplois industriels, pendant que l'Aisne accusait une perte de 24,9 % et la France 12,6 %.

Jean-Marie CARRÉ a demandé à être reçu au ministère du Redressement Productif.
La rencontre s¹est déroulée lundi 19 novembre dernier.
Après plus de 2 heures d'entretien avec le conseiller du ministre, Jean-Marie CARRÉ est néanmoins déçu. L'impression d¹avoir été écouté mais qu'il n'y a pas de prise de conscience de la part de l'Etat sur la gravité
de la situation de notre territoire.
Il existe des territoires qui sont devenus invisibles à nos gouvernements, Soissons fait partie de ceux-ci ! Ce qui se passe ici est grave. Le vote élevé du FN a pourtant été autant de signes qui traduisent ce sentiment que notre territoire est abandonné de l'Etat, que ce soit au niveau national ou régionalement.
C'est un véritable appel à l'aide et à la solidarité nationale que lance Jean-Marie CARRÉ.
 

mardi 27 novembre 2012

« Le moyen et haut de gamme souffrent beaucoup »

La nouvelle présidente des Vitrines, Françoise Michau-Iwanowski, tient la boutique de linge de maison Carré Blanc.
Commerçante à Soissons depuis les années 70, elle a vu le potentiel d'achat des Soissonnais se détériorer d'année en année, la population se paupériser. « Le moyen et haut de gamme souffrent beaucoup, observe-t-elle. Le risque, c'est d'avoir à terme une offre trop homogène. »
Selon elle, il faudrait attirer des cadres de la région parisienne.
Elle plaide pour un doublement rapide de la RN 2, pour une ligne ferroviaire allant à Roissy, et pour la construction de logements adaptés à un public ayant davantage les moyens. Bref, tout ce que beaucoup d'élus locaux tentent de mettre en œuvre.
« Il faut à Soissons, davantage de gens qui travaillent », conclut-elle, avec cette conviction qu'emploi et vitalité commerciale sont liés.
Les commerces locaux vont sans doute pâtir des fermetures des usines Focast et Baxi.
Les Vitrines ont d'ailleurs souhaité dire leur solidarité avec les Soissonnais qui vont perdre leur emploi.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-moyen-et-haut-de-gamme-souffrent-beaucoup

CERIC TECHNOLOGIES Soissons : présentation de sa nouvelle machine octobre 2012

lundi 26 novembre 2012

Salon du Blog Culinaire 2012 à Soissons

« Une année très difficile » pour les gendarmes de Soissons

Le travail des gendarmes de l'arrondissement de Soissons a été salué dans un contexte de baisse des dépenses publiques et de hausse de la délinquance.
LA COQUETTE église Saint-André de Septmonts était trop petite pour accueillir en son sein les gendarmes de l'arrondissement de Soissons venus célébrer la Sainte-Geneviève, vendredi soir.
Après la messe, donnée par l'abbé Maximin Noudehou, une cérémonie militaire, en présence des sonneurs et des porte-drapeau, a été l'occasion de mettre à l'honneur quatre gendarmes de la compagnie, lesquels se sont illustrés dans la résolution d'enquêtes compliquées (photo ci-dessous).

« Samu social »

Dans son allocution, le chef d'escadron Olivier Lefebvre a mis en exergue cette « proximité entre nous ». Un « socle » nécessaire pour faire face à une « pression délinquante très forte ». « Ce fut une année très difficile, a confié le commandant Lefebvre. Il n'y a pas une journée sans qu'on nous mette en difficulté. On est là la nuit, le jour. C'est difficile de faire face mais on tient le coup. »
Il a évoqué ce rôle de « samu social » de la gendarmerie, auprès des familles en proie aux violences, « toujours sur fond d'alcool et de stups ».
Il a aussi fustigé cette délinquance qui vient de l'extérieur, de la région parisienne notamment.

Cambriolages : la hausse jugulée

La présence des militaires sur le terrain a permis voici quelques jours, lors d'un simple contrôle du Psig de Soissons à Largny-sur-Automne, d'interpeller l'auteur présumé du cambriolage d'une librairie à Soissons. Cette présence a aussi contribué à juguler la progression fulgurante du nombre de cambriolages. C'est la seule compagnie à avoir réussi ce défi dans l'Aisne. « Votre travail paie », leur a assuré le lieutenant-colonel Bernard Griet, commandant en second le groupement de gendarmerie de l'Aisne. Une affaire sur deux est résolue dans l'arrondissement de Soissons, un chiffre en hausse.
Des résultats obtenus malgré l'exigence de réduction des coûts dans le service public. « Il fallait serrer les dents en voyant les effectifs baisser », a observé M. Griet. Après plusieurs années de vache maigre, la compagnie devrait gagner deux postes prochainement. Comme l'a rappelé le sous-préfet, Frédéric Brassac, la sécurité et la justice sont des priorités du gouvernement.
Le procureur de Soissons, Jean-Baptiste Bladier, a quant à lui mis en lumière les grandes valeurs qui animent les gendarmes, la solidarité, par contraste avec l'individualisme ambiant, l'intérêt général, contre l'intérêt particulier.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/une-annee-tres-difficile-pour-les-gendarmes-de-soissons

dimanche 25 novembre 2012

Centre social Saint-Crépin Les droits de l'enfant et la planète !

Dans le cadre de l'anniversaire des droits de l'enfant (1989) et en continuité des Semaines régionales de l'environnement, le centre social Saint-Crépin a organisé un après-midi spectacle avec la venue de la compagnie du théâtre de Berlingot, désormais une « habituée » des lieux !
Douceur et fraîcheur
Contrairement à l'an passé, Freddy Louis et Sylvie Montaner, ont ciblé les 3-6ans avec une animation « SOS Terre » et c'est en présence des enfants des centres de Chevreux et Presles qu'apparaissent Madeleine la baleine qui ingurgite tous les déchets de la mer, Nicolas le jardinier qui soulage Madeleine de tout ce qu'elle engloutit, Super Nova et Atlas, qui supervisent la bonne tenue de la planète. Un spectacle tout en douceur, plein de fraîcheur animé par Ghyslaine et qui a ravi les petits qui ont largement contribué au succès de ce moment festif.
Ne pouvant assister à la représentation, les enfants de la maternelle de l'école Ramon ont eu le plaisir de la découvrir le lendemain accompagnés de leurs professeurs.
Pour clôturer cet après-midi, les enfants ont reçu des bonbons et des gâteaux, offerts, non pas par le centre, mais par la compagnie théâtrale !


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/centre-social-saint-crepin-les-droits-de-lenfant-et-la-planete

samedi 24 novembre 2012

La mobilisation des salariés de Focast, entreprise bientôt liquidée, et de leurs collègues de Baxi, ne faiblit pas. Hier matin, vers 11 heures, ils étaient entre 50 et 100 à remonter le contournement de Soissons à pied. Leur destination ? Le rond-point de l'Archer, au carrefour entre la RN2 et de la RN 31. C'est là qu'ils ont bloqué les voies avec des transpalettes et divers objets. La circulation a dû être déviée en amont du rond-point. À partir de midi, les manifestants ont entamé un barbecue au niveau du terre-plein. Dans le courant de l'après-midi, ils ont rejoint les locaux de l'usine, où ils ont poursuivi leur manifestation.
Des actions de ce genre auront lieu très régulièrement jusqu'à la date fatidique du 29 novembre. Le tribunal de commerce devrait prononcer la liquidation de la société.

jeudi 22 novembre 2012

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Des métiers et des formations à découvrir Belle affluence au forum

D'évidence utile, le Forum découverte des métiers et des formations, organisé, hier, par la Mission locale du bassin d'emploi de Soissons.
LES locaux du Greta Sud Aisne, au lycée Léonard-de-Vinci, accueillaient, hier, le Forum découverte des métiers et des formations, organisé par la Mission locale de Soissons, en lien avec le conseil régional de Picardie, la Ville, Pôle Emploi et de nombreux établissements et organismes de formation de tout le sud de l'Aisne et des départements voisins.
Une large palette de filières
Très nombreux dès l'ouverture des portes, les visiteurs - de tous âges - ont pu découvrir une vingtaine de stands et de nombreux intervenants représentatifs des filières de l'industrie, du bâtiment, de l'hôtellerie-restauration, de la logistique, des métiers de l'agriculture et de la viticulture, de l'action commerciale ou des services à la personne.
Des stagiaires étaient aussi présents pour faire partager leur propre expérience des formations présentées lors de ce forum, le vécu constituant toujours une valeur ajoutée.
Accompagnés par le proviseur de Léonard-de-Vinci, Étienne Lejeune, le sous-préfet Frédéric Brassac et le président de la Mission locale, Claude Nonni, sont, en début de matinée, allés à la rencontre des professionnels invités, avec ce paradoxe soissonnais que dans un contexte économique délicat - l'actualité le démontre malheureusement encore - certains secteurs éprouvent les plus grandes difficultés à recruter.
Au plus près des entreprises
Cela n'en justifie que plus, aux yeux du représentant de l'État comme du président de la Mission locale, la multiplication des partenariats entre les établissements scolaires et organismes de formation et les professionnels des métiers en tension.
Si un bilan sera évidemment dressé par la Mission locale de Soissons à l'issue de ce forum, l'affluence connue constituait évidemment déjà un signe positif pour Patricia Buisson et Mélanie Uckman-Padieu, qui étaient toutes deux chargées de l'organisation de ce rendez-vous.


http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/des-metiers-et-des-formations-a-decouvrir-belle-affluence-au-forum

mercredi 21 novembre 2012

Les internes en traitement préventif chez les généralistes

Le canton de Vic-sur-Aisne, comme d'autres cantons ruraux du département, n'est pas un désert médical. Pas encore. Praticiens et élus préfèrent prévenir que guérir.
ALLÔ Docteur ? Docteur ? Allô ? Aujourd'hui, ils répondent encore mais le nombre des médecins généralistes libéraux risque fort de diminuer d'ici dix ans. La désertification médicale, des élus des zones rurales et des professionnels très investis dans leur mission la redoutent. Dans le canton de Vic-sur-Aisne, ils ont décidé d'entamer un traitement de prévention plutôt que d'avoir à soigner un territoire sans médecin.
Un traitement et même deux. D'un côté, deux médecins généralistes ont pris le problème à bras-le-corps en étant maîtres de stage. Depuis une dizaine de jours, les Drs Franck Wilmart (Ambleny) et Aude Lenormand (Vic-sur-Aisne) accueillent des internes en médecine dans leur cabinet.
De l'autre, des élus ont créé une association de promotion de la médecine générale en milieu rural.

À la fin des études

Dans un diagnostic qu'elle a posé cette année dans le cadre du schéma régional d'organisation des soins, l'Agence régionale de santé a établi qu'au 1er janvier 2011, « avec une densité médicale de 237, 1 médecin pour 100 000 habitants, la région comptabilise la plus faible densité médicale en France métropolitaine. La situation de la démographie des médecins généralistes libéraux de Picardie n'est pas homogène sur l'ensemble de la région. Ainsi, en 2011, la densité de l'Aisne est meilleure que celle de l'Oise, mais les perspectives d'évolution sont plus sombres. La part des 55 ans et plus, 53 % contre 45 % dans l'Oise, laisse présager une chute des effectifs plus précoce que dans le reste de la région ».
« Si vous faites un sondage à la sortie des études des praticiens de médecins générale, 8 % seulement souhaitent s'installer en libéral », confirme le Dr Wilmart. Les autres choisissent d'être salariés.
Emmanuelle Anfossi, elle, a déjà fait un choix, celui de la pratique de la médecine générale en milieu rural. Interne, en 8e année d'études, elle effectue son premier stage obligatoire en dehors de l'hôpital… à Ambleny. « J'habite en Seine-et-Marne. On choisit nos stages sur l'Ile-de-France. J'ai souscrit un contrat de bourses avec le conseil général de Seine-et-Marne en échange d'un exercice de 5 ans en zone déficitaire », indique la jeune femme. De tels contrats existent aussi en Picardie.
Comme elle aimerait exercer à la campagne, le Vicois a cet intérêt typique de la ruralité profonde. « On n'est pas dans la Creuse ou dans la Meuse, pas dans la définition du désert médical, mais on s'en approche. Nous avons eu des précontrats via le département de médecine générale de l'université Paris 7 », indique son maître de stage, vacataire dans cette université.
Emmanuelle Anfossi est sous sa responsabilité. Les lundis, mardis et vendredis, au cabinet d'Ambleny, elle examine avec son maître de stage les patients, confronte « le recueil d'examens cliniques », tout en préparant sa thèse. La médecine générale est une spécialité à part entière depuis 2004.

De A à Z

Seuls les étudiants en médecine qui ont effectué une formation spécifique de trois ans peuvent la pratiquer.
« Leur place est avec nous en cabinet mais 70 % ne vont faire qu'un seul stage en dehors du centre hospitalier », affirme le Dr Wilmart. À la fin de son semestre de stage, « Emmanuelle sera capable de faire une consultation de A à Z ». Déjà deux internes sont présents dans le canton « et il y en aura un, voire deux pour le prochain semestre ».
Tous, loin de là, ne décideront pas de visser leur plaque et de s'installer en libéral, « mais si on ne va pas chercher les nouveaux praticiens, ils ne viendront pas ».


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-internes-en-traitement-preventif-chez-les-generalistes

mardi 20 novembre 2012

Hier, les salariés de Focast, qui emploie 135 personnes, ont appris que les discussions avec d'éventuels repreneurs de leur usine n'ont pas abouti.

Une manifestation spontanée de salariés de Focast et Baxi s'est déroulée cet après-midi à Soissons dans un climat tendu. La police a dû s'interposer pour permettre aux pompiers d'éteindre le feu qu'ils avaient allumé.
Hier, les salariés de Focast, qui emploie 135 personnes, ont appris que les discussions avec d'éventuels repreneurs de leur usine n'ont pas abouti.
Le tribunal de commerce de Soissons risque donc de prononcer la liquidation de l'entreprise le 29 novembre prochain.

Les salariés se sont spontanément rassemblés dans le centre-ville de Soissons pour exprimer leur colère et leur déception. Des employés du fabriquant de chaudières Baxi les ont rejoints: leur entreprise est également menacée de fermeture et près de 160 emplois pourraient ainsi disparaître.


http://picardie.france3.fr/2012/11/20/soissons-manifestation-tendue-des-salaries-de-focast-et-baxi-147140.html

Soissons 2012 - ACPSV - National Ufolep 20120708

Rendez-vous du Musée et du Patrimoine - Novembre / Décembre 2012

En novembre :- Visites et atelier autour du thème de la vanité en peinture.
En décembre :- Visites et ateliers autour du tableau de Rubens « l'adoration des bergers », accroché dans la cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais.

- Une visite et une montée au sommet de la tour de la cathédrale en nocturne
- Un circuit en car pour découvrir les « Lumières de la ville »

> Consulter le programme des rendez-vous du Musée et du Patrimoine novembre et décembre 2012 (pdf)

lundi 19 novembre 2012

Semaine Européenne Réduisons nos déchets

Cette action nous rappelle que c'est au quotidien que nous devons veiller à réduire la quantité de déchets que l'on produit.Que ce soit à la maison, au bureau ou à l'école, en faisant ses achats ou même en bricolant, nous devons penser à utiliser et consommer des produits qui ne génèrent pas de déchets. Car le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas !La prévention des déchets, c'est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple) !
JOUONS LE JEU CETTE SEMAINE, mais gardons cette bonne habitude le reste de l'année !

Accident avec une voiture anglaise L'artisan peine à se faire indemniser

Le 7 mai dernier, le paysagiste Laurent Cagniard est au volant de son camion quand une voiture anglaise lui grille la priorité. C'est le choc. Depuis, l'assurance tarde à l'indemniser.
TOO LONG*. Laurent et Nadine Cagniard ne pratiquent pas la langue de Shakespeare, mais c'est en tout un sentiment amer, bitter diraient les sujets de Sa Gracieuse Majesté, que leur laisse le dossier, qui traîne depuis des mois, avec leur société d'assurance Groupama**.
Si le slogan de la grande mutuelle verte est « toujours là pour moi », eux ont plutôt l'impression inverse.
Camion et tondeuses endommagés
Flashback : le 7 mai dernier, vers 13 h 30, Laurent Cagniard est au volant de son petit camion Iveco. Paysagiste installé à Ressons-le-Long, il roule vers Soissons. Route de Compiègne, à Mercin-et-Vaux, alors qu'il arrive à hauteur du magasin Carrefour Market, un véhicule immatriculé en Grande-Bretagne sort du parking mais ne marque pas l'arrêt au panneau stop.
C'est le choc. L'une des occupantes de la voiture anglaise est blessée et doit être transportée au centre hospitalier, tandis que les gendarmes procèdent aux constatations d'usage et s'efforcent de traduire les propos des citoyens britanniques.
« La priorité de mon mari, ce jour-là, ça n'était pas le camion puisqu'il y avait une femme de blessée » raconte son épouse Nadine. Rien de grave heureusement.
Outre le camion, touché à l'avant, les tondeuses chargées à l'arrière ont aussi été quelque peu secouées sous l'effet du choc et ont dû être réparées. L'expert mandaté par l'assureur est rapidement passé au garage où le véhicule accidenté avait été amené le 7 mai et le paysagiste a eu le feu vert pour réaliser les réparations, mais en réglant les factures.
« Au total, cela nous a coûté 11 000 euros », explique Nadine Cagniard, en notant que « pour un artisan, ça n'est pas une petite somme. » Le sinistre est aussi survenu dans une période où l'activité est forte. « On ne pouvait pas se permettre de ne pas travailler. Nous avons été obligés de louer un camion en attendant que l'autre soit réparé. »
Déjà six mois
Si Laurent Cagniard a, très vite, pu retravailler parce que ses fournisseurs « ont joué le jeu », le traitement du dossier d'indemnisation par Groupama est, lui, plus difficile.
« Nous attendons depuis le mois de mai pour être remboursés, confie Nadine Cagniard. On nous explique qu'ils attendent que l'assurance anglaise fasse le règlement pour nous indemniser. Nous sommes clients depuis une trentaine d'années, au plan professionnel mais aussi comme particulier, ça n'est pas normal… »
Ça n'est que ce jeudi, alors qu'elle avait prévenu qu'elle allait raconter ses soucis à l'union, que Nadine Cagniard a, miraculeusement, reçu un premier chèque de Groupama, d'un montant de 4 900 euros. Un bon début, mais qui ne satisfait pas pleinement l'assurée, qui considère que cela fait quand même six mois d'attente, et que le compte n'y est toujours pas.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/accident-avec-une-voiture-anglaise-lartisan-peine-a-se-faire-indemniser

dimanche 18 novembre 2012

Histoire poignante La douleur devant un micro

Un car scolaire s'écrase dans un lac gelé de la Nouvelle Angleterre, tuant presque tous les enfants du voisinage. La conductrice du car, le père de deux victimes et une jeune fille laissée paraplégique racontent ce qui s'est passé. Un avocat new-yorkais entend envenimer les choses pour en tirer profit, tout en portant lui-même une autre douleur.
En adaptant et en mettant en scène le roman « De beaux lendemains » de Russel Banks, Emmanuel Meirieu était conscient du risque de laisser basculer cette histoire poignante dans le larmoiement.
Au tribunal
Il épure alors le décor. Sur le plateau nu, des flocons de neige qui tombent forment de vagues congères. Des ombres et des nuages sont projetés sur le tulle qui filtre la lumière devant la scène.
La mise en scène exclut toute action. Alors qu'un pianiste sur scène égrène quelques notes, les narrateurs se succèdent pour exposer des souffrances qui ont défait les vies individuelles et la vie collective.
Le seul point de stabilité est le micro qu'ils utilisent.
Il attend sur un pied que la conductrice vienne raconter l'accident, et c'est elle, revenue à la fin, qui le pose par terre en quittant le plateau. Il formalise, fait résonner les mots.
Les monologues intimes en deviennent des témoignages livrés pour convaincre.
Cette démarche n'affaiblit-elle pas l'impact ? Au contraire, elle met les spectateurs dans la situation du public d'une conférence ou au tribunal, empêchés de se réfugier dans l'émotion soulageante. L'affliction reste crue, s'emporte même après le spectacle.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/histoire-poignante-la-douleur-devant-un-micro

samedi 17 novembre 2012

Soissons, capitale du blog culinaire

Pour la cinquième année, Soissons sera, samedi et dimanche, la capitale du blog culinaire.
Ce rendez-vous est proposé par 750 grammes.com, site web de cuisine 100 % soissonnais implanté au parc Gouraud, en lien avec le lycée hôtelier de Soissons et le soutien de nombreux partenaires publics et privés.
Si l'établissement accueille encore une partie des plus de quatre cents blogueuses et blogueurs invités cette année, pour des ateliers non ouverts au public, ce salon 2012 occupera en revanche toute l'abbaye Saint-Léger, ouverte pendant ces deux journées
Y seront proposés de très nombreux ateliers de cuisine, où les visiteurs pourront même mettre la main à la pâte ou découvrir les secrets des chefs, des ateliers d'œnologie, des démonstrations culinaires, mais aussi un salon des vins et spiritueux, un marché gourmand et même des animations sportives. Manger, oui, mais bouger, c'est important !
En prélude à ce week-end gourmand, le Mail - scène culturelle de Soissons accueillera dès ce soir, à 20 h 30, un concert unique en son genre, du Vienna Vegetable Orchestra dont les musiciens utilisent des légumes comme instruments éphémères avant qu'ils servent à faire la soupe !
Un week-end à savourer pleinement…


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soissons-capitale-du-blog-culinaire

jeudi 15 novembre 2012

SOISSONS 26.03.2010 Danses d'Irlande


SOISSONS 26.03.2010 Danses d'Irlande par Palain060971

Centre de loisirs Saint-Crépin Une fête en clé de sol

La fête de clôture des vacances de la Toussaint du centre de loisirs Saint-Crépin a été un beau succès. L'équipe a concocté une superbe animation avec la venue du théâtre de Berlingot qui a proposé un spectacle musical de marionnettes : Mélodie en clé de sol.
Pour finaliser cet après-midi festif, les parents et enfants ont visionné un film réalisé par les 7 à 11 ans sur les deux semaines du centre.
Les animateurs ont exploité le moindre rayon de soleil afin de respecter le programme élaboré par Freddy Louis et Sylvie Montaner, les directeurs. Les enfants ont apprécié les sorties, notamment à la ferme agricole et bio de Chanterude à Grandlup-et-Fay. Dans le cadre des Semaines régionales de l'environnement, ils ont découvert le cheminement, de l'abattage de l'arbre à l'ébénisterie. Ils ont replanté un arbre à la place de celui abattu pour comprendre le monde de la sylviculture.
À l'issue du spectacle de marionnettes, ils se sont retrouvés autour d'un goûter préparé par les mamans et Gwladys Kowalski, la nouvelle référente familles du centre. Le tout accompagné en musique par M'man veut pas, l'orchestre qui n'avait pu se produire lors de leur dernière visite.


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/centre-de-loisirs-saint-crepin-une-fete-en-cle-de-sol

mercredi 14 novembre 2012

Blog culinaire : du salon à la table

Le week-end prochain aura lieu la 5e édition du Salon du blog culinaire. Plus de quatre cents blogueuses et blogueurs sont attendus. Le grand rendez-vous de 750 grammes prend du poids
Quand le Salon du blog culinaire a été mitonné dans les cuisines du lycée hôtelier de Soissons, il y a cinq ans, ça n'était pas du tout cuit. Il a fallu toute la ténacité de l'un de ses professeurs, Damien Duquesne, alias chef Damien, avec sa toque de créateur du site 750gr.com pour que l'événement ne retombe pas comme un soufflé. D'autres, avec lui, y ont cru et la mayonnaise a pris.
« 2012, c'est l'année de la maturité », assure chef Damien, qui en veut pour preuve le nombre de blogueuses et blogueurs qui seront présents, samedi et dimanche, pour faire partager leur passion de la cuisine : plus de quatre cents au dernier pointage, avec des blogs aux noms évocateurs, Ça croustille, Grelinette et cassolettes, OK c'est bon, Fraîchement moulu, In the food for love, La poêle qui rit…

Retombées économiques

« Nous avons des gens de toute la France, de Marseille, d'Alsace, de Bretagne, mais aussi de Belgique, du Danemark… et, pour la première fois, deux blogueuses venues d'Algérie, une mère et sa fille, qui publient
un blog sous le pseudo Fimère », confie Damien Duquesne, en insistant sur les « vraies retombées économiques » de ce salon. « Cela devient un très gros rendez-vous. Les hôtels sont complets », note-t-il.
L'organisation de cette 5e édition a, notamment, été confiée à un duo de choc, Anne-Charlotte Forzy, de 750 grammes, et Julien Durand, professeur au lycée hôtelier. Autour d'eux, seront mobilisés environ soixante élèves de cet établissement, auxquels se joindront pour la première fois une trentaine d'étudiants en BTS Management des unités commerciales à Gérard-de-Nerval.

Pour mettre la main à la pâte

En prélude à ce 5e Salon, un concert très original sera donné au Mail, vendredi soir (lire ci-dessous). Le public sera ensuite accueilli en un lieu unique et magique : l'abbaye Saint-Léger transformée, le temps d'un week-end, en véritable palais des papilles, avec un marché gourmand, des dizaines d'animations, ateliers et démonstrations.

« Parmi les nouveautés, nous aurons les ateliers participatifs sur le thème de Noël, pour les enfants et pour les adultes, où chacun mettra la main à la pâte », indique chef Damien. Dans la crypte, des animations seront assurées par des blogueuses « vins & spiritueux », Miss Vicky Wine, Miss Glouglou et A l'ombre d'un bouchon.
Un professeur du lycée hôtelier, Claude Basquin, animera, lui, l'atelier « Comme un chef » et livrera ses trucs : la poche à douille et ses secrets, lever un filet de poisson, ou encore la sauce par flambage et déglaçage.
Le Salon du blog culinaire a le soutien de nombreux partenaires publics (Ville, communauté d'agglomération, conseils général et régional) et de sponsors privés. Il est, cette année, estampillé 100 % pur l'Aisne.

Samedi 17 novembre et dimanche 18 novembre, dès 9 h 30. Tarifs : 2 euros, 1 euro pour les moins de 18 ans. L'ensemble des entrées sera reversé au comité Action contre la faim. www.salondublogculinaire.com

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/blog-culinaire-du-salon-a-la-table

mardi 13 novembre 2012

Baxi : «Assez des discours improductifs !»

Pouvoirs publics, représentants des salariés et dirigeants de Baxi se réunissent, aujourd'hui, à la sous-préfecture. La CFTC souhaite des prises de positions fortes.
Ce n'est pas la réunion de la dernière chance mais, chez Baxi, les syndicats actionnent tous les leviers à leur disposition pour éviter la fermeture de leur usine.
Aujourd'hui, à 14 heures, une réunion tripartite en présence des représentants du personnel, de la direction du Baxi et des pouvoirs publics, dont Paul Coulon, commissaire au redressement productif, aura lieu à la sous-préfecture.
L'occasion pour Thierry Depret, de la CFTC, de mettre l'ancien sous-préfet de Soissons, désormais émissaire d'Arnaud Montebourg, face à ses responsabilités.
Il espère que « Paul coulon va refuser la fermeture de l'usine de Soissons en obligeant le groupe BDR Thermea à investir durablement sur le site. On est dans un groupe hollandais qui gagne de l'argent. On réclame le maintien de l'activité des marques Chappée et Idéal Standard à Soissons. Le PSE, les reclassements en CDD et les formations bidons, on n'en veut pas, M. Coulon ! »

« Inacceptable »

Pour Thierry Depret, « il est encore temps que les dirigeants fassent preuve d'un peu d'humanité, en agissant maintenant pour éviter qu'un drame humain se produise à Soissons. La
fermeture de Baxi serait inacceptable économiquement, socialement, politiquement. Aujourd'hui, nous réclamons une véritable politique et nous en avons assez des discours improductifs qui ne mènent qu'à la case pôle emploi, synonyme de misère sociale ».
L'intersyndicale de Baxi donne rendez-vous « à tous les salariés et à tous les syndicats et à tous les hommes et femmes politiques qui se réclament du progrès social et du maintien des emplois à Soissons », pour la soutenir lors de cette réunion.
Il y a deux semaines, le Conseil d'agglo avait sollicité l'ouverture de cette table ronde destinée à réunir les acteurs publics et privés concernés par ce dossier en sous-préfecture de Soissons. « On veut des actes forts pour préserver notre savoir-faire et notre industrie localement », réaffirme Thierry Depret. À table, donc !

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/baxi-assez-des-discours-improductifs

Cité de la Musique et de la Danse

Le contexte

L'actuel conservatoire souffre de conditions de fonctionnement très contraignantes qui ne permettent pas d'offrir les outils pédagogiques nécessaires à un enseignement musical et artistique de qualité.Les élus communautaires ont donc souhaité engager la réalisation d'un grand équipement destiné aux habitants du territoire mais aussi du département de l'Aisne, et réaliser une Cité de la Musique et de la Danse à rayonnement départemental.
La pose de la première pierre a lieu le 21 juin 2012. Les travaux doivent s'achever dans le courant de l'année 2014, soit 22 mois de chantier.

Un équipement complet et moderne

En plus de l'enseignement qui y sera dispensé, la Cité de la Musique et de la Danse sera dotée d'un auditorium, d'espaces consacrés à l'enseignement de la danse et de l'expression corporelle et d'un centre de documentation.
Les systèmes de diffusion mis en place feront appel au procédé numérique.
Câblé en réseau avec la Cité de la Musique et de la Danse elle-même, l'auditorium aura vocation à diffuser tout ou partie de son activité grâce aux nouvelles techniques de communication. Concerts, cours, conférences pourront être diffusés en ligne et des retransmissions radiophoniques seront aisément réalisables.

Un architecte de renom : Henri GAUDIN

L'architecte signe là son dernier projet. Il a conçu un nombre important d'équipements publics dont la Cité de la Musique et de Danse de Strasbourg, le conservatoire et la médiatèque de Vincennes, le grand théâtre de Lorient, pour ne prendre que quelques exemples dans le domaine culturel. Il est également l'architecte de projets d'universités (Douai, Amiens et Lyon) ainsi que du stade Charlety à Paris.

Une démarche environnementale

Au regard du respect de l'environnement aujourd'hui indispensable dans la conception architecturale, plusieurs dispositifs architecturaux ont été mis en place :
- favoriser l'inertie thermique
- optimisation des ressources
- limitation de la consommation d'énergie
L'édifice est marqué par sa compacité et respecte les principes bioclimatiques. Des matériaux pérennes, faciles d'entretien et respectueux de l'environnement seront employés.
Le bâtiment sera performant sur le plan énergétique en n'utilisant que des énergies renouvelables.

Budget et Financements

Le montant total de l'opération s'élève à : 17 427 864 euros.
La Communauté du Soissonnais, reçoit le soutien financier de l'Europe, de la région Picardie et du Conseil général de l'Aisne et reste en attente de celui de l'Etat.
Europe (FEDER) : 4 000 000 22,95 %
Conseil régional de Picardie 4 000 000 22,95 %
Conseil général de l'Aisne(CDDL)1 185 831 6,8 %
Conseil général de l'Aisne 1 448 861 8,3 %
Part
Agglomération du Soissonnais 6 793 172 39 %
 

lundi 12 novembre 2012

11-Novembre / L'hommage aux morts de toutes les guerres

Hier a été commémoré l'Armistice de 1918, en présence de représentants des autorités britanniques.
PARMI les nombreuses cérémonies patriotiques qui ponctuent le calendrier commémoratif, l'Armistice du 11-Novembre 1918 occupe toujours une place particulière. Sans doute parce qu'ici plus qu'ailleurs, à deux pas du Chemin des Dames, dans cette terre meurtrie par la Grande Guerre, le sacrifice des poilus, même près d'un siècle après, est encore très présent.
Hier matin, sur la place Fernand-Marquigny puis au monument des Anglais situé à l'arrière du square Saint-Pierre, toute la ville rendait hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale, mais aussi, comme rappelé par le sous-préfet Frédéric Brassac dans la lecture du message du ministre délégué aux Anciens combattants, aux « morts pour la France de toutes les guerres », y compris ceux récemment tombés en Afghanistan.
Ce dimanche, autour du maire Patrick Day et de nombreux élus, avaient pris place les représentants des autorités civiles et militaires et du monde combattant, un détachement de jeunes sapeurs-pompiers porteurs de la flamme du souvenir avec les rameurs de la Société nautique, d'enfants des écoles Fiolet, Michelet, Saint-Waast et la Gare, mais aussi de soldats du Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine de Sissonne.
Les autorités du Royaume-Uni étaient, elles, représentées par James Murtagh, membre de la commission des tombes du Commonwealth et de l'adjudant Bryan Füller, de l'armée britannique.
Toute la commémoration s'est déroulée au rythme de la Musique municipale.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/11-novembre-lhommage-aux-morts-de-toutes-les-guerres

Les commerçants en mode vigie

Sportif, le métier de commerçant ! Comme cette vendeuse d'une boutique de prêt-à-porter du centre-ville, hier, il faut savoir partir au quart de tour, à la force de ses gambettes, à la poursuite d'un chapardeur qui a quitté le magasin sans payer.
Hier midi, la jeune femme a ainsi dû piquer son sprint pour ne pas laisser s'enfuir un homme d'une quarantaine d'années qui venait d'emporter pour 120 euros de pulls et pantalons. Dans sa course, « pour une fois », elle a croisé le chemin d'un bon samaritain. « C'est un héros », louait-elle de retour dans le magasin. L'homme l'a aidée à interpeller le voleur.
Cette fois, l'indélicat ne s'en est pas sorti mais ni la vendeuse ni la responsable du magasin ne se font d'illusion : combien franchissent les portes sans se faire repérer et/ou attraper ? « Je m'en rends compte au moment de l'inventaire. Il y en a pour 7 000 euros chaque année. Ça fait environ 900 pièces », compte la responsable du magasin. De la petite bague à 3 euros à la petite culotte, du peignoir à la veste en cuir… peu importe la taille et l'encombrement de l'article, les larrons tentent leur chance !
« Tout le temps »
Du coup si les commerçants savent qu'ils peuvent déjà compter sur leurs jambes, ils savent aussi s'organiser et faire passer l'info entre boutiques. « On a un réseau entre nous. Quand on a repéré quelqu'un, on va aussitôt voir les autres pour les prévenir », explique la responsable du magasin de prêt-à-porter. À défaut de vigile, on se confie ainsi tout une liste orale de signalements : la petite jeune fille au sac à roulette tapissé de papier-alu, la bonne cliente qui fait pourtant des cadeaux au personnel au moment des fêtes, ce monsieur d'une quarantaine d'années à casquette.
Des individus que les commerçants repèrent à leur comportement suspect, parfois, et extrêmement rarement parce qu'ils sont alertés par les autres clients présents. « On est malheureux car on est tout le temps en train de se demander qui peut nous voler », poursuit la jeune femme.
« En deux minutes »
Elle porte plainte systématiquement, « pour que ce soit efficace », quel que soit le montant du préjudice, quand bien même le voleur tente, comme hier midi, une manœuvre pour l'attendrir. Celui-ci a sorti le grand jeu. « J'ai une femme et trois enfants. Nous n'avons pas d'argent et je vais mourir dans un mois… », plaidait-il, un iPhone et des cigarettes dans les poches.
Comme les bons samaritains ne courent pas les rues, une vendeuse confie : « Si je vois une collègue d'un autre magasin courir après un voleur dans la rue, si je dois sortir pour l'aider, j'y vais ! » Tandis qu'elle galopait dans la rue hier midi, la police était aussitôt appelée.
« Nous avons un numéro spécial pour cela avec le commissariat. La patrouille est arrivée très rapidement, en deux minutes. » L'homme est reparti entravé et les 120 euros de textile, qu'il avait déjà défaits de leurs antivols, restitués à la commerçante. Pour la commissaire Audrey Roux, il s'agit d'encourager les commerçants à installer la video-portection, « même si c'est un investissement ». Elle permet « l'identification » des voleurs à l'étalage.
De même les commerçants peuvent s'adresser au commandant Conrard « référent sûreté qui pourra les conseiller en matière de prévention situationnelle », avec des mesures simples et peu coûteuses.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-commercants-en-mode-vigie

dimanche 11 novembre 2012

Visite extérieure de la Résidence Debussy à Soissons

Spectacle Le Père Noël démasqué

Rappelant que le 25 décembre a été choisi arbitrairement pour fêter Noël, Florent Marchet, dans son tout nouveau spectacle créé au Mail, fait une pirouette de calendrier et proclame la date de la première (et sans doute de toute reprise) le jour fatidique. « Alors joyeux Noël ! » N'empêche qu'un tel salut en novembre fait penser aux montagnes de chocolats prématurés qui promettent déjà la crise de foie dans les magasins.
Noël's songs reprend en electro-pop - mais avec piano droit, guitare acoustique et violoncelle - les tubes des fêtes, même Petit papa Noël. Sympathique et coloré, tout reste anodin jusqu'à l'arrivée d'un Père Noël aux ongles rouge sang, qui enlève son habit rouge et se dévoile « drag queen ».
Le chanteur Nicolas Martel fait exploser le spectacle gentillet.
Il a la vigueur d'un Mick Jagger et la hargne de Yanowsky qui, avec son associé Parker, crachait son venin réjouissant à Soissons en 2010. Il en fait un Père Noël transgressif, antidote au bonhomme qui représente l'aspect matérialiste et moralisant (« Si t'es pas gentil, il viendra pas ») d'une fête qui incarne pourtant un élan sublime et inconditionnel.
Note pédante : l'apostrophe possessive anglaise ne s'utilise que pour les personnes, pas les objets ou abstractions. Marchet chante des « Noël songs ».


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/spectacle-le-pere-noel-demasque

samedi 10 novembre 2012

Sur le Mail : place à la fête !

C'est aujourd'hui que s'ouvre la foire Saint-Martin. Après les craintes exprimées il y a trois semaines, chaque métier semble avoir trouvé sa place.
Le 22 octobre dernier, les forains avaient organisé une manifestation pour exprimer leurs vives inquiétudes quant aux conditions d'installation de la foire Saint-Martin, alors que les travaux étaient en cours sur l'esplanade du Mail. La rencontre, tendue, entre les représentants des industriels et ceux de la ville, maire en tête, s'était terminée dans une certaine confusion.
Aujourd'hui, la foire ouvrira ses portes. Mais comment s'est déroulée l'installation tant redoutée il y a trois semaines ? Les premiers camions et caravanes sont arrivés sur place dès le week-end dernier.
« Nous nous étions engagés à ce que les travaux soient terminés à temps. Cela a été le cas », note Olivier Froidefond, le directeur de cabinet du maire, en indiquant que, comme la Ville s'y était engagée, deux zones de stationnement des caravanes avaient été aménagées.
Le gravillon qui apaise
« À notre grande surprise, ces parkings n'ont pas été utilisés et les industriels ont réussi à les garer sur le Mail, constate Olivier Froidefond, qui juge que, bon an, mal an, l'installation s'est faite dans le respect des marquages réalisés par la Ville, avec une allée sur l'esplanade et une autre sur l'avenue du Mail. Il semble que tous les forains aient trouvé leur place. »
Comme les forains l'avaient réclamé en donnant de la voix le 22 octobre, du gravillon a aussi été épandu là où il y en avait besoin. Pour le directeur de cabinet du maire, les forains ont « globalement joué le jeu » et c'est un climat qu'il juge « apaisé » que la foire Saint-Martin sera officiellement inaugurée cet après-midi à 17 heures.
« Tout est rentré dans l'ordre »
À la tête de la foire Saint-Martin, Camille Pourrier juge, lui aussi, que « tout est rentré dans l'ordre. Ça va. Tout le monde a réussi à s'installer et la Ville a fait ce qu'il faut. » Daniel Pourrier, ancien de la foire Saint-Martin qui était venu à Soissons il y a trois semaines avec sa casquette de président du syndicat autonome des forains de France, avoue, pour sa part, avoir « peur pour l'année prochaine » au vu des aménagements qu'envisage la Ville : « Il faut savoir si on veut en faire un jardin ou un endroit pour accueillir des manifestations comme la nôtre. »
Comme l'avait annoncé le maire, Patrick Day, une réunion va, dans les jours qui viennent, être organisée avec les forains sur la suite de l'aménagement des berges et notamment de l'esplanade du Mail.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/sur-le-mail-place-a-la-fete

Focast : un espoir de reprise

La procédure de redressement judiciaire a été prolongée de trois semaines pour la société Focast. Le temps pour l'unique chef d'entreprise potentiellement intéressé par une reprise de remplir trois conditions.
L'AVENIR de la fonderie Focast Picardie se conjugue encore au conditionnel. Les magistrats du tribunal de commerce ont décidé, hier, poursuivre la procédure de redressement judiciaire pour trois semaines de plus et ont fixé la date du 29 novembre prochain pour une audience spéciale. Trois semaines, c'est le délai accordé au groupe Bouhyer et à son dirigeant Alain Mimouni pour faire une offre de reprise de la fonderie Focast Picardie.
Comme l'a expliqué Me Declercq, administrateur judiciaire de la fonderie Focast Picardie, auquel le tribunal a confié une mission d'assistance lors de la dernière audience il y a un mois, après la recherche active menée avec les services de la communauté d'agglomération, trois chefs d'entreprise ont regardé vers la fonderie de Villeneuve-Saint-Germain. Un seul, au final, a écrit une lettre d'intention de reprise.

« Un industriel cohérent »

Avant de déposer une offre de reprise ferme et officielle, il doit d'abord remplir trois conditions indispensables pour lui : l'une commerciale (avec les clients de Focast Picardie), une liée à l'accord du groupe qu'il dirige, et enfin une liée à l'accord de la part de son pool bancaire. L'administrateur judiciaire a argumenté pour que ce délai soit accordé, la trésorerie de Focast permettant de tenir jusqu'au 29 novembre : « Il saura présenter les choses. J'ai face à moi quelqu'un de sérieux, un industriel cohérent, dans une vraie démarche. Il a une très belle entreprise ».
Celle-ci est spécialisée dans la fabrication de contrepoids pour les engins de chantier et comprend deux sites de production, l'un à Revin dans les Ardennes et l'autre à Ancenis, près de Nantes.

Manif solidaire

L'industriel veut se diversifier et fabriquer des pièces qui pèseraient moins de deux tonnes : ce que l'outil et la main-d'œuvre qualifiée de Focast Picardie pourraient faire. À l'issue de l'audience, hier matin, les représentants du personnel ont annoncé la nouvelle au porte-voix. Les 130 salariés de Focast Picardie ont rendez-vous le 29 novembre à 11 heures au palais de justice pour une audience couperet. Ce sera la liquidation ou la reprise.
Ils n'étaient pas seuls dans la rue. Venus les soutenir pour une manifestation solidaire contre la suppression d'un millier d'emplois dans le Soissonnais, des salariés de Baxi, de Géodis principalement mais aussi des syndicalistes d'autres sociétés de Soissons qui ont connu ces dernières années des heures sombres (Verallia, Genoyer…), ainsi que quelques salariés du secteur public et des élus ont battu le pavé avec eux


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/focast-un-espoir-de-reprise

vendredi 9 novembre 2012

Koh Lanta : Myriam, toujours dans l'aventure

Myriam, Soissonnaise, n'a pas été éliminée la semaine dernière. On la retrouvera ce soir dans le deuxième épisode de Koh Lanta. Elle nous confie ses impressions après la diffusion de la première émission.
LE deuxième épisode de l'aventure Koh Lanta sera diffusé ce soir sur TF1. Parmi les dix-neuf candidats encore en lice, Myriam, la Soissonnaise, a échappé de peu à l'élimination la semaine dernière.

l'union : Comment avez-vous vécu la diffusion de ce premier épisode, vendredi dernier ?
Myriam : J'étais invitée à droite à gauche, par des amis et dans ma famille mais je voulais regarder l'émission à la maison, avec mes deux enfants. Nous étions très impatients, très émus. J'ai versé ma petite larme, en voyant l'île, les paysages, les aventuriers, l'hélico.

Comment vous êtes-vous trouvée ?
Ça va mais parfois je me suis trouvée très moche ! Je me suis dit : oh mon dieu ! C'est moi ! Ça fait drôle de se voir à la télé, de se souvenir que l'on a fait ci ou ça et de s'entendre parler. C'est le temps de s'habituer. Mes proches m'ont dit que c'était la Myriam qu'ils connaissent. Mes sœurs sont fières de moi.

On oublie les caméras

Vous a-t-on reconnu dès samedi dans la rue ou sur votre lieu de travail ?
Je travaillais samedi et beaucoup de clients de la pharmacie m'ont reconnue. Certains sont venus me voir pour me féliciter et m'encourager. Ma voisine, aussi, m'a dit : « Ah c'est vous Myriam de Koh Lanta ! »

Comment gérez-vous cette nouvelle notoriété ?
Pour l'instant, c'est récent, on verra par la suite. Je pense que plus les épisodes vont avancer, plus on va me reconnaître. J'appréhendais un peu.

Êtes-vous attentive à ce qui se dit sur vous, à l'image renvoyée par le portrait, celle de petit sergent notamment ?
Mon portrait est fait comme ça. c'est vrai que je suis directive dans la vie. C'est important dans l'éducation de mes enfants par exemple. mais je ne suis pas colonel tout le temps ! Il y a mon portrait et la vie de tous les jours.

Avez-vous oublié la présence des caméras sur place ? Avez-vous pensé à ce qui allait être diffusé ?
Au début on est obligé de les voir, c'est comme si c'était un petit paysage à côté. Après on oublie. Pour ma part, je pense que l'on ne peut pas faire attention à ce que l'on dit tout le temps.

Dans l'épisode de la semaine dernière, votre équipe et vous choisissez le riz plutôt que le feu après avoir gagné l'épreuve de confort… Si c'était à refaire ?
Quelle idée de prendre le riz ! La survie c'est le feu d'abord, c'est la vie sur l'île.

Vous n'avez pas pu le manger. Comment vous avez géré la faim ?
Il y a les noix de coco. J'adore ça mais au bout d'une journée, ça m'a écœurée, ça ne passait plus. Je mangeais juste de la canne à sucre. Je suis une gourmande. Sur l'île, j'aurais bien mangé une entrecôte avec des frites. On essaie de boire pour se mettre quelque chose dans l'estomac, on se parle de petites recettes. En rentrant, au petit-déjeuner, chez moi, je mettais tout sur la table : pain grillé, croissants, c'était pour dix ! Je prenais mon temps pour le petit-déjeuner, au moins une demi-heure, trois quarts d'heure mais je mangeais moins aux autres repas. Et puis on prend le temps de cuisiner.

Vous allez suivre l'émission jusqu'au bout ?
Obligé ! Tous les vendredis. On se demande quelles images ils vont mettre. On a le trac ! C'est inouï… Puis le générique arrive. Ça y est c'est nous ! J'attends la deuxième émission avec impatience !


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/koh-lanta-myriam-toujours-dans-laventure

Performalys s'ancre à Gouraud

Spécialisé dans le e-learning*, le groupe 2MI va créer à Gouraud son nouveau centre de relation client, baptisé Performalys. Cela devrait, à terme, générer au minimum de 30 à 50 emplois.
DANS un contexte économique et social plutôt sombre sur le bassin, c'est une bonne nouvelle.
Elle vient de 2MI, un groupe déjà fortement ancré sur la ville, qui a décidé de renforcer encore son assise locale. 2MI regroupe les activités de e-learning* de trois entreprises : Comptalia, école en ligne des métiers de la comptabilité-finances installée à Montpellier (Hérault) et leader français sur son marché, 2SI Prod, société de production de vidéos pédagogiques implantée à Gouraud, et la petite dernière, Ecolems, qui a vu le jour au même endroit début septembre et forme aux métiers des services à la personne, de la petite enfance et de la préparation aux concours médicaux et paramédicaux.

Plateforme de 650 m2 à Gouraud

« Ce sont plus d'un million d'emplois qui vont être créés dans ces métiers sociaux et de la santé dans les prochaines années en France », souligne Alain Crémont, le président de 2MI. Pour accompagner le développement de ses activités, le groupe 2MI a décidé de créer à Soissons son nouveau centre de relation clientèle baptisé Performalys.
Au printemps, Performalys prendra possession, au parc Gouraud, de 650 m2 du bâtiment l'Envol, avec une réserve de 200 m2 pour anticiper un développement futur. « Sur trois ans, nous prévoyons de recruter de 30 à 50 chargés de clientèle, à partir de bac + 2 », explique Alain Crémont.
« Ces chargés de clientèle ont un rôle de conseil, d'orientation et d'accompagnement », complète Aurélie Fuentes, qui a pris la direction de Performalys, avec notamment pour mission de développer l'activité d'Ecolems, et d'en faire le leader de son marché en France, avec une marraine de choix, l'ancienne Miss France, Élodie Gossuin. Avec cette plateforme de relation clientèle, qui repose sur le développement commercial B to C et B to B**; on est en tout cas très loin de l'image habituelle des centres d'appels. « Chez nous, la durée moyenne d'appel est de 20 à 25 minutes », insiste Alain Crémont.

3 millions d'euros d'investissement

Pour les dirigeants du groupe 2MI, le e-learning est d'autant plus amené à se développer qu'il permet, juge Aurélie Fuentes, d'« individualiser les parcours ».
« On est vraiment sur du sur-mesure, comme la maman qui est en reconversion pour travailler dans le secteur de la petite enfance et ne veut pas retourner à l'école », indique la directrice de Performalys.
Pour le groupe 2MI, l'investissement financier - c'est-à-dire l'argent injecté dans l'économie locale - est loin d'être neutre. « Nous sommes sur un projet de 3 millions d'euros », relève Alain Crémont, qui fut, faut-il le rappeler, le créateur à Soissons il y a vingt-deux ans du groupe 2 SI Systèmes.


http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/performalys-sancre-a-gouraud

jeudi 8 novembre 2012

BAXI France en 2003


BAXI FRANCE annonce la fermeture de l'usine CHAPPEE de Soissons.

Chorale d'aphasiques Le chant comme médicament

Ils souffrent d'aphasie, une perte du langage plus ou moins importante. Sous la houlette de Dalida Chaïr, le chant leur permet de libérer la parole.
LE Discours d'un roi, film de Tom Hooper qui conte l'histoire du roi George VI, obligé de combattre son bégaiement par des méthodes d'orthophonie peu orthodoxes, à la fin des années trente, ce pourrait être un peu ce qu'ils vivent.
Comme le souverain du Royaume Uni, ces femmes et ces hommes souffrent d'aphasie*, un trouble du langage, plus ou moins important, contre lequel ils ont choisi de lutter… en chantant !
Des progrès considérables
L'idée de créer une chorale d'aphasiques, la seule en Picardie, c'est le Soissonnais Dominique Guyot qui l'a eue il y a un peu plus de quatre ans.
Depuis, la quinzaine de choristes, venus d'un peu partout dans le département, se réunit régulièrement à Soissons autour de sa chef de chœur, Dalida Chaïr : « Le chant, ça guérit. C'est un bon médicament. Chaque année, je vois des progrès considérables. »
Pour tous ceux qui fréquentent son atelier chorale, c'est la métamorphose. « Cela m'a sorti de ma maison. Je n'osais plus parler aux gens. Cela me permet de m'évader pendant deux heures », confie Michel. « Maintenant, j'ose », témoigne quant à elle Monique.
Aux yeux de Dalida Chaïr, le chant, « c'est une ouverture. Cela les décomplexe. »
La chef de chœur ne s'interdit d'ailleurs aucune fantaisie ni difficulté technique dans le choix du répertoire de chansons françaises qui seront interprétées le dimanche 2 décembre, à 15 heures, en l'église de Belleu, de Gainsbourg à Fugain, en passant par Morena, Plamandon et Brassens. Ce jour-là, une chorale rémoise, que dirige également Dalida Chaïr, se joindra à eux
La carte de l'émotion
« Je veux qu'ils aillent loin », insiste Dalida Chaïr, en évoquant, par exemple, l'apprentissage de La Valse à mille temps de Brel. « Je joue sur l'émotion, la joie. Mon but, c'est de les rendre heureux. Ils m'apportent aussi beaucoup et m'ont notamment appris la patience. »
Parrainée par le Dr Philippe Van Eeckhout, médecin spécialiste de la Pitié-Salpétrière, la chorale travaille en lien avec l'orthophoniste soissonnaise Christine Olejnik.
Pour Dominique Guyot, le fondateur de la chorale, il y a en tout cas une vraie « efficacité du chant ».
 
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/chorale-daphasiques-le-chant-comme-medicament

mercredi 7 novembre 2012

Muffins au chocolat - 750 Grammes

Douze cambriolages en une semaine : soyez vigilants

SOISSONS (Aisne). Les villages du Soissonnais ont été écumés ces derniers jours par des cambrioleurs. Les faits se ressemblent. Quelques conseils pour les éviter.
Vous habitez une maison, dans un petit village du Soissonnais, au bout de la commune. Votre cour est ouverte et vos voitures bien visibles. Vous êtes pile dans la cible des cambrioleurs qui sévissent actuellement. Si en plus vous rentrez tard à votre domicile entouré d'une haie… les voleurs peuvent s'y cacher.
Mais, tout n'est pas perdu ! Quelques précautions peuvent vous éviter de tenter le diable et, surtout, exhorte le commandant Olivier Lefèbvre, chef d'escadron à la compagnie de Soissons, de la « vigilance citoyenne » peuvent prémunir les propriétaires. Les malfaiteurs sont forcément visibles dans une commune où tout le monde se connaît. « Un doute ? Une inquiétude ? Faites le 17, répète à l'envi le responsable dont les effectifs sont mobilisés. On a axé tous nos services sur la prévention des cambriolages. »
Douze cambriolages ou tentatives ont été recensés depuis le 27 octobre, toujours dans des résidences principales, que ce soit dans l'habitation ou le garage.
Absence de lumière, appel au vol…
Le changement d'horaire a-t-il aiguisé les convoitises des malfaiteurs ? Toujours est-il que neuf méfaits se sont déroulés entre 16 et 20 heures, à la nuit tombée, dans des maisons inoccupées.
L'absence de lumière agit sans doute comme un clignotant vert dans la tête des délinquants qui ont sévi à Chaudun, Haramont, Bucy-le-Long, Noyant-et-Aconin, Courmelles, Ciry-Salsogne, Dommiers et Ploisy. Dans cette dernière commune, d'ailleurs, les gendarmes les ont fait fuir. Et ce, grâce à l'appel d'un témoin. Les voleurs ont détalé dans les bois, abandonnant leur véhicule sur place ainsi que le fruit de leur larcin ! Généralement, il s'agit de bijoux et de numéraires. C'est ce qu'ils cherchent.
L'autre scénario, c'est le cambriolage de nuit, en présence des occupants. Cela s'est produit deux fois à Bucy-le-Long où ils se sont infiltrés par les tuiles pour entrer dans le garage et dérober une moto et de l'outillage. A Révillon, ils ont cassé le barillet d'une porte et ont eu le temps de voler un sac avant d'être mis en fuite par l'occupant.
La série étant partie pour durer jusqu'aux fêtes, les résidants ont tout intérêt à fermer leur portail, fenêtres, portes et, pourquoi pas, poser une alarme… « Demander à ses voisins de regarder si quelque chose d'anormal se produit », conseille encore le gendarme. Lui est prêt !

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/douze-cambriolages-en-une-semaine-soyez-vigilants

mardi 6 novembre 2012

Salon du Blog Culinaire le 17 et 18 novembre 2012 à Soissons

Ne rater pas le Salon du blog culinaire, c'est le 17 et 18 novembre 2012 à Soissons.
C'est un évènement organisé par 750 grammes, entreprises soissonnaise et second site web culinaire français, qui comptabilise quelques 77 000 recettes. Le salon se déroule à l'abbaye St Léger/ marché gourmand, démos culinaires,ateliers culinaires, ateliers vins...
> Plus d'infos sur la Salon du Blog Culinaire 2012 à Soissons

lundi 5 novembre 2012

Cité de la Musique et de la Danse au PARC GOURAUD travaux novembre 2012


Arrêt sur images d'il y a 100 ans

Un millier d'images des 165 communes - sans exception - existant avant 1914 sont à découvrir en feuilletant l'ouvrage « En Soissonnais ».
Des hirondelles, il y en a beaucoup dans l'ouvrage de Patrick Bourgeois et Denis Rolland. « C'est typique du Soissonnais », explique le premier, féru de cartes postales depuis plusieurs dizaines d'années. Dans le beau pavé recelant mille images des 165 communes que comptait le Soissonnais avant 1914 - alors qu'il n'en reste plus que 160 -, ces petits oiseaux tiennent dans leur bec un message souvent propre au village en question : « Du beau pays de Cuffies, j'arrive à tire d'ailes… » peut-on par exemple lire. Et, bien sûr, pour les collectionneurs tels que Patrick Bourgeois, découvrir qu'il y en avait deux exemplaires différents pour la même commune est source d'exaltation !
Car cet ouvrage fraîchement sorti a « plusieurs entrées » comme le remarque Jean-Pierre Corneille, lui aussi grand cartophile et d'ailleurs président de l'association locale. Non seulement, il est une mine d'informations pour les amateurs de ces documents mais il est aussi un véritable document historique. D'où l'association de ses deux auteurs. Ils y ont eux-mêmes retrouvé leurs comptes. Ainsi, Denis Rolland, spécialiste de l'histoire locale s'il en est a encore fait des découvertes. « Une chose m'a beaucoup intrigué : beaucoup de cartes montraient des maisons avec une branche d'arbre sur le mur. J'ai appris qu'il s'agissait d'un signal désignant un endroit où l'on vendait du vin, sans possibilité de le boire sur place. C'était un bouchon », explique l'homme de la société historique qui n'oubliera pas, non plus, le bouc tirant une carriole, immortalisé à Haramont.
Souvenir des Allemands
« Il me disait toujours : il faudra qu'on fasse un livre », se souvient l'historien local à propos de Patrick Bourgeois. Le projet a finalement pris forme en début d'année et a été rondement mené « grâce à ses relations ». L'appel lancé, des « séances de scanner » ont été faites, généralement le samedi matin pour rapidement obtenir plus de 2 000 clichés. « J'ai vu un monsieur faire un aller-retour depuis Origny-en-Thiérache pour nous en apporter », s'exclame Patrick Bourgeois, évoquant aussi des personnes résidant maintenant dans la région parisienne, un couple fouillant son grenier pour rapporter des plaques de verre support des fameuses images ou une dame sollicitant ses voisins… Car lui tenait à réaliser l'objectif de représenter chacune village sans exception car « j'aime la justice ».
Il a été exaucé, en partie grâce aux Allemands car, il le révèle lui-même, l'occupant a parfois fait réaliser des cartes pour ses soldats écrivant à leur famille un mot de la région. Et parfois, c'est la seule carte existante ! Grâce à eux, les amoureux du Soissonnais pourront faire « un beau cadeau de Noël », estime le collectionneur qui, néanmoins à déjà vendu 2 000 des 2 500 exemplaires imprimés ! Et déjà, il a un autre projet !

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/arret-sur-images-dil-y-a-100-ans

dimanche 4 novembre 2012

Visite du site logistique Wicona à Soissons


Bougez avec La Poste !!!

Un grand merci à Carole !
hebergeur image
 
Là on est près de chez moi....et la factrice vient d'avoir une nouvelle voiture électrique !!!
(Photo prise par la toiletteuse préférée d'Olive)

samedi 3 novembre 2012

Esplanade du Mail / Des arbres à abattre

L'esplanade du Mail ne conservera pas toutes ses rangées d'arbres. Certaines essences seront sacrifiées pour préserver les platanes.
DANS le cadre de l'aménagement des berges de l'Aisne, plusieurs arbres devraient être abattus. L'esplanade du Mail est composée de quatre rangées de grands arbres, deux de platanes, encadrées de rangées de marronniers et érables. Comme l'a expliqué le maire, Patrick Day, lors du dernier conseil municipal, l'agence de paysagistes TER, choisie pour élaborer le projet, a proposé que les platanes, qualifiés « historiques », « prennent toute leur place pour qu'ils se développent bien ». La décision d'abattre érables et marronniers a donc été prise à la faveur d'une étude phytosanitaire réalisée en juillet 2012.
L'élue d'opposition, Édith Errasti, s'est élevée contre cette décision estimant que « le Mail est magnifique par son alignement et sa densité ».
Le projet aurait reçu l'avis favorable de l'architecte des bâtiments de France, de la préfecture et du service environnement de la DDT.
D'après Patrick Day, les marronniers seraient en bonne santé mais « ont pris une telle importance qu'ils nuisent aux platanes ». Quant aux érables, « ils souffrent, certains sont morts ».
Édith Erratsi ne s'est pas montrée très convaincue, d'autant que sur le plan d'aménagement de l'esplanade, elle a constaté que « même les rangées de platanes [étaient] mitées ».
« Pour chaque arbre abattu, il y aura un arbre planté », a ajouté le maire. Semble-t-il sur les côtés de la rue Jean-de-Dormans.
Reste que, comme l'a relevé son contradicteur, « comment allez-vous faire avec ces arbres ainsi disséminés pour accueillir les forains et les animations ? On voit bien que ça ne fonctionne pas ».
« Il n'y aura aucune gêne pour les forains », a assuré le maire. Signalant, au passage, que les travaux sur le Mail seraient terminés pour l'arrivée des forains ce week-end.
En 2013, La Ville mettra en place un plan de gestion des espaces verts pour l'ensemble de la commune


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/esplanade-du-mail-des-arbres-a-abattre

vendredi 2 novembre 2012

Une Soissonnaise dans «Koh Lanta» ce soir !!!

Myriam, préparatrice en pharmacie dans une officine du centre-ville, est une des candidates du 12e Koh Lanta, diffusé à partir de ce soir. Elle raconte comment elle a vécu cette aventure en Malaisie et à quel point cela l'a changée.
Comment vous est venue l'idée de participer à ce jeu ?
J'ai eu envie de le faire dès la première édition, il y a neuf ans. Enfant, j'étais un vrai garçon manqué. Je voulais savoir jusqu'où je pouvais tenir physiquement et mentalement.
Chaque année, je m'inscrivais. J'ai passé le casting trois fois et, une fois, je suis allée à Paris, mais ça n'était pas allé plus loin.
Comment se déroulent les sélections ?
J'ai passé trois castings. On vous pose des questions, on passe des épreuves en piscine. Ensuite, on est vu par un médecin et un psychologue.
Comment vous êtes-vous préparée ?
Physiquement, j'ai un peu couru, je suis allée à la piscine, mais sans plus. Je savais que ça se passerait beaucoup dans la tête. Même si je suis une ancienne gymnaste, je ne suis pas spécialement sportive.
Quelles ont été vos premières impressions en arrivant au camp. Vous êtes-vous liée tout de suite avec des candidats ?
Je suis très sociable donc le courant est bien passé avec mon équipe. Après, les affinités se forment en fonction du caractère. Sur place, on est obligé de se lier d'amitié, car c'est une aventure extraordinaire et forte en émotion.
Comment avez-vous géré le manque de nourriture ?
Dès le premier jour, ça manque. Et puis, on n'a pas eu le feu tout de suite. On mange ce qu'il y a et si on n'aime pas trop, on se force. On pense à la nourriture tout le temps mais il faut surtout penser aux épreuves. À ces moments-là, on se concentre et on ne pense plus qu'à gagner.
Physiquement, c'est très dur, surtout dans les épreuves d'eau. Il faut quand même avoir une bonne constitution.

Pas d'épilation

Vos proches ont dû beaucoup vous manquer ?
En effet, mais j'essayais de ne pas trop y penser. Ça faisait neuf ans que je voulais y participer. J'étais concentrée sur mon aventure.
Avez-vous participé à des stratégies avec d'autres candidats ?
Je ne révélerai pas si j'y ai participé, mais forcément, on essaie de sauver sa place. Certains proposent et on accepte ou pas, en fonction de ses limites et de son éthique personnelle.
Je peux vous dire que j'ai été très naturelle et qu'il m'est arrivé d'en refuser.
La question que se posent toutes les femmes : peut-on s'épiler ? On dit que vous auriez une pince à épiler…
(Rires) Non, on ne peut pas s'épiler. C'est une pince à écharde, en fait, au cas où. On ne fait jamais de brushing, on ne se maquille pas. On se brosse les dents et les cheveux avec le sable et l'eau. On se lave dans la mer. On garde notre côté féminin, mais il ne faut pas penser à se faire belle. Ce n'est pas la préoccupation première…
Les gens ont aussi du mal à croire qu'on n'ait pas de WC et, pourtant, c'est le cas.
Dans quelles dispositions étiez-vous à votre retour ?
Au début, on ne se sent pas bien. On a peur du monde, on est dans notre bulle. On ne veut parler à personne. On ne voit plus les choses de la même façon.
À Koh Lanta, on n'a rien et on vit bien quand même. On se plaint alors qu'on a tout ici et même plus. Le plus important, c'est de faire sa vie. On achète beaucoup de choses dont on n'a pas besoin. Je ne fais plus les courses de la même manière. Je me passe du superflu.
Ça m'a fait réfléchir sur le sens de la vie. On passe sa vie en boucle. Il y a un avant et un après Koh Lanta. Ça m'a transformée. Ça a occasionné des bouleversements dans ma vie personnelle. C'est un nouveau départ. Je relativise, même au travail.
Avant j'étais dans le contrôle, maintenant je gère moins, je vis au jour le jour. On verra bien ce que l'avenir me réserve.
C'est donc une expérience très positive…
Oui, je suis une autre personne. C'était un rêve de faire Koh Lanta, je l'ai réalisé, je vais maintenant passer à autre chose : évoluer professionnellement ou offrir des vacances à mes deux enfants et se lâcher un peu.
Vous le conseillez à tout le monde alors ?
Oui, mais il faut avoir un mental solide. Il ne faut pas s'attendre à passer des vacances.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-soissonnaise-dans-koh-lanta

Le projet d'acquisition par la Ville reconnu d'utilité publique Croix-d'Or : une avancée pas à pas

Alors que le préfet a déclaré d'utilité publique le projet d'acquisition par la Ville de la Croix-d'Or, une enquête parcellaire va maintenant être menée.
COMME nous l'annoncions dans notre édition de lundi, le préfet de l'Aisne a déclaré d'utilité publique le projet d'acquisition de l'ancien hôtel de la Croix-d'Or, en vue d'y mener une opération de rénovation urbaine.
En janvier 2011, le conseil municipal avait pris une délibération afin d'acquérir l'immeuble de la rue Saint-Christophe, soit à l'amiable, soit par voie d'expropriation.
En 2000, alors que Claude Parisot était maire, une procédure semblable avait été engagée par la Ville, mais l'arrêté de déclaration d'utilité publique (DUP) du préfet de l'Aisne avait été attaqué devant le tribunal administratif d'Amiens par le propriétaire, Claude Krief.
La juridiction amiénoise avait fait droit à sa requête et avait annulé le dit arrêté préfectoral pour un vice de forme.
Cette fois, l'arrêté préfectoral relatif au projet d'acquisition par la Ville de l'immeuble de la rue Saint-Christophe a, semble-t-il, été mieux « bordé » en amont.
Enquête parcellaire
Pour le maire-adjoint en charge de l'urbanisme, Jean-Paul Julhès, qui suit ce dossier depuis le changement de majorité, « c'est un grand pas qui a été fait » puisque le préfet Pierre Bayle « a reconnu l'utilité du projet » présenté par la Ville.
Pour autant, « tout n'est pas réglé », reconnaît l'élu et une nouvelle enquête parcellaire doit être réalisée afin d'y « voir plus clair » dans la multiplicité des copropriétaires présents sur l'hôtel de la Croix-d'Or, essentiellement sous la forme de sociétés civiles immobilières (SCI).
L'ancien hôtel de la Croix d'Or est fermé depuis 1973. Si des commerces ont, quelques années durant, occupé une partie du rez-de-chaussée, le bâtiment a rapidement été laissé à l'abandon et l'ensemble a fini par devenir dangereux pour le public.
En une quinzaine d'années, pas moins de six arrêtés de péril ont été pris par la Ville de Soissons : en février 1995, novembre 1998, février et mars 2003, juin 2006 puis juillet 2009. L'objectif a été, à chaque fois, de contraindre le propriétaire de prendre, à ses frais évidemment, des mesures de sauvegarde.
Aujourd'hui, Jean-Paul Julhès affiche donc un optimisme prudent quant à l'avancée de ce dossier et espère qu'il prendra un tour beaucoup plus concret pour la fin du 1er semestre 2013.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-projet-dacquisition-par-la-ville-reconnu-dutilite-publique-croix-dor-une-ava

jeudi 1 novembre 2012

Soissons en sc'Aisne 2011 - Spectacle Kaléidoscope


Soissons en sc'Aisne 2011 - Spectacle Kaléidoscope par villesoissons

Recycl'Aisne en plein essor

Créée il y a cinq ans, Recycl'Aisne connaît une montée en puissance de son activité, qui est aussi marquée par une convention signée hier avec la Ville de Soissons.
Née en 2007 sous la forme de chantier d'insertion puis d'entreprise d'insertion, Recycl'Aisne est devenue, le 1er mars 2011, association loi 1901 « entreprise adaptée ».
Elle compte aujourd'hui neuf salariés dont six travailleurs handicapés.
Hier, son président récemment élu, William Poullet, et le maire de Soissons, Patrick Day, ont signé une convention de partenariat qui s'inscrit dans le prolongement de tout le travail mené localement depuis cinq ans pour « réduire la fracture numérique ».
Égalité des chances
« Dans le cadre de l'École numérique urbaine, toutes les écoles de la ville seront équipées en informatique à la fin de cette année », rappelle Claude Nonni, maire-adjoint aux affaires scolaires. La convention signée mercredi se traduit, elle, très concrètement, par l'achat par la Ville de cinquante postes informatiques reconditionnés par Recycl'Aisne pour un montant de 5 000 euros. Ces ordinateurs vont être proposés à des familles qui n'en disposent pas.
« Quatre écoles vont être testées, la Gare, le Centre, Ramon et Fiolet, sous le contrôle des enseignants, l'objectif étant de donner une égalité de chance et de travail à tous les enfants », insiste Claude Nonni.
Cette signature a été l'occasion, pour le président de Recycl'Aisne et son directeur Thomas Dubois, de témoigner du développement de l'activité, tant en tonnages qu'en chiffres d'affaire, mais aussi des difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Traçabilité garantie
L'un des soucis de Recycl'Aisne est de connaître des tensions de trésorerie, du fait d'un versement très décalé des subventions accordées, notamment par la Région et l'Europe.
Par ailleurs, conséquence d'une montée en puissance des tonnages de Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques collectés, de 20 à 30 tonnes par mois, l'entreprise adaptée devrait, très vite, être à l'étroit dans ses locaux de la route de Compiègne.
« Aujourd'hui, nous sommes présents dans seize départements, notamment en région parisienne, et travaillons avec des grands groupes privés et administrations », note pourtant Thomas Dubois, en insistant sur la traçabilité de tous les matériels traités dans ces ateliers. « Aux entreprises et administrations qui nous confient leurs ordinateurs nous remettons un procès-verbal de destruction des données. Il ne s'agit pas de simples formatages des disques durs », relève le directeur de Recycl'Aisne qui mise aussi sur une diversification des produits récupérés (lire ci-dessous) qui dépassent, bien largement, les matériels informatiques.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/recyclaisne-en-plein-essor

Valérie Closset première greeter soissonnaise Le tourisme… en toute amitié

Selon un concept venu des États-Unis, le greeter fait découvrir sa région comme il le ferait avec des amis. Valérie Closset est la première Soissonnaise à se lancer.
LUNDI, c'était le baptême du feu pour Valérie Closset. La Soissonnaise proposait son tout premier greet à Septmonts.
Cette ancienne enseignante, déjà rompue aux visites touristiques pour être guide conférencière, a rejoint l'équipe des dix-sept premiers greeters recrutés par l'Agence de développement et de réservation touristiques (ADRT) de l'Aisne pour faire découvrir leur région « autrement ».
En anglais, greeter veut dire « hôte ». « C'est un concept qui a vu le jour à New York il y a une vingtaine d'années », explique Valérie Closset. « L'inscription est prise via Internet*. La visite se fait avec des gens qui se connaissent entre eux. Nous pouvons donc faire du sur-mesure et même adapter le programme pendant la visite, ce qui serait plus compliqué avec des gens qui ne se connaissent pas » souligne la Soissonnaise, qui insiste sur le côté « partage » du greeter.
Une plus-value
Pour Emilie Lefèbvre, la directrice de l'office de tourisme, ces greeters constituent une « plus value » pour le territoire : « Ils accueillent un groupe comme ils le feraient avec un ami, sans qu'il y ait de contrepartie financière puisqu'ils sont bénévoles. C'est complémentaire par rapport à ce que proposent les guides conférencières et c'est vraiment dans l'idée Esprit de Picardie. Les greeters peuvent plus facilement sortir des sentiers battus. »
Valérie Closset a été choisie après un entretien devant un jury constitué par l'ADRT de l'Aisne. « La différence avec une guide conférencière, c'est qu'on ne demande pas de compétences particulières, mais juste de savoir faire partager ses coups de cœur. Lors d'une visite, si les personnes veulent en savoir plus, au plan historique par exemple, on les renvoie vers les guides professionnelles. Il n'y a donc pas de concurrence. » Les greeters signent d'ailleurs une convention avec l'ADRT qui fixe leur cadre d'intervention. Tout repose aussi sur une ligne force qui tient en un slogan : J'aime l'Aisne !............La suite de l'article sur ce lien ............ 
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/valerie-closset-premiere-greeter-soissonnaise-le-tourisme-en-toute-amitie