vendredi 2 novembre 2012

Une Soissonnaise dans «Koh Lanta» ce soir !!!

Myriam, préparatrice en pharmacie dans une officine du centre-ville, est une des candidates du 12e Koh Lanta, diffusé à partir de ce soir. Elle raconte comment elle a vécu cette aventure en Malaisie et à quel point cela l'a changée.
Comment vous est venue l'idée de participer à ce jeu ?
J'ai eu envie de le faire dès la première édition, il y a neuf ans. Enfant, j'étais un vrai garçon manqué. Je voulais savoir jusqu'où je pouvais tenir physiquement et mentalement.
Chaque année, je m'inscrivais. J'ai passé le casting trois fois et, une fois, je suis allée à Paris, mais ça n'était pas allé plus loin.
Comment se déroulent les sélections ?
J'ai passé trois castings. On vous pose des questions, on passe des épreuves en piscine. Ensuite, on est vu par un médecin et un psychologue.
Comment vous êtes-vous préparée ?
Physiquement, j'ai un peu couru, je suis allée à la piscine, mais sans plus. Je savais que ça se passerait beaucoup dans la tête. Même si je suis une ancienne gymnaste, je ne suis pas spécialement sportive.
Quelles ont été vos premières impressions en arrivant au camp. Vous êtes-vous liée tout de suite avec des candidats ?
Je suis très sociable donc le courant est bien passé avec mon équipe. Après, les affinités se forment en fonction du caractère. Sur place, on est obligé de se lier d'amitié, car c'est une aventure extraordinaire et forte en émotion.
Comment avez-vous géré le manque de nourriture ?
Dès le premier jour, ça manque. Et puis, on n'a pas eu le feu tout de suite. On mange ce qu'il y a et si on n'aime pas trop, on se force. On pense à la nourriture tout le temps mais il faut surtout penser aux épreuves. À ces moments-là, on se concentre et on ne pense plus qu'à gagner.
Physiquement, c'est très dur, surtout dans les épreuves d'eau. Il faut quand même avoir une bonne constitution.

Pas d'épilation

Vos proches ont dû beaucoup vous manquer ?
En effet, mais j'essayais de ne pas trop y penser. Ça faisait neuf ans que je voulais y participer. J'étais concentrée sur mon aventure.
Avez-vous participé à des stratégies avec d'autres candidats ?
Je ne révélerai pas si j'y ai participé, mais forcément, on essaie de sauver sa place. Certains proposent et on accepte ou pas, en fonction de ses limites et de son éthique personnelle.
Je peux vous dire que j'ai été très naturelle et qu'il m'est arrivé d'en refuser.
La question que se posent toutes les femmes : peut-on s'épiler ? On dit que vous auriez une pince à épiler…
(Rires) Non, on ne peut pas s'épiler. C'est une pince à écharde, en fait, au cas où. On ne fait jamais de brushing, on ne se maquille pas. On se brosse les dents et les cheveux avec le sable et l'eau. On se lave dans la mer. On garde notre côté féminin, mais il ne faut pas penser à se faire belle. Ce n'est pas la préoccupation première…
Les gens ont aussi du mal à croire qu'on n'ait pas de WC et, pourtant, c'est le cas.
Dans quelles dispositions étiez-vous à votre retour ?
Au début, on ne se sent pas bien. On a peur du monde, on est dans notre bulle. On ne veut parler à personne. On ne voit plus les choses de la même façon.
À Koh Lanta, on n'a rien et on vit bien quand même. On se plaint alors qu'on a tout ici et même plus. Le plus important, c'est de faire sa vie. On achète beaucoup de choses dont on n'a pas besoin. Je ne fais plus les courses de la même manière. Je me passe du superflu.
Ça m'a fait réfléchir sur le sens de la vie. On passe sa vie en boucle. Il y a un avant et un après Koh Lanta. Ça m'a transformée. Ça a occasionné des bouleversements dans ma vie personnelle. C'est un nouveau départ. Je relativise, même au travail.
Avant j'étais dans le contrôle, maintenant je gère moins, je vis au jour le jour. On verra bien ce que l'avenir me réserve.
C'est donc une expérience très positive…
Oui, je suis une autre personne. C'était un rêve de faire Koh Lanta, je l'ai réalisé, je vais maintenant passer à autre chose : évoluer professionnellement ou offrir des vacances à mes deux enfants et se lâcher un peu.
Vous le conseillez à tout le monde alors ?
Oui, mais il faut avoir un mental solide. Il ne faut pas s'attendre à passer des vacances.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-soissonnaise-dans-koh-lanta

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