vendredi 2 novembre 2012

Le projet d'acquisition par la Ville reconnu d'utilité publique Croix-d'Or : une avancée pas à pas

Alors que le préfet a déclaré d'utilité publique le projet d'acquisition par la Ville de la Croix-d'Or, une enquête parcellaire va maintenant être menée.
COMME nous l'annoncions dans notre édition de lundi, le préfet de l'Aisne a déclaré d'utilité publique le projet d'acquisition de l'ancien hôtel de la Croix-d'Or, en vue d'y mener une opération de rénovation urbaine.
En janvier 2011, le conseil municipal avait pris une délibération afin d'acquérir l'immeuble de la rue Saint-Christophe, soit à l'amiable, soit par voie d'expropriation.
En 2000, alors que Claude Parisot était maire, une procédure semblable avait été engagée par la Ville, mais l'arrêté de déclaration d'utilité publique (DUP) du préfet de l'Aisne avait été attaqué devant le tribunal administratif d'Amiens par le propriétaire, Claude Krief.
La juridiction amiénoise avait fait droit à sa requête et avait annulé le dit arrêté préfectoral pour un vice de forme.
Cette fois, l'arrêté préfectoral relatif au projet d'acquisition par la Ville de l'immeuble de la rue Saint-Christophe a, semble-t-il, été mieux « bordé » en amont.
Enquête parcellaire
Pour le maire-adjoint en charge de l'urbanisme, Jean-Paul Julhès, qui suit ce dossier depuis le changement de majorité, « c'est un grand pas qui a été fait » puisque le préfet Pierre Bayle « a reconnu l'utilité du projet » présenté par la Ville.
Pour autant, « tout n'est pas réglé », reconnaît l'élu et une nouvelle enquête parcellaire doit être réalisée afin d'y « voir plus clair » dans la multiplicité des copropriétaires présents sur l'hôtel de la Croix-d'Or, essentiellement sous la forme de sociétés civiles immobilières (SCI).
L'ancien hôtel de la Croix d'Or est fermé depuis 1973. Si des commerces ont, quelques années durant, occupé une partie du rez-de-chaussée, le bâtiment a rapidement été laissé à l'abandon et l'ensemble a fini par devenir dangereux pour le public.
En une quinzaine d'années, pas moins de six arrêtés de péril ont été pris par la Ville de Soissons : en février 1995, novembre 1998, février et mars 2003, juin 2006 puis juillet 2009. L'objectif a été, à chaque fois, de contraindre le propriétaire de prendre, à ses frais évidemment, des mesures de sauvegarde.
Aujourd'hui, Jean-Paul Julhès affiche donc un optimisme prudent quant à l'avancée de ce dossier et espère qu'il prendra un tour beaucoup plus concret pour la fin du 1er semestre 2013.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-projet-dacquisition-par-la-ville-reconnu-dutilite-publique-croix-dor-une-ava

1 commentaire:

  1. Je trouve assez inadmissible que des propriétaires qui laissent un bien devenir dangereux ne soient pas inquiétés plus que cela .....
    Bonne fin de journée bises Jacqueline

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