lundi 19 novembre 2012

Accident avec une voiture anglaise L'artisan peine à se faire indemniser

Le 7 mai dernier, le paysagiste Laurent Cagniard est au volant de son camion quand une voiture anglaise lui grille la priorité. C'est le choc. Depuis, l'assurance tarde à l'indemniser.
TOO LONG*. Laurent et Nadine Cagniard ne pratiquent pas la langue de Shakespeare, mais c'est en tout un sentiment amer, bitter diraient les sujets de Sa Gracieuse Majesté, que leur laisse le dossier, qui traîne depuis des mois, avec leur société d'assurance Groupama**.
Si le slogan de la grande mutuelle verte est « toujours là pour moi », eux ont plutôt l'impression inverse.
Camion et tondeuses endommagés
Flashback : le 7 mai dernier, vers 13 h 30, Laurent Cagniard est au volant de son petit camion Iveco. Paysagiste installé à Ressons-le-Long, il roule vers Soissons. Route de Compiègne, à Mercin-et-Vaux, alors qu'il arrive à hauteur du magasin Carrefour Market, un véhicule immatriculé en Grande-Bretagne sort du parking mais ne marque pas l'arrêt au panneau stop.
C'est le choc. L'une des occupantes de la voiture anglaise est blessée et doit être transportée au centre hospitalier, tandis que les gendarmes procèdent aux constatations d'usage et s'efforcent de traduire les propos des citoyens britanniques.
« La priorité de mon mari, ce jour-là, ça n'était pas le camion puisqu'il y avait une femme de blessée » raconte son épouse Nadine. Rien de grave heureusement.
Outre le camion, touché à l'avant, les tondeuses chargées à l'arrière ont aussi été quelque peu secouées sous l'effet du choc et ont dû être réparées. L'expert mandaté par l'assureur est rapidement passé au garage où le véhicule accidenté avait été amené le 7 mai et le paysagiste a eu le feu vert pour réaliser les réparations, mais en réglant les factures.
« Au total, cela nous a coûté 11 000 euros », explique Nadine Cagniard, en notant que « pour un artisan, ça n'est pas une petite somme. » Le sinistre est aussi survenu dans une période où l'activité est forte. « On ne pouvait pas se permettre de ne pas travailler. Nous avons été obligés de louer un camion en attendant que l'autre soit réparé. »
Déjà six mois
Si Laurent Cagniard a, très vite, pu retravailler parce que ses fournisseurs « ont joué le jeu », le traitement du dossier d'indemnisation par Groupama est, lui, plus difficile.
« Nous attendons depuis le mois de mai pour être remboursés, confie Nadine Cagniard. On nous explique qu'ils attendent que l'assurance anglaise fasse le règlement pour nous indemniser. Nous sommes clients depuis une trentaine d'années, au plan professionnel mais aussi comme particulier, ça n'est pas normal… »
Ça n'est que ce jeudi, alors qu'elle avait prévenu qu'elle allait raconter ses soucis à l'union, que Nadine Cagniard a, miraculeusement, reçu un premier chèque de Groupama, d'un montant de 4 900 euros. Un bon début, mais qui ne satisfait pas pleinement l'assurée, qui considère que cela fait quand même six mois d'attente, et que le compte n'y est toujours pas.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/accident-avec-une-voiture-anglaise-lartisan-peine-a-se-faire-indemniser

2 commentaires:

  1. C'est drole quand il s'agit de régler la cotisation il ne faut pas de retard mais pour se faire indemniser c'est plus compliqué, ce n'est guère à l'honneur d'un grand groupe ....
    Bonne journée bises Jacqueline.

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  2. Bonjour Francis
    Et oui, "ils" prennent toujours tout leur temps pour rembourser...
    Je te souhaite une bonne journée
    Bise
    Francine

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