«Il faut se réveiller ! » Voilà le message de Jean-Luc Toussirot, nouveau membre actif des Vitrines du Soissonnais, à ses collègues commerçants.
Lors de la dernière assemblée générale de l'association, la nouvelle équipe des Vitrines a exposé sa stratégie qui, il faut bien l'admettre, est une petite révolution : ouvrir les adhésions aux enseignes des zones commerciales. Pour certains, c'est un peu comme faire entrer le loup dans la bergerie.
Pas pour Jean-Luc Toussirot : « Avant, le centre-ville se battait contre la grande distribution, aujourd'hui elle a pris le marché. On n'est plus dans une guéguerre avec les zones périphériques. Notre concurrent, ce n'est plus eux, c'est plutôt Reims. »
Reims et son Ikea flambant neuf, avec pleins de commerces autour. Des magasins qui viennent chercher les clients Soissons à coups de 4x3 alléchants installés sur nos ronds-points d'entrée de ville. D'après une enquête de la CCI de l'Aisne, l'évasion commerciale du Soissonnais était de 16 % en 2008, un chiffre en constante augmentation depuis de longues années. Cela équivaut à 82 millions d'euros dépensés ailleurs, à Reims mais aussi à Paris, Compiègne ou Laon.
« Les commerçants des zones sont des atouts supplémentaires dans notre dynamique qui est de conserver la clientèle. La grande distribution sans le centre-ville, ça n'ira pas et inversement. »
L'objectif désormais est d'aller chercher un maximum d'enseignes de la grande distribution, « et surtout dans des secteurs diversifiés », insiste Françoise-Michau-Iwanowski. Cora, qui capte l'essentiel des chalands soissonnais, est déjà adhérent, mais n'a pas encore participé aux réflexions des Vitrines pour l'avenir.
Le plus gros concurrent : internet
C'est « un risque mesuré », estime Françoise-Michau-Iwanowsk. « Les actions et publicités devront servir à tous les commerçants. » Mais, comme le rappelle Jean-Luc Toussirot, le plus concurrent, c'est internet. « Il faut bien présenter ses produits sur internet, sans quoi l'acheteur web ne peut pas comparer », observe-t-il.
Une nouvelle politique qui s'accompagne d'un nouveau logo pour les Vitrines. La première des actions visant à donner « une image forte à cette association ».
Lors de la dernière assemblée générale de l'association, la nouvelle équipe des Vitrines a exposé sa stratégie qui, il faut bien l'admettre, est une petite révolution : ouvrir les adhésions aux enseignes des zones commerciales. Pour certains, c'est un peu comme faire entrer le loup dans la bergerie.
Pas pour Jean-Luc Toussirot : « Avant, le centre-ville se battait contre la grande distribution, aujourd'hui elle a pris le marché. On n'est plus dans une guéguerre avec les zones périphériques. Notre concurrent, ce n'est plus eux, c'est plutôt Reims. »
Reims et son Ikea flambant neuf, avec pleins de commerces autour. Des magasins qui viennent chercher les clients Soissons à coups de 4x3 alléchants installés sur nos ronds-points d'entrée de ville. D'après une enquête de la CCI de l'Aisne, l'évasion commerciale du Soissonnais était de 16 % en 2008, un chiffre en constante augmentation depuis de longues années. Cela équivaut à 82 millions d'euros dépensés ailleurs, à Reims mais aussi à Paris, Compiègne ou Laon.
« Les commerçants des zones sont des atouts supplémentaires dans notre dynamique qui est de conserver la clientèle. La grande distribution sans le centre-ville, ça n'ira pas et inversement. »
L'objectif désormais est d'aller chercher un maximum d'enseignes de la grande distribution, « et surtout dans des secteurs diversifiés », insiste Françoise-Michau-Iwanowski. Cora, qui capte l'essentiel des chalands soissonnais, est déjà adhérent, mais n'a pas encore participé aux réflexions des Vitrines pour l'avenir.
Le plus gros concurrent : internet
C'est « un risque mesuré », estime Françoise-Michau-Iwanowsk. « Les actions et publicités devront servir à tous les commerçants. » Mais, comme le rappelle Jean-Luc Toussirot, le plus concurrent, c'est internet. « Il faut bien présenter ses produits sur internet, sans quoi l'acheteur web ne peut pas comparer », observe-t-il.
Une nouvelle politique qui s'accompagne d'un nouveau logo pour les Vitrines. La première des actions visant à donner « une image forte à cette association ».
Toutes les villes sont confrontées avec la disparition du petit commerce dans le centre ville, j'aime bien Internet mais d'ici quelques temps si l'on n'y prend pas garde l'isolement sera total ....plus de contact autres que virtuels .....
RépondreSupprimerBonne journée bises Jacqueline