Il est l'auteur de « L'emmerdant c'est la rose » pour Thierry Leluron, écrit pour Anne Roumanoff dans « radio bistrot ». Bernard Mabille est actuellement en tournée. Il passe par Soissons.
LE 9 avril prochain, Bernard Mabille sera sur la scène du Mail de Soissons. Cette « grosse tête » de l'équipe de Philippe Bouvard est, actuellement, en tournée pour un one-man-show intitulé Bernard Mabille sur mesure (tailleur de costards depuis 1976).
l'union : comment résumeriez-vous votre spectacle ?
Bernard Mabille : C'est un ensemble de coups de gueule sur tout ce qui m'agace, avec une grande partie basée sur l'actualité. J'essaie de réactualiser à chaque passage en scène car je m'emmerderais à répéter tous les soirs la même chose. Ça permet aussi de tester des trucs et de se remettre en question.
Trois adjectifs pour qualifier votre spectacle ?
Drôle, drôle et… drôle ! C'est le principe du truc. Le spectacle marche bien jusqu'à présent mais ce succès, c'est quelque chose qui m'est arrivé très tard. Je ne m'y attendais plus.
Trois adjectifs pour vous qualifier ?
Timide, complexé et marrant. Je pense que je le suis quand même. Un petit peu gamin peut-être parce que je sors des trucs que je n'aurais pas aimés que mes gosses disent à l'école. Ça ne veut pas dire inconscient ou insouciant.
Soissons, Clovis, le vase… ça vous parle ?
Oui je connais le vase ! Mais ne me posez pas de questions culturelles (rires). J'ai un souvenir de Soissons… mes parents avaient des amis qui y habitaient. Il y avait, chez eux, comme une sorte de train électrique sur lequel on pouvait s'asseoir. C'était il y a très longtemps.
Quel est le fait d'actualité qui vous a le plus fait rire ou sourire ces derniers jours ?
C'est Cahuzac. Il est passé de la repousse à la re-tonte et maintenant, il peut se faire des cheveux à nouveau !
C'est terrible quand même comme le pouvoir peut changer les gens…
Ce qui vous a navré ou attristé ?
La mort de nos soldats ou l'affaire Merah, c'est terriblement triste.
Votre blague fétiche du moment ?
Pourquoi Audrey Pulvar est toujours célibataire ? Parce que tout ce qui est visité par Montebourg ne trouve jamais de repreneur !
L'emmerdant c'est la rose, c'est de vous. Le public régirait-il de la même manière aujourd'hui ?
Oh oui ! C'est un bon baromètre. Je sens sur scène le revirement. J'étais content de voir Hollande arriver car le petit me sortait par les trous de nez. Je fais partie des déçus.
Vous « taillez des costards » selon le titre de votre one-man-show… même à vous ?
Je ne peux pas taper sur tout le monde et dire que je suis superman. Mon principe : tous des c… à commencer par moi !
http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/au-mail-le-9-avril-bernard-mabille-grosse-tete-sur-scene
Bonjour Informations sur la ville, vidéos, sport à Soissons ... C'est ici pour vous !!! SUIVEZ MOI !!!!!!!!!!!!
dimanche 31 mars 2013
jeudi 28 mars 2013
Opération de police : veiller à la sécurité des piétons
Il y a une quinzaine de jours, une femme de 60 ans qui traversait la chaussée à l'angle du boulevard Gambetta et de la place de la République avait été renversée par un camion de 3,5 tonnes, qui avait pris la fuite. Le chauffeur avait rapidement pu être interpellé par les policiers (l'union du 21 mars). Grièvement blessée, la victime a été hospitalisée à Soissons avant d'être transférée, il y a quelques jours, au CHU d'Amiens.
Depuis le début de l'année, c'est le cinquième accident corporel impliquant un piéton sur la circonscription de sécurité publique (CSP) de Soissons, sur un total de douze dans tout le département. C'est ce qui a conduit, hier après-midi, le commissariat à mener une opération de police de la route axée sur la sécurité des piétons, des contrôles qu'est venu suivre le préfet Pierre Bayle.
Six piétons tués dans l'Aisne en 2012
« Nous avons une accidentologie relativement forte dans ce domaine, singulièrement à Soissons », relève le représentant de l'État, en notant qu'en 2012 dans l'Aisne, « les piétons ont été impliqués dans quarante-sept accidents, pour un bilan de quarante-cinq blessés et six tués (contre quatre en 2011 et deux en 2010). Ils représentaient, l'an passé, 16,67 % des accidents corporels et 15,79 % des tués. » En 2012, vingt-quatre piétons ont été blessés sur la seule zone de police soissonnaise.
L'opération menée ce mercredi, en centre-ville, au rond-point de l'Écusson puis à Presles, a mobilisé une douzaine de fonctionnaires de la CSP autour de la commissaire Audrey Roux, auxquels s'étaient joints quatre motards du commissariat de Saint-Quentin.
« Cette sensibilisation vise autant les conducteurs que les piétons », explique Audrey Roux, en rappelant que ces derniers « n'ont pas forcément la priorité. Ils ont une obligation de vigilance, notamment pour évaluer la vitesse à laquelle arrivent les véhicules. » Lorsqu'un passage piéton est situé à moins de 50 mètres du point où l'on traverse, il y a, faut-il le rappeler, obligation de l'emprunter.
L'an passé, la responsabilité des piétons était en cause dans 28 % des accidents où ils étaient impliqués. Les seniors sont, évidemment, particulièrement exposés. Ainsi, sur les douze piétons tués entre le 1er janvier 2010 et le 28 février 2013 dans l'Aisne, cinq avaient plus de 60 ans.
« Ces accidents concernent aussi les jeunes, notamment parce qu'ils pianotent sur leur téléphone portable sans se préoccuper de ce qui se passe autour », constate la commissaire, en soulignant que ce sont souvent ces mêmes téléphones portables au volant qui posent problème côté conducteurs.
Par ailleurs, confie Audrey Roux, un travail est mené avec la ville sur les éventuelles améliorations à apporter pour assurer la sécurité des piétons, au plan de l'éclairage public par exemple.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/operation-de-police-veiller-a-la-securite-des-pietons
Depuis le début de l'année, c'est le cinquième accident corporel impliquant un piéton sur la circonscription de sécurité publique (CSP) de Soissons, sur un total de douze dans tout le département. C'est ce qui a conduit, hier après-midi, le commissariat à mener une opération de police de la route axée sur la sécurité des piétons, des contrôles qu'est venu suivre le préfet Pierre Bayle.
Six piétons tués dans l'Aisne en 2012
« Nous avons une accidentologie relativement forte dans ce domaine, singulièrement à Soissons », relève le représentant de l'État, en notant qu'en 2012 dans l'Aisne, « les piétons ont été impliqués dans quarante-sept accidents, pour un bilan de quarante-cinq blessés et six tués (contre quatre en 2011 et deux en 2010). Ils représentaient, l'an passé, 16,67 % des accidents corporels et 15,79 % des tués. » En 2012, vingt-quatre piétons ont été blessés sur la seule zone de police soissonnaise.
L'opération menée ce mercredi, en centre-ville, au rond-point de l'Écusson puis à Presles, a mobilisé une douzaine de fonctionnaires de la CSP autour de la commissaire Audrey Roux, auxquels s'étaient joints quatre motards du commissariat de Saint-Quentin.
« Cette sensibilisation vise autant les conducteurs que les piétons », explique Audrey Roux, en rappelant que ces derniers « n'ont pas forcément la priorité. Ils ont une obligation de vigilance, notamment pour évaluer la vitesse à laquelle arrivent les véhicules. » Lorsqu'un passage piéton est situé à moins de 50 mètres du point où l'on traverse, il y a, faut-il le rappeler, obligation de l'emprunter.
L'an passé, la responsabilité des piétons était en cause dans 28 % des accidents où ils étaient impliqués. Les seniors sont, évidemment, particulièrement exposés. Ainsi, sur les douze piétons tués entre le 1er janvier 2010 et le 28 février 2013 dans l'Aisne, cinq avaient plus de 60 ans.
« Ces accidents concernent aussi les jeunes, notamment parce qu'ils pianotent sur leur téléphone portable sans se préoccuper de ce qui se passe autour », constate la commissaire, en soulignant que ce sont souvent ces mêmes téléphones portables au volant qui posent problème côté conducteurs.
Par ailleurs, confie Audrey Roux, un travail est mené avec la ville sur les éventuelles améliorations à apporter pour assurer la sécurité des piétons, au plan de l'éclairage public par exemple.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/operation-de-police-veiller-a-la-securite-des-pietons
mercredi 27 mars 2013
Salon du livre : le bilan d'A Contresens
SOISSONS (Aisne). Lundi soir, le Salon du livre de Paris a fermé ses portes. Créateur d'A Contresens Éditions, Joël Lévêque fait le bilan de sa participation à cette édition 2013.
À Contresens Éditions a vu le jour, il y a cinq, à Vauxrezis. Son créateur, Joël Lévêque, était au Salon du livre, avec deux de ses auteurs, Lucia Jalba et Philippe Halvick, et un illustrateur de la série « Moko », le Dr Maxime Metron.
Quelle impression générale retenez-vous de ce Salon du livre ?
Joël Lévêque : « C'était ma seconde participation. Il y a énormément de monde, beaucoup de créations, c'est incroyable. C'est un très beau salon. »
De quelle façon une petite maison d'édition comme la vôtre peut-elle se démarquer dans un grand rendez-vous comme celui-là ?
« Par l'authenticité. Les gens sont très sensibles à l'originalité, la création, le fait de travailler tous ensemble autour d'un projet commun, auteur, éditeur, maquettiste, illustrateur… Notre objectif, c'est de publier peu mais bien, en défendant les valeurs de tolérance, d'humanisme, de respect des autres, comme avec le roman de Lucia Jalba, mais aussi de proposer des publications originales, comme la série « Moko, la santé en s'amusant » pour les enfants, quelque chose qui ne s'était jamais fait. »
À Contresens, c'est un peu un OVNI dans le monde de l'édition ?
«Oui. Nous croyons à ce que nous faisons. Aucune grande maison d'édition ne travaille comme nous. Chez les grands éditeurs, le temps accordé à un auteur, c'est dix minutes ! Chez nous, non. Notre participation à ce salon est aussi possible parce que nous sommes bien accompagnés par le Centre régional du livre, mais sans faire de régionalisme. Nos livres peuvent être lus à Marseille, même s'ils se vendent plus ici parce qu'il y a une proximité. »
Quelles retombées avez-vous après ce Salon ?
« Outre les retombées financières, il y a tout d'abord les rencontres avec des organisateurs de salons, comme celui qui aura lieu le 1er mai à Arras autour des expressions populaires. Lucia Jalba y participera à un débat sur l'intégration. Il y a aussi les retombées médiatiques. Au salon, on fait de la communication autour de nos livres. »
Quels sont les projets d'A Contresens ?
« En juin, nous allons publier « Exodes », le roman d'un Axonais de 78 ans qui habite Buire, Claude Mouflard. Cela se passe dans les années quarante, avec un exode au sens premier du terme, et l'exode dans la pensée d'une femme qui trouve le bonheur et la liberté le jour où elle perd tout. En 2014, il y aura une suite avec « Exils ». Nous allons aussi sortir un nouveau « Moko », le cinquième. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/salon-du-livre-le-bilan-da-contresens
À Contresens Éditions a vu le jour, il y a cinq, à Vauxrezis. Son créateur, Joël Lévêque, était au Salon du livre, avec deux de ses auteurs, Lucia Jalba et Philippe Halvick, et un illustrateur de la série « Moko », le Dr Maxime Metron.
Quelle impression générale retenez-vous de ce Salon du livre ?
Joël Lévêque : « C'était ma seconde participation. Il y a énormément de monde, beaucoup de créations, c'est incroyable. C'est un très beau salon. »
De quelle façon une petite maison d'édition comme la vôtre peut-elle se démarquer dans un grand rendez-vous comme celui-là ?
« Par l'authenticité. Les gens sont très sensibles à l'originalité, la création, le fait de travailler tous ensemble autour d'un projet commun, auteur, éditeur, maquettiste, illustrateur… Notre objectif, c'est de publier peu mais bien, en défendant les valeurs de tolérance, d'humanisme, de respect des autres, comme avec le roman de Lucia Jalba, mais aussi de proposer des publications originales, comme la série « Moko, la santé en s'amusant » pour les enfants, quelque chose qui ne s'était jamais fait. »
La région, sans régionalisme
À Contresens, c'est un peu un OVNI dans le monde de l'édition ?
«Oui. Nous croyons à ce que nous faisons. Aucune grande maison d'édition ne travaille comme nous. Chez les grands éditeurs, le temps accordé à un auteur, c'est dix minutes ! Chez nous, non. Notre participation à ce salon est aussi possible parce que nous sommes bien accompagnés par le Centre régional du livre, mais sans faire de régionalisme. Nos livres peuvent être lus à Marseille, même s'ils se vendent plus ici parce qu'il y a une proximité. »
Quelles retombées avez-vous après ce Salon ?
« Outre les retombées financières, il y a tout d'abord les rencontres avec des organisateurs de salons, comme celui qui aura lieu le 1er mai à Arras autour des expressions populaires. Lucia Jalba y participera à un débat sur l'intégration. Il y a aussi les retombées médiatiques. Au salon, on fait de la communication autour de nos livres. »
Quels sont les projets d'A Contresens ?
« En juin, nous allons publier « Exodes », le roman d'un Axonais de 78 ans qui habite Buire, Claude Mouflard. Cela se passe dans les années quarante, avec un exode au sens premier du terme, et l'exode dans la pensée d'une femme qui trouve le bonheur et la liberté le jour où elle perd tout. En 2014, il y aura une suite avec « Exils ». Nous allons aussi sortir un nouveau « Moko », le cinquième. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/salon-du-livre-le-bilan-da-contresens
mardi 26 mars 2013
Les braqueurs de la bijouterie Carador sous les verrous
Deux hommes originaires de Bobigny ont été condamnés, hier, à quatre et trois ans de prison, pour le braquage de la bijouterie Carador, voici plus d'un an.
«Il est rare que nous soyons confrontés à des faits d'une telle gravité. Les Soissonnais attendent beaucoup de cette audience ». Pour le vice-procureur de Soissons, Eric De Valroger, pas d'indulgence possible à l'égard des deux braqueurs de la bijouterie Carador-La Guilde des Orfèvres, le 9 février 2012. Ceux dont a découvert le visage hier, au tribunal correctionnel de Soissons, avaient un beau matin déboulé rue du Collège, à moto, en plein centre-ville, dans une boutique qu'ils avaient repérée la veille.
Encagoulés et gantés, ils avaient menacé les employés d'une arme de point, non chargée, avant de mettre à sac des vitrines à l'aide de marteaux.
Tombés nez à nez avec des policiers en patrouille, prévenus de leur présence par un témoin, ils avaient pris la fuite. L'un d'eux a pu être rattrapé, Randy Kabongo, 20 ans au moment des faits. L'autre s'est volatilisé. Il serait reparti en taxi, à Paris, a-t-on appris hier. Yaya Njie, 19 ans à l'époque, a été retrouvé quelques mois plus tard grâce aux traces ADN, laissé sur ses affaires abandonnées à la hâte dans la rue. Il se trouvait à ce moment-là en maison d'arrêt, à Nancy, en détention provisoire pour un autre vol similaire, à Metz, commis huit jours après celui de Soissons. Tous deux comparaissaient en état de récidive légale.
« Des apprentis »
Ces deux jeunes hommes demeurant à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, ont expliqué avoir été envoyés par une connaissance, « un grand », selon les termes de Randy Kabongo. Ce dernier se serait laissé convaincre après avoir refusé plusieurs fois. Quant à M. Njie, il y aurait été contraint en raison d'une dette. En dépit des relances du président du tribunal Yannick Gressot, aucun n'a souhaité dévoiler le nom de l'instigateur. L'histoire du troisième homme n'a vraisemblablement pas convaincu, en dépit des efforts de la défense. « Je plaide la vraisemblance », a lancé Me Court, persuadé que les mauvaises rencontres sont légion dans le quartier où demeure son client, M. Kabongo.
Quant à Me Bouchy-Lucotte, conseil de M. Njie, il a évoqué deux « apprentis, des enfants attardés encore dans la bande dessinée ». Les deux voleurs avaient négligé d'emporter ce qui avait le plus de valeur, l'or, preuve selon les avocats de leur amateurisme.
Mais le traumatisme laissé chez les victimes, la gravité des faits, tout près d'un collège qui plus est, dix jours après qu'un bijoutier d'Albertville eut perdu la vie dans un braquage, ne pouvaient bénéficier de la clémence du tribunal qui a suivi les réquisitions du parquet : trois ans ferme pour Randy Kabongo, quatre ans pour Yaya Njie. Ils sont partis immédiatement et sous bonne escorte pour la maison d'arrêt de Laon.
Les victimes, représentées par Me Lusseau, ont obtenu 2 000 (salariés) et 3 000 euros (gérante) de dommages et intérêts.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-braqueurs-de-la-bijouterie-carador-sous-les-verrous
«Il est rare que nous soyons confrontés à des faits d'une telle gravité. Les Soissonnais attendent beaucoup de cette audience ». Pour le vice-procureur de Soissons, Eric De Valroger, pas d'indulgence possible à l'égard des deux braqueurs de la bijouterie Carador-La Guilde des Orfèvres, le 9 février 2012. Ceux dont a découvert le visage hier, au tribunal correctionnel de Soissons, avaient un beau matin déboulé rue du Collège, à moto, en plein centre-ville, dans une boutique qu'ils avaient repérée la veille.
Encagoulés et gantés, ils avaient menacé les employés d'une arme de point, non chargée, avant de mettre à sac des vitrines à l'aide de marteaux.
Tombés nez à nez avec des policiers en patrouille, prévenus de leur présence par un témoin, ils avaient pris la fuite. L'un d'eux a pu être rattrapé, Randy Kabongo, 20 ans au moment des faits. L'autre s'est volatilisé. Il serait reparti en taxi, à Paris, a-t-on appris hier. Yaya Njie, 19 ans à l'époque, a été retrouvé quelques mois plus tard grâce aux traces ADN, laissé sur ses affaires abandonnées à la hâte dans la rue. Il se trouvait à ce moment-là en maison d'arrêt, à Nancy, en détention provisoire pour un autre vol similaire, à Metz, commis huit jours après celui de Soissons. Tous deux comparaissaient en état de récidive légale.
« Des apprentis »
Ces deux jeunes hommes demeurant à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, ont expliqué avoir été envoyés par une connaissance, « un grand », selon les termes de Randy Kabongo. Ce dernier se serait laissé convaincre après avoir refusé plusieurs fois. Quant à M. Njie, il y aurait été contraint en raison d'une dette. En dépit des relances du président du tribunal Yannick Gressot, aucun n'a souhaité dévoiler le nom de l'instigateur. L'histoire du troisième homme n'a vraisemblablement pas convaincu, en dépit des efforts de la défense. « Je plaide la vraisemblance », a lancé Me Court, persuadé que les mauvaises rencontres sont légion dans le quartier où demeure son client, M. Kabongo.
Quant à Me Bouchy-Lucotte, conseil de M. Njie, il a évoqué deux « apprentis, des enfants attardés encore dans la bande dessinée ». Les deux voleurs avaient négligé d'emporter ce qui avait le plus de valeur, l'or, preuve selon les avocats de leur amateurisme.
Mais le traumatisme laissé chez les victimes, la gravité des faits, tout près d'un collège qui plus est, dix jours après qu'un bijoutier d'Albertville eut perdu la vie dans un braquage, ne pouvaient bénéficier de la clémence du tribunal qui a suivi les réquisitions du parquet : trois ans ferme pour Randy Kabongo, quatre ans pour Yaya Njie. Ils sont partis immédiatement et sous bonne escorte pour la maison d'arrêt de Laon.
Les victimes, représentées par Me Lusseau, ont obtenu 2 000 (salariés) et 3 000 euros (gérante) de dommages et intérêts.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-braqueurs-de-la-bijouterie-carador-sous-les-verrous
lundi 25 mars 2013
Une Journée défense et citoyenneté exceptionnelle Devenir un meilleur citoyen
La commune a servi exceptionnellement de cadre à l'organisation d'une session de la Journée défense et citoyenneté (JDC). Chaque conseil municipal possède en effet dans ses rangs un correspondant défense, pour Bucy il s'agit de Patrice Donio. Ce dernier a eu l'idée de proposer aux responsables du Centre de service national (CSN) de Creil de décentraliser dans la commune une des journées normalement prévue à Sissonne, pour les jeunes de la région. Les responsables du CSN ont immédiatement adhéré au projet.
Cette journée, très importante et obligatoire, s'adresse aux jeunes qui ont accompli la démarche du recensement auprès de leur mairie dans la période préconisée, soit dans un délai de 3 mois à compter de la date anniversaire de leurs 16 ans.
Un véritable sésame
Le certificat remis aux participants à l'issue de la journée représente un véritable laisser passer pour l'ensemble des examens scolaires… En effet, seul les titulaires de ce précieux sésame seront autorisés à se présenter aux examens et concours de l'éducation nationale jusqu'à l'âge de 25 ans. Les participants ont alors découvert au cours de cette journée d'instruction les droits et devoirs du citoyen, l'environnement, les addictions et leurs risques.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/bucy-le-long-une-journee-defense-et-citoyennete-exceptionnelle-devenir-un-meill
Caroline Tassel, la responsable du CSN de Picardie, qui gère 25 000 jeunes, épaulée par son chargé de communication, Christian Wattelier, organisent une présentation des métiers du matériel de la défense. C'est ainsi qu'à Bucy, les jeunes ont pu découvrir deux véhicules du peloton de sécurité routière de Laon.
Les ateliers gérés par Béatrice Cardinal et Nadia Leturgez ont été animés par Olivier Guilleteau et l'adjudant David Caron. La séquence addiction a été confiée à un retraité des services de police résidant dans la commune, Jacques Edange, tandis que l'exposé sur le droit de vote était confié à Jocelyne Bannier. Sur les cinquante jeunes convoqués, trente-deux se sont présentés et ont obtenu leur certificat de citoyenneté. Les dix-huit absents ne seront pas reconvoqués et devront entreprendre par eux-mêmes la démarche auprès du CSN de Creil.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/bucy-le-long-une-journee-defense-et-citoyennete-exceptionnelle-devenir-un-meill
Cette journée, très importante et obligatoire, s'adresse aux jeunes qui ont accompli la démarche du recensement auprès de leur mairie dans la période préconisée, soit dans un délai de 3 mois à compter de la date anniversaire de leurs 16 ans.
Un véritable sésame
Le certificat remis aux participants à l'issue de la journée représente un véritable laisser passer pour l'ensemble des examens scolaires… En effet, seul les titulaires de ce précieux sésame seront autorisés à se présenter aux examens et concours de l'éducation nationale jusqu'à l'âge de 25 ans. Les participants ont alors découvert au cours de cette journée d'instruction les droits et devoirs du citoyen, l'environnement, les addictions et leurs risques.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/bucy-le-long-une-journee-defense-et-citoyennete-exceptionnelle-devenir-un-meill
Caroline Tassel, la responsable du CSN de Picardie, qui gère 25 000 jeunes, épaulée par son chargé de communication, Christian Wattelier, organisent une présentation des métiers du matériel de la défense. C'est ainsi qu'à Bucy, les jeunes ont pu découvrir deux véhicules du peloton de sécurité routière de Laon.
Les ateliers gérés par Béatrice Cardinal et Nadia Leturgez ont été animés par Olivier Guilleteau et l'adjudant David Caron. La séquence addiction a été confiée à un retraité des services de police résidant dans la commune, Jacques Edange, tandis que l'exposé sur le droit de vote était confié à Jocelyne Bannier. Sur les cinquante jeunes convoqués, trente-deux se sont présentés et ont obtenu leur certificat de citoyenneté. Les dix-huit absents ne seront pas reconvoqués et devront entreprendre par eux-mêmes la démarche auprès du CSN de Creil.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/bucy-le-long-une-journee-defense-et-citoyennete-exceptionnelle-devenir-un-meill
dimanche 24 mars 2013
Habitat Deux nouveaux projets d'écoquartier de plus
Nouveau programme de logements à Berzy-le-Sec et Septmonts. Ces projets d'écoquartier s'ajoutent à ceux de Crouy et Billy-sur-Aisne.
APRÈS Crouy et Billy-sur-Aisne, ce sont Septmonts et Berzy-le-Sec qui se tournent vers la communauté d'agglomération du Soissonnais pour mener à bien leur projet d'écoquartier. Ces deux projets ont été déclarés d'intérêt communautaire jeudi soir. L'agglo, qui s'est engagée dès le début du mandat, sur la voie d'un développement équilibré du territoire, vise une croissance démographique mesurée de 1,5 % en cinq ans. L'objectif est de garder une démographie supérieure à 50 000 habitants et de redonner un second souffle au territoire.
À Septmonts, le conseil municipal et Michel Douay, le maire, sont partis d'un constat : « Nous avons déjà perdu une classe. Il y a une nécessité de développer l'habitat pour maintenir l'école et le commerce et de s'inscrire dans le projet communautaire. » Si son village de 580 âmes « ne fait pas partie des communes qui ont perdu des habitants », Septmonts espère compter 700 habitants d'ici 2025. La zone retenue pour l'écoquartier à vocation d'habitat est celle de la « Jonchère ».
Deux villages de vieilles pierres
Dans le cas de Berzy-le-Sec, la commune subit déjà la décroissance démographique. Un phénomène constaté sur l'ensemble du territoire de l'agglo. En trente ans, la population de ce petit village perché au-dessus de la D1 est passée de 411 à 392 habitants. Dans le centre bourg, deux secteurs ont été retenus pour ce nouveau projet. Leurs disponibilités foncières permettent un développement de l'urbanisation dans le prolongement du village.
À Berzy-le-Sec comme à Septmonts, deux villages plantés de vielles pierres et des vestiges de châteaux, les conseils municipaux veulent intégrer de façon harmonieuse les nouvelles constructions, « plutôt que d'avoir de petites touches », a souligné Franck Delattre, vice-président en conseil communautaire.
Concertation
« Nous sommes satisfaits que cela puisse être projeté avec l'agglo, observe Michel Douay. Nous voulons garder la main car nous avons une exigence d'intégration architecturale. Il y a un caractère particulier à Septmonts. Grâce à la concertation, la commune reste partie prenante dans le projet. »
À Crouy, cette concertation est terminée. Les fouilles archéologiques dans la zone « Sous-Clémencins » vont débuter dans quelques semaines. À Billy-sur-Aisne, les prochaines réunions auront lieu les 2 et 23 avril et 14 et 28 mai, à 18 heures, à la Maison des associations.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/habitat-deux-nouveaux-projets-decoquartier-de-plus
APRÈS Crouy et Billy-sur-Aisne, ce sont Septmonts et Berzy-le-Sec qui se tournent vers la communauté d'agglomération du Soissonnais pour mener à bien leur projet d'écoquartier. Ces deux projets ont été déclarés d'intérêt communautaire jeudi soir. L'agglo, qui s'est engagée dès le début du mandat, sur la voie d'un développement équilibré du territoire, vise une croissance démographique mesurée de 1,5 % en cinq ans. L'objectif est de garder une démographie supérieure à 50 000 habitants et de redonner un second souffle au territoire.
À Septmonts, le conseil municipal et Michel Douay, le maire, sont partis d'un constat : « Nous avons déjà perdu une classe. Il y a une nécessité de développer l'habitat pour maintenir l'école et le commerce et de s'inscrire dans le projet communautaire. » Si son village de 580 âmes « ne fait pas partie des communes qui ont perdu des habitants », Septmonts espère compter 700 habitants d'ici 2025. La zone retenue pour l'écoquartier à vocation d'habitat est celle de la « Jonchère ».
Deux villages de vieilles pierres
Dans le cas de Berzy-le-Sec, la commune subit déjà la décroissance démographique. Un phénomène constaté sur l'ensemble du territoire de l'agglo. En trente ans, la population de ce petit village perché au-dessus de la D1 est passée de 411 à 392 habitants. Dans le centre bourg, deux secteurs ont été retenus pour ce nouveau projet. Leurs disponibilités foncières permettent un développement de l'urbanisation dans le prolongement du village.
À Berzy-le-Sec comme à Septmonts, deux villages plantés de vielles pierres et des vestiges de châteaux, les conseils municipaux veulent intégrer de façon harmonieuse les nouvelles constructions, « plutôt que d'avoir de petites touches », a souligné Franck Delattre, vice-président en conseil communautaire.
Concertation
« Nous sommes satisfaits que cela puisse être projeté avec l'agglo, observe Michel Douay. Nous voulons garder la main car nous avons une exigence d'intégration architecturale. Il y a un caractère particulier à Septmonts. Grâce à la concertation, la commune reste partie prenante dans le projet. »
À Crouy, cette concertation est terminée. Les fouilles archéologiques dans la zone « Sous-Clémencins » vont débuter dans quelques semaines. À Billy-sur-Aisne, les prochaines réunions auront lieu les 2 et 23 avril et 14 et 28 mai, à 18 heures, à la Maison des associations.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/habitat-deux-nouveaux-projets-decoquartier-de-plus
vendredi 22 mars 2013
Le chantier titanesque de la Cité de la musique
Lancé en avril dernier, le chantier de la Cité de la musique et de la danse avance à grands pas. Hier d'imposantes poutres en béton, ont commencé à être posées sur le grand auditorium .
LE CONVOI exceptionnel n'est sans doute pas passé inaperçu sur les routes et ronds-points qu'il a empruntés depuis la Belgique. Les poutres, de 18 tonnes et 22 mètres chacune, à installer au-dessus du grand auditorium, sont arrivées hier matin sur le chantier de la Cité de la musique et de la danse, à Gouraud. Il y en aura une vingtaine.
Si la première pierre avait, symboliquement, été posée le 21 juin dernier, jour de la Fête de la musique, les travaux avaient en fait débuté dès le mois d'avril. « Nous en sommes au gros œuvre, avec une trentaine de personnes qui travaillent à plein-temps. Nous avons nos équipes propres, des intérimaires et des gens en insertion », explique Hervé Duteil, conducteur de travaux de Rabot Dutilleul construction.
Le gros œuvre devrait être terminé en juin, puis le clos et le couvert en septembre. Les travaux intérieurs débuteront dans la foulée, avec une livraison prévue au printemps 2014.
« L'hiver a été difficile. Nous avons eu quarante jours d'intempéries », note Hervé Duteil.
« Si tout va bien, le premier concert y aura lieu lors de la Fête de la musique », espère Jean-Marie Carré, le président de la communauté d'agglomération, qui a visité le chantier hier matin, en compagnie du président du conseil général, Yves Daudigny, et de plusieurs élus communautaires et fonctionnaires de l'agglo.
« Pas une coquille vide »
Grâce au grand auditorium de 600 m2, avec un plateau de dimensionné pour permettre à un orchestre symphonique de 70 musiciens de se produire face à un public de plus de 500 personnes, l'objectif est d'être « dans les dix meilleurs équipements de ce type en France », comme le rappelle Jean-Michel Verneiges, le délégué général de l'Association pour le développement des activités musicales dans l'Aisne (Adama). « Ça ne sera pas une coquille vide. Il faudra que ce lieu vive. C'est tout le travail que nous allons notamment faire avec l'orchestre Les Siècles », précise Jean-Michel Verneiges.
Pour Gonzague Sandevoir, le directeur général des services de l'agglo, l'enjeu est clair : « Ici, nous visons l'excellence. »
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/le-chantier-titanesque-de-la-cite-de-la-musique
LE CONVOI exceptionnel n'est sans doute pas passé inaperçu sur les routes et ronds-points qu'il a empruntés depuis la Belgique. Les poutres, de 18 tonnes et 22 mètres chacune, à installer au-dessus du grand auditorium, sont arrivées hier matin sur le chantier de la Cité de la musique et de la danse, à Gouraud. Il y en aura une vingtaine.
Si la première pierre avait, symboliquement, été posée le 21 juin dernier, jour de la Fête de la musique, les travaux avaient en fait débuté dès le mois d'avril. « Nous en sommes au gros œuvre, avec une trentaine de personnes qui travaillent à plein-temps. Nous avons nos équipes propres, des intérimaires et des gens en insertion », explique Hervé Duteil, conducteur de travaux de Rabot Dutilleul construction.
Le gros œuvre devrait être terminé en juin, puis le clos et le couvert en septembre. Les travaux intérieurs débuteront dans la foulée, avec une livraison prévue au printemps 2014.
« L'hiver a été difficile. Nous avons eu quarante jours d'intempéries », note Hervé Duteil.
« Si tout va bien, le premier concert y aura lieu lors de la Fête de la musique », espère Jean-Marie Carré, le président de la communauté d'agglomération, qui a visité le chantier hier matin, en compagnie du président du conseil général, Yves Daudigny, et de plusieurs élus communautaires et fonctionnaires de l'agglo.
« Pas une coquille vide »
Grâce au grand auditorium de 600 m2, avec un plateau de dimensionné pour permettre à un orchestre symphonique de 70 musiciens de se produire face à un public de plus de 500 personnes, l'objectif est d'être « dans les dix meilleurs équipements de ce type en France », comme le rappelle Jean-Michel Verneiges, le délégué général de l'Association pour le développement des activités musicales dans l'Aisne (Adama). « Ça ne sera pas une coquille vide. Il faudra que ce lieu vive. C'est tout le travail que nous allons notamment faire avec l'orchestre Les Siècles », précise Jean-Michel Verneiges.
Pour Gonzague Sandevoir, le directeur général des services de l'agglo, l'enjeu est clair : « Ici, nous visons l'excellence. »
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/le-chantier-titanesque-de-la-cite-de-la-musique
jeudi 21 mars 2013
A l'Arsenal Hommage aux Ballets russes
L'entrée en scène est frappante : pour la première fois depuis le quatuor Aviv en 2006, des femmes occupent toute l'estrade de l'Arsenal. Le sextuor des Pléiades, solistes de l'orchestre Les Siècles, présente un programme en hommage aux Ballets russes.
Ceux qui attendaient Debussy, Prokofiev, Stravinsky ont trouvé des compositeurs plus anciens : Borodine, Rimsky-Korsakov et Brahms, dont d'autres œuvres avaient été adaptées au ballet. Ce choix faisait entendre des pièces moins connues.
Le plaisir que prenaient les musiciennes à être ensemble pour les jouer était palpable. Les trois sextuors reflètent autant le plaisir de vivre, sans sonder les noirceurs de l'âme slave ou allemande.
Un beau prétexte
Du sextuor en ré mineur de Borodin n'ont survécu que deux mouvements, un canon où les instruments se suivent, et une mélodie russe. Dans le sextuor en majeur, Rimsky-Korsakov, a expliqué la violoniste Laetitia Ringeval, était surtout fier de la fugue du second mouvement. Dans le second sextuor de Brahms, ses efforts pour échapper au « Romantisme », par des innovations et contrastes, laissent une œuvre néanmoins profondément de son temps.
L'hommage n'aura guère éclairé les Ballets russes, mais a servi de beau prétexte à ce concert à six
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/a-larsenal-hommage-aux-ballets-russes
Ceux qui attendaient Debussy, Prokofiev, Stravinsky ont trouvé des compositeurs plus anciens : Borodine, Rimsky-Korsakov et Brahms, dont d'autres œuvres avaient été adaptées au ballet. Ce choix faisait entendre des pièces moins connues.
Le plaisir que prenaient les musiciennes à être ensemble pour les jouer était palpable. Les trois sextuors reflètent autant le plaisir de vivre, sans sonder les noirceurs de l'âme slave ou allemande.
Un beau prétexte
Du sextuor en ré mineur de Borodin n'ont survécu que deux mouvements, un canon où les instruments se suivent, et une mélodie russe. Dans le sextuor en majeur, Rimsky-Korsakov, a expliqué la violoniste Laetitia Ringeval, était surtout fier de la fugue du second mouvement. Dans le second sextuor de Brahms, ses efforts pour échapper au « Romantisme », par des innovations et contrastes, laissent une œuvre néanmoins profondément de son temps.
L'hommage n'aura guère éclairé les Ballets russes, mais a servi de beau prétexte à ce concert à six
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/a-larsenal-hommage-aux-ballets-russes
mercredi 20 mars 2013
Son combat pour rénover les monuments de 14-18
Le président de l'association « Soissonnais 14-18 » ne veut pas laisser passer le centenaire sans rénover les monuments. Il les évalue à une centaine dans son secteur.
«C 'EST maintenant ou jamais ! » Pour le président de « Soissonnais 14-18 », si rien n'est fait, au moment du centenaire, pour redonner un coup d'éclat aux édifices ou plaques liés au conflit de 1914-1918, plus personne ne s'en souciera par la suite…
Selon le responsable de cette association à qui le « patrimonial » tient à cœur, sur le front, de Noyon à Soissons, « c'est la der des der ». Aussi fait-il entendre sa voix, dans le cadre de la préparation des manifestations commémoratives. « Avant les petits fours, déjà, qu'on restaure le patrimoine ! » tempête-t-il. Et par là, il n'entend pas forcément d'importantes constructions : « Des monuments, des sculptures, des tombes, il y en a partout », affirme celui qui vit à Confrécourt, sur la commune de Nouvron-Vingré - « J'habite une terre », aime-t-il rappeler, vivant apparemment son engagement comme un devoir à ceux qui se sont battus là. Une centaine de réalisations sont concernées, d'après ses estimations. « Dans l'Aisne, nous avons le triste privilège d'être le département le plus touché. Les soldats et les familles ont voulu laisser des traces », relate-il constatant enfin à propos de ces témoignages : « Ils ont 80 ans et sont en train de se dégrader ».
L'appui d'un professionnel
Une famille a parfois posé un ouvrage, peut-être au milieu d'un champ ou perdu dans la forêt. Ces propriétés privées ne sont pas forcément prises en charge par un descendant, les personnes concernées ignorant peut-être avoir là un point de ralliement et les riverains ne sachant comment les joindre.
Intervenir ne serait pourtant pas forcément compliqué. « Rien que rendre visible les lettres… » souhaite Jean-Luc Pamart qui en voit tous les jours.
Dans certains cas, il ne demande même pas une intervention sur la construction elle-même. Il cite l'exemple du « Monument de la victoire du 18-Juillet 1918, sur la RN2, il n'y a pas d'accès. On a fait la quatre voies sans s'en occuper ! » Invité bien entendu aux commissions de préparation du centenaire, il relate avoir recensé une dizaine de réalisations dont le sort paraissait plus important. « Ils seront sauvés, pense-t-il, le reste, qu'est-ce qu'on en fait ? » Il ne veut pas forcément de grosses sommes d'argent ni faire venir des entreprises.
Des bénévoles pourraient peut-être intervenir mais « il faut des professionnels pour dire ce qu'il faut faire », souhaite Jean-Luc Pamart, désireux d'organiser des chantiers d'insertion bénéficiant de cet encadrement, par exemple en maçonnerie. Il pense voir au moins la mise en place d'un tel projet.
En attendant, le nombre de deux restaurations par an pendant les cinq ans du centenaire a été évoqué… « On est en train de faire la liste ! »
http://www.lunion.presse.fr/article/region/son-combat-pour-renover-les-monuments-de-14-18
«C 'EST maintenant ou jamais ! » Pour le président de « Soissonnais 14-18 », si rien n'est fait, au moment du centenaire, pour redonner un coup d'éclat aux édifices ou plaques liés au conflit de 1914-1918, plus personne ne s'en souciera par la suite…
Selon le responsable de cette association à qui le « patrimonial » tient à cœur, sur le front, de Noyon à Soissons, « c'est la der des der ». Aussi fait-il entendre sa voix, dans le cadre de la préparation des manifestations commémoratives. « Avant les petits fours, déjà, qu'on restaure le patrimoine ! » tempête-t-il. Et par là, il n'entend pas forcément d'importantes constructions : « Des monuments, des sculptures, des tombes, il y en a partout », affirme celui qui vit à Confrécourt, sur la commune de Nouvron-Vingré - « J'habite une terre », aime-t-il rappeler, vivant apparemment son engagement comme un devoir à ceux qui se sont battus là. Une centaine de réalisations sont concernées, d'après ses estimations. « Dans l'Aisne, nous avons le triste privilège d'être le département le plus touché. Les soldats et les familles ont voulu laisser des traces », relate-il constatant enfin à propos de ces témoignages : « Ils ont 80 ans et sont en train de se dégrader ».
L'appui d'un professionnel
Une famille a parfois posé un ouvrage, peut-être au milieu d'un champ ou perdu dans la forêt. Ces propriétés privées ne sont pas forcément prises en charge par un descendant, les personnes concernées ignorant peut-être avoir là un point de ralliement et les riverains ne sachant comment les joindre.
Intervenir ne serait pourtant pas forcément compliqué. « Rien que rendre visible les lettres… » souhaite Jean-Luc Pamart qui en voit tous les jours.
Dans certains cas, il ne demande même pas une intervention sur la construction elle-même. Il cite l'exemple du « Monument de la victoire du 18-Juillet 1918, sur la RN2, il n'y a pas d'accès. On a fait la quatre voies sans s'en occuper ! » Invité bien entendu aux commissions de préparation du centenaire, il relate avoir recensé une dizaine de réalisations dont le sort paraissait plus important. « Ils seront sauvés, pense-t-il, le reste, qu'est-ce qu'on en fait ? » Il ne veut pas forcément de grosses sommes d'argent ni faire venir des entreprises.
Des bénévoles pourraient peut-être intervenir mais « il faut des professionnels pour dire ce qu'il faut faire », souhaite Jean-Luc Pamart, désireux d'organiser des chantiers d'insertion bénéficiant de cet encadrement, par exemple en maçonnerie. Il pense voir au moins la mise en place d'un tel projet.
En attendant, le nombre de deux restaurations par an pendant les cinq ans du centenaire a été évoqué… « On est en train de faire la liste ! »
http://www.lunion.presse.fr/article/region/son-combat-pour-renover-les-monuments-de-14-18
lundi 18 mars 2013
Un supplément d'âme pour l'aide à domicile
L'Association d'aide et de garde à domicile de l'Aisne a créé un service innovant. Des agents apportent maintenant un supplément d'attention.
UN « laboratoire ». Le mot ne fait pas peur à Dominique Villa, le directeur général de l'Association d'aide et de garde à domicile de l'Aisne (AAGDA). Mieux, il le revendique.
Depuis sa création en 1987, l'association que préside aujourd'hui le Dr Yannick Lenquette, travaille en effet sur « l'humain » puisqu'elle aide, soutient et accompagne des publics fragilisés par l'âge, le handicap, un accident ou la maladie, ainsi que des actifs non dépendants.
Aide à la toilette, aux déplacements ou la prise de repas, entretien de la maison et courses constituent ses principales missions payantes.
Depuis quelques mois maintenant, l'AAGDA a créé un nouveau service à l'attention de ses bénéficiaires, innovant… et gratuit. Il repose sur une équipe qualifiée de six agents de proximité et de convivialité.
"On leur donne du temps"
Comme l'explique Dominique Villa, cette création est partie d'un constat : « Sur le terrain, nos bénéficiaires vivent un rapport de plus en plus complexe avec les aides à domicile, avec des morcellements de prestations, trois à quatre fois dans une journée. Faute de temps, ces interventions se limitent à des gestes très techniques. On a perdu cette notion de proximité »
Pour autant, juge le directeur général de l'association, ces personnes sont en attente de bien plus, d'autre chose. Avec le recrutement d'agents de proximité et de convivialité, l'idée est de « remettre du temps de présence auprès des bénéficiaires, pas pour la pathologie, mais pour l'humain. Il ne s'agit donc pas que de soins, mais aussi de prendre soin de la personne. »
Kheira Boudabouz et Ophélie Martire ont rejoint l'AADGA pour accomplir cette mission nouvellement créée le 5 novembre dernier.
« On leur donne de notre temps, de notre écoute. C'est un échange » confie Kheira Boudabouz, aux yeux de laquelle cela permet aussi de « sortir de l'isolement » les bénéficiaires et de leur « apporter un soutien moral. On tisse des relations privilégiées avec ces personnes. » Jouer, faire des sorties, partager ou tout simplement discuter constitue la raison d'être de ce service mis en place depuis quelques mois.
« Un service tel que celui-là, c'est rare. C'est un partage », estime pour sa part Ophélie Martire, dont l'objectif est de « suivre une formation qualifiante et de continuer à travailler dans l'aide à domicile ».
La philosophie que s'efforce de développer l'association, Dominique Villa la résume à sa façon : « On ne fait pas du médico-social, mais du socio-médical. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-supplement-dame-pour-laide-a-domicile
UN « laboratoire ». Le mot ne fait pas peur à Dominique Villa, le directeur général de l'Association d'aide et de garde à domicile de l'Aisne (AAGDA). Mieux, il le revendique.
Depuis sa création en 1987, l'association que préside aujourd'hui le Dr Yannick Lenquette, travaille en effet sur « l'humain » puisqu'elle aide, soutient et accompagne des publics fragilisés par l'âge, le handicap, un accident ou la maladie, ainsi que des actifs non dépendants.
Aide à la toilette, aux déplacements ou la prise de repas, entretien de la maison et courses constituent ses principales missions payantes.
Depuis quelques mois maintenant, l'AAGDA a créé un nouveau service à l'attention de ses bénéficiaires, innovant… et gratuit. Il repose sur une équipe qualifiée de six agents de proximité et de convivialité.
"On leur donne du temps"
Comme l'explique Dominique Villa, cette création est partie d'un constat : « Sur le terrain, nos bénéficiaires vivent un rapport de plus en plus complexe avec les aides à domicile, avec des morcellements de prestations, trois à quatre fois dans une journée. Faute de temps, ces interventions se limitent à des gestes très techniques. On a perdu cette notion de proximité »
Pour autant, juge le directeur général de l'association, ces personnes sont en attente de bien plus, d'autre chose. Avec le recrutement d'agents de proximité et de convivialité, l'idée est de « remettre du temps de présence auprès des bénéficiaires, pas pour la pathologie, mais pour l'humain. Il ne s'agit donc pas que de soins, mais aussi de prendre soin de la personne. »
Kheira Boudabouz et Ophélie Martire ont rejoint l'AADGA pour accomplir cette mission nouvellement créée le 5 novembre dernier.
« On leur donne de notre temps, de notre écoute. C'est un échange » confie Kheira Boudabouz, aux yeux de laquelle cela permet aussi de « sortir de l'isolement » les bénéficiaires et de leur « apporter un soutien moral. On tisse des relations privilégiées avec ces personnes. » Jouer, faire des sorties, partager ou tout simplement discuter constitue la raison d'être de ce service mis en place depuis quelques mois.
« Un service tel que celui-là, c'est rare. C'est un partage », estime pour sa part Ophélie Martire, dont l'objectif est de « suivre une formation qualifiante et de continuer à travailler dans l'aide à domicile ».
La philosophie que s'efforce de développer l'association, Dominique Villa la résume à sa façon : « On ne fait pas du médico-social, mais du socio-médical. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-supplement-dame-pour-laide-a-domicile
vendredi 15 mars 2013
Transcom : 407 emplois menacés
L'entreprise Transcom France, qui compte trois centres d'appels en France et 407 salariés, s'achemine vers la liquidation judiciaire faute d'offres de reprise, selon les syndicats.
"Comme il n'y a aucun repreneur, l'administrateur a pris la décision de solliciter la mise en liquidation judiciaire devant le tribunal de Versailles le 21 mars", a déclaré à l'AFP Christophe Hissler, délégué central CFDT à l'issue d'un Comité central d'entreprise (CCE). Cette filiale du groupe suédois, Transcom World Wide, avait été placée en redressement judiciaire en janvier dernier. "En même temps, nos avocats négocient avec le groupe pour avoir un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de qualité avec des indemnités supra-légales", a ajouté M. Hissler.
Une délégation de représentants du personnel a été reçue en début de semaine au ministère du Travail "afin d’étudier les différentes pistes permettant de sauvegarder les emplois", selon lui. De son côté, Sandra Blaise (CGT), a déploré que "la recherche de repreneurs sérieux ne constitue pas la priorité de la direction" .
L'entreprise accuse des pertes importantes depuis 2008, après la fin d'un contrat avec SFR, son principal client. Depuis ce départ, Transcom n'a pas réussi à trouver de nouveaux clients et s'est retrouvée en situation de dépendance économique de la maison-mère. Les salariés sont répartis sur trois sites: Montluçon (Allier), Raon-L'Etape (Vosges) et Soissons (Aisne).
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/03/15/97002-20130315FILWWW00514-transcomvers-la-liquidation-judiciaire.php
"Comme il n'y a aucun repreneur, l'administrateur a pris la décision de solliciter la mise en liquidation judiciaire devant le tribunal de Versailles le 21 mars", a déclaré à l'AFP Christophe Hissler, délégué central CFDT à l'issue d'un Comité central d'entreprise (CCE). Cette filiale du groupe suédois, Transcom World Wide, avait été placée en redressement judiciaire en janvier dernier. "En même temps, nos avocats négocient avec le groupe pour avoir un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de qualité avec des indemnités supra-légales", a ajouté M. Hissler.
Une délégation de représentants du personnel a été reçue en début de semaine au ministère du Travail "afin d’étudier les différentes pistes permettant de sauvegarder les emplois", selon lui. De son côté, Sandra Blaise (CGT), a déploré que "la recherche de repreneurs sérieux ne constitue pas la priorité de la direction" .
L'entreprise accuse des pertes importantes depuis 2008, après la fin d'un contrat avec SFR, son principal client. Depuis ce départ, Transcom n'a pas réussi à trouver de nouveaux clients et s'est retrouvée en situation de dépendance économique de la maison-mère. Les salariés sont répartis sur trois sites: Montluçon (Allier), Raon-L'Etape (Vosges) et Soissons (Aisne).
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/03/15/97002-20130315FILWWW00514-transcomvers-la-liquidation-judiciaire.php
jeudi 14 mars 2013
Un groupe d'Irlandais naufragés de la route
SOISSONS (Aisne). La ville a accueilli ses premiers naufragés de la route, mercredi. La veille au soir, la Ville avait, en liaison avec la préfecture, décidé d'ouvrir le gymnase Ferary pour accueillir d'éventuels usagers qui seraient piégés par la neige au cours de la nuit.
À 3 h 30, le gymnase implanté à Chevreux a servi de point de chute à un groupe de trente-huit jeunes, âgés de 14 à 16 ans, et cinq accompagnants d'un établissement scolaire d'Omagh, en Irlande du Nord. Le groupe avait décollé de son pays, mardi au petit matin et avait atterri à Charleroi, en Belgique. De là, il devait reprendre un second avion pour l'aéroport de Beauvais-Tillé (Oise) mais le vol a été annulé.
Les Irlandais ont donc finalement pris un autocar, dans l'espoir de rallier Paris dans la journée d'avant-hier mais se sont retrouvés bloqués pendant plusieurs heures sur l'autoroute A 26. Au terme d'un long périple sur les routes du Nord et de Picardie, ils ont trouvé refuge au gymnase soissonnais.
Avec sa double casquette de maire-adjoint et de proviseur du lycée des métiers Le-Corbusier, Éric Montigny a organisé l'accueil des « réfugiés » avec l'aide d'agents communaux et de personnels de l'établissement.
« Tout le monde était fatigué. On nous a fourni des couvertures de survie isothermiques et des tapis en mousse pour pouvoir nous reposer. Nous sommes très reconnaissants », confie Sonya, l'une des enseignantes qui accompagnaient les jeunes Irlandais.
« On a toujours vu ça à la télé mais, là, c'est nous qui sommes bloqués », racontent ses collègues, Marianne et Angeline. « On leur a servi un petit-déjeuner. Cela mobilise tout le monde. Pour les aider à passer le temps, des élèves du lycée hôtelier leur ont même proposé de visiter les cuisines », indique le chef d'établissement.
« Nous, nous sommes internes et nous ne pouvons pas rentrer chez nous. Nous sommes coincés dans l'autre sens, en fait », témoignent d'une même voix Cassandra, Jérémy et Pierre, tous trois élèves en section hôtellerie-restauration, qui ont eu à cœur d'accueillir leurs camarades irlandais avec le personnel du lycée.
Si la bonne humeur était de mise, le groupe espérait pouvoir reprendre la route de la capitale dans l'après-midi et découvrir la France autrement qu'à travers ses routes enneigées et ses gymnases.
Le feu vert leur a finalement été donné vers 14 h 30, suscitant une émotion partagée entre les naufragés et leurs hôtes.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-groupe-dirlandais-naufrages-de-la-route
À 3 h 30, le gymnase implanté à Chevreux a servi de point de chute à un groupe de trente-huit jeunes, âgés de 14 à 16 ans, et cinq accompagnants d'un établissement scolaire d'Omagh, en Irlande du Nord. Le groupe avait décollé de son pays, mardi au petit matin et avait atterri à Charleroi, en Belgique. De là, il devait reprendre un second avion pour l'aéroport de Beauvais-Tillé (Oise) mais le vol a été annulé.
Les Irlandais ont donc finalement pris un autocar, dans l'espoir de rallier Paris dans la journée d'avant-hier mais se sont retrouvés bloqués pendant plusieurs heures sur l'autoroute A 26. Au terme d'un long périple sur les routes du Nord et de Picardie, ils ont trouvé refuge au gymnase soissonnais.
Avec sa double casquette de maire-adjoint et de proviseur du lycée des métiers Le-Corbusier, Éric Montigny a organisé l'accueil des « réfugiés » avec l'aide d'agents communaux et de personnels de l'établissement.
« Tout le monde était fatigué. On nous a fourni des couvertures de survie isothermiques et des tapis en mousse pour pouvoir nous reposer. Nous sommes très reconnaissants », confie Sonya, l'une des enseignantes qui accompagnaient les jeunes Irlandais.
« On a toujours vu ça à la télé mais, là, c'est nous qui sommes bloqués », racontent ses collègues, Marianne et Angeline. « On leur a servi un petit-déjeuner. Cela mobilise tout le monde. Pour les aider à passer le temps, des élèves du lycée hôtelier leur ont même proposé de visiter les cuisines », indique le chef d'établissement.
« Nous, nous sommes internes et nous ne pouvons pas rentrer chez nous. Nous sommes coincés dans l'autre sens, en fait », témoignent d'une même voix Cassandra, Jérémy et Pierre, tous trois élèves en section hôtellerie-restauration, qui ont eu à cœur d'accueillir leurs camarades irlandais avec le personnel du lycée.
Si la bonne humeur était de mise, le groupe espérait pouvoir reprendre la route de la capitale dans l'après-midi et découvrir la France autrement qu'à travers ses routes enneigées et ses gymnases.
Le feu vert leur a finalement été donné vers 14 h 30, suscitant une émotion partagée entre les naufragés et leurs hôtes.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-groupe-dirlandais-naufrages-de-la-route
mercredi 13 mars 2013
Pic'Arts / Une édition 2013 hyper vitaminée
Christophe Maé et Skip The Use seront les têtes d'affiche du festival Pic'Arts, les 5 et 6 juillet. Ça va guincher du côté du donjon !
LA programmation du festival Pic'Arts, si secrètement gardée depuis des semaines, a été dévoilée sur le site Internet du festival hier. L'an dernier, Bénabar et Thomas Dutronc avaient attiré près de 10 000 spectateurs sur deux jours. Les deux têtes d'affiche Christophe Maé et de Skip The Use feront-ils mieux ? Quoi qu'il en soit, c'est une programmation qui se veut « populaire et festive », « parce qu'on en a bien besoin », lance un organisateur.
Cette 16e édition aura lieu un peu plus tard que d'habitude, les 5 et 6 juillet, premier week-end des grandes vacances. C'est de bon augure. D'autant que la programmation est résolument tournée vers les jeunes, surtout le samedi soir, avec Skip The Use, révélation rock de l'année.
Quant à Christophe Maé, le chanteur présentera son tout nouvel album, le troisième, pour lequel il n'a prévu que huit dates, dont Septmonts ! Au total, ce sont douze artistes et groupes, dont certains régionaux, qui fouleront la scène du donjon. Reste un concert à dévoiler, pas tout à fait validé. Affaire à suivre.
Tél. 03.23.23.48.49 www.festival-picarts.com
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/picarts-une-edition-2013-hyper-vitaminee
LA programmation du festival Pic'Arts, si secrètement gardée depuis des semaines, a été dévoilée sur le site Internet du festival hier. L'an dernier, Bénabar et Thomas Dutronc avaient attiré près de 10 000 spectateurs sur deux jours. Les deux têtes d'affiche Christophe Maé et de Skip The Use feront-ils mieux ? Quoi qu'il en soit, c'est une programmation qui se veut « populaire et festive », « parce qu'on en a bien besoin », lance un organisateur.
Cette 16e édition aura lieu un peu plus tard que d'habitude, les 5 et 6 juillet, premier week-end des grandes vacances. C'est de bon augure. D'autant que la programmation est résolument tournée vers les jeunes, surtout le samedi soir, avec Skip The Use, révélation rock de l'année.
Quant à Christophe Maé, le chanteur présentera son tout nouvel album, le troisième, pour lequel il n'a prévu que huit dates, dont Septmonts ! Au total, ce sont douze artistes et groupes, dont certains régionaux, qui fouleront la scène du donjon. Reste un concert à dévoiler, pas tout à fait validé. Affaire à suivre.
Tél. 03.23.23.48.49 www.festival-picarts.com
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/picarts-une-edition-2013-hyper-vitaminee
mardi 12 mars 2013
Les généalogistes traquent leurs ancêtres
Chaque mois, le cercle généalogique de l'Aisne ouvre une permanence. L'occasion de partir sur les traces de ses ancêtres.
«C 'EST par curiosité, histoire de remonter dans le temps et de voyager à travers la France que j'ai décidé de faire mon arbre généalogique », raconte, tout sourire, une débutante du cercle généalogique de l'Aisne. La Soissonnaise songe enfin à mettre des noms et des dates sur ses ancêtres, « par curiosité, histoire de remonter le temps et trouver les points d'origine de ma famille et les nids quelque part… », s'enthousiasme-t-elle. En à peine une heure, seulement munie de son livret de famille et des archives en ligne, elle commence à trouver son bonheur. Une arrière-grand-mère jardinière et de la famille dans la Creuse.
De quoi la faire voyager via l'outil Google Earth qui permet de voir les paysages en 3D. Dans le local d'à côté, près de la bibliothèque contenant extraits de registres et revues des autres cercles, l'ambiance est plus studieuse. Tous les adhérents profitent de la permanence pour venir chercher les conseils des « anciens ». Comme M. Lecant, véritable bibliothèque de patronyme ou encore ceux de Daniel et Nadia Martin, les fondateurs de l'association.
Travail d'équipe
Une autre débutante s'affaire à remplir l'arbre généalogique de sa sœur, déjà partiellement complété sur quatre générations. C'est un travail d'équipe et de partages de connaissances. « On ne travaille pas en solitaire ici : on s'entraide. C'est à ça que sert la permanence », souligne Daniel Martin, qui a lui remonté jusqu'en 1670, 1680 pour une branche et en 1730 et 1740 pour une autre. C'est le résultat d'un travail de longue haleine débuté en 1978 avec sa femme Nadia. « Les grands-parents, c'est une chose dont on ne parlait pas avec nos parents, c'est aussi ça la base de nos recherches », explique -t-il. Mais depuis trois ans, les archives départementales étant disponibles sur l'Internet, « les adhérents peuvent travailler de chez eux. Cela leur permet d'avancer dans leurs recherches. Ils peuvent consulter en tant qu'adhérent le site de l'association avec tous les relevés de communes de l'Aisne », explique-t-il. Ainsi, la plupart remonte au XVIIIe, XIXe siècle.
Les férues de généalogie peuvent donc, chaque mois, venir construire leur arbre généalogique. Ils bénéficieront des conseils des anciens et des relevés de toutes les communes ainsi que les actes notariaux à partir des archives départementales qui s'étendent de 1763 à 1801 pour la cité du Vase.
Ainsi, ils découvriront peut-être comme Marie-José Fritsch, la présidente, la magie d'être tous plus ou moins cousins à la 11e génération…
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-genealogistes-traquent-leurs-ancetres
«C 'EST par curiosité, histoire de remonter dans le temps et de voyager à travers la France que j'ai décidé de faire mon arbre généalogique », raconte, tout sourire, une débutante du cercle généalogique de l'Aisne. La Soissonnaise songe enfin à mettre des noms et des dates sur ses ancêtres, « par curiosité, histoire de remonter le temps et trouver les points d'origine de ma famille et les nids quelque part… », s'enthousiasme-t-elle. En à peine une heure, seulement munie de son livret de famille et des archives en ligne, elle commence à trouver son bonheur. Une arrière-grand-mère jardinière et de la famille dans la Creuse.
De quoi la faire voyager via l'outil Google Earth qui permet de voir les paysages en 3D. Dans le local d'à côté, près de la bibliothèque contenant extraits de registres et revues des autres cercles, l'ambiance est plus studieuse. Tous les adhérents profitent de la permanence pour venir chercher les conseils des « anciens ». Comme M. Lecant, véritable bibliothèque de patronyme ou encore ceux de Daniel et Nadia Martin, les fondateurs de l'association.
Travail d'équipe
Une autre débutante s'affaire à remplir l'arbre généalogique de sa sœur, déjà partiellement complété sur quatre générations. C'est un travail d'équipe et de partages de connaissances. « On ne travaille pas en solitaire ici : on s'entraide. C'est à ça que sert la permanence », souligne Daniel Martin, qui a lui remonté jusqu'en 1670, 1680 pour une branche et en 1730 et 1740 pour une autre. C'est le résultat d'un travail de longue haleine débuté en 1978 avec sa femme Nadia. « Les grands-parents, c'est une chose dont on ne parlait pas avec nos parents, c'est aussi ça la base de nos recherches », explique -t-il. Mais depuis trois ans, les archives départementales étant disponibles sur l'Internet, « les adhérents peuvent travailler de chez eux. Cela leur permet d'avancer dans leurs recherches. Ils peuvent consulter en tant qu'adhérent le site de l'association avec tous les relevés de communes de l'Aisne », explique-t-il. Ainsi, la plupart remonte au XVIIIe, XIXe siècle.
Les férues de généalogie peuvent donc, chaque mois, venir construire leur arbre généalogique. Ils bénéficieront des conseils des anciens et des relevés de toutes les communes ainsi que les actes notariaux à partir des archives départementales qui s'étendent de 1763 à 1801 pour la cité du Vase.
Ainsi, ils découvriront peut-être comme Marie-José Fritsch, la présidente, la magie d'être tous plus ou moins cousins à la 11e génération…
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-genealogistes-traquent-leurs-ancetres
lundi 11 mars 2013
Un Soissonnais jette un froid dans les pressings
Un patron de pressing soissonnais espère faire annuler le décret interdisant le perchloréthylène dans les pressings et encourageant l'utilisation d'autres substances. Des solvants qui n'ont pas fait l'objet d'études suffisantes quant à leur impact sur la santé et sont pourtant mis sur le marché.
UNE petite fédération d'indépendants lance un pavé dans la mare. La Fédération nationale de l'entretien des textiles (FNET), dont le président est le patron du pressing de Paris, Jean Tomaselli, vient de déposer un recours au Conseil d'État contre le décret ministériel de décembre interdisant le perchloréthylène dans les pressings et recommandant l'utilisation d'autres produits.
Le perchlo, utilisé pour le nettoyage à sec, a été classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, sur la base d'études animales et de quelques études épidémiologiques.
Il est rendu responsable du décès de plusieurs personnes, notamment d'une septuagénaire, riveraine d'un pressing à Nice, en 2009.
Comme nous l'avait expliqué Jean Tomaselli dans une interview (l'union du 25 avril), aucune étude n'a pu prouver de façon formelle sa dangerosité. Cependant, principe de précaution oblige, les ministères successifs ont œuvré pour son retrait, sous la pression des associations et proches de victimes.
"On a cru sur parole des vendeurs"
Problème : les substances alternatives au perchlo pâtissent d'un manque d'études sur la santé. Ce n'est pas Jean Tomaselli qui le dit mais l'Anses, dans un rapport du 12 octobre dernier (lire ci-dessous). Des produits pourtant mis sur le marché et dont l'utilisation est même encouragée.
Pour Jean Tomaselli : « On a légiféré sur des émotions. L'affaire de Nice a coïncidé avec l'arrivée sur le marché de nouvelles machines. On a cru sur parole des vendeurs. C'est quelque chose d'incroyable. En plus, ces solvants sont inflammables, contrairement au perchlo. »
Selon lui, les nouvelles machines à perchlo offrent déjà suffisamment de garanties, une teneur limitée dans l'air en dessous des seuils autorisés. Ce produit n'est pas interdit et reste utilisé dans bien d'autres domaines que la teinturerie.
À Soissons, le pressing du Marché est doté d'une de ces nouvelles machines, qui carbure au Kwl, un solvant pétrolier. Hélène Lamotte, qui a repris l'établissement il y a une petite année, a même reçu une aide de l'Agence de l'eau.
« Si on a des subventions, c'est qu'on peut l'utiliser. C'est le perchlo qui est interdit ! C'est le nouveau décret qui le dit. »
Elle est pleinement satisfaite de son procédé ; ses clients aussi qui « apprécient de ne plus avoir d'odeur ».
« Après, je comprends que pour les anciens, c'est dur de changer », dit-elle.
Considérant que « l'on exclut le perchlo pour des solvants sur lesquels on n'a aucune visibilité », l'avocate parisienne de la FNET, Martine Luc-Thaler, espère bien « faire annuler le texte. ça vaut le coup de tenter. D'autres fédérations devraient nous rejoindre ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-soissonnais-jette-un-froid-dans-les-pressings
UNE petite fédération d'indépendants lance un pavé dans la mare. La Fédération nationale de l'entretien des textiles (FNET), dont le président est le patron du pressing de Paris, Jean Tomaselli, vient de déposer un recours au Conseil d'État contre le décret ministériel de décembre interdisant le perchloréthylène dans les pressings et recommandant l'utilisation d'autres produits.
Le perchlo, utilisé pour le nettoyage à sec, a été classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, sur la base d'études animales et de quelques études épidémiologiques.
Il est rendu responsable du décès de plusieurs personnes, notamment d'une septuagénaire, riveraine d'un pressing à Nice, en 2009.
Comme nous l'avait expliqué Jean Tomaselli dans une interview (l'union du 25 avril), aucune étude n'a pu prouver de façon formelle sa dangerosité. Cependant, principe de précaution oblige, les ministères successifs ont œuvré pour son retrait, sous la pression des associations et proches de victimes.
"On a cru sur parole des vendeurs"
Problème : les substances alternatives au perchlo pâtissent d'un manque d'études sur la santé. Ce n'est pas Jean Tomaselli qui le dit mais l'Anses, dans un rapport du 12 octobre dernier (lire ci-dessous). Des produits pourtant mis sur le marché et dont l'utilisation est même encouragée.
Pour Jean Tomaselli : « On a légiféré sur des émotions. L'affaire de Nice a coïncidé avec l'arrivée sur le marché de nouvelles machines. On a cru sur parole des vendeurs. C'est quelque chose d'incroyable. En plus, ces solvants sont inflammables, contrairement au perchlo. »
Selon lui, les nouvelles machines à perchlo offrent déjà suffisamment de garanties, une teneur limitée dans l'air en dessous des seuils autorisés. Ce produit n'est pas interdit et reste utilisé dans bien d'autres domaines que la teinturerie.
À Soissons, le pressing du Marché est doté d'une de ces nouvelles machines, qui carbure au Kwl, un solvant pétrolier. Hélène Lamotte, qui a repris l'établissement il y a une petite année, a même reçu une aide de l'Agence de l'eau.
« Si on a des subventions, c'est qu'on peut l'utiliser. C'est le perchlo qui est interdit ! C'est le nouveau décret qui le dit. »
Elle est pleinement satisfaite de son procédé ; ses clients aussi qui « apprécient de ne plus avoir d'odeur ».
« Après, je comprends que pour les anciens, c'est dur de changer », dit-elle.
Considérant que « l'on exclut le perchlo pour des solvants sur lesquels on n'a aucune visibilité », l'avocate parisienne de la FNET, Martine Luc-Thaler, espère bien « faire annuler le texte. ça vaut le coup de tenter. D'autres fédérations devraient nous rejoindre ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-soissonnais-jette-un-froid-dans-les-pressings
dimanche 10 mars 2013
De la différence à la tolérance
Emmie, Sandy, Lydie, Emilie, Amandine, Florian, Stephen, Sabrina, Océane et Gabrielle sont allés à Paris, chacun avec un appareil photo, à la recherche de gens différents.
Ces élèves de terminale à la Maison familiale et rurale d'Ambleny, doivent présenter un travail de création artistique pour leur bac pro « service en milieu rural ».
Proposé par leur formatrice en éducation socio-culturelle, Elodie Péchon-Rossigno, le thème « de la différence à la tolérance », les amène à porter un regard sur des personnes différentes par leur couleur, leur culture, leur comportement.
Sur le millier d'images prises, ils en ont exposé une cinquantaine en grand format à la galerie du Mail. Des visages se côtoient, des baisers s'échangent, un monsieur se montre en dame, de jeunes filles chinoises se délectent d'être photographiées.
Cette action entend ainsi accueillir ces différences et combattre exclusion. Par les rencontres provoquées avec les sujets dans les rues de Paris, elle est en elle-même un pas vers l'acceptation. « Je vois maintenant les choses autrement », admet une élève.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/de-la-difference-a-la-tolerance
Ces élèves de terminale à la Maison familiale et rurale d'Ambleny, doivent présenter un travail de création artistique pour leur bac pro « service en milieu rural ».
Proposé par leur formatrice en éducation socio-culturelle, Elodie Péchon-Rossigno, le thème « de la différence à la tolérance », les amène à porter un regard sur des personnes différentes par leur couleur, leur culture, leur comportement.
Sur le millier d'images prises, ils en ont exposé une cinquantaine en grand format à la galerie du Mail. Des visages se côtoient, des baisers s'échangent, un monsieur se montre en dame, de jeunes filles chinoises se délectent d'être photographiées.
Cette action entend ainsi accueillir ces différences et combattre exclusion. Par les rencontres provoquées avec les sujets dans les rues de Paris, elle est en elle-même un pas vers l'acceptation. « Je vois maintenant les choses autrement », admet une élève.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/de-la-difference-a-la-tolerance
Le long chemin vers l'emploi des personnes handicapées
SOISSONS (Aisne). La Fnath (Fédération nationale des accidentés du travail et handicapés - association des accidentés de la vie) organisait, mercredi, un colloque sur l'emploi des personnes handicapées, en collaboration avec l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées).
La journée était axée autour de deux tables rondes : Le maintien dans l'emploi des personnes handicapées et L'insertion et l'accès à la formation des personnes handicapées, avec des représentants de structures administratives et associatives œuvrant dans ce domaine.
Pour que l'accessibilité de ce colloque soit pleine et entière, tous les échanges étaient traduits en langage des signes par un interprète, qui faisait face au public.
Pour Abdelaziz Rifi Saïdi, chargé de gestion régional à la Fnath de Picardie, l'un des paradoxes actuels est que si « les personnes handicapées éprouvent de grandes difficultés » à (re) trouver un emploi, les entreprises qui respectent la loi connaissent, elles, « des problèmes pour recruter ».
C'est d'ailleurs le constat que dresse Lætitia Vieillard, d'Ease, une entreprise adaptée qui emploie dix-neuf travailleurs handicapés. « Nous avons aussi des personnes qui nous appellent pour nous dire : il n'y a du boulot que pour les handicapés », relève-t-elle.
Selon Abdelaziz Rifi Saïdi, la réalité est évidemment très différente puisque le taux de chômage des personnes handicapées est, rappelle-t-il, trois fois supérieur à celui de la population active.
http://www.lunion.presse.fr/article/social/le-long-chemin-vers-lemploi-des-personnes-handicapees
La journée était axée autour de deux tables rondes : Le maintien dans l'emploi des personnes handicapées et L'insertion et l'accès à la formation des personnes handicapées, avec des représentants de structures administratives et associatives œuvrant dans ce domaine.
Pour que l'accessibilité de ce colloque soit pleine et entière, tous les échanges étaient traduits en langage des signes par un interprète, qui faisait face au public.
Pour Abdelaziz Rifi Saïdi, chargé de gestion régional à la Fnath de Picardie, l'un des paradoxes actuels est que si « les personnes handicapées éprouvent de grandes difficultés » à (re) trouver un emploi, les entreprises qui respectent la loi connaissent, elles, « des problèmes pour recruter ».
C'est d'ailleurs le constat que dresse Lætitia Vieillard, d'Ease, une entreprise adaptée qui emploie dix-neuf travailleurs handicapés. « Nous avons aussi des personnes qui nous appellent pour nous dire : il n'y a du boulot que pour les handicapés », relève-t-elle.
Selon Abdelaziz Rifi Saïdi, la réalité est évidemment très différente puisque le taux de chômage des personnes handicapées est, rappelle-t-il, trois fois supérieur à celui de la population active.
http://www.lunion.presse.fr/article/social/le-long-chemin-vers-lemploi-des-personnes-handicapees
vendredi 8 mars 2013
Des voitures vendues... jamais livrées pour payer ses dettes de jeu
L'addiction aux jeux d'argent a plongé le salarié soissonnais d'un grand constructeur automobile dans une spirale infernale qui devrait lui valoir de comparaître devant le tribunal correctionnel de Soissons au mois de juin.
Ce quinquagénaire, qui jouit semble-t-il d'une bonne image de marque dans son entreprise, tant vis-à-vis de ses collègues que de sa hiérarchie, accumulait des dettes de jeux qui le prenaient de plus en plus à la gorge.
Pour y faire face, avec toujours l'espoir de se « refaire », l'homme avait trouvé comme solution d'utiliser le système dit de « voiture de collaborateur » qui permet à un salarié de revendre à un client de sa connaissance un véhicule neuf à un prix avantageux, à raison de quatre par an.
Pas de licenciement
L'homme aurait utilisé deux techniques avec ses acheteurs. D'abord, il aurait vendu une voiture une première fois à un client. Après quelque mois, il aurait proposé à son acheteur un autre modèle, tandis que l'ancien était revendu à une seconde personne. Si ce dernier a bien eu son véhicule, le premier client n'a jamais vu celui promis.
Dans trois autres cas, le salarié aurait encaissé les sommes qui correspondaient aux véhicules commandés… mais ils n'ont jamais quitté le parking du constructeur.
Une victime serait originaire de l'Aisne, les autres vivent en région parisienne, en Haute-Savoie et dans le sud de la France.
Le préjudice total serait de l'ordre de 107 000 euros. En lien avec les représentants du personnel, l'employeur a - eu égard au contexte particulier de l'affaire - fait le choix de garder son salarié et de lui proposer un accompagnement social qui lui permettra de surmonter ses difficultés financières et de dédommager ses victimes.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/des-voitures-vendues-jamais-livrees-pour-payer-ses-dettes-de-jeu
Ce quinquagénaire, qui jouit semble-t-il d'une bonne image de marque dans son entreprise, tant vis-à-vis de ses collègues que de sa hiérarchie, accumulait des dettes de jeux qui le prenaient de plus en plus à la gorge.
Pour y faire face, avec toujours l'espoir de se « refaire », l'homme avait trouvé comme solution d'utiliser le système dit de « voiture de collaborateur » qui permet à un salarié de revendre à un client de sa connaissance un véhicule neuf à un prix avantageux, à raison de quatre par an.
Pas de licenciement
L'homme aurait utilisé deux techniques avec ses acheteurs. D'abord, il aurait vendu une voiture une première fois à un client. Après quelque mois, il aurait proposé à son acheteur un autre modèle, tandis que l'ancien était revendu à une seconde personne. Si ce dernier a bien eu son véhicule, le premier client n'a jamais vu celui promis.
Dans trois autres cas, le salarié aurait encaissé les sommes qui correspondaient aux véhicules commandés… mais ils n'ont jamais quitté le parking du constructeur.
Une victime serait originaire de l'Aisne, les autres vivent en région parisienne, en Haute-Savoie et dans le sud de la France.
Le préjudice total serait de l'ordre de 107 000 euros. En lien avec les représentants du personnel, l'employeur a - eu égard au contexte particulier de l'affaire - fait le choix de garder son salarié et de lui proposer un accompagnement social qui lui permettra de surmonter ses difficultés financières et de dédommager ses victimes.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/des-voitures-vendues-jamais-livrees-pour-payer-ses-dettes-de-jeu
jeudi 7 mars 2013
Escroquerie à la carte bleue dans les commerces
SOISSONS (Aisne).
Deux escrocs se font passer pour des Anglais et essaient de dépenser des sommes conséquentes dans les commerces du secteur. Des faits de ce type ont déjà eu lieu dans le Soissonnais. Hier, c'est le sud de l'Aisne qui fut particulièrement visé.
MARDI et mercredi matin, ils sont passés dans la plupart des bars-tabacs de l'arrondissement de Château-Thierry. Ils, ce sont deux escrocs munis de carte bleue douteuse. Avec eux, pas sûr que les paiements passent réellement. « Les forces de l'ordre nous ont dit qu'il s'agissait de fausse carte, créée à partir d'un numéro existant », indiquent les gérants d'un établissement d'Étampes-sur-Marne.
Un scénario rodé
Vers 9 h 20, mardi, les deux escrocs ont franchi le seuil de ce commerce. « Ils ont débuté la conversation en anglais. Ils parlaient plutôt bien la langue, indique l'associé qui se trouvait alors seul sur place. J'avais du mal à comprendre, vu que je ne maîtrise pas la langue. Ils m'ont dessiné sur un papier ce qu'ils voulaient : des cartes téléphoniques pour appeler à l'étranger. » Les deux hommes, de taille moyenne et d'origine centrafricaine, prennent entre 500 et 600 € de « ticket téléphone ». Pour régler, ils sortent une carte bleue, apparemment anglaise. « Ces cartes ne passent qu'avec la bande magnétique. » Le paiement est visiblement accepté. Les deux « Anglais » repartent.
C'est à l'arrivée de son associé que le commerçant réagit. « Nous avons annulé la validité des produits chez le fournisseur. » Concernant le paiement, la somme a visiblement été versée sur le compte du commerçant. Reste à savoir d'où vient l'argent. « Le banquier nous a indiqué que si la carte ou le numéro ont été volés, il pourrait y avoir des problèmes si le propriétaire fait opposition. »
Les deux hommes aux fausses cartes ont ratissé le secteur le lendemain, mercredi. « Ils sont repassés mercredi matin, s'étonne l'autre gérant du bar d'Étampes. Cette fois-ci, j'ai commencé à faire le tour du bar pour m'approcher d'eux. Ils ont pris la fuite. »
Visiblement, ils ont fait le même coup à Chierry, Chézy-sur-Marne, Crézancy, Jaulgonne, ou encore Nogent-l'Artaud mais les commerçants n'ont pas accepté de les servir.
« Ils parlaient très bien anglais et ça sentait l'embrouille. Je leur ai dit que je n'avais pas de cartes téléphone. Ils ont gardé leur sang-froid et sont partis », raconte le gérant du bar-tabac de Nogent-l'Artaud.
Hier et avant-hier, le duo n'en était pas à sa première « excursion » dans le sud de l'Aisne. Entre fin novembre et début décembre, ils s'étaient présentés de la même façon chez des commerçants de la rue Carnot et du secteur de la gare à Château-Thierry.
Le mode opératoire était le même : deux hommes, une carte bancaire étrangère, de gros montants en ticket téléphone.
D'après nos informations, les commerçants ont parfois réussi à récupérer leur argent. D'autre fois, non.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-a-la-carte-bleue-dans-les-commerces
Deux escrocs se font passer pour des Anglais et essaient de dépenser des sommes conséquentes dans les commerces du secteur. Des faits de ce type ont déjà eu lieu dans le Soissonnais. Hier, c'est le sud de l'Aisne qui fut particulièrement visé.
MARDI et mercredi matin, ils sont passés dans la plupart des bars-tabacs de l'arrondissement de Château-Thierry. Ils, ce sont deux escrocs munis de carte bleue douteuse. Avec eux, pas sûr que les paiements passent réellement. « Les forces de l'ordre nous ont dit qu'il s'agissait de fausse carte, créée à partir d'un numéro existant », indiquent les gérants d'un établissement d'Étampes-sur-Marne.
Un scénario rodé
Vers 9 h 20, mardi, les deux escrocs ont franchi le seuil de ce commerce. « Ils ont débuté la conversation en anglais. Ils parlaient plutôt bien la langue, indique l'associé qui se trouvait alors seul sur place. J'avais du mal à comprendre, vu que je ne maîtrise pas la langue. Ils m'ont dessiné sur un papier ce qu'ils voulaient : des cartes téléphoniques pour appeler à l'étranger. » Les deux hommes, de taille moyenne et d'origine centrafricaine, prennent entre 500 et 600 € de « ticket téléphone ». Pour régler, ils sortent une carte bleue, apparemment anglaise. « Ces cartes ne passent qu'avec la bande magnétique. » Le paiement est visiblement accepté. Les deux « Anglais » repartent.
C'est à l'arrivée de son associé que le commerçant réagit. « Nous avons annulé la validité des produits chez le fournisseur. » Concernant le paiement, la somme a visiblement été versée sur le compte du commerçant. Reste à savoir d'où vient l'argent. « Le banquier nous a indiqué que si la carte ou le numéro ont été volés, il pourrait y avoir des problèmes si le propriétaire fait opposition. »
Les deux hommes aux fausses cartes ont ratissé le secteur le lendemain, mercredi. « Ils sont repassés mercredi matin, s'étonne l'autre gérant du bar d'Étampes. Cette fois-ci, j'ai commencé à faire le tour du bar pour m'approcher d'eux. Ils ont pris la fuite. »
Visiblement, ils ont fait le même coup à Chierry, Chézy-sur-Marne, Crézancy, Jaulgonne, ou encore Nogent-l'Artaud mais les commerçants n'ont pas accepté de les servir.
« Ils parlaient très bien anglais et ça sentait l'embrouille. Je leur ai dit que je n'avais pas de cartes téléphone. Ils ont gardé leur sang-froid et sont partis », raconte le gérant du bar-tabac de Nogent-l'Artaud.
Hier et avant-hier, le duo n'en était pas à sa première « excursion » dans le sud de l'Aisne. Entre fin novembre et début décembre, ils s'étaient présentés de la même façon chez des commerçants de la rue Carnot et du secteur de la gare à Château-Thierry.
Le mode opératoire était le même : deux hommes, une carte bancaire étrangère, de gros montants en ticket téléphone.
D'après nos informations, les commerçants ont parfois réussi à récupérer leur argent. D'autre fois, non.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-a-la-carte-bleue-dans-les-commerces
mercredi 6 mars 2013
Électrisé en 2006, Bruno poursuit encore son combat
Le 24 avril 2006, Bruno Wozniak, un Soissonnais perdait son bras puis, par la suite, la vue, après avoir heurté un câble électrique moyenne tension. Il témoigne aujourd'hui.
Il ne se servira plus jamais de ses mains comme avant mais il peut monter sur une estrade. Bruno Wozniak sera, ce matin, parmi les intervenants au colloque organisé par la Fnath sur l'emploi. Ce Soissonnais évoquera sans doute sa lutte pour l'autonomie, son périple d'une prise en charge médicale à une autre et le soutien apporté par l'Association des accidentés de la vie dans ses démarches innombrables, alors qu'il attend toujours de connaître son taux d'incapacité.
Sa vie a basculé le 24 avril 2006. Il travaillait pour France Télécom, à bord d'une nacelle, quand celle-ci a soudain heurté un câble électrique. « J'ai pris deux fois 20 000 volts », raconte l'homme désormais équipé d'une prothèse - il dispose même de plusieurs modèles - en lieu et place de son avant-bras gauche, brûlé. Le droit fonctionne mais la main pas vraiment : « Je ne peux pas serrer entre le pouce et l'index. »
Les décharges avaient atteint tout le buste - « J'avais la tête noire », rappelle-t-il - et des répercussions se sont même fait ressentir des mois après l'accident : « Un an après, j'ai perdu la vue », explique cette victime qui vient juste de voir le médecin pour l'expertise demandée par le tribunal…
Il n'est pas au bout de ses peines et attend toujours une validation de son taux de handicap pour enfin toucher une rente et espérer prétendre à une indemnisation. Jusque-là, il s'est appuyé sur les spécialistes de la Fnath, notamment pour s'assurer les services d'un avocat lorsqu'il a engagé une action au tribunal administratif : « Il fallait que je sache pourquoi l'accident est survenu. »
Tribunal devant lequel il est encore passé pour obtenir une carte de stationnement dont il a dû justifier l'utilité puisqu'il marche sur ses deux jambes « mais je dois ouvrir complètement la portière pour entrer dans la voiture », tempête-il, évoquant l'usage d'une seule de ses mains.
Il a besoin d'aide dans tous les gestes de la vie courante - « Pour me laver », cite-t-il en exemple - expliquant disposer aussi d'un ustensile « fourchette/couteau » spécifique pour manger. Devenue aide-soignante, son épouse assure beaucoup de services pour lesquels il aurait dû, sinon, faire appel à plusieurs professionnels. Même le côté psychologique a dû être traité. Il constate que son état d'esprit a changé : « Je ne me laisse plus faire », lance-t-il, estimant aussi que les difficultés des personnes handicapées ne sont pas toujours prises en compte.
S'il espère glaner aujourd'hui des renseignements sur un éventuel emploi, il n'a pas trop d'illusion. Opéré d'une « cataracte figeante » à la suite des effets de l'électrisation, il ne peut pas « faire plus de deux heures par jour sur l'ordinateur », ni se servir de ses deux mains pour, par exemple, distribuer des documents. Les possibilités sont donc réduites…
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/electrise-en-2006-bruno-poursuit-encore-son-combat
Il ne se servira plus jamais de ses mains comme avant mais il peut monter sur une estrade. Bruno Wozniak sera, ce matin, parmi les intervenants au colloque organisé par la Fnath sur l'emploi. Ce Soissonnais évoquera sans doute sa lutte pour l'autonomie, son périple d'une prise en charge médicale à une autre et le soutien apporté par l'Association des accidentés de la vie dans ses démarches innombrables, alors qu'il attend toujours de connaître son taux d'incapacité.
Sa vie a basculé le 24 avril 2006. Il travaillait pour France Télécom, à bord d'une nacelle, quand celle-ci a soudain heurté un câble électrique. « J'ai pris deux fois 20 000 volts », raconte l'homme désormais équipé d'une prothèse - il dispose même de plusieurs modèles - en lieu et place de son avant-bras gauche, brûlé. Le droit fonctionne mais la main pas vraiment : « Je ne peux pas serrer entre le pouce et l'index. »
Les décharges avaient atteint tout le buste - « J'avais la tête noire », rappelle-t-il - et des répercussions se sont même fait ressentir des mois après l'accident : « Un an après, j'ai perdu la vue », explique cette victime qui vient juste de voir le médecin pour l'expertise demandée par le tribunal…
Il n'est pas au bout de ses peines et attend toujours une validation de son taux de handicap pour enfin toucher une rente et espérer prétendre à une indemnisation. Jusque-là, il s'est appuyé sur les spécialistes de la Fnath, notamment pour s'assurer les services d'un avocat lorsqu'il a engagé une action au tribunal administratif : « Il fallait que je sache pourquoi l'accident est survenu. »
Tribunal devant lequel il est encore passé pour obtenir une carte de stationnement dont il a dû justifier l'utilité puisqu'il marche sur ses deux jambes « mais je dois ouvrir complètement la portière pour entrer dans la voiture », tempête-il, évoquant l'usage d'une seule de ses mains.
Il a besoin d'aide dans tous les gestes de la vie courante - « Pour me laver », cite-t-il en exemple - expliquant disposer aussi d'un ustensile « fourchette/couteau » spécifique pour manger. Devenue aide-soignante, son épouse assure beaucoup de services pour lesquels il aurait dû, sinon, faire appel à plusieurs professionnels. Même le côté psychologique a dû être traité. Il constate que son état d'esprit a changé : « Je ne me laisse plus faire », lance-t-il, estimant aussi que les difficultés des personnes handicapées ne sont pas toujours prises en compte.
S'il espère glaner aujourd'hui des renseignements sur un éventuel emploi, il n'a pas trop d'illusion. Opéré d'une « cataracte figeante » à la suite des effets de l'électrisation, il ne peut pas « faire plus de deux heures par jour sur l'ordinateur », ni se servir de ses deux mains pour, par exemple, distribuer des documents. Les possibilités sont donc réduites…
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mardi 5 mars 2013
La contre-attaque numérique des Transcom
SOISSONS (Aisne). Alors que le tribunal de commerce de Versailles devrait prononcer la liquidation de Transcom France, le personnel du centre d'appels de Soissons multiplie les actions sur le net.
ILS ont de l'imagination, les salariés de Transcom à Soissons. « Ils sont motivés », salue l'intersyndicale. Alors que le centre d'appels devrait très bientôt fermer ses portes, le personnel a lancé la contre-attaque contre Transcom Worldwide, leur groupe.
Ces actions, ils les veulent non violentes, intelligentes mais bruyantes pour faire connaître le traitement que ce groupe suédois leur réserve. Si elles se sont, dans un premier temps, menées sur le terrain, avec deux manifestations au siège social de Transcom France à Vélizy (Yvelines), elles se font aussi sur la toile.
À ce jeu de bataille numérique, les salariés remportent quelques victoires, qui, même si elles sont menues, leur donnent des raisons d'espérer que Transcom Worldwide ne pourra pas sans tirer à bon compte. Ils veulent un plan social décent, des indemnités de ce groupe qui fait des bénéfices. Pas question de laisser cette charge au contribuable français. « En 2012, le groupe, grâce aux restructurations, a retrouvé un résultat positif de 6.9 millions d'euros mais ne souhaite pas accompagner ses salariés français par un plan de reclassement », explique l'intersyndicale.
Grâce à leur compte Facebook récemment créé, les salariés ont déjà touché plus d'un millier de personnes qui les suivent désormais. « Cela nous permet aussi de communiquer avec les autres centres d'appels de Transcom France, à Roan l'Étape et à Montluçon. On est en total accord maintenant car il a été plusieurs fois répété en comité central d'entreprise que Soissons ne travaillait plus et que nous étions la cause des difficultés de trésorerie », souligne un membre de l'intersyndicale. Il y a un mois encore, « nous n'avions aucune communication avec les autres centres ».
La semaine dernière, ils sont parvenus à alerter sous la forme d'un « spam poli » l'ensemble des salariés du groupe en Europe. Chacun a reçu sur sa boîte professionnelle « 60 mails en 20 minutes. Ensuite le groupe a réussi a bloqué l'envoi ». Ce message électronique disait : « Bonjour, je m'appelle […], je travaille pour Transcom et je vais bientôt perdre mon emploi ». Dans le même temps, les salariés ont trouvé les numéros de téléphone « des grands dirigeants en Suède et en Italie. Ils ont reçu beaucoup d'appels ! »
Ce qu'ils souhaitent : c'est atteindre la Suède, pays reconnu pour son « modèle social. Ce n'est pas le cas du groupe Kinnevic, actionnaire majoritaire de Transcom Worldwide, qui agit typiquement comme la plupart des fonds de pension, c'est-à-dire la rentabilité avant tout. L'État suédois peut-il laisser une entreprise de cette taille et qui véhicule son image dans le monde avoir des pratiques moyenâgeuses au sein même de l'Europe ? »
Pour pouvoir financer leurs prochaines actions, le personnel de Transcom Soissons a aussi créé une tirelire sur Internet*. Cette collecte de fonds s'élevait, hier, à 275 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-contre-attaque-numerique-des-transcom
ILS ont de l'imagination, les salariés de Transcom à Soissons. « Ils sont motivés », salue l'intersyndicale. Alors que le centre d'appels devrait très bientôt fermer ses portes, le personnel a lancé la contre-attaque contre Transcom Worldwide, leur groupe.
Ces actions, ils les veulent non violentes, intelligentes mais bruyantes pour faire connaître le traitement que ce groupe suédois leur réserve. Si elles se sont, dans un premier temps, menées sur le terrain, avec deux manifestations au siège social de Transcom France à Vélizy (Yvelines), elles se font aussi sur la toile.
À ce jeu de bataille numérique, les salariés remportent quelques victoires, qui, même si elles sont menues, leur donnent des raisons d'espérer que Transcom Worldwide ne pourra pas sans tirer à bon compte. Ils veulent un plan social décent, des indemnités de ce groupe qui fait des bénéfices. Pas question de laisser cette charge au contribuable français. « En 2012, le groupe, grâce aux restructurations, a retrouvé un résultat positif de 6.9 millions d'euros mais ne souhaite pas accompagner ses salariés français par un plan de reclassement », explique l'intersyndicale.
Grâce à leur compte Facebook récemment créé, les salariés ont déjà touché plus d'un millier de personnes qui les suivent désormais. « Cela nous permet aussi de communiquer avec les autres centres d'appels de Transcom France, à Roan l'Étape et à Montluçon. On est en total accord maintenant car il a été plusieurs fois répété en comité central d'entreprise que Soissons ne travaillait plus et que nous étions la cause des difficultés de trésorerie », souligne un membre de l'intersyndicale. Il y a un mois encore, « nous n'avions aucune communication avec les autres centres ».
La semaine dernière, ils sont parvenus à alerter sous la forme d'un « spam poli » l'ensemble des salariés du groupe en Europe. Chacun a reçu sur sa boîte professionnelle « 60 mails en 20 minutes. Ensuite le groupe a réussi a bloqué l'envoi ». Ce message électronique disait : « Bonjour, je m'appelle […], je travaille pour Transcom et je vais bientôt perdre mon emploi ». Dans le même temps, les salariés ont trouvé les numéros de téléphone « des grands dirigeants en Suède et en Italie. Ils ont reçu beaucoup d'appels ! »
Ce qu'ils souhaitent : c'est atteindre la Suède, pays reconnu pour son « modèle social. Ce n'est pas le cas du groupe Kinnevic, actionnaire majoritaire de Transcom Worldwide, qui agit typiquement comme la plupart des fonds de pension, c'est-à-dire la rentabilité avant tout. L'État suédois peut-il laisser une entreprise de cette taille et qui véhicule son image dans le monde avoir des pratiques moyenâgeuses au sein même de l'Europe ? »
Pour pouvoir financer leurs prochaines actions, le personnel de Transcom Soissons a aussi créé une tirelire sur Internet*. Cette collecte de fonds s'élevait, hier, à 275 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-contre-attaque-numerique-des-transcom
lundi 4 mars 2013
Ernestina DE HAGEN
A la tête d'une ligne de cosmétique vendue sur Internet, Ernestina DE HAGEN vit à Soissons depuis 15 ans. Elle apprécie de résider dans une petite ville et d'être si près de la capitale pour des besoins plus ciblés ou professionnels.Ses déplacements professionnels sur Paris et la province sont aisés par la proximité à ROISSY.
dimanche 3 mars 2013
«Printemps des conteurs» / Le lever de rideau
C'EST À Soissons, siège de la Bibliothèque départementale de l'Aisne, que s'ouvre aujourd'hui la 13e édition du « Printemps des conteurs » dont ce service du conseil général est l'initiateur.
« Depuis plusieurs années maintenant, nous avons élargi ce festival à tous les arts de la scène et plus seulement aux conteurs », explique Guy Bécret, adjoint à la directrice de la bibliothèque départementale, Lætitia Bontan.
« Pour cette programmation, nous ne choisissons que des professionnels. La volonté du conseil général a aussi été que tous les spectacles soient gratuits », précise Guy Bécret.
La programmation est réalisée par quatre personnes de la bibliothèque qui « confrontent » leurs choix, sachant qu'il n'y a pas de thème particulier, contrairement à ce qui peut se passer dans d'autres départements.
Pour Guy Bécret, la mission de la bibliothèque départementale et de ses cent trente points d'attache axonais va « bien au-delà de la lecture » : « Notre but est aussi de dynamiser les bibliothèques et les territoires où elles sont implantées. »
Ainsi, les vingt et une dates de l'édition 2013 du « Printemps des conteurs » reposent-elles sur le maillage territorial de la Bibliothèque départementale.
Spectacles et conférence
Après Michel Jonasz, en lever de rideau ce soir au Mail (lire ci-dessous), l'arrondissement de Soissons accueillera plusieurs autres spectacles.
Mardi 19 mars, à 20 heures, le foyer rural de Braine recevra Gauthier Fourcade avec « Si j'étais un arbre… » À travers une série de sketches, le public est invité à suivre l'histoire d'une recherche absurde, comique, parfois pathétique d'un homme tellement étourdi qu'il a tout perdu, y compris ses parents. Finalement, ne trouvant pas ses racines, il en vient à souhaiter être un arbre.
Jeudi 28 mars, à 20 h 30 au foyer socioculturel de Villeneuve-Saint-Germain, c'est Yannick Jaulin qui présentera son spectacle « Conteur ? Conteur ». À force de raconter des histoires et d'arpenter le pays, il se mêle un peu de tout, saute du coq à l'âne, philosophe à bon ou mauvais escient…
Ce « Printemps des conteurs » ne s'arrête cependant pas aux seuls spectacles. « Chaque année, nous prévoyons une conférence dans notre programme », indique Guy Bécret.
Jeudi 21 mars, à 20 heures, la médiathèque de Villers-Cotterêts recevra ainsi Jean-Louis Dessalles, chercheur en sciences cognitives à Telecom Paris- Tech (unité LTCI du CNRS) qui interviendra sur les origines du langage.
Tout un symbole au pays de l'Ordonnance instituant le Français comme langue exclusive de tous les actes officiels.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/printemps-des-conteurs-le-lever-de-rideau
« Depuis plusieurs années maintenant, nous avons élargi ce festival à tous les arts de la scène et plus seulement aux conteurs », explique Guy Bécret, adjoint à la directrice de la bibliothèque départementale, Lætitia Bontan.
« Pour cette programmation, nous ne choisissons que des professionnels. La volonté du conseil général a aussi été que tous les spectacles soient gratuits », précise Guy Bécret.
La programmation est réalisée par quatre personnes de la bibliothèque qui « confrontent » leurs choix, sachant qu'il n'y a pas de thème particulier, contrairement à ce qui peut se passer dans d'autres départements.
Pour Guy Bécret, la mission de la bibliothèque départementale et de ses cent trente points d'attache axonais va « bien au-delà de la lecture » : « Notre but est aussi de dynamiser les bibliothèques et les territoires où elles sont implantées. »
Ainsi, les vingt et une dates de l'édition 2013 du « Printemps des conteurs » reposent-elles sur le maillage territorial de la Bibliothèque départementale.
Spectacles et conférence
Après Michel Jonasz, en lever de rideau ce soir au Mail (lire ci-dessous), l'arrondissement de Soissons accueillera plusieurs autres spectacles.
Mardi 19 mars, à 20 heures, le foyer rural de Braine recevra Gauthier Fourcade avec « Si j'étais un arbre… » À travers une série de sketches, le public est invité à suivre l'histoire d'une recherche absurde, comique, parfois pathétique d'un homme tellement étourdi qu'il a tout perdu, y compris ses parents. Finalement, ne trouvant pas ses racines, il en vient à souhaiter être un arbre.
Jeudi 28 mars, à 20 h 30 au foyer socioculturel de Villeneuve-Saint-Germain, c'est Yannick Jaulin qui présentera son spectacle « Conteur ? Conteur ». À force de raconter des histoires et d'arpenter le pays, il se mêle un peu de tout, saute du coq à l'âne, philosophe à bon ou mauvais escient…
Ce « Printemps des conteurs » ne s'arrête cependant pas aux seuls spectacles. « Chaque année, nous prévoyons une conférence dans notre programme », indique Guy Bécret.
Jeudi 21 mars, à 20 heures, la médiathèque de Villers-Cotterêts recevra ainsi Jean-Louis Dessalles, chercheur en sciences cognitives à Telecom Paris- Tech (unité LTCI du CNRS) qui interviendra sur les origines du langage.
Tout un symbole au pays de l'Ordonnance instituant le Français comme langue exclusive de tous les actes officiels.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/printemps-des-conteurs-le-lever-de-rideau
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