mardi 12 mars 2013

Les généalogistes traquent leurs ancêtres

Chaque mois, le cercle généalogique de l'Aisne ouvre une permanence. L'occasion de partir sur les traces de ses ancêtres.
«C 'EST par curiosité, histoire de remonter dans le temps et de voyager à travers la France que j'ai décidé de faire mon arbre généalogique », raconte, tout sourire, une débutante du cercle généalogique de l'Aisne. La Soissonnaise songe enfin à mettre des noms et des dates sur ses ancêtres, « par curiosité, histoire de remonter le temps et trouver les points d'origine de ma famille et les nids quelque part… », s'enthousiasme-t-elle. En à peine une heure, seulement munie de son livret de famille et des archives en ligne, elle commence à trouver son bonheur. Une arrière-grand-mère jardinière et de la famille dans la Creuse.
De quoi la faire voyager via l'outil Google Earth qui permet de voir les paysages en 3D. Dans le local d'à côté, près de la bibliothèque contenant extraits de registres et revues des autres cercles, l'ambiance est plus studieuse. Tous les adhérents profitent de la permanence pour venir chercher les conseils des « anciens ». Comme M. Lecant, véritable bibliothèque de patronyme ou encore ceux de Daniel et Nadia Martin, les fondateurs de l'association.

Travail d'équipe
Une autre débutante s'affaire à remplir l'arbre généalogique de sa sœur, déjà partiellement complété sur quatre générations. C'est un travail d'équipe et de partages de connaissances. « On ne travaille pas en solitaire ici : on s'entraide. C'est à ça que sert la permanence », souligne Daniel Martin, qui a lui remonté jusqu'en 1670, 1680 pour une branche et en 1730 et 1740 pour une autre. C'est le résultat d'un travail de longue haleine débuté en 1978 avec sa femme Nadia. « Les grands-parents, c'est une chose dont on ne parlait pas avec nos parents, c'est aussi ça la base de nos recherches », explique -t-il. Mais depuis trois ans, les archives départementales étant disponibles sur l'Internet, « les adhérents peuvent travailler de chez eux. Cela leur permet d'avancer dans leurs recherches. Ils peuvent consulter en tant qu'adhérent le site de l'association avec tous les relevés de communes de l'Aisne », explique-t-il. Ainsi, la plupart remonte au XVIIIe, XIXe siècle.
Les férues de généalogie peuvent donc, chaque mois, venir construire leur arbre généalogique. Ils bénéficieront des conseils des anciens et des relevés de toutes les communes ainsi que les actes notariaux à partir des archives départementales qui s'étendent de 1763 à 1801 pour la cité du Vase.
Ainsi, ils découvriront peut-être comme Marie-José Fritsch, la présidente, la magie d'être tous plus ou moins cousins à la 11e génération…


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-genealogistes-traquent-leurs-ancetres

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