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mercredi 26 décembre 2012
vendredi 21 décembre 2012
Policiers et gendarmes sur le qui-vive
Les fêtes de fin d'année sont une période particulièrement sensibles dans le domaine de la délinquance. Policiers et gendarmes sont plus que jamais mobilisés.
Alors qu'ils doivent déjà faire face aux cambriolages, les policiers de la circonscription de sécurité publique de Soissons et les militaires de la compagnie de gendarmerie sont aussi sur le pied de guerre pour prévenir les vols à main armée, un type de criminalité plus sensible en cette période de fête où les chiffres d'affaires des commerçants sont plus conséquents.
L'accent sur la fin de journée
Cette mobilisation particulière se fait au travers de ce qu'on appelle classiquement les opérations anti hold-up. Cela se traduit, chez les policiers comme chez les gendarmes, par un renforcement des patrouilles aux heures les plus sensibles.
« Pour les bijouteries, on sait que les braqueurs opèrent plutôt le matin, quand il n'y a pas trop de clients, mais pour la plupart des commerces, ce sont la fin de journée et les heures de fermeture qui sont ciblées, avec la recette de la journée », explique le commissaire Audrey Roux.
Des patrouilles de policiers sont, jusqu'à la mi-janvier, dédiées à cette surveillance, avec des fonctionnaires en tenue mais aussi en civil. « En centre-ville, nous privilégions les patrouilles pédestres », souligne la chef de la circonscription de sécurité publique, en notant que l'objectif est de sécuriser autant les petits commerces que les zones commerciales et les grandes surfaces.
Vigilance sur le fret
Lors des patrouilles, les fonctionnaires du commissariat en profitent aussi pour distribuer aux commerçants un petit guide pratique spécialement conçu à leur intention (lire ci-dessous). Sur le périmètre de la compagnie de gendarmerie de Soissons, la philosophie est évidemment la même.
« Nous engageons toutes nos unités sur ces missions, avec les brigades territoriales mais aussi la brigade motorisée et le Psig*, avec un point fort sur le créneau 17 heures/20 heures », relève le capitaine Patrice Beaujoin, adjoint au commandant de compagnie.
Depuis début septembre, les militaires assurent aussi une surveillance des parkings où il y a du fret, cible toujours prisée des voleurs en fin d'année, notamment les camions qui transportent du champagne.
Plus généralement, policiers et gendarmes rappellent l'importance du réflexe « 17 » au moindre doute et invitent surtout à n'opposer aucune résistance aux malfaiteurs. « C'est la consigne que nous donnons à notre personnel », confie, à cet égard, le patron d'une enseigne de la ZAC de l'Archer.
* Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/policiers-et-gendarmes-sur-le-qui-vive
Alors qu'ils doivent déjà faire face aux cambriolages, les policiers de la circonscription de sécurité publique de Soissons et les militaires de la compagnie de gendarmerie sont aussi sur le pied de guerre pour prévenir les vols à main armée, un type de criminalité plus sensible en cette période de fête où les chiffres d'affaires des commerçants sont plus conséquents.
L'accent sur la fin de journée
Cette mobilisation particulière se fait au travers de ce qu'on appelle classiquement les opérations anti hold-up. Cela se traduit, chez les policiers comme chez les gendarmes, par un renforcement des patrouilles aux heures les plus sensibles.
« Pour les bijouteries, on sait que les braqueurs opèrent plutôt le matin, quand il n'y a pas trop de clients, mais pour la plupart des commerces, ce sont la fin de journée et les heures de fermeture qui sont ciblées, avec la recette de la journée », explique le commissaire Audrey Roux.
Des patrouilles de policiers sont, jusqu'à la mi-janvier, dédiées à cette surveillance, avec des fonctionnaires en tenue mais aussi en civil. « En centre-ville, nous privilégions les patrouilles pédestres », souligne la chef de la circonscription de sécurité publique, en notant que l'objectif est de sécuriser autant les petits commerces que les zones commerciales et les grandes surfaces.
Vigilance sur le fret
Lors des patrouilles, les fonctionnaires du commissariat en profitent aussi pour distribuer aux commerçants un petit guide pratique spécialement conçu à leur intention (lire ci-dessous). Sur le périmètre de la compagnie de gendarmerie de Soissons, la philosophie est évidemment la même.
« Nous engageons toutes nos unités sur ces missions, avec les brigades territoriales mais aussi la brigade motorisée et le Psig*, avec un point fort sur le créneau 17 heures/20 heures », relève le capitaine Patrice Beaujoin, adjoint au commandant de compagnie.
Depuis début septembre, les militaires assurent aussi une surveillance des parkings où il y a du fret, cible toujours prisée des voleurs en fin d'année, notamment les camions qui transportent du champagne.
Plus généralement, policiers et gendarmes rappellent l'importance du réflexe « 17 » au moindre doute et invitent surtout à n'opposer aucune résistance aux malfaiteurs. « C'est la consigne que nous donnons à notre personnel », confie, à cet égard, le patron d'une enseigne de la ZAC de l'Archer.
* Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/policiers-et-gendarmes-sur-le-qui-vive
jeudi 20 décembre 2012
A Soissons, débrayage en mémoire de leur ex-collègue
Une quinzaine d'enseignants du lycée professionnel Camille-Claudel de Soissons, choqués par l'annonce du suicide d'Annick Martin, ont décidé hier de suspendre les cours durant une heure en mémoire de leur ancienne collègue. « Madame Martin a exercé au lycée durant l'année scolaire 2010/2011. Alors, on ne pouvait pas commencer notre journée, entrer en cours, comme si de rien n'était, dans l'indifférence la plus totale, explique Iska Lacroix, trésorière du Sden-CGT (Syndicat départemental de l'Education nationale). On s'est réuni de 8 heures à 9 heures, on avait besoin d'en parler, de digérer le drame. Il s'agissait aussi d'exprimer tout notre soutien aux enseignants du collège Louise-Michel. » D'Annick Martin, elle garde le souvenir d'une femme « absolument pas exubérante mais chez qui on sentait une souffrance, un mal-être profond. On entend de-ci, de-là, que les raisons qui l'ont poussée à se suicider sont uniquement d'ordre personnel, pourtant, chez elle, il y avait une réelle souffrance professionnelle. Je garde le souvenir d'une femme qui restait en retrait, qui ne parlait jamais d'éventuelles difficultés dans son travail si elle venait à en rencontrer. De toute façon, à qui se serait-elle confiée ? Il n'y a personne à qui on peut raconter ce genre de chose. »
José Gaspar, professeur au lycée Camille-Claudel de Soissons, connaissait aussi Annick Martin. « J'ai eu un choc quand j'ai appris. Au cours de cette année scolaire au lycée Camille-Claudel, elle ne s'est pas absentée. C'était une personnalité effacée mais nous avions lié un contact tous les deux. La biotechnologie est une matière très particulière. Elle avait toutes les classes du lycée professionnel, à effectif plein, une heure par semaine. C'est loin d'être évident de faire la discipline, mettre les élèves au travail avec autant d'effectif, en une heure de temps, et obtenir des résultats. C'est peut-être pour ça qu'elle a demandé sa mutation au collège. En Segpa, il y a moins d'élèves mais c'est tout aussi difficile, les élèves ont beaucoup de difficulté. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-soissons-debrayage-en-memoire-de-leur-ex-collegue
José Gaspar, professeur au lycée Camille-Claudel de Soissons, connaissait aussi Annick Martin. « J'ai eu un choc quand j'ai appris. Au cours de cette année scolaire au lycée Camille-Claudel, elle ne s'est pas absentée. C'était une personnalité effacée mais nous avions lié un contact tous les deux. La biotechnologie est une matière très particulière. Elle avait toutes les classes du lycée professionnel, à effectif plein, une heure par semaine. C'est loin d'être évident de faire la discipline, mettre les élèves au travail avec autant d'effectif, en une heure de temps, et obtenir des résultats. C'est peut-être pour ça qu'elle a demandé sa mutation au collège. En Segpa, il y a moins d'élèves mais c'est tout aussi difficile, les élèves ont beaucoup de difficulté. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/a-soissons-debrayage-en-memoire-de-leur-ex-collegue
mercredi 19 décembre 2012
LE SCOT du Soissonnais approuvé le 11 décembre 2012
Le 11 décembre 2012, le conseil communautaire a approuvé le Schéma de Cohérence Territoriale du Soissonnais.
Depuis 2006, la Communauté d’Agglomération du Soissonnais a engagé la révision de son Schéma Directeur, document de planification intercommunal en vigueur depuis 2001.
Cette étape clôture 6 années de travail qui ont permis d’asseoir le projet de développement du Soissonnais pour les 25 années à venir.
La délibération sera affichée au siège de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais et dans les mairies des 28 communes membres à partir du lundi 7 janvier 2013, et pour une durée d’un mois.
Le dossier de Schéma de Cohérence Territoriale sera consultable au siège de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais – 11, avenue François Mitterrand, Les Terrasses du Mail – 02880 CUFFIES - aux horaires d’ouverture habituels, soit le lundi de 8h45 à 12h15 et de 13h30 à 17h30, du mardi au jeudi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 17h30, et le vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 17h00.
Cette étape clôture 6 années de travail qui ont permis d’asseoir le projet de développement du Soissonnais pour les 25 années à venir.
La délibération sera affichée au siège de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais et dans les mairies des 28 communes membres à partir du lundi 7 janvier 2013, et pour une durée d’un mois.
Le dossier de Schéma de Cohérence Territoriale sera consultable au siège de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais – 11, avenue François Mitterrand, Les Terrasses du Mail – 02880 CUFFIES - aux horaires d’ouverture habituels, soit le lundi de 8h45 à 12h15 et de 13h30 à 17h30, du mardi au jeudi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 17h30, et le vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h30 à 17h00.
mardi 18 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
Décès du général Lemaire, grande figure de la Légion étrangère et ancien chef de corps du 67°RI
Aux anciens du 6-7
Le général de corps d'armée Jacques
Lemaire est décédé samedi 1er décembre à l'hôpital du Val de Grâce à Paris. Né
le 19 juin 1923, il a commandé le CEC de Givet de 1965 à 1970.
Sorti de la première promotion de Coëtquidan, promotion Victoire, le jeune officier réussit à passer son brevet parachutiste, contre l'avis du général Caille, directeur de l'école d'application de l'infanterie.
A son actif, les campagnes d'Indochine au 2e BEP et d'Algérie en 1957, en qualité d'officier communication du général Massu. Affecté à l'école des troupes aéroportées au début des années 60, il prend ensuite le commandement du CEC de Givet. Dans les années 70 il a commandé le 67e RI de Soissons, puis le lycée militaire l'école de Saint-Cyr et de l'ENSOA à Saint-Maixent.
Adjoint du général Lacaze en 1978, il a commandé la 11e DP de 1979 à 1981.
Il a terminé sa carrière comme adjoint au commandant de la région Terre de Bordeaux.
Il était Grand Croix de la Légion d'honneur et Grand-Croix de l'ordre national du Mérite.Ses obsèques ont été célébrées vendredi 7 décembre aux Invalides.
Sorti de la première promotion de Coëtquidan, promotion Victoire, le jeune officier réussit à passer son brevet parachutiste, contre l'avis du général Caille, directeur de l'école d'application de l'infanterie.
A son actif, les campagnes d'Indochine au 2e BEP et d'Algérie en 1957, en qualité d'officier communication du général Massu. Affecté à l'école des troupes aéroportées au début des années 60, il prend ensuite le commandement du CEC de Givet. Dans les années 70 il a commandé le 67e RI de Soissons, puis le lycée militaire l'école de Saint-Cyr et de l'ENSOA à Saint-Maixent.
Adjoint du général Lacaze en 1978, il a commandé la 11e DP de 1979 à 1981.
Il a terminé sa carrière comme adjoint au commandant de la région Terre de Bordeaux.
Il était Grand Croix de la Légion d'honneur et Grand-Croix de l'ordre national du Mérite.Ses obsèques ont été célébrées vendredi 7 décembre aux Invalides.
Deux Soissonnais toujours investis à Madagascar
A Madagascar, la construction de l'école lancée par les Soissonnais de l'association Yocontigo, Anne et Joaquim Miranda, est terminée.
PAS à pas, pierre à pierre. À Tsaratànana, commune malgache de la banlieue d'Antananarivo, la construction de l'école lancée par l'association Yocontigo, a touché à sa fin. La fin d'une étape, mais pas celle du travail mené sur place par les Soissonnais Anne et Joaquim Miranda.
Lors de son récent séjour à Madagascar, le couple de Sermoise a aussi fêté un événement important : les cinq ans de ce quartier où vivent 17 familles, pour un total de 75 personnes.
Pour 250 écoliers
« Il y a 41 enfants, dont le dernier est né il y a 15 jours », précise Anne Miranda, en relevant que le quartier « représente, dans la situation difficile qui est celle du pays, beaucoup d'espérance pour la population », y compris celle qui n'y vit pas. L'école construite accueille d'ailleurs un total de 250 enfants, c'est-à-dire une majorité d'écoliers extérieurs à Tsaratànana.
Au-delà de l'aventure humaine que partagent, la moitié de l'année, les époux Miranda, l'expérience de Tsaratànana est en effet novatrice dans divers domaines.
Yocontigo y joue à plein la carte du développement durable, à travers les énergies solaires, la récupération des eaux de pluie, la collecte sélective ou encore la mise en œuvre de toilettes sèches, une approche qui a notamment beaucoup intéressé l'Institut français de Madagascar en y consacrant une présentation dans une exposition qui va tourner dans toutes les grandes villes malgaches. L'autre originalité, c'est d'avoir, depuis cinq années, formé pas moins de 300 habitants en même temps que se construisait le quartier, avec ses maisons, les ateliers de ses artisans, les bâtiments de l'école…
Vers l'autonomie
« Aujourd'hui, 60 % sont installés à leur compte, dans la maçonnerie, la menuiserie, la taille de pierre, suite à la formation qu'ils ont reçue… », relève Joaquim Miranda, en insistant sur la volonté qui a toujours la leur de faire en sorte que les habitants soient pleinement autonomes. En janvier, le couple va repartir à Madagascar avec un programme toujours aussi fourni puisque sont prévus l'aménagement du préau de l'école, le début de la construction de la médiathèque et la création d'une ferme pédagogique.
Ce dernier projet s'inscrit d'ailleurs toujours dans ce même souci de « responsabiliser les familles » et que les parents soient « participatifs ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-soissonnais-toujours-investis-a-madagascar
PAS à pas, pierre à pierre. À Tsaratànana, commune malgache de la banlieue d'Antananarivo, la construction de l'école lancée par l'association Yocontigo, a touché à sa fin. La fin d'une étape, mais pas celle du travail mené sur place par les Soissonnais Anne et Joaquim Miranda.
Lors de son récent séjour à Madagascar, le couple de Sermoise a aussi fêté un événement important : les cinq ans de ce quartier où vivent 17 familles, pour un total de 75 personnes.
Pour 250 écoliers
« Il y a 41 enfants, dont le dernier est né il y a 15 jours », précise Anne Miranda, en relevant que le quartier « représente, dans la situation difficile qui est celle du pays, beaucoup d'espérance pour la population », y compris celle qui n'y vit pas. L'école construite accueille d'ailleurs un total de 250 enfants, c'est-à-dire une majorité d'écoliers extérieurs à Tsaratànana.
Au-delà de l'aventure humaine que partagent, la moitié de l'année, les époux Miranda, l'expérience de Tsaratànana est en effet novatrice dans divers domaines.
Yocontigo y joue à plein la carte du développement durable, à travers les énergies solaires, la récupération des eaux de pluie, la collecte sélective ou encore la mise en œuvre de toilettes sèches, une approche qui a notamment beaucoup intéressé l'Institut français de Madagascar en y consacrant une présentation dans une exposition qui va tourner dans toutes les grandes villes malgaches. L'autre originalité, c'est d'avoir, depuis cinq années, formé pas moins de 300 habitants en même temps que se construisait le quartier, avec ses maisons, les ateliers de ses artisans, les bâtiments de l'école…
Vers l'autonomie
« Aujourd'hui, 60 % sont installés à leur compte, dans la maçonnerie, la menuiserie, la taille de pierre, suite à la formation qu'ils ont reçue… », relève Joaquim Miranda, en insistant sur la volonté qui a toujours la leur de faire en sorte que les habitants soient pleinement autonomes. En janvier, le couple va repartir à Madagascar avec un programme toujours aussi fourni puisque sont prévus l'aménagement du préau de l'école, le début de la construction de la médiathèque et la création d'une ferme pédagogique.
Ce dernier projet s'inscrit d'ailleurs toujours dans ce même souci de « responsabiliser les familles » et que les parents soient « participatifs ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-soissonnais-toujours-investis-a-madagascar
dimanche 16 décembre 2012
Rubens en haut du tableau
Le tableau de Rubens L'Adoration des bergers est à l'honneur ce week-end au musée.
4 Samedi et dimanche à 14 h 30, au musée, visite conférence de l'exposition Variations autour de l'Adoration des Bergers de Rubens. La restauration de L'Adoration des Bergers du célèbre peintre, conservé depuis près de deux siècles dans la cathédrale de Soissons, a donné lieu en 1993 à une exposition au musée Saint-Léger. Une restauratrice vous racontera l'histoire mouvementée de ce tableau et vous expliquera les différentes étapes de sa restauration, du nettoyage au rentoilage et à la remise en état du cadre. Tarifs : 5 €, 2,50 €, gratuit - 12 ans.
4 Samedi et dimanche à 16 h 30, atelier pour les enfants (à partir de 9 ans) autour de l'œuvre du grand maître. Un cadre doré et des personnages vous attendent au musée pour une composition de votre choix.
L'original du tableau est visible dans le bras nord de la cathédrale.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/rubens-en-haut-du-tableau
4 Samedi et dimanche à 14 h 30, au musée, visite conférence de l'exposition Variations autour de l'Adoration des Bergers de Rubens. La restauration de L'Adoration des Bergers du célèbre peintre, conservé depuis près de deux siècles dans la cathédrale de Soissons, a donné lieu en 1993 à une exposition au musée Saint-Léger. Une restauratrice vous racontera l'histoire mouvementée de ce tableau et vous expliquera les différentes étapes de sa restauration, du nettoyage au rentoilage et à la remise en état du cadre. Tarifs : 5 €, 2,50 €, gratuit - 12 ans.
4 Samedi et dimanche à 16 h 30, atelier pour les enfants (à partir de 9 ans) autour de l'œuvre du grand maître. Un cadre doré et des personnages vous attendent au musée pour une composition de votre choix.
L'original du tableau est visible dans le bras nord de la cathédrale.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/rubens-en-haut-du-tableau
Les sapeurs-pompiers célèbrent Sainte-Barbe Centre de secours : 10 % d'interventions en moins
Jeudi soir, la Sainte-Barbe a été l'occasion de dresser le bilan de 2012, une année marquée, notamment, par une baisse des interventions. Mais l'opérationnel n'est pas tout.
LA cérémonie de la Sainte-Barbe est chaque année l'occasion pour les sapeurs-pompiers de saluer la mémoire de leurs collègues morts dans l'exercice de leur métier - onze depuis le 1er janvier - mais aussi de dresser le bilan de l'année écoulée.
A la tête du centre de secours principal (CSP) de Soissons depuis quelques mois, dans le cadre de la réorganisation territoriale du corps départemental, le commandant Didier James en a détaillé l'activité opérationnelle. En date du 13 décembre, le CSP totalisait 4 426 interventions, ce qui, selon le commandant James, « laisse présager environ 4 650 interventions en 2012, soit une baisse de 10 % par rapport à 2011 ».
Sur les onze premiers mois de l'année, où les chiffres sont arrêtés, on totalise 4 257 interventions qui se décomposent ainsi : 385 incendies, 346 opérations diverses, 263 accidents de la circulation, 3 095 secours à personnes, 168 fausses alertes. Par rapport à 2011, relève le chef de centre, « le nombre de feux et d'opérations diverses se stabilise, les accidents de circulation sont en baisse de 10 % et les fausses alertes de 18 % ».
Le travail de l'ombre
Le commandant James constate également une « très nette diminution du nombre de secours à personnes en raison de la baisse importante des carences d'ambulance privée. D'une carence par jour en 2011, nous sommes descendus à une pour cinq jours, soit une baisse de 75 % représentant plus de 215 interventions. »
Cette baisse s'explique par la convention tripartite signée entre le service départemental d'incendie et de secours (SDIS), le Samu et les entreprises de transport sanitaire. Si l'activité opérationnelle représente une part conséquente de l'activité du CSP, le « bon déroulement de ces interventions » tient aussi à tout le travail préparatoire mené dans l'ombre par son personnel, en matière de prévision (plans d'intervention dans les maisons de retraite, hôtels, internats, études hydrauliques…), de formation (initiale, de maintien des acquis, de spécialisation…) mais aussi de logistique (entretien et suivi des équipements et véhicules, aménagement des véhicules, gestion des consommables…).
Cela passe enfin par la préparation de la relève, tant chez les volontaires que les professionnels, au travers de la section de jeunes sapeurs-pompiers.
Autant d'éléments que n'ont pas manqué de souligner les divers intervenants qui ont pris la parole après le commandant James, qu'il s'agisse du colonel Ragot, directeur du SDIS, du maire ou du sous-préfet Frédéric Brassac, venu transmettre le message du ministre de l'Intérieur.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/les-sapeurs-pompiers-celebrent-sainte-barbe-centre-de-secours-10-dinterventions
LA cérémonie de la Sainte-Barbe est chaque année l'occasion pour les sapeurs-pompiers de saluer la mémoire de leurs collègues morts dans l'exercice de leur métier - onze depuis le 1er janvier - mais aussi de dresser le bilan de l'année écoulée.
A la tête du centre de secours principal (CSP) de Soissons depuis quelques mois, dans le cadre de la réorganisation territoriale du corps départemental, le commandant Didier James en a détaillé l'activité opérationnelle. En date du 13 décembre, le CSP totalisait 4 426 interventions, ce qui, selon le commandant James, « laisse présager environ 4 650 interventions en 2012, soit une baisse de 10 % par rapport à 2011 ».
Sur les onze premiers mois de l'année, où les chiffres sont arrêtés, on totalise 4 257 interventions qui se décomposent ainsi : 385 incendies, 346 opérations diverses, 263 accidents de la circulation, 3 095 secours à personnes, 168 fausses alertes. Par rapport à 2011, relève le chef de centre, « le nombre de feux et d'opérations diverses se stabilise, les accidents de circulation sont en baisse de 10 % et les fausses alertes de 18 % ».
Le travail de l'ombre
Le commandant James constate également une « très nette diminution du nombre de secours à personnes en raison de la baisse importante des carences d'ambulance privée. D'une carence par jour en 2011, nous sommes descendus à une pour cinq jours, soit une baisse de 75 % représentant plus de 215 interventions. »
Cette baisse s'explique par la convention tripartite signée entre le service départemental d'incendie et de secours (SDIS), le Samu et les entreprises de transport sanitaire. Si l'activité opérationnelle représente une part conséquente de l'activité du CSP, le « bon déroulement de ces interventions » tient aussi à tout le travail préparatoire mené dans l'ombre par son personnel, en matière de prévision (plans d'intervention dans les maisons de retraite, hôtels, internats, études hydrauliques…), de formation (initiale, de maintien des acquis, de spécialisation…) mais aussi de logistique (entretien et suivi des équipements et véhicules, aménagement des véhicules, gestion des consommables…).
Cela passe enfin par la préparation de la relève, tant chez les volontaires que les professionnels, au travers de la section de jeunes sapeurs-pompiers.
Autant d'éléments que n'ont pas manqué de souligner les divers intervenants qui ont pris la parole après le commandant James, qu'il s'agisse du colonel Ragot, directeur du SDIS, du maire ou du sous-préfet Frédéric Brassac, venu transmettre le message du ministre de l'Intérieur.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/les-sapeurs-pompiers-celebrent-sainte-barbe-centre-de-secours-10-dinterventions
samedi 15 décembre 2012
Pour le PDG de Baxi, les salariés ne travaillent pas assez !
Des signaux de fumée, une nouvelle fois hier matin. Chez Baxi, les salariés ont allumé un grand bûcher. C'est ainsi qu'ils communiquent aux Soissonnais leur désarroi devant les emplois menacés et leur solidarité pour leurs camarades de Focast qui reçoivent ces jours-ci leur lettre de licenciement. 129 salariés sur le carreau, juste avant les fêtes.
Tandis que les uns connaissent leur sort depuis le prononcé de la liquidation de la fonderie, les autres doivent continuer à travailler malgré la fermeture annoncée et les incertitudes. « C'est un feu qui rappelle à notre direction que nous ne sommes pas morts et pas près de nous laisser enterrer », insiste Christophe Rousselle, pour l'intersyndicale. Une sorte de comité d'accueil pour réchauffer l'atmosphère et accueillir la DRH, Mme Lévêque, qui devait arriver de bon matin pour le comité d'entreprise mensuel. Elle n'est pas venue.
Le cynisme
Devaient pourtant être étudiés les aménagements du temps de travail 2013, dans le cadre de la modulation, et les congés payés. Si les salariés de Baxi savent qu'ils seront en congés le 21 décembre prochain, ils ne connaissent pas le jour de leur retour à l'usine. Déstabilisant quand, par ailleurs, les salariés reçoivent une note interne de leur PDG, François Hiriart, pour le moins déconcertante.
Ils peuvent y lire que « depuis plusieurs semaines, et indépendamment du blocage des salariés focast et des jours de grève Baxi, nous avons constaté un ralentissement manifeste des cadences de nos lignes de production […] ce ralentissement significatif désorganise gravement notre entreprise qui est déjà confrontée à des difficultés économiques importantes […] cette situation de pénurie de nos produits fabriqués à Villeneuve-Saint-Germain entraîne une baisse massive de commandes de chaudières au sol de nos clients […] La baisse de prises de commandes est le résultat de ce phénomène d'une grande gravité pour la pérennité de l'entreprise dans son ensemble. »
Là, le PDG fait peser un peu plus la menace : « Cette situation a été portée à la connaissance du groupe BDR Thermea qui est forcé d'étudier toutes mesures visant à permettre de compenser la défaillance de Villeneuve-Saint-Germain. » Les salariés en ont apprécié le cynisme.
Pour Christophe Rousselle, « les gens n'arrivent plus à se situer. Ils se demandent si on va vraiment fermer, si c'est une fiction. » Les syndicalistes ne se font pas l'illusion. « Et pourtant, du chauffage, on en vendra toujours ! », gronde Thierry Depret. La preuve : « 53 de nos produits référencés sur les 115 que nous produisons à Villeneuve-Saint-Germain sont en rupture soit un retard de 400 chaudières pour le marché français. » C'est le PDG lui-même qui le dit.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pour-le-pdg-de-baxi-les-salaries-ne-travaillent-pas-assez
Tandis que les uns connaissent leur sort depuis le prononcé de la liquidation de la fonderie, les autres doivent continuer à travailler malgré la fermeture annoncée et les incertitudes. « C'est un feu qui rappelle à notre direction que nous ne sommes pas morts et pas près de nous laisser enterrer », insiste Christophe Rousselle, pour l'intersyndicale. Une sorte de comité d'accueil pour réchauffer l'atmosphère et accueillir la DRH, Mme Lévêque, qui devait arriver de bon matin pour le comité d'entreprise mensuel. Elle n'est pas venue.
Le cynisme
Devaient pourtant être étudiés les aménagements du temps de travail 2013, dans le cadre de la modulation, et les congés payés. Si les salariés de Baxi savent qu'ils seront en congés le 21 décembre prochain, ils ne connaissent pas le jour de leur retour à l'usine. Déstabilisant quand, par ailleurs, les salariés reçoivent une note interne de leur PDG, François Hiriart, pour le moins déconcertante.
Ils peuvent y lire que « depuis plusieurs semaines, et indépendamment du blocage des salariés focast et des jours de grève Baxi, nous avons constaté un ralentissement manifeste des cadences de nos lignes de production […] ce ralentissement significatif désorganise gravement notre entreprise qui est déjà confrontée à des difficultés économiques importantes […] cette situation de pénurie de nos produits fabriqués à Villeneuve-Saint-Germain entraîne une baisse massive de commandes de chaudières au sol de nos clients […] La baisse de prises de commandes est le résultat de ce phénomène d'une grande gravité pour la pérennité de l'entreprise dans son ensemble. »
Là, le PDG fait peser un peu plus la menace : « Cette situation a été portée à la connaissance du groupe BDR Thermea qui est forcé d'étudier toutes mesures visant à permettre de compenser la défaillance de Villeneuve-Saint-Germain. » Les salariés en ont apprécié le cynisme.
Pour Christophe Rousselle, « les gens n'arrivent plus à se situer. Ils se demandent si on va vraiment fermer, si c'est une fiction. » Les syndicalistes ne se font pas l'illusion. « Et pourtant, du chauffage, on en vendra toujours ! », gronde Thierry Depret. La preuve : « 53 de nos produits référencés sur les 115 que nous produisons à Villeneuve-Saint-Germain sont en rupture soit un retard de 400 chaudières pour le marché français. » C'est le PDG lui-même qui le dit.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pour-le-pdg-de-baxi-les-salaries-ne-travaillent-pas-assez
vendredi 14 décembre 2012
SCOT : Vauxbuin seule contre toutes
Mardi soir, la communauté d'agglomération a adopté le Schéma de cohérence territoriale. Une seule des vingt-huit communes a voté contre : Vauxbuin.
AU terme d'un long processus, la communauté d'agglomération du Soissonnais a, mardi soir, voté le Schéma de cohérence territoriale, ou SCOT, un outil de travail qui fixe le carnet de route de ses vingt-huit communes pour les 25 ans à venir.
Selon Monique Chalmin, maire de Sermoise et vice-présidente en charge de ce dossier, l'adoption de ce SCOT, qui vient clore 6 ans de procédure, est « indispensable » pour « procéder au relèvement du grand Soissons ».
La carte du logement
Aux yeux du président de l'agglo, Jean-Marie Carré, ce schéma a parmi ses objectifs d'« accueillir les gens, les entreprises » et de faire en sorte qu'« on s'y sente bien », sans se « laisser envahir par la morosité ambiante » et en se donnant « toutes les chances de réussir ».
Cela commence, selon Jean-Marie Carré, par les infrastructures de communication : la RN2, avec des travaux « suivis pas à pas » et une « vigilance » de tous les instants, mais aussi le projet de raccordement de la ligne SNCF Paris-Laon à l'interconnexion avec la ligne à grande vitesse de Roissy.
Il y a aussi, pour le président, l'importance des équipements structurants, comme la Cité de la musique et de la danse qui sort de terre à Gouraud, ou le futur complexe aquatique de Mercin-et-Vaux. Autant d'éléments « qui permettent à un chef d'entreprise de choisir un territoire, pour son cadre de vie ».
Cela passe encore par la formation - même si « cela va au-delà de nos missions », notait Jean-Marie Carré - mais aussi la question centrale de l'habitat.
« On ne peut pas dire : on ne joue pas la carte du logement », estime ainsi le président Carré, en rappelant que la Chambre régionale des comptes a jugé que l'agglo n'était pas assez performante au niveau de son plan local de l'habitat (PLH). C'est la seule manière, pour lui, de « garder une force vive sur le territoire ».
C'est d'ailleurs sur cette problématique du logement que la seule commune de Vauxbuin a fondé son opposition au SCOT, vote contre explicité, avant-hier, par son maire adjoint David Bobin.
Sur le Scot est en effet inscrit un périmètre de 31 hectares en zone d'aménagement différé à vocation d'habitat sur le plateau, un projet que « les Vauxbuinois jugent démesuré et irresponsable ».
« À l'encontre du Scot »
David Bobin a rappelé ce qui motive cette forte opposition communale : « Projet qui va à l'encontre des préconisations mêmes du Scot, qui prône la densification contre l'étalement urbain, atteinte au principe de préservation des terres agricoles de bonne qualité, création d'un village nouveau deux fois plus grand que le reste du village, isolé, sans lien et sans âme, sans parler des conséquences, en terme de besoins en équipements nouveaux, de la réalisation de ce programme d'habitat. »
L'adjoint vauxbuinois en a ainsi appelé à ses collègues : « Je voudrais que vous vous mettiez juste une seconde à la place qui est la nôtre. Comment réagiriez-vous si l'on vous imposait la construction de 600 logements ex-nihilo sur le territoire de votre commune ? » Pour David Bobin surtout, « la moindre des choses lorsqu'on veut multiplier par trois le nombre de logements d'une commune, c'est d'en discuter directement avec la municipalité ».
Pas un argument selon Jean-Marie Carré : « Le maire de Vauxbuin est membre du bureau. Il n'est jamais intervenu. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/scot-vauxbuin-seule-contre-toutes
AU terme d'un long processus, la communauté d'agglomération du Soissonnais a, mardi soir, voté le Schéma de cohérence territoriale, ou SCOT, un outil de travail qui fixe le carnet de route de ses vingt-huit communes pour les 25 ans à venir.
Selon Monique Chalmin, maire de Sermoise et vice-présidente en charge de ce dossier, l'adoption de ce SCOT, qui vient clore 6 ans de procédure, est « indispensable » pour « procéder au relèvement du grand Soissons ».
La carte du logement
Aux yeux du président de l'agglo, Jean-Marie Carré, ce schéma a parmi ses objectifs d'« accueillir les gens, les entreprises » et de faire en sorte qu'« on s'y sente bien », sans se « laisser envahir par la morosité ambiante » et en se donnant « toutes les chances de réussir ».
Cela commence, selon Jean-Marie Carré, par les infrastructures de communication : la RN2, avec des travaux « suivis pas à pas » et une « vigilance » de tous les instants, mais aussi le projet de raccordement de la ligne SNCF Paris-Laon à l'interconnexion avec la ligne à grande vitesse de Roissy.
Il y a aussi, pour le président, l'importance des équipements structurants, comme la Cité de la musique et de la danse qui sort de terre à Gouraud, ou le futur complexe aquatique de Mercin-et-Vaux. Autant d'éléments « qui permettent à un chef d'entreprise de choisir un territoire, pour son cadre de vie ».
Cela passe encore par la formation - même si « cela va au-delà de nos missions », notait Jean-Marie Carré - mais aussi la question centrale de l'habitat.
« On ne peut pas dire : on ne joue pas la carte du logement », estime ainsi le président Carré, en rappelant que la Chambre régionale des comptes a jugé que l'agglo n'était pas assez performante au niveau de son plan local de l'habitat (PLH). C'est la seule manière, pour lui, de « garder une force vive sur le territoire ».
C'est d'ailleurs sur cette problématique du logement que la seule commune de Vauxbuin a fondé son opposition au SCOT, vote contre explicité, avant-hier, par son maire adjoint David Bobin.
Sur le Scot est en effet inscrit un périmètre de 31 hectares en zone d'aménagement différé à vocation d'habitat sur le plateau, un projet que « les Vauxbuinois jugent démesuré et irresponsable ».
« À l'encontre du Scot »
David Bobin a rappelé ce qui motive cette forte opposition communale : « Projet qui va à l'encontre des préconisations mêmes du Scot, qui prône la densification contre l'étalement urbain, atteinte au principe de préservation des terres agricoles de bonne qualité, création d'un village nouveau deux fois plus grand que le reste du village, isolé, sans lien et sans âme, sans parler des conséquences, en terme de besoins en équipements nouveaux, de la réalisation de ce programme d'habitat. »
L'adjoint vauxbuinois en a ainsi appelé à ses collègues : « Je voudrais que vous vous mettiez juste une seconde à la place qui est la nôtre. Comment réagiriez-vous si l'on vous imposait la construction de 600 logements ex-nihilo sur le territoire de votre commune ? » Pour David Bobin surtout, « la moindre des choses lorsqu'on veut multiplier par trois le nombre de logements d'une commune, c'est d'en discuter directement avec la municipalité ».
Pas un argument selon Jean-Marie Carré : « Le maire de Vauxbuin est membre du bureau. Il n'est jamais intervenu. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/scot-vauxbuin-seule-contre-toutes
jeudi 13 décembre 2012
Salle de la Mutualité Le marché solidaire a été un franc succès !
C'est à nouveau un beau succès qu'a rencontré le marché solidaire qui se déroulait, ce week-end, à la salle de la Mutualité, à Soissons. Organisé par l'équipe locale du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), ce marché a réuni sept associations (CCFD, Unicef, Madome, GAS, la Cimade, Binôme « Artisans du Monde » et Aboubakar) invitant le public à acheter des produits artisanaux et alimentaires, en provenance de groupements d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie.
Le but de ces journées était de récolter des fonds pour faire aboutir les projets de développement des associations participantes tels que des constructions d'écoles ou des installations de système d'irrigation. Le public, qui s'est déplacé massivement, a ainsi concilié achat et solidarité en se procurant des produits originaires des pays du Sud.
Le CCFD a tenu à remercier les associations qui étaient présentes sur ce marché. C'est toujours avec une ambiance très chaleureuse , que ces bénévoles se retrouvent pour une bonne cause !
http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/salle-de-la-mutualite-le-marche-solidaire-a-ete-un-franc-succes
Le but de ces journées était de récolter des fonds pour faire aboutir les projets de développement des associations participantes tels que des constructions d'écoles ou des installations de système d'irrigation. Le public, qui s'est déplacé massivement, a ainsi concilié achat et solidarité en se procurant des produits originaires des pays du Sud.
Le CCFD a tenu à remercier les associations qui étaient présentes sur ce marché. C'est toujours avec une ambiance très chaleureuse , que ces bénévoles se retrouvent pour une bonne cause !
http://www.lunion.presse.fr/article/francemonde/salle-de-la-mutualite-le-marche-solidaire-a-ete-un-franc-succes
mercredi 12 décembre 2012
Aides européennes : dialogue de sourds entre l'agglo et l'État
Pour le préfet, les fonds destinés à la reconversion des bassins industriels sont les moins utilisés. L'agglo répond qu'elle ne fait que ça de les demander.
«QU'IL se renseigne ! Cest fort de café ! » Jean-Marie Carré, le président de l'agglo, reste estomaqué des propos du préfet de l'Aisne. Dans notre édition de vendredi, Pierre Bayle analysait : « C'est tout de même un comble : parmi ces mêmes fonds (structurels européens dont le territoire du Soissonnais a besoin et qu'il a notamment réclamés par le biais de la manifestation à Paris ndlr), ceux qui s'avèrent les moins utilisés en Picardie ont trait à la reconversion des bassins industriels ! » Réponse du berger à la bergère : « On ne fait que ça ! On ne peut pas nous reprocher de ne pas faire notre boulot. C'est la preuve de plus qu'on est ni entendu ni vu, qu'ils ont des boules Quiès ».
Le président cite des demandes qui sont en attente au Secrétariat général des affaires régionales (Sgar), placé sous l'autorité du préfet de région, Michel Delpuech, et notamment les demandes d'aides concernant le développement de la fibre optique et les études pour une reconversion de la friche BSL.
« La fibre optique, c'est important et c'est un facteur de développement économique », réaffirme Jean-Marie Carré.
« Une façon de promouvoir »
Son développement est d'ailleurs inscrit dans le Schéma de cohérence territoriale (Scot) : l'agglo « souhaite le déploiement du très haut débit par la fibre optique pour desservir les zones d'activités (industrielles et tertiaires), les grands équipements d'intérêt général (équipements et services publics) ». Tout comme le projet de centre aquatique, la fibre optique « est une façon de promouvoir le territoire ».
Le Soissonnais ne demanderait pas les fonds auxquels il peut prétendre en terme de réindustrialisation mais juste les aides pour la construction de bâtiments culturels comme le futur conservatoire du parc Gouraud ? Selon Jean-Marie Carré, « tout cela n'est qu'une histoire de sémantique. Dans ce qu'on a demandé, il y a des choses qui passent sans problème. Là où je me heurte avec la Région, c'est qu'il faudrait faire des demandes dans les domaines de la chimie verte, de la recherche, de l'innovation mais dans des territoires comme le nôtre, il faut aller à l'essentiel et accompagner les projets que l'on a. Je ne vais pas inventer à Soissons une recherche spécifique ! »
Au niveau national
L'argent destiné aux territoires en difficulté attribué par l'Europe à la Picardie « va plutôt dans l'Oise et dans la Somme. On est dans la décision politique : c'est au préfet de Région et au président du conseil régional de prendre ces décisions et d'ouvrir les possibilités ».
Après la manifestation parisienne qui a tourné court la semaine dernière et qui n'a pas permis aux Soissonnais de se rendre visibles au niveau national comme ils l'avaient souhaité, une journaliste de Libération a passé la journée d'hier à Soissons. Elle a rencontré le président de l'agglo et les salariés de Focast, Baxi ou encore Transcom. Et le président Carré d'enfoncer le clou : « À ceux qui se demandent encore ce qu'on est allé faire à Paris, c'est la suite de la réponse. »
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/aides-europeennes-dialogue-de-sourds-entre-lagglo-et-letat
«QU'IL se renseigne ! Cest fort de café ! » Jean-Marie Carré, le président de l'agglo, reste estomaqué des propos du préfet de l'Aisne. Dans notre édition de vendredi, Pierre Bayle analysait : « C'est tout de même un comble : parmi ces mêmes fonds (structurels européens dont le territoire du Soissonnais a besoin et qu'il a notamment réclamés par le biais de la manifestation à Paris ndlr), ceux qui s'avèrent les moins utilisés en Picardie ont trait à la reconversion des bassins industriels ! » Réponse du berger à la bergère : « On ne fait que ça ! On ne peut pas nous reprocher de ne pas faire notre boulot. C'est la preuve de plus qu'on est ni entendu ni vu, qu'ils ont des boules Quiès ».
Le président cite des demandes qui sont en attente au Secrétariat général des affaires régionales (Sgar), placé sous l'autorité du préfet de région, Michel Delpuech, et notamment les demandes d'aides concernant le développement de la fibre optique et les études pour une reconversion de la friche BSL.
« La fibre optique, c'est important et c'est un facteur de développement économique », réaffirme Jean-Marie Carré.
« Une façon de promouvoir »
Son développement est d'ailleurs inscrit dans le Schéma de cohérence territoriale (Scot) : l'agglo « souhaite le déploiement du très haut débit par la fibre optique pour desservir les zones d'activités (industrielles et tertiaires), les grands équipements d'intérêt général (équipements et services publics) ». Tout comme le projet de centre aquatique, la fibre optique « est une façon de promouvoir le territoire ».
Le Soissonnais ne demanderait pas les fonds auxquels il peut prétendre en terme de réindustrialisation mais juste les aides pour la construction de bâtiments culturels comme le futur conservatoire du parc Gouraud ? Selon Jean-Marie Carré, « tout cela n'est qu'une histoire de sémantique. Dans ce qu'on a demandé, il y a des choses qui passent sans problème. Là où je me heurte avec la Région, c'est qu'il faudrait faire des demandes dans les domaines de la chimie verte, de la recherche, de l'innovation mais dans des territoires comme le nôtre, il faut aller à l'essentiel et accompagner les projets que l'on a. Je ne vais pas inventer à Soissons une recherche spécifique ! »
Au niveau national
L'argent destiné aux territoires en difficulté attribué par l'Europe à la Picardie « va plutôt dans l'Oise et dans la Somme. On est dans la décision politique : c'est au préfet de Région et au président du conseil régional de prendre ces décisions et d'ouvrir les possibilités ».
Après la manifestation parisienne qui a tourné court la semaine dernière et qui n'a pas permis aux Soissonnais de se rendre visibles au niveau national comme ils l'avaient souhaité, une journaliste de Libération a passé la journée d'hier à Soissons. Elle a rencontré le président de l'agglo et les salariés de Focast, Baxi ou encore Transcom. Et le président Carré d'enfoncer le clou : « À ceux qui se demandent encore ce qu'on est allé faire à Paris, c'est la suite de la réponse. »
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/aides-europeennes-dialogue-de-sourds-entre-lagglo-et-letat
mardi 11 décembre 2012
Manifestation interculturelle : « Un rayon de soleil dans une journée d'hiver »
La CSF organisait avant hier « Soissons en couleurs ». Une manifestation destinée à faire se rencontrer les cultures pour mieux vivre ensemble. Une réussite.
ELLE a le sourire, Monique Vardon. La présidente de la confédération syndicale des familles, est « agréablement surprise » quand ses yeux se posent sur la foule qui emplit l'espace Parisot. L'association y organisait hier une manifestation interculturelle, « Soissons en couleurs ». 300… 400… 500 personnes et plus encore sont venues à la rencontre des autres. « C'est un rayon de soleil dans une journée d'hiver », sourit Monique Vardon.
« Dans un monde où chacun se replie sur sa communauté, cela veut dire que cette manifestation répond à une envie de mieux se connaître », poursuit la présidente de l'association. Cette journée est une première : « À l'origine, c'est parti d'un travail avec les familles qui sont parties d'un constat : il y a beaucoup de communautés à Soissons qui se côtoient mais qui ne se connaissent pas », explique Sandrine Chenu, coordinatrice à la CSF. Les familles ont donc décidé de lutter contre les « incompréhensions qui passent par le manque de connaissance des pratiques culturelles et du fonctionnement au quotidien. »
« Contre les préjugés »
Sous le ciel gris qui pèse sur la ville, l'espace Parisot enrichit sa palette de boubous et de vêtements folkloriques colorés, de masques et de fresques. Il y a là la Côte d'Ivoire avec l'association 1.2.3 Africa, l'association des Portugais de Soissons, l'association pour l'amitié franco algérienne (Apafa), des familles italiennes, des familles marocaines qui tiennent des stands de découvertes, animent des ateliers, montent sur scène pour des défilés de mode, ou des démonstrations de chants de danses avec notamment l'association chants et danses de France. Pour Prisca Sod, de l'association 1.2.3. Africa, « c'est l'occasion de lutter contre les préjugés. » Avec d'autres bénévoles de son association, elles tiennent en autre un atelier de coiffures. Chevelures brunes, blondes et rousses se laissent tresser par leurs doigts expérimentés.
« Un moment ensemble »
« Notre rôle », souligne son voisin de stand, Augustin Redjala, vice-président de l'association pour l'amitié franco-algérienne, « c'est que tout le monde soit ami. »
Pour faciliter les déplacements, la ville avait mis en place un système de transports gratuits au départ des quartiers vers l'espace Parisot. Les uns et les autres s'y sont retrouvés « pour partager un moment ensemble », souligne Manuel Carvalho, président de l'association des Portugais. Aussi simple que ça.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/manifestation-interculturelle-un-rayon-de-soleil-dans-une-journee-dhiver
ELLE a le sourire, Monique Vardon. La présidente de la confédération syndicale des familles, est « agréablement surprise » quand ses yeux se posent sur la foule qui emplit l'espace Parisot. L'association y organisait hier une manifestation interculturelle, « Soissons en couleurs ». 300… 400… 500 personnes et plus encore sont venues à la rencontre des autres. « C'est un rayon de soleil dans une journée d'hiver », sourit Monique Vardon.
« Dans un monde où chacun se replie sur sa communauté, cela veut dire que cette manifestation répond à une envie de mieux se connaître », poursuit la présidente de l'association. Cette journée est une première : « À l'origine, c'est parti d'un travail avec les familles qui sont parties d'un constat : il y a beaucoup de communautés à Soissons qui se côtoient mais qui ne se connaissent pas », explique Sandrine Chenu, coordinatrice à la CSF. Les familles ont donc décidé de lutter contre les « incompréhensions qui passent par le manque de connaissance des pratiques culturelles et du fonctionnement au quotidien. »
« Contre les préjugés »
Sous le ciel gris qui pèse sur la ville, l'espace Parisot enrichit sa palette de boubous et de vêtements folkloriques colorés, de masques et de fresques. Il y a là la Côte d'Ivoire avec l'association 1.2.3 Africa, l'association des Portugais de Soissons, l'association pour l'amitié franco algérienne (Apafa), des familles italiennes, des familles marocaines qui tiennent des stands de découvertes, animent des ateliers, montent sur scène pour des défilés de mode, ou des démonstrations de chants de danses avec notamment l'association chants et danses de France. Pour Prisca Sod, de l'association 1.2.3. Africa, « c'est l'occasion de lutter contre les préjugés. » Avec d'autres bénévoles de son association, elles tiennent en autre un atelier de coiffures. Chevelures brunes, blondes et rousses se laissent tresser par leurs doigts expérimentés.
« Un moment ensemble »
« Notre rôle », souligne son voisin de stand, Augustin Redjala, vice-président de l'association pour l'amitié franco-algérienne, « c'est que tout le monde soit ami. »
Pour faciliter les déplacements, la ville avait mis en place un système de transports gratuits au départ des quartiers vers l'espace Parisot. Les uns et les autres s'y sont retrouvés « pour partager un moment ensemble », souligne Manuel Carvalho, président de l'association des Portugais. Aussi simple que ça.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/manifestation-interculturelle-un-rayon-de-soleil-dans-une-journee-dhiver
lundi 10 décembre 2012
Le Soissonnais se savoure avec délice
Les idées fusent à l'office de tourisme pour valoriser le Soissonnais. Après le vase en terre cuite, l'office met en vente des spécialités locales.
LES curieux de passage à l'office de tourisme, mercredi après-midi, sont des petits veinards. Ils sont tombés au beau milieu d'une dégustation de produits locaux, à l'occasion de l'inauguration de la boutique gourmande.
Au menu de ce petit goûter: un peu de salé avec des verrines composées de crèmes de haricot apéritif, et beaucoup de sucré avec les confitures de Marie, les pavés de Soissons, les douceurs de Saint-Jean-des-Vignes et le fameux délice de Soissons, gâteau préparé à base de... crème de haricot bien entendu, par Emma et Gérard Izambart, les patrons de la confiserie Corné Port-Royal, très portés sur la chose locale. Il y a un an, ils testaient la vente de pavés de Soissons, bonbons à base de chocolat. Ça a tellement bien marché qu'ils ont décliné l'idée dans une gamme de bouchées chocolatées.
Emilie Lefebvre, la directrice de l'office de tourisme, souhaitait proposer aux touristes des produits locaux à rapporter de leur voyage.
« En cherchant un peu des spécialités régionales, je me suis aperçu qu'il y avait quand même des choses», explique-t-elle. Les quelques produits en vente le sont au prix du fournisseur. Pas question donc de transformer l'office une grande épicerie, juste de faire la promotion des producteurs locaux.
Aussi, les produits sont-ils confinés dans une vitrine, entre les AxoBox et les dépliants, et non loin du fameux vase de Soissons lorsqu'il n'est pas en rupture de stock.
«Envie d'exporter leur ville»
Le couple Izambart et Emilie Lefebvre sont devenus des partenaires autour d'une idée: créer une spécialité locale avec un produit local. Le délice de Soissons était né. Nous l'avons goûté et c'est délicieux. Son goût fait penser à celui du macaron. Les salariés de l'office avaient eux aussi préparé le leur. Une recette est d'ailleurs disponible à l'office.
Chacun peut la reproduire chez soi; il faut juste un pot de crème de haricot de chez Marie... « On sent bien que les Soissonnais ont envie d'exporter leur ville. Ils veulent faire goûter quelque chose d'ici à leurs amis», explique Mme Izambart.
Pour Elisabeth Tuloup, adjointe au tourisme, cette boutique gourmande «était indispensable». « Ce sont des petits souvenirs pas onéreux pour que les gens repartent avec quelque chose de typique de Soissons». « Par ces temps difficiles, ajoute Emilie Lefèbvre, la gourmandise, ça fait du bien.» A qui le dîtes-vous Emilie !
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-soissonnais-se-savoure-avec-delice
LES curieux de passage à l'office de tourisme, mercredi après-midi, sont des petits veinards. Ils sont tombés au beau milieu d'une dégustation de produits locaux, à l'occasion de l'inauguration de la boutique gourmande.
Au menu de ce petit goûter: un peu de salé avec des verrines composées de crèmes de haricot apéritif, et beaucoup de sucré avec les confitures de Marie, les pavés de Soissons, les douceurs de Saint-Jean-des-Vignes et le fameux délice de Soissons, gâteau préparé à base de... crème de haricot bien entendu, par Emma et Gérard Izambart, les patrons de la confiserie Corné Port-Royal, très portés sur la chose locale. Il y a un an, ils testaient la vente de pavés de Soissons, bonbons à base de chocolat. Ça a tellement bien marché qu'ils ont décliné l'idée dans une gamme de bouchées chocolatées.
Emilie Lefebvre, la directrice de l'office de tourisme, souhaitait proposer aux touristes des produits locaux à rapporter de leur voyage.
« En cherchant un peu des spécialités régionales, je me suis aperçu qu'il y avait quand même des choses», explique-t-elle. Les quelques produits en vente le sont au prix du fournisseur. Pas question donc de transformer l'office une grande épicerie, juste de faire la promotion des producteurs locaux.
Aussi, les produits sont-ils confinés dans une vitrine, entre les AxoBox et les dépliants, et non loin du fameux vase de Soissons lorsqu'il n'est pas en rupture de stock.
«Envie d'exporter leur ville»
Le couple Izambart et Emilie Lefebvre sont devenus des partenaires autour d'une idée: créer une spécialité locale avec un produit local. Le délice de Soissons était né. Nous l'avons goûté et c'est délicieux. Son goût fait penser à celui du macaron. Les salariés de l'office avaient eux aussi préparé le leur. Une recette est d'ailleurs disponible à l'office.
Chacun peut la reproduire chez soi; il faut juste un pot de crème de haricot de chez Marie... « On sent bien que les Soissonnais ont envie d'exporter leur ville. Ils veulent faire goûter quelque chose d'ici à leurs amis», explique Mme Izambart.
Pour Elisabeth Tuloup, adjointe au tourisme, cette boutique gourmande «était indispensable». « Ce sont des petits souvenirs pas onéreux pour que les gens repartent avec quelque chose de typique de Soissons». « Par ces temps difficiles, ajoute Emilie Lefèbvre, la gourmandise, ça fait du bien.» A qui le dîtes-vous Emilie !
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-soissonnais-se-savoure-avec-delice
dimanche 9 décembre 2012
La députée règle ses comptes avec l'Agglo de Soissons
Pour la députée, il y a eu mercredi un couac de taille. L'Agglo n'a pas déclaré la manifestation. Les Soissonnais auraient pu être mieux reçus à Paris. Le président de l'Agglo lui répond.
LES invisibles du Soissonnais qui voulaient faire reconnaître leur savoir-faire au beau milieu de Paris et montrer, pacifiquement, le désarroi d'un territoire qui se sent abandonné de l'État tant au niveau national qu'au niveau de la Picardie, ont tombé les masques blancs bardés de rouge sang, mercredi soir. Depuis, la polémique enfle sur le traitement qui a été réservé à la cinquantaine d'élus et aux 200 salariés et simples citoyens à leur arrivée dans la capitale. Parqués comme des animaux, dans un coin discret de la place de la Concorde et gazés.
« Les organisateurs de la manifestation ont en effet fait un couac de taille : ils ont imprudemment oublié de déclarer la manifestation auprès de la préfecture de police, procédure bien connue de tous les organisateurs de manifestations militantes. Résultat : en gardant « secrets » le lieu et les formes de la manifestation, son organisateur a mis les manifestants dans un piège. Si la procédure normale avait été suivie, les salariés auraient pu manifester pacifiquement, comme il se doit et comme ils le souhaitaient », martèle la députée Marie-Françoise Bechtel dans une réponse qu'elle nous a fait parvenir. Discours qu'elle tenait déjà mercredi quand elle a rencontré les manifestants et les forces de l'ordre.
« Je ne dénigre pas »
Sans le nommer, elle désigne Jean-Marie Carré, président de la communauté d'agglomération du Soissonnais. « Je ne souhaite pas polémiquer, je n'en vois pas l'intérêt », temporise ce dernier qui précise : « On n'a pas déclaré la manifestation car si nous l'avions fait, nous aurions été parqués derrière l'Assemblée nationale. Ça m'a été confirmé par les forces de l'ordre. Il n'est pas permis de manifester devant l'Assemblée nationale. »
Pour Jean-Marie Carré, le sort réservé dès leur arrivée aux Soissonnais laisse un goût de profonde injustice : « Florange non plus n'était pas autorisé à manifester devant l'Assemblée nationale, mais nous, on est bâillonné. » Quant à la députée, « si nous n'étions pas venus à Paris, elle n'aurait pas pu poser sa question d'actualité. Elle a fait son travail. Je ne dénigre pas ce qu'elle fait, qu'elle ne le fasse pas avec moi. Chacun sait que j'ai essayé de communiquer avec elle. »
« Trouver une issue »
La communication était effectivement difficile, entre les manifestants cernés par les gendarmes mobiles et la députée, restée à l'Assemblée nationale, à deux pas de là. « Si je n'ai pas rejoint plus tôt la manifestation, c'est précisément parce que, avec l'aide de mon attachée parlementaire, je contactais le ministère de l'Intérieur et la préfecture de police afin de trouver une issue. J'ai d'abord obtenu qu'une délégation de quinze personnes puisse rejoindre l'Assemblée nationale, où les manifestants auraient pu s'exprimer devant la presse. Tout était organisé, mais une heure après, on m'informait que ce n'était plus souhaité (par qui ?) », défend-elle. Par des élus et des salariés qui ne se voyaient pas avoir fait tout ce chemin pour rencontrer une députée qu'ils peuvent rencontrer à Soissons.
Jean-Marie Carré veut croire aujourd'hui que Marie-Françoise Bechtel peut intervenir, « comme elle l'a fait par le passé avec le rendez-vous au ministère du Redressement productif, pour mettre en place une conférence territoriale avec le préfet de Région à Soissons. Si l'État pouvait investir dix fois dans le territoire ce qu'il a dépensé mercredi en forces de l'ordre. Que chacun fasse son action dans son domaine et c'est le Soissonnais qui y gagnera. »
Voir la vidéo sur ce lien...........http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/video-la-deputee-regle-ses-comptes-avec-lagglo-de-soissons
LES invisibles du Soissonnais qui voulaient faire reconnaître leur savoir-faire au beau milieu de Paris et montrer, pacifiquement, le désarroi d'un territoire qui se sent abandonné de l'État tant au niveau national qu'au niveau de la Picardie, ont tombé les masques blancs bardés de rouge sang, mercredi soir. Depuis, la polémique enfle sur le traitement qui a été réservé à la cinquantaine d'élus et aux 200 salariés et simples citoyens à leur arrivée dans la capitale. Parqués comme des animaux, dans un coin discret de la place de la Concorde et gazés.
« Les organisateurs de la manifestation ont en effet fait un couac de taille : ils ont imprudemment oublié de déclarer la manifestation auprès de la préfecture de police, procédure bien connue de tous les organisateurs de manifestations militantes. Résultat : en gardant « secrets » le lieu et les formes de la manifestation, son organisateur a mis les manifestants dans un piège. Si la procédure normale avait été suivie, les salariés auraient pu manifester pacifiquement, comme il se doit et comme ils le souhaitaient », martèle la députée Marie-Françoise Bechtel dans une réponse qu'elle nous a fait parvenir. Discours qu'elle tenait déjà mercredi quand elle a rencontré les manifestants et les forces de l'ordre.
« Je ne dénigre pas »
Sans le nommer, elle désigne Jean-Marie Carré, président de la communauté d'agglomération du Soissonnais. « Je ne souhaite pas polémiquer, je n'en vois pas l'intérêt », temporise ce dernier qui précise : « On n'a pas déclaré la manifestation car si nous l'avions fait, nous aurions été parqués derrière l'Assemblée nationale. Ça m'a été confirmé par les forces de l'ordre. Il n'est pas permis de manifester devant l'Assemblée nationale. »
Pour Jean-Marie Carré, le sort réservé dès leur arrivée aux Soissonnais laisse un goût de profonde injustice : « Florange non plus n'était pas autorisé à manifester devant l'Assemblée nationale, mais nous, on est bâillonné. » Quant à la députée, « si nous n'étions pas venus à Paris, elle n'aurait pas pu poser sa question d'actualité. Elle a fait son travail. Je ne dénigre pas ce qu'elle fait, qu'elle ne le fasse pas avec moi. Chacun sait que j'ai essayé de communiquer avec elle. »
« Trouver une issue »
La communication était effectivement difficile, entre les manifestants cernés par les gendarmes mobiles et la députée, restée à l'Assemblée nationale, à deux pas de là. « Si je n'ai pas rejoint plus tôt la manifestation, c'est précisément parce que, avec l'aide de mon attachée parlementaire, je contactais le ministère de l'Intérieur et la préfecture de police afin de trouver une issue. J'ai d'abord obtenu qu'une délégation de quinze personnes puisse rejoindre l'Assemblée nationale, où les manifestants auraient pu s'exprimer devant la presse. Tout était organisé, mais une heure après, on m'informait que ce n'était plus souhaité (par qui ?) », défend-elle. Par des élus et des salariés qui ne se voyaient pas avoir fait tout ce chemin pour rencontrer une députée qu'ils peuvent rencontrer à Soissons.
Jean-Marie Carré veut croire aujourd'hui que Marie-Françoise Bechtel peut intervenir, « comme elle l'a fait par le passé avec le rendez-vous au ministère du Redressement productif, pour mettre en place une conférence territoriale avec le préfet de Région à Soissons. Si l'État pouvait investir dix fois dans le territoire ce qu'il a dépensé mercredi en forces de l'ordre. Que chacun fasse son action dans son domaine et c'est le Soissonnais qui y gagnera. »
Voir la vidéo sur ce lien...........http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/video-la-deputee-regle-ses-comptes-avec-lagglo-de-soissons
samedi 8 décembre 2012
Concert de poche à l'école Michelet
François Hanse et l'équipe pédagogique de l'école Michelet ont accueilli le premier concert de poche de l'édition 2012-2013.
L'association Concerts de poche a mis en place un système original et itinérant dont la grande souplesse permet une mobilité géographique et sociale.
Quatre objectifs
La programmation des concerts fait appel à des grands artistes et se fixe quatre objectifs majeurs.
Le premier est de renouer avec la raison d'être des concerts de musique classique.
Le deuxième est de permettre à tous les publics, en particulier jeunes, éloignés ou défavorisés, d'accéder à des manifestations de très haut niveau.
Le troisième est d'organiser des actions et ateliers de sensibilisation en amont de chaque concert dans les établissements scolaires, les établissements de soin, les associations et les relais sociaux dont dispose la commune qui accueille le concert.
Le quatrième est de proposer des concerts courts et conviviaux dont le prix de place ne dépasse jamais celui d'une place de cinéma.
C'est dans ce cadre que l'école soissonnaise a accueilli Estelle Bertrand, coordinatrice des ateliers, afin de présenter l'action et les deux musiciennes qui l'accompagnaient : l'altiste Hélène Barré et la flûtiste Julie Huguet.
Après avoir suivi des formations organisées par la Cité de la Musique sur la pédagogie, la première intervient régulièrement dans les établissements scolaires pour préparer les enfants aux concerts éducatifs.
Quant à Julie Huguet, elle occupe le poste de seconde flûte piccolo à l'orchestre de Bretagne depuis mai 2005.
Les écoliers ont découvert, en première partie, les deux instruments ainsi que les différents sons produits puis les définitions d'instruments à vent et à cordes avant que leur soit présenté l'orchestre d'une manière générale.
Une avant-première
L'altiste et la flûtiste ont ensuite interprété des extraits d'œuvres adaptées à leur âge avec les ouvertures d'Egmont de Beethoven et de Till l'Espiègle de Strauss et des extraits de Roméo et Juliette de Tchaïkovski.
Un moment d'initiation incontournable, en avant-première du concert Symphonie de poche qui sera donné le mardi 11 décembre, à 19 heures, à l'Arsenal, avec un ensemble instrumental placé sous la direction de Nicolas Simon.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/concert-de-poche-a-lecole-michelet
L'association Concerts de poche a mis en place un système original et itinérant dont la grande souplesse permet une mobilité géographique et sociale.
Quatre objectifs
La programmation des concerts fait appel à des grands artistes et se fixe quatre objectifs majeurs.
Le premier est de renouer avec la raison d'être des concerts de musique classique.
Le deuxième est de permettre à tous les publics, en particulier jeunes, éloignés ou défavorisés, d'accéder à des manifestations de très haut niveau.
Le troisième est d'organiser des actions et ateliers de sensibilisation en amont de chaque concert dans les établissements scolaires, les établissements de soin, les associations et les relais sociaux dont dispose la commune qui accueille le concert.
Le quatrième est de proposer des concerts courts et conviviaux dont le prix de place ne dépasse jamais celui d'une place de cinéma.
C'est dans ce cadre que l'école soissonnaise a accueilli Estelle Bertrand, coordinatrice des ateliers, afin de présenter l'action et les deux musiciennes qui l'accompagnaient : l'altiste Hélène Barré et la flûtiste Julie Huguet.
Après avoir suivi des formations organisées par la Cité de la Musique sur la pédagogie, la première intervient régulièrement dans les établissements scolaires pour préparer les enfants aux concerts éducatifs.
Quant à Julie Huguet, elle occupe le poste de seconde flûte piccolo à l'orchestre de Bretagne depuis mai 2005.
Les écoliers ont découvert, en première partie, les deux instruments ainsi que les différents sons produits puis les définitions d'instruments à vent et à cordes avant que leur soit présenté l'orchestre d'une manière générale.
Une avant-première
L'altiste et la flûtiste ont ensuite interprété des extraits d'œuvres adaptées à leur âge avec les ouvertures d'Egmont de Beethoven et de Till l'Espiègle de Strauss et des extraits de Roméo et Juliette de Tchaïkovski.
Un moment d'initiation incontournable, en avant-première du concert Symphonie de poche qui sera donné le mardi 11 décembre, à 19 heures, à l'Arsenal, avec un ensemble instrumental placé sous la direction de Nicolas Simon.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/concert-de-poche-a-lecole-michelet
vendredi 7 décembre 2012
Folle course-poursuite sur la RN2
Mercredi soir, les gendarmes ont poursuivi une voiture entre Villers-Cotterêts et Soissons. Le chauffard, qui roulait à plus de 160 km/h, a fini par être intercepté.
UN miracle. Au terme de près de quarante minutes de traque, c'est sans le moindre dommage, ni matériel ni surtout humain, qu'un chauffard de 35 ans a, mercredi soir, pu être interpellé par les gendarmes de la compagnie de Soissons.
Tout commence à 17 heures, à Villers-Cotterêts. Une voiture Fiat ne marque pas l'arrêt à un feu rouge, au carrefour dit des « quatre feux », près de la route de Vivières. Elle est immédiatement repérée par une patrouille de gendarmerie, mais son conducteur refuse de s'arrêter et prend la fuite, à très vive allure.
S'engage alors, avec les forces de l'ordre, une folle course-poursuite dans les rues de la cité cotterézienne, où le chauffard joue au gymkhana, en commettant de multiples infractions. À ses trousses, des véhicules de la brigade de Villers-Cotterêts et du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Soissons.
A plus de 160 km/h
Sans pouvoir être interceptée, la Fiat finit par rejoindre la RN2, direction Soissons. Malgré la nuit qui tombe et la pluie qui rend la chaussée glissante, le fuyard roule à tombeau ouvert sur la nationale. C'est à une vitesse de plus de 160 km/heure, qui met en danger les autres usagers, que le conducteur tente d'échapper à ses poursuivants.
Depuis le centre opérationnel de la gendarmerie à Laon, où il se trouve, le chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie de Soissons, prend la direction du plan d'interception. Des effectifs de la brigade de Soissons et de la brigade motorisée soissonnaise sont à leur tour mobilisés sur la traque du chauffard, notamment en neutralisant les intersections entre la RN2 et les axes secondaires qui donnent sur elle, à hauteur de Longpont, Chaudun et Vauxbuin. Au niveau de cette dernière commune, juste avant l'entrée de Soissons, un bouchon est « organisé » par les forces de l'ordre dans la descente qui mène au rond-point de l'Archer, dans l'espoir de ralentir sa course.
Pneu éclaté
Cela ne suffit pourtant à dissuader le conducteur qui n'hésite pas à continuer sa route sur la bande d'arrêt d'urgence puis à prendre les zébras et le rond-point en contresens avant d'éclater un pneumatique sur un « haricot » alors qu'il se dirigeait vers le centre de Vauxbuin.
Les gendarmes n'ont alors plus qu'à le « cueillir » puis à le placer en garde à vue. Le passage au fichier de son véhicule permet de découvrir qu'il a été impliqué dans un vol de carburant à la station Avia de Villers-Cotterêts, le 23 novembre, ce que confirme le matériel de siphonnage découvert dans sa voiture. S'y ajoute le défaut de permis de conduire.
À l'issue de sa garde à vue, hier, le Soissonnais, salarié d'une entreprise de logistique, a reçu une convocation pour une audience du tribunal correctionnel en mai prochain. Outre ces deux délits, il sera jugé pour refus d'obtempérer aggravé, mise en danger de la vie d'autrui et de multiples infractions au code de la route
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/folle-course-poursuite-sur-la-rn2
UN miracle. Au terme de près de quarante minutes de traque, c'est sans le moindre dommage, ni matériel ni surtout humain, qu'un chauffard de 35 ans a, mercredi soir, pu être interpellé par les gendarmes de la compagnie de Soissons.
Tout commence à 17 heures, à Villers-Cotterêts. Une voiture Fiat ne marque pas l'arrêt à un feu rouge, au carrefour dit des « quatre feux », près de la route de Vivières. Elle est immédiatement repérée par une patrouille de gendarmerie, mais son conducteur refuse de s'arrêter et prend la fuite, à très vive allure.
S'engage alors, avec les forces de l'ordre, une folle course-poursuite dans les rues de la cité cotterézienne, où le chauffard joue au gymkhana, en commettant de multiples infractions. À ses trousses, des véhicules de la brigade de Villers-Cotterêts et du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) de Soissons.
A plus de 160 km/h
Sans pouvoir être interceptée, la Fiat finit par rejoindre la RN2, direction Soissons. Malgré la nuit qui tombe et la pluie qui rend la chaussée glissante, le fuyard roule à tombeau ouvert sur la nationale. C'est à une vitesse de plus de 160 km/heure, qui met en danger les autres usagers, que le conducteur tente d'échapper à ses poursuivants.
Depuis le centre opérationnel de la gendarmerie à Laon, où il se trouve, le chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie de Soissons, prend la direction du plan d'interception. Des effectifs de la brigade de Soissons et de la brigade motorisée soissonnaise sont à leur tour mobilisés sur la traque du chauffard, notamment en neutralisant les intersections entre la RN2 et les axes secondaires qui donnent sur elle, à hauteur de Longpont, Chaudun et Vauxbuin. Au niveau de cette dernière commune, juste avant l'entrée de Soissons, un bouchon est « organisé » par les forces de l'ordre dans la descente qui mène au rond-point de l'Archer, dans l'espoir de ralentir sa course.
Pneu éclaté
Cela ne suffit pourtant à dissuader le conducteur qui n'hésite pas à continuer sa route sur la bande d'arrêt d'urgence puis à prendre les zébras et le rond-point en contresens avant d'éclater un pneumatique sur un « haricot » alors qu'il se dirigeait vers le centre de Vauxbuin.
Les gendarmes n'ont alors plus qu'à le « cueillir » puis à le placer en garde à vue. Le passage au fichier de son véhicule permet de découvrir qu'il a été impliqué dans un vol de carburant à la station Avia de Villers-Cotterêts, le 23 novembre, ce que confirme le matériel de siphonnage découvert dans sa voiture. S'y ajoute le défaut de permis de conduire.
À l'issue de sa garde à vue, hier, le Soissonnais, salarié d'une entreprise de logistique, a reçu une convocation pour une audience du tribunal correctionnel en mai prochain. Outre ces deux délits, il sera jugé pour refus d'obtempérer aggravé, mise en danger de la vie d'autrui et de multiples infractions au code de la route
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/folle-course-poursuite-sur-la-rn2
Un vrai show de Foly
« La folle part en cure » au Mail.
ON savait que Liane Foly avait une voix chaude qui se prêtait parfaitement, dans une autre vie - celle de chanteuse - aux mélodies joliment jazzy.
Les spectateurs, qui se souvenaient ainsi du timbre tendrement suave de l'interprète de Rêve orange ou Au fur et à mesure, ont pu découvrir, mardi soir, que Liane Foly avait plus d'une corde (vocale) à son arc, avec le spectacle La folle part en cure.
Dans cette cure de rigologie destinée à chasser le blues, où elle entraîne le public, on croise le meilleur de la planète people.
Des imitations qu'elle fait, télévision oblige, on connaît essentiellement celles des femmes politiques Ségolène Royal et Roselyne Bachelot, de l'humoriste Muriel Robin, de la comédienne et chanteuse Line Renaud ou encore de la prêtresse de la soul et du rock Tina Turner.
Son talent va pourtant bien au-delà de ces têtes d'affiche, avec un irrésistible duo Jeanne Moreau/Vanessa Paradis, une Geneviève de Fontenay qui se lâche, une évocation très réaliste d'Édith Piaf et même quelques voix masculines dont elle a su saisir la tessiture comme Grand Corps Malade, Joe Dassin, Mike Brant et Claude François. C'était même l'occasion pour elle de faire chanter un public qui, visiblement, n'attendait que ça !
La qualité du show de folie de Foly ne tient pas, cependant, qu'à ses imitations mais aussi - à l'instar de ses collègues masculins qui officient quotidiennement à la radio, comme Laurent Gerra ou Nicolas Canteloup - à l'utilisation de tous les ressorts comiques que lui offre l'actualité, de la naissance annoncée d'un enfant roi Outre-Manche aux derniers rebondissements de l'affaire DSK, en passant par la guéguerre Copé-Fillon.
Avec cet avantage qu'elle a sur l'exercice radiophonique : la localisation de son spectacle. Soissons, sa place Ferdinand-Marquigny (sic), son vase et son inimitable maire… Succès garanti à l'applaudimètre !
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-vrai-show-de-foly
ON savait que Liane Foly avait une voix chaude qui se prêtait parfaitement, dans une autre vie - celle de chanteuse - aux mélodies joliment jazzy.
Les spectateurs, qui se souvenaient ainsi du timbre tendrement suave de l'interprète de Rêve orange ou Au fur et à mesure, ont pu découvrir, mardi soir, que Liane Foly avait plus d'une corde (vocale) à son arc, avec le spectacle La folle part en cure.
Dans cette cure de rigologie destinée à chasser le blues, où elle entraîne le public, on croise le meilleur de la planète people.
Des imitations qu'elle fait, télévision oblige, on connaît essentiellement celles des femmes politiques Ségolène Royal et Roselyne Bachelot, de l'humoriste Muriel Robin, de la comédienne et chanteuse Line Renaud ou encore de la prêtresse de la soul et du rock Tina Turner.
Son talent va pourtant bien au-delà de ces têtes d'affiche, avec un irrésistible duo Jeanne Moreau/Vanessa Paradis, une Geneviève de Fontenay qui se lâche, une évocation très réaliste d'Édith Piaf et même quelques voix masculines dont elle a su saisir la tessiture comme Grand Corps Malade, Joe Dassin, Mike Brant et Claude François. C'était même l'occasion pour elle de faire chanter un public qui, visiblement, n'attendait que ça !
La qualité du show de folie de Foly ne tient pas, cependant, qu'à ses imitations mais aussi - à l'instar de ses collègues masculins qui officient quotidiennement à la radio, comme Laurent Gerra ou Nicolas Canteloup - à l'utilisation de tous les ressorts comiques que lui offre l'actualité, de la naissance annoncée d'un enfant roi Outre-Manche aux derniers rebondissements de l'affaire DSK, en passant par la guéguerre Copé-Fillon.
Avec cet avantage qu'elle a sur l'exercice radiophonique : la localisation de son spectacle. Soissons, sa place Ferdinand-Marquigny (sic), son vase et son inimitable maire… Succès garanti à l'applaudimètre !
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-vrai-show-de-foly
jeudi 6 décembre 2012
Aisne : une commune sous le choc
Gilles Gulino avait 52 ans, et chaque jour, il se levait très tôt pour prendre le train afin de se rendre à son travail dans le IIIe arrondissement de Paris puisqu'il habitait dans le canton de Vic-sur-Aisne : Puiseux-en-Retz, un village d'un peu plus de deux cents habitants niché au fin fond du département de l'Aisne.
« Trente ans qu'il habitait la commune. Avec sa femme, il a eu deux fils. Aujourd'hui, installés également dans le village. Il était aussi grand-père », raconte Arlette Boissadie, première adjointe. La famille s'est installée à la résidence La Maladrerie lors de sa construction, en 1983. « Nous sommes peu dans le village alors forcément, entre nous, on se connaît », poursuit Arlette Boissadie. « C'est un choc terrible, abominable pour la commune. » Elle évoque « un homme discret, bien intégré. Une famille modèle. Il y a quelques années, il a creusé un petit étang dans la commune. Il aimait y aller les week-ends pêcher avec des amis. »
« Un homme calme, tempéré »
D'autres encore, à l'évocation de Gilles Gulino, parlent d'un homme « calme, absolument pas virulent, quelqu'un de tempéré », qui hier matin, en se rendant à son travail a pourtant tenu tête à deux braqueurs.
Gilles Gulino était employé d'analyse et de fonderie de métaux précieux. « Il aimait beaucoup son métier, c'était un passionné », poursuit Joëlle Heurend, une voisine. « Un homme très discret, serviable, jamais un mot plus haut que l'autre, toujours avec le sourire, un travailleur. Quelqu'un d'irréprochable. Vraiment, on aimerait connaître que des gens comme lui ».
Ce mercredi matin, il a suffi qu'il croise la route de deux malfrats pour que sa vie s'arrête. « C'est presque monnaie courante maintenant d'abattre comme ça les gens », poursuit amère Joëlle Heurend. « C'était un monsieur lambda qui n'avait rien demandé à personne et qui ne méritait pas de mourir ainsi. Nous sommes de tout cœur avec sa famille. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/aisne-une-commune-sous-le-choc?xtcr=2&xtmc=le village de l'homme abattu
« Trente ans qu'il habitait la commune. Avec sa femme, il a eu deux fils. Aujourd'hui, installés également dans le village. Il était aussi grand-père », raconte Arlette Boissadie, première adjointe. La famille s'est installée à la résidence La Maladrerie lors de sa construction, en 1983. « Nous sommes peu dans le village alors forcément, entre nous, on se connaît », poursuit Arlette Boissadie. « C'est un choc terrible, abominable pour la commune. » Elle évoque « un homme discret, bien intégré. Une famille modèle. Il y a quelques années, il a creusé un petit étang dans la commune. Il aimait y aller les week-ends pêcher avec des amis. »
« Un homme calme, tempéré »
D'autres encore, à l'évocation de Gilles Gulino, parlent d'un homme « calme, absolument pas virulent, quelqu'un de tempéré », qui hier matin, en se rendant à son travail a pourtant tenu tête à deux braqueurs.
Gilles Gulino était employé d'analyse et de fonderie de métaux précieux. « Il aimait beaucoup son métier, c'était un passionné », poursuit Joëlle Heurend, une voisine. « Un homme très discret, serviable, jamais un mot plus haut que l'autre, toujours avec le sourire, un travailleur. Quelqu'un d'irréprochable. Vraiment, on aimerait connaître que des gens comme lui ».
Ce mercredi matin, il a suffi qu'il croise la route de deux malfrats pour que sa vie s'arrête. « C'est presque monnaie courante maintenant d'abattre comme ça les gens », poursuit amère Joëlle Heurend. « C'était un monsieur lambda qui n'avait rien demandé à personne et qui ne méritait pas de mourir ainsi. Nous sommes de tout cœur avec sa famille. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/aisne-une-commune-sous-le-choc?xtcr=2&xtmc=le village de l'homme abattu
Élus et ouvriers du Soissonnais parqués et gazés à Paris
Ils voulaient montrer à Paris les difficultés du Soissonnais, ils ont été accueillis par les forces de l'ordre. Vidéos...
DES yeux rougis et des traits tirés. Les manifestants soissonnais, élus et salariés, partis plein d'entrain, de bon matin à 6 heures du parking de Focast-Baxi, ne s'attendaient pas à un tel accueil parisien. Le président de la communauté d'agglomération du Soissonnais, Jean-Marie Carré avait pourtant pris les devants, en repérant les lieux la semaine dernière et en gardant secret, jusqu'au dernier moment, les détails de son plan de bataille. Plan qui n'a pu être mis en œuvre car c'est tout un comité d'accueil, de plus d'une centaine de gendarmes mobiles, qui a accueilli les provinciaux, sur la mal nommée place de la Concorde.
Cueillis par des motards de la police dès l'entrée de la capitale, les quatre cars affrétés par l'agglo sont priés de s'arrêter sur le côté. Une demi-heure plus tard, c'est sous bonne escorte que le convoi repart, traversant la capitale comme un souverain, toutes sirènes hurlantes, feux rouges franchis et voie de circulation prises à contresens. Presque un tapis rouge que leur déroule la capitale bruissante qui n'attend que ces Soissonnais, simplement venus défendre leur territoire en souffrance et ses 600 emplois bientôt perdus.
"Un Florange tous les trois ans"
Les manifestants veulent juste montrer le savoir-faire des salariés du Soissonnais et se rendre « visible aux yeux de l'État. Je veux bien que Florange défende son bifteck mais chez nous, on perd un Florange tous les trois ans », affirme Jean-Marie Carré. Un camion attend les élus, les salariés et l'intersyndicale pour déballer quatre palettes de pièces en fonte et de chaudières soissonnaises, sur la place « au pied de l'obélisque ». Soixante mètres de banderoles doivent recouvrir les grilles autour du monument. Élus et salariés prévoient aussi des tours de garde aux trois portes de l'Assemblée nationale pour distribuer des tracts aux députés. Pour enfin être vus…
Fins prêts, fins motivés, souriants et pacifiques, tous descendent des bus dans une petite rue… bloquée de part et d'autre par les forces de l'ordre. Le piège se referme.
Dès lors, les Soissonnais qui portent des masques blancs ne seront plus libres de leurs mouvements, parqués dans le froid dans un coin, à deux cents mètres de l'obélisque et à deux pas de l'Assemblée. Les hommes sont contraints d'uriner sur les murs tandis que les femmes ne sont autorisées à aller au petit coin que quatre par quatre, et solidement encadrées. « On n'est pas des animaux ! Libérez-nous », s'insurgent des syndicalistes en interpellant les gendarmes et les passants.
La députée attendue
L'ambiance reste bon enfant quand, au bout de deux heures, quelques élus montrent patte blanche et demandent à pouvoir circuler librement. Quelques-uns s'exfiltrent. La pression n'a pas le temps de monter que déjà les gendarmes, équipés comme des Robocops, chargent élus de la République en écharpe tricolore, ouvriers, femmes et enfants, envoient le gaz lacrymogène pour faire reculer les manifestants. Plus rien ne se passe alors, malgré le soutien sur place du sénateur Daudigny et du député René Dosière. Marie-Françoise Bechtel, la députée de la quatrième circonscription, est attendue. On espère beaucoup d'elle ici. Déjà invisibles.....la suite de l'article sur ce lien...........http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elus-et-ouvriers-du-soissonnais-parques-et-gazes-a-paris
DES yeux rougis et des traits tirés. Les manifestants soissonnais, élus et salariés, partis plein d'entrain, de bon matin à 6 heures du parking de Focast-Baxi, ne s'attendaient pas à un tel accueil parisien. Le président de la communauté d'agglomération du Soissonnais, Jean-Marie Carré avait pourtant pris les devants, en repérant les lieux la semaine dernière et en gardant secret, jusqu'au dernier moment, les détails de son plan de bataille. Plan qui n'a pu être mis en œuvre car c'est tout un comité d'accueil, de plus d'une centaine de gendarmes mobiles, qui a accueilli les provinciaux, sur la mal nommée place de la Concorde.
Cueillis par des motards de la police dès l'entrée de la capitale, les quatre cars affrétés par l'agglo sont priés de s'arrêter sur le côté. Une demi-heure plus tard, c'est sous bonne escorte que le convoi repart, traversant la capitale comme un souverain, toutes sirènes hurlantes, feux rouges franchis et voie de circulation prises à contresens. Presque un tapis rouge que leur déroule la capitale bruissante qui n'attend que ces Soissonnais, simplement venus défendre leur territoire en souffrance et ses 600 emplois bientôt perdus.
"Un Florange tous les trois ans"
Les manifestants veulent juste montrer le savoir-faire des salariés du Soissonnais et se rendre « visible aux yeux de l'État. Je veux bien que Florange défende son bifteck mais chez nous, on perd un Florange tous les trois ans », affirme Jean-Marie Carré. Un camion attend les élus, les salariés et l'intersyndicale pour déballer quatre palettes de pièces en fonte et de chaudières soissonnaises, sur la place « au pied de l'obélisque ». Soixante mètres de banderoles doivent recouvrir les grilles autour du monument. Élus et salariés prévoient aussi des tours de garde aux trois portes de l'Assemblée nationale pour distribuer des tracts aux députés. Pour enfin être vus…
Fins prêts, fins motivés, souriants et pacifiques, tous descendent des bus dans une petite rue… bloquée de part et d'autre par les forces de l'ordre. Le piège se referme.
Dès lors, les Soissonnais qui portent des masques blancs ne seront plus libres de leurs mouvements, parqués dans le froid dans un coin, à deux cents mètres de l'obélisque et à deux pas de l'Assemblée. Les hommes sont contraints d'uriner sur les murs tandis que les femmes ne sont autorisées à aller au petit coin que quatre par quatre, et solidement encadrées. « On n'est pas des animaux ! Libérez-nous », s'insurgent des syndicalistes en interpellant les gendarmes et les passants.
La députée attendue
L'ambiance reste bon enfant quand, au bout de deux heures, quelques élus montrent patte blanche et demandent à pouvoir circuler librement. Quelques-uns s'exfiltrent. La pression n'a pas le temps de monter que déjà les gendarmes, équipés comme des Robocops, chargent élus de la République en écharpe tricolore, ouvriers, femmes et enfants, envoient le gaz lacrymogène pour faire reculer les manifestants. Plus rien ne se passe alors, malgré le soutien sur place du sénateur Daudigny et du député René Dosière. Marie-Françoise Bechtel, la députée de la quatrième circonscription, est attendue. On espère beaucoup d'elle ici. Déjà invisibles.....la suite de l'article sur ce lien...........http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/elus-et-ouvriers-du-soissonnais-parques-et-gazes-a-paris
Hausse de la TVA sur les activités équestres / Les clubs locaux feront avec
Un appel a été lancé aux députés pour éviter une augmentation des tarifs de l'équitation. Les clubs du Soissonnais s'y sont déjà préparés.
ÇA rue dans les brancards au sein des clubs équestres soissonnais dans la perspective de l'augmentation de la TVA, dans le cadre d'une uniformisation européenne.
Moins qu'au point de vue national, apparemment… C'est ce qu'il semble, après un bref tour d'horizon.
La hausse des prix, elle, a déjà commencé et se traduit ou se traduira par une diminution du nombre de cavaliers ou du personnel.
Arnaud Leseine, à la Société hippique du Soissonnais, a ainsi déjà cessé d'employer un moniteur. Si le club de Belleu accueille aussi moins de pratiquants, son responsable ne le regrette pas tant que ça. Il assure désormais, chaque mois, 700 heures de cours « tout seul » au lieu de 650 heures avec un moniteur. Ses tarifs ont déjà progressé, par rapport au passage de la TVA de 5,5 % à 7 %.
Opposé à ce qu'il considère comme « un nivellement vers le bas » de la pratique, il se contente de moins de licenciés fréquentant ses installations mais plus passionnés et donc plus fidèles sur le long terme.
Lui n'espère rien des députés - « Je ne vois pas comment la France pourrait se permettre de payer des taxes pour sauver 6 000 structures » - mais déplore « une concurrence inégale avec les agriculteurs qui bénéficient, explique-t-il, d'aides pour proposer des pensions, sans les frais d'un club. »
Se démarquer avec un plus
Le responsable belleusien signale que l'installation qu'il dirige était la première. S'il compte vingt structures (pas forcément des clubs équestres), aujourd'hui, dans un rayon de dix kilomètres, Denis Boulard, à Pasly, recense neuf clubs : « Nous n'étions que quatre à mon arrivée, il y a dix-sept ans. »
Pour lui, pas de mystère, il faut se partager les pratiquants et les Écuries du Mont de Pasly ont payé cette évolution au prix fort : « Nous sommes un peu moins de deux cents et nous avons tourné autour de trois cents à la grande époque. » Ne sachant pas trop sur quels produits va se faire l'uniformisation (les courses et vente de chevaux ou les prestations ?) il ne se dit pas encore inquiet.
Pas d'angoisse non plus du côté de Crouy où Paul Monteiro ne pourrait avoir qu'une bonne nouvelle si l'augmentation était évitée avec le maintien de l'article 279 B sexies du Code général des impôts, garantissant une fiscalité à taux réduit pour l'équitation.
« On facture déjà à 19,6 % depuis un an », révèle le représentant des Écuries de la Perrière. Il fait partie de « ceux qui ont anticipé » mais serait prêt à diminuer ses tarifs…
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/hausse-de-la-tva-sur-les-activites-equestres-les-clubs-locaux-feront-avec
ÇA rue dans les brancards au sein des clubs équestres soissonnais dans la perspective de l'augmentation de la TVA, dans le cadre d'une uniformisation européenne.
Moins qu'au point de vue national, apparemment… C'est ce qu'il semble, après un bref tour d'horizon.
La hausse des prix, elle, a déjà commencé et se traduit ou se traduira par une diminution du nombre de cavaliers ou du personnel.
Arnaud Leseine, à la Société hippique du Soissonnais, a ainsi déjà cessé d'employer un moniteur. Si le club de Belleu accueille aussi moins de pratiquants, son responsable ne le regrette pas tant que ça. Il assure désormais, chaque mois, 700 heures de cours « tout seul » au lieu de 650 heures avec un moniteur. Ses tarifs ont déjà progressé, par rapport au passage de la TVA de 5,5 % à 7 %.
Opposé à ce qu'il considère comme « un nivellement vers le bas » de la pratique, il se contente de moins de licenciés fréquentant ses installations mais plus passionnés et donc plus fidèles sur le long terme.
Lui n'espère rien des députés - « Je ne vois pas comment la France pourrait se permettre de payer des taxes pour sauver 6 000 structures » - mais déplore « une concurrence inégale avec les agriculteurs qui bénéficient, explique-t-il, d'aides pour proposer des pensions, sans les frais d'un club. »
Se démarquer avec un plus
Le responsable belleusien signale que l'installation qu'il dirige était la première. S'il compte vingt structures (pas forcément des clubs équestres), aujourd'hui, dans un rayon de dix kilomètres, Denis Boulard, à Pasly, recense neuf clubs : « Nous n'étions que quatre à mon arrivée, il y a dix-sept ans. »
Pour lui, pas de mystère, il faut se partager les pratiquants et les Écuries du Mont de Pasly ont payé cette évolution au prix fort : « Nous sommes un peu moins de deux cents et nous avons tourné autour de trois cents à la grande époque. » Ne sachant pas trop sur quels produits va se faire l'uniformisation (les courses et vente de chevaux ou les prestations ?) il ne se dit pas encore inquiet.
Pas d'angoisse non plus du côté de Crouy où Paul Monteiro ne pourrait avoir qu'une bonne nouvelle si l'augmentation était évitée avec le maintien de l'article 279 B sexies du Code général des impôts, garantissant une fiscalité à taux réduit pour l'équitation.
« On facture déjà à 19,6 % depuis un an », révèle le représentant des Écuries de la Perrière. Il fait partie de « ceux qui ont anticipé » mais serait prêt à diminuer ses tarifs…
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/hausse-de-la-tva-sur-les-activites-equestres-les-clubs-locaux-feront-avec
mercredi 5 décembre 2012
SOISSONNAIS Manifestation à Paris contre la perte de 600 emplois
Des élus et des salariés de quatre entreprises du Soissonnais (Aisne)
menacées de fermeture ou de plans sociaux, ont manifesté mercredi à Paris pour
dénoncer la perte de près de 600 emplois.
«On est au bout du rouleau, quatre entreprises vont fermer bientôt. Cela va mettre près de 600 personnes sur le carreau, c'est énorme pour un territoire où le taux de chômage est le plus important de France», explique Jean-Marie Carré, président PS de la communauté d'agglomération.
Il cite la fonderie Focast qui emploie 139 salariés et dont la liquidation judiciaire a été prononcée, le groupe Baxi (134 salariés) qui doit fermer et la plate-forme Geodis (150 salariés), où un plan social a été mis en place. Enfin, le centre d'appels de Soissons, Transcom France, qui emploie une centaine de personnes, est menacé.
«Le Soissonnais est en passe de devenir un territoire en déshérence tant sur le plan industriel que social. Sans aide de l'État, on va droit à la catastrophe», affirme M. Carré.
Quelque 200 manifestants, dont 50 élus de la région et une intersyndicale CGT, CFTC, CFE-CGC, FO, qui devaient se rendre à l'Assemblée nationale, ont été bloqués place de la Concorde, indique M. Carré, qui s'est également indigné de l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
Les élus demandent «le désenclavement du territoire» et l'attribution de fonds européens pour les territoires «les plus déshérités».
Entre 1999 et 2009, l'agglomération de Soissons a perdu 36,68% de ses emplois industriels contre 12,6% en France pour la même période. Selon l'Insee, le taux de chômage de Soissons s'élevait à 13,8% au 2e trimestre 2012.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Manifestation-a-Paris-contre-la-perte-de-600-emplois
«On est au bout du rouleau, quatre entreprises vont fermer bientôt. Cela va mettre près de 600 personnes sur le carreau, c'est énorme pour un territoire où le taux de chômage est le plus important de France», explique Jean-Marie Carré, président PS de la communauté d'agglomération.
Il cite la fonderie Focast qui emploie 139 salariés et dont la liquidation judiciaire a été prononcée, le groupe Baxi (134 salariés) qui doit fermer et la plate-forme Geodis (150 salariés), où un plan social a été mis en place. Enfin, le centre d'appels de Soissons, Transcom France, qui emploie une centaine de personnes, est menacé.
«Le Soissonnais est en passe de devenir un territoire en déshérence tant sur le plan industriel que social. Sans aide de l'État, on va droit à la catastrophe», affirme M. Carré.
Quelque 200 manifestants, dont 50 élus de la région et une intersyndicale CGT, CFTC, CFE-CGC, FO, qui devaient se rendre à l'Assemblée nationale, ont été bloqués place de la Concorde, indique M. Carré, qui s'est également indigné de l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
Les élus demandent «le désenclavement du territoire» et l'attribution de fonds européens pour les territoires «les plus déshérités».
Entre 1999 et 2009, l'agglomération de Soissons a perdu 36,68% de ses emplois industriels contre 12,6% en France pour la même période. Selon l'Insee, le taux de chômage de Soissons s'élevait à 13,8% au 2e trimestre 2012.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Manifestation-a-Paris-contre-la-perte-de-600-emplois
Manifestation à Paris contre la perte de 600 emplois dans la région de Soissons
Des élus et des salariés de quatre entreprises du Soissonnais (Aisne) menacées de fermeture ou de plans sociaux, ont manifesté mercredi à Paris pour dénoncer la perte de près de 600 emplois, a-t-on appris auprès de Jean-Marie Carré, président PS de la communauté d'agglomération."On est au bout du rouleau, quatre entreprises vont fermer bientôt. Cela va mettre près de 600 personnes sur le carreau, c'est énorme pour un territoire où le taux de chômage est le plus important de France", a-t-il dit.
Il cite la fonderie Focast qui emploie 139 salariés et dont la liquidation judiciaire a été prononcée, le groupe Baxi (134 salariés) qui doit fermer et la plate-forme Geodis (150 salariés), où un plan social a été mis en place. Enfin, le centre d'appels de Soissons, Transcom France, qui emploie une centaine de personnes, est menacé.
Quelque 200 manifestants, dont 50 élus de la région et une intersyndicale CGT, CFTC, CFE-CGC, FO, qui devaient se rendre à l'Assemblée nationale, ont été bloqués place de la Concorde, a affirmé Jean-Marie Carré, qui s'est également indigné de l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
http://www.bfmtv.com/societe/manifestation/conflit-social/
Il cite la fonderie Focast qui emploie 139 salariés et dont la liquidation judiciaire a été prononcée, le groupe Baxi (134 salariés) qui doit fermer et la plate-forme Geodis (150 salariés), où un plan social a été mis en place. Enfin, le centre d'appels de Soissons, Transcom France, qui emploie une centaine de personnes, est menacé.
Quelque 200 manifestants, dont 50 élus de la région et une intersyndicale CGT, CFTC, CFE-CGC, FO, qui devaient se rendre à l'Assemblée nationale, ont été bloqués place de la Concorde, a affirmé Jean-Marie Carré, qui s'est également indigné de l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
http://www.bfmtv.com/societe/manifestation/conflit-social/
mardi 4 décembre 2012
Mardi au Mail Un sacré grain de Foly
De Liane Foly, certains Soissonnais se souviennent sans doute du concert qu'elle avait donné… au gymnase Jean-Davesne ! A l'époque, Liane Foly était chanteuse et semblait avoir trouvé sa voix.
C'était mal la connaître et ignorer ses talents cachés que, peu à peu, par petit écran interposé, le public a commencé à découvrir. Liane avait d'autres cordes à sa voix et imitait à merveille chanteuses et chanteurs, comédiennes et femmes politiques. Après un premier spectacle couronné de succès, « La folle parenthèse », Liane Foly propose cette fois « La folle part en cure ». Elle sera ce mardi soir au Mail, à 20 h 30.
Cette cure, de rire, qui mériterait d'être prise en charge par la sécurité sociale, est l'occasion unique de croiser des personnalités du monde du spectacle et de la politique : Lady Gaga, France Gall, Roselyne Bachelot, Muriel Robin, Joe Dassin, Zaz, Vanessa Paradis, Ségolène Royal, Edith Piaf, Geneviève de Fontenay…
Performances vocales et humour garantis !
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/mardi-au-mail-un-sacre-grain-de-foly
C'était mal la connaître et ignorer ses talents cachés que, peu à peu, par petit écran interposé, le public a commencé à découvrir. Liane avait d'autres cordes à sa voix et imitait à merveille chanteuses et chanteurs, comédiennes et femmes politiques. Après un premier spectacle couronné de succès, « La folle parenthèse », Liane Foly propose cette fois « La folle part en cure ». Elle sera ce mardi soir au Mail, à 20 h 30.
Cette cure, de rire, qui mériterait d'être prise en charge par la sécurité sociale, est l'occasion unique de croiser des personnalités du monde du spectacle et de la politique : Lady Gaga, France Gall, Roselyne Bachelot, Muriel Robin, Joe Dassin, Zaz, Vanessa Paradis, Ségolène Royal, Edith Piaf, Geneviève de Fontenay…
Performances vocales et humour garantis !
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/mardi-au-mail-un-sacre-grain-de-foly
lundi 3 décembre 2012
Handicapé mais au volant d'un 40 tonnes
Malgré une amputation fémorale, Michel Driss a pu reprendre son métier de routier. Les transports Bréger ont parié sur sa motivation et l'ont recruté.
PENDANT 23 ans, Michel Driss a parcouru les routes de l'Europe au volant d'un poids lourd, un métier qu'il pensait ne jamais reprendre après avoir subi plusieurs pontages artériels, dont le dernier pratiqué en 2004, avec à la clé le statut de travailleur handicapé.
Avec un même moteur essentiel à ce redémarrage, celui d'une motivation partagée d'un employeur et d'un candidat à l'embauche, c'est pourtant ce qui est arrivé. Michel Driss a signé un contrat à durée indéterminée (CDI) aux transports Bréger, société installée en zone industrielle des Étomelles qui emploie aujourd'hui vingt-neuf salariés.
« C'était inespéré »
L'histoire de ce retour dans la cabine d'un camion de 40 tonnes est d'autant plus remarquable que cette rencontre s'est faite à l'initiative d'Alexandre Devilliers, le directeur d'agence de Bréger à Soissons.
« Afin de mettre en place une nouvelle ligne pour Renault entre Metz et Rouen, j'avais besoin de recruter six conducteurs en CDI et il m'a semblé naturel de réserver au moins l'un de ces postes à un travailleur handicapé », explique Alexandre Devilliers qui a donc pris contact avec Cap Emploi.
Bertrand Doudoux, conseiller en insertion à Cap Emploi 02 a immédiatement pensé à Michel Driss, l'un des travailleurs handicapés dont il assurait le suivi.
« Pour moi, c'était inespéré. J'avais presque tourné la page par rapport à mon ancien métier », confie Michel Driss.
Adapter le poste
Pour le directeur d'agence de Bréger, le premier contact avec le candidat au poste créé a été très positif. « L'entretien m'a permis de sentir la motivation et l'envie de reprendre le travail de Michel Driss », souligne Alexandre Devilliers. Pour autant, il restait un verrou important à faire sauter : l'adaptation du poste de travail au handicap du salarié, avec cette difficulté supplémentaire que c'est la jambe droite de Michel Driss qui est appareillée, celle qui freine et accélère. Autre exigence du transporteur, il fallait que le poids lourd ainsi aménagé reste utilisable par un chauffeur valide.
« L'Agefiph (lire par ailleurs) a financé entièrement l'étude ergonomique et les travaux d'adaptation du poste ainsi que la formation de M. Driss », indique Bertrand Doudoux. Quand la cabine est revenue d'Ardèche, là où une société spécialisée l'a équipée, un formateur a aidé Michel Driss pour la prise en main. « J'avais déjà un peu l'habitude avec ma voiture, mais le plus dur, c'était le cercle d'accélérateur que je commande avec les mains », reconnaît le conducteur qui n'était pas remonté dans un camion depuis plus de 8 ans.
Ce pari réussi de Bréger lui a valu de recevoir, il y a quelques jours, un trophée Hand'Innov décerné par le Medef de l'Oise.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/handicape-mais-au-volant-dun-40-tonnes
PENDANT 23 ans, Michel Driss a parcouru les routes de l'Europe au volant d'un poids lourd, un métier qu'il pensait ne jamais reprendre après avoir subi plusieurs pontages artériels, dont le dernier pratiqué en 2004, avec à la clé le statut de travailleur handicapé.
Avec un même moteur essentiel à ce redémarrage, celui d'une motivation partagée d'un employeur et d'un candidat à l'embauche, c'est pourtant ce qui est arrivé. Michel Driss a signé un contrat à durée indéterminée (CDI) aux transports Bréger, société installée en zone industrielle des Étomelles qui emploie aujourd'hui vingt-neuf salariés.
« C'était inespéré »
L'histoire de ce retour dans la cabine d'un camion de 40 tonnes est d'autant plus remarquable que cette rencontre s'est faite à l'initiative d'Alexandre Devilliers, le directeur d'agence de Bréger à Soissons.
« Afin de mettre en place une nouvelle ligne pour Renault entre Metz et Rouen, j'avais besoin de recruter six conducteurs en CDI et il m'a semblé naturel de réserver au moins l'un de ces postes à un travailleur handicapé », explique Alexandre Devilliers qui a donc pris contact avec Cap Emploi.
Bertrand Doudoux, conseiller en insertion à Cap Emploi 02 a immédiatement pensé à Michel Driss, l'un des travailleurs handicapés dont il assurait le suivi.
« Pour moi, c'était inespéré. J'avais presque tourné la page par rapport à mon ancien métier », confie Michel Driss.
Adapter le poste
Pour le directeur d'agence de Bréger, le premier contact avec le candidat au poste créé a été très positif. « L'entretien m'a permis de sentir la motivation et l'envie de reprendre le travail de Michel Driss », souligne Alexandre Devilliers. Pour autant, il restait un verrou important à faire sauter : l'adaptation du poste de travail au handicap du salarié, avec cette difficulté supplémentaire que c'est la jambe droite de Michel Driss qui est appareillée, celle qui freine et accélère. Autre exigence du transporteur, il fallait que le poids lourd ainsi aménagé reste utilisable par un chauffeur valide.
« L'Agefiph (lire par ailleurs) a financé entièrement l'étude ergonomique et les travaux d'adaptation du poste ainsi que la formation de M. Driss », indique Bertrand Doudoux. Quand la cabine est revenue d'Ardèche, là où une société spécialisée l'a équipée, un formateur a aidé Michel Driss pour la prise en main. « J'avais déjà un peu l'habitude avec ma voiture, mais le plus dur, c'était le cercle d'accélérateur que je commande avec les mains », reconnaît le conducteur qui n'était pas remonté dans un camion depuis plus de 8 ans.
Ce pari réussi de Bréger lui a valu de recevoir, il y a quelques jours, un trophée Hand'Innov décerné par le Medef de l'Oise.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/handicape-mais-au-volant-dun-40-tonnes
Commerce Premier marché de Noël couvert
Deux entrepreneurs rémois organisent un marché de Noël couvert, zone de l'Archer. Ils y testent leur concept de boîte à shopping.
IL n'y a pas, à Soissons, de marché de Noël digne de ce nom. Cela n'a pas échappé à Franklin Frey et Charles Nollevalle (notre photo), jeunes créateurs de l'entreprise SAS Modulo, qui ont vu là une bonne occasion d'organiser le leur.
Le marché de Noël indoor ou couvert sera installé dans l'ancien site Aubert, un espace commercial situé zone de l'Archer qu'ils ont loué pour un mois.
Les clients y trouveront vingt stands divers et variés : tissus indiens, mercerie créative, déstockage de meubles, produits de bouche pour Noël (champagne, foie gras, etc.), jouets en bois, bijoux fantaisie, déco, maison,… « De bons plans cadeaux à petits prix », souligne Franklin Frey. « Nous avons regardé l'attractivité du produit. »
Les deux associés rémois viennent de se lancer dans le commerce éphémère, le pop up store en anglais. « Nous proposons des surfaces de vente pour les commerçants itinéraires qui ne veulent pas s'engager sur un bail commercial. Ça peut leur permettre de tester leur marchandise. » Les surfaces de vente sont perpétuellement renouvelées, ce qui permet aussi aux clients d'avoir une offre différente régulièrement.
Mois thématiques
La petite affaire marche fort puisque quelques mois après sa création, SAS Modulo développe son idée de « boîte à shopping » à Marne-La-Vallée et à Rennes.
Le marché de Noël sera un test pour Soissons, qui est déjà concluant puisque toutes les surfaces ont été louées (500 euros le mois pour 10 m2). Il n'est pas impossible que les deux entrepreneurs déclinent l'idée de mois thématiques à cet endroit. Pourquoi pas à Pâques.
I.B.
Jusqu'au 30 décembre, tous les jours même le dimanche, de 10 à 19 heures.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/commerce-premier-marche-de-noel-couvert
IL n'y a pas, à Soissons, de marché de Noël digne de ce nom. Cela n'a pas échappé à Franklin Frey et Charles Nollevalle (notre photo), jeunes créateurs de l'entreprise SAS Modulo, qui ont vu là une bonne occasion d'organiser le leur.
Le marché de Noël indoor ou couvert sera installé dans l'ancien site Aubert, un espace commercial situé zone de l'Archer qu'ils ont loué pour un mois.
Les clients y trouveront vingt stands divers et variés : tissus indiens, mercerie créative, déstockage de meubles, produits de bouche pour Noël (champagne, foie gras, etc.), jouets en bois, bijoux fantaisie, déco, maison,… « De bons plans cadeaux à petits prix », souligne Franklin Frey. « Nous avons regardé l'attractivité du produit. »
Les deux associés rémois viennent de se lancer dans le commerce éphémère, le pop up store en anglais. « Nous proposons des surfaces de vente pour les commerçants itinéraires qui ne veulent pas s'engager sur un bail commercial. Ça peut leur permettre de tester leur marchandise. » Les surfaces de vente sont perpétuellement renouvelées, ce qui permet aussi aux clients d'avoir une offre différente régulièrement.
Mois thématiques
La petite affaire marche fort puisque quelques mois après sa création, SAS Modulo développe son idée de « boîte à shopping » à Marne-La-Vallée et à Rennes.
Le marché de Noël sera un test pour Soissons, qui est déjà concluant puisque toutes les surfaces ont été louées (500 euros le mois pour 10 m2). Il n'est pas impossible que les deux entrepreneurs déclinent l'idée de mois thématiques à cet endroit. Pourquoi pas à Pâques.
I.B.
Jusqu'au 30 décembre, tous les jours même le dimanche, de 10 à 19 heures.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/commerce-premier-marche-de-noel-couvert
dimanche 2 décembre 2012
Pour défendre l'emploi : tous à Paris mercredi !
L'Agglo invite les Soissonnais qui le souhaitent à une manifestation à Paris. Le lieu est gardé secret mais Jean-Marie Carré promet que le territoire sera enfin visible. Objectif : obtenir les aides auxquelles le Soissonnais a droit.
La liquidation de Focast Picardie, prononcée jeudi par le tribunal de commerce, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase des pertes d'emplois dans le Soissonnais.
Trop c'est trop ! Surtout si, comme le constate Jean-Marie Carré, président de la communauté d'agglomération du Soissonnais, le département de l'Aisne se voit allouer si peu des fonds européens pourtant destinés aux territoires en difficulté, qu'il ne peut même pas se maintenir la tête hors de l'eau. Alors, si la préfecture de Région et l'État ne veulent pas voir le territoire soissonnais et sa triste réalité économique, c'est simple, le territoire s'imposera à leurs yeux.
Jeudi, sur les marches du palais de justice, face aux manifestants, et le soir même lors du conseil communautaire, le président de l'Agglo a invité les élus et les Soissonnais à se rendre à Paris, dans un lieu qu'il garde pour le moment secret mais où les Soissonnais seront assurément visibles, immanquables. Un gros coup.
Départ à 6 heures, du parking de Focast et retour prévu à 18 heures. L'Agglo se charge d'affréter des bus. Tous les élus, mais aussi tous les citoyens qui veulent défendre l'emploi dans le Soissonnais peuvent s'inscrire auprès de la communauté d'agglomération*.
« Quand on a des événements comme ça, on se doit de réagir par solidarité. Je veux que l'on mette la pression pour que ce territoire en déshérence bénéficie des fonds européens qui reviennent aux régions pauvres. » Jean-Marie Carré, rappelle : « L'Aisne a le taux de chômage le plus élevé de France, le PIB de l'Europe de l'est, pas loin de la Grèce. »
Elle ne bénéficie que d'une infime part, « moins de 5 % sur 200 millions d'euros alloués par l'Europe à la Picardie. Pourtant, sans l'Aisne, la Picardie n'aurait certainement pas ces aides pour les régions pauvres ».
En vingt-cinq ans, 70 hectares de friches ont été générés par les fermetures d'entreprise dans le bassin d'emploi de Soissons : « Ce n'est pas 5 mais 15 à 20 millions d'euros qu'il nous faut pour faire revivre ces friches. ».
Indemnités d'élus
La solidarité, Philippe Camacho, le maire de Pasly, a proposé qu'elle s'exprime aussi à l'échelon local : « Nous sommes tous des élus, avec des indemnités. » Pour aider les salariés de Focast qui s'apprêtent à occuper leur usine, dans l'espoir d'une reprise après la liquidation pour sauver leur outil de travail, « nous pourrions ouvrir une enveloppe et la leur remettre quand elle sera bien fournie car c'est une lutte qui va durer ».
Plusieurs élus de l'Agglo, comme lui ou Alain Beaudon, ont connu les plans sociaux. L'élu belleusien veut croire qu'il reste un espoir : « Ce n'est pas parce que la liquidation est prononcée que tout est terminé mais si on ne fait rien, on est sûr de perdre. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pour-defendre-lemploi-tous-a-paris-mercredi
La liquidation de Focast Picardie, prononcée jeudi par le tribunal de commerce, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase des pertes d'emplois dans le Soissonnais.
Trop c'est trop ! Surtout si, comme le constate Jean-Marie Carré, président de la communauté d'agglomération du Soissonnais, le département de l'Aisne se voit allouer si peu des fonds européens pourtant destinés aux territoires en difficulté, qu'il ne peut même pas se maintenir la tête hors de l'eau. Alors, si la préfecture de Région et l'État ne veulent pas voir le territoire soissonnais et sa triste réalité économique, c'est simple, le territoire s'imposera à leurs yeux.
Jeudi, sur les marches du palais de justice, face aux manifestants, et le soir même lors du conseil communautaire, le président de l'Agglo a invité les élus et les Soissonnais à se rendre à Paris, dans un lieu qu'il garde pour le moment secret mais où les Soissonnais seront assurément visibles, immanquables. Un gros coup.
Départ à 6 heures, du parking de Focast et retour prévu à 18 heures. L'Agglo se charge d'affréter des bus. Tous les élus, mais aussi tous les citoyens qui veulent défendre l'emploi dans le Soissonnais peuvent s'inscrire auprès de la communauté d'agglomération*.
« Quand on a des événements comme ça, on se doit de réagir par solidarité. Je veux que l'on mette la pression pour que ce territoire en déshérence bénéficie des fonds européens qui reviennent aux régions pauvres. » Jean-Marie Carré, rappelle : « L'Aisne a le taux de chômage le plus élevé de France, le PIB de l'Europe de l'est, pas loin de la Grèce. »
Elle ne bénéficie que d'une infime part, « moins de 5 % sur 200 millions d'euros alloués par l'Europe à la Picardie. Pourtant, sans l'Aisne, la Picardie n'aurait certainement pas ces aides pour les régions pauvres ».
En vingt-cinq ans, 70 hectares de friches ont été générés par les fermetures d'entreprise dans le bassin d'emploi de Soissons : « Ce n'est pas 5 mais 15 à 20 millions d'euros qu'il nous faut pour faire revivre ces friches. ».
Indemnités d'élus
La solidarité, Philippe Camacho, le maire de Pasly, a proposé qu'elle s'exprime aussi à l'échelon local : « Nous sommes tous des élus, avec des indemnités. » Pour aider les salariés de Focast qui s'apprêtent à occuper leur usine, dans l'espoir d'une reprise après la liquidation pour sauver leur outil de travail, « nous pourrions ouvrir une enveloppe et la leur remettre quand elle sera bien fournie car c'est une lutte qui va durer ».
Plusieurs élus de l'Agglo, comme lui ou Alain Beaudon, ont connu les plans sociaux. L'élu belleusien veut croire qu'il reste un espoir : « Ce n'est pas parce que la liquidation est prononcée que tout est terminé mais si on ne fait rien, on est sûr de perdre. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/pour-defendre-lemploi-tous-a-paris-mercredi
samedi 1 décembre 2012
Margival / Concert d'automne Les absents ont vraiment eu tort !
La municipalité a invité l'ensemble vocal de Pinon, Vox Populi, à se produire dans l'église Saint-Morand à l'occasion de son concert d'automne.
Le maire du village, Bruno Marcellin, a accueilli les spectateurs en remerciant le prêtre d'avoir permis cette manifestation à l'intérieur de l'église. Il associait dans ses remerciements son adjointe, Roselyne Bonvalet, qui s'est chargée de l'organisation de cette soirée. Vox Populi est composée de chanteurs et de musiciens, vingt-cinq personnes placées sous la direction du chef de cœur Christophe Romeu. Le programme est très varié avec des chansons contemporaines issues des répertoires de Claude Nougaro, Charles Trénet…
Après l'entracte et une interprétation de l'Ave Maria de Charles Gounod, la seconde partie du concert fut consacrée à des chants traditionnels de Noël. À l'issue de cet excellent programme, qui aurait mérité une affluence plus conséquente, tout le monde s'est retrouvé dans la salle communale pour une sympathique collation.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/margival-concert-dautomne-les-absents-ont-vraiment-eu-tort
Le maire du village, Bruno Marcellin, a accueilli les spectateurs en remerciant le prêtre d'avoir permis cette manifestation à l'intérieur de l'église. Il associait dans ses remerciements son adjointe, Roselyne Bonvalet, qui s'est chargée de l'organisation de cette soirée. Vox Populi est composée de chanteurs et de musiciens, vingt-cinq personnes placées sous la direction du chef de cœur Christophe Romeu. Le programme est très varié avec des chansons contemporaines issues des répertoires de Claude Nougaro, Charles Trénet…
Après l'entracte et une interprétation de l'Ave Maria de Charles Gounod, la seconde partie du concert fut consacrée à des chants traditionnels de Noël. À l'issue de cet excellent programme, qui aurait mérité une affluence plus conséquente, tout le monde s'est retrouvé dans la salle communale pour une sympathique collation.
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