lundi 17 décembre 2012

Deux Soissonnais toujours investis à Madagascar

A Madagascar, la construction de l'école lancée par les Soissonnais de l'association Yocontigo, Anne et Joaquim Miranda, est terminée.
PAS à pas, pierre à pierre. À Tsaratànana, commune malgache de la banlieue d'Antananarivo, la construction de l'école lancée par l'association Yocontigo, a touché à sa fin. La fin d'une étape, mais pas celle du travail mené sur place par les Soissonnais Anne et Joaquim Miranda.
Lors de son récent séjour à Madagascar, le couple de Sermoise a aussi fêté un événement important : les cinq ans de ce quartier où vivent 17 familles, pour un total de 75 personnes.

Pour 250 écoliers
« Il y a 41 enfants, dont le dernier est né il y a 15 jours », précise Anne Miranda, en relevant que le quartier « représente, dans la situation difficile qui est celle du pays, beaucoup d'espérance pour la population », y compris celle qui n'y vit pas. L'école construite accueille d'ailleurs un total de 250 enfants, c'est-à-dire une majorité d'écoliers extérieurs à Tsaratànana.
Au-delà de l'aventure humaine que partagent, la moitié de l'année, les époux Miranda, l'expérience de Tsaratànana est en effet novatrice dans divers domaines.
Yocontigo y joue à plein la carte du développement durable, à travers les énergies solaires, la récupération des eaux de pluie, la collecte sélective ou encore la mise en œuvre de toilettes sèches, une approche qui a notamment beaucoup intéressé l'Institut français de Madagascar en y consacrant une présentation dans une exposition qui va tourner dans toutes les grandes villes malgaches. L'autre originalité, c'est d'avoir, depuis cinq années, formé pas moins de 300 habitants en même temps que se construisait le quartier, avec ses maisons, les ateliers de ses artisans, les bâtiments de l'école…

Vers l'autonomie
« Aujourd'hui, 60 % sont installés à leur compte, dans la maçonnerie, la menuiserie, la taille de pierre, suite à la formation qu'ils ont reçue… », relève Joaquim Miranda, en insistant sur la volonté qui a toujours la leur de faire en sorte que les habitants soient pleinement autonomes. En janvier, le couple va repartir à Madagascar avec un programme toujours aussi fourni puisque sont prévus l'aménagement du préau de l'école, le début de la construction de la médiathèque et la création d'une ferme pédagogique.
Ce dernier projet s'inscrit d'ailleurs toujours dans ce même souci de « responsabiliser les familles » et que les parents soient « participatifs ».


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-soissonnais-toujours-investis-a-madagascar

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