Bonjour Informations sur la ville, vidéos, sport à Soissons ... C'est ici pour vous !!! SUIVEZ MOI !!!!!!!!!!!!
dimanche 30 juin 2013
vendredi 28 juin 2013
MUSIQUE / Récital sans concession
SOISSONS - Dans la continuité des quatre éditions précédentes, déjà acclamées depuis 2009 par près de quatre mille personnes à Soissons, l'unique challenge symphonique offert par François-Xavier Roth aux jeunes musiciens des conservatoires et écoles de musique de l'Aisne, associés aux artistes de l'orchestre Les Siècles aura lieu le samedi 6 juillet à 20 h 30.
Cette fois, au gymnase Jean-Davesne, et plus à la cathédrale. La formule, elle ne change pas : une véritable immersion dans le grand répertoire au sein d'une phalange complète d'une centaine de musiciens, en compagnie de solistes prestigieux.
Laconjugaison d'objectifs pédagogiques exigeants et d'une ambition artistique élevée, pour un résultat musical sans concession.
Rappelons que le répertoire de François-Xavier Roth s'étend de la musique du XVIIe siècle aux créations contemporaines, du répertoire symphonique ou lyrique à la musique d'ensemble.
C'est en accord avec cette démarche, qu'il crée en 2003 « Les Siècles », orchestre d'un genre nouveau, jouant chaque répertoire sur les instruments historiques appropriés. Un concert coproduit avec l'ADAMA.
PRATIQUE
Symphonie Les Siècles
Samedi 6 juillet, 20 h 30.
Gymnase Jean-Davesne.
Entrée libre sur réservation.
Rens. 03 23 76 77 70.
http://www.aisnenouvelle.fr/article/culturaisne/musique-recital-sans-concession
Cette fois, au gymnase Jean-Davesne, et plus à la cathédrale. La formule, elle ne change pas : une véritable immersion dans le grand répertoire au sein d'une phalange complète d'une centaine de musiciens, en compagnie de solistes prestigieux.
La
Rappelons que le répertoire de François-Xavier Roth s'étend de la musique du XVIIe siècle aux créations contemporaines, du répertoire symphonique ou lyrique à la musique d'ensemble.
C'est en accord avec cette démarche, qu'il crée en 2003 « Les Siècles », orchestre d'un genre nouveau, jouant chaque répertoire sur les instruments historiques appropriés. Un concert coproduit avec l'ADAMA.
PRATIQUE
Symphonie Les Siècles
Samedi 6 juillet, 20 h 30.
Gymnase Jean-Davesne.
Entrée libre sur réservation.
Rens. 03 23 76 77 70.
http://www.aisnenouvelle.fr/article/culturaisne/musique-recital-sans-concession
jeudi 27 juin 2013
Nuit de l'eau 2013 - Soissons
http://www.laprovence.com/article/actualites/2421787/drome-policiers-et-gendarmes-aux-trousses-du-pere-de-famille.html
mardi 25 juin 2013
Le boucher et l'assureur condamnés
SOISSONS (Tribunal correctionnel). Le tribunal a cherché à comprendre, hier, ce qui avait poussé le boucher d'Ambleny et un assureur à fomenter une telle escroquerie. Ils sont allés jusqu'à incendier le commerce et son habitation.
Ils rappellent ces gangsters minables croisés au cinéma. Un boucher de village et un assureur sans envergure ont fomenté voici un an un plan des plus fumeux. Une escroquerie à l'assurance pour le moins amateur et pour laquelle ils comparaissaient hier au tribunal correctionnel de Soissons.
Le 2 juin 2012, le boucher d'Ambleny est retrouvé ligoté au bord de la RN31. Il raconte alors aux gendarmes qu'il a été cambriolé, frappé, puis emmené dans un camion frigorifié par trois individus encagoulés, qui ont aussi incendié la boucherie. Une affaire criminelle, passible des assises, qui mobilise dès lors beaucoup d'enquêteurs, dont la police technique et scientifique.
Des échanges téléphoniques répétés avec un assureur et d'autres éléments d'enquête vont rapidement trahir le boucher. Il avoue.
"Embobiné"
L'assureur, exerçant dans l'Oise près de Beauvais, faisait de la prospection par téléphone pour vendre ses produits. C'est au cours de ces entretiens qu'ils ont sympathisé. « Je lui ai dit que financièrement, c'était pas ça en ce moment », raconte le boucher. Ensuite, tout s'est enchaîné. « Il m'a touché avec les problèmes de santé de son fils, dit l'assureur ; j'ai eu envie de l'aider. » « Et vous prenez autant de risques pour rien du tout ? », lui demande la présidente du tribunal. « Eh oui », souffle le prévenu.
Ce jour-là, au petit matin, le boucher se pointe avec 15 litres d'essence. Il est convenu d'emporter de la viande dans le frigo, histoire d'être un peu crédible. Comme dans un mauvais film, l'assureur le ligote et lui met un coup de poing. Ils mettent le feu, partent en camion. La suite, on la connaît.
L'incendie a ravagé la boucherie et son habitation et a manqué de gagner l'immeuble mitoyen. Les propriétaires de la boucherie, qui avaient toute confiance en lui, sont venus à la barre témoigner du sentiment de trahison et réclamer des dommages et intérêts. Ils ont obtenu 2 000 euros pour le préjudice moral.
En raison de ces « graves dommages » notamment, le parquet a réclamé quatre ans de prison avec sursis pour les deux hommes. L'avocat du boucher, Me Laurent Landry a évoqué « un scénario de mauvais film. » Pour lui, pas de doute, son client s'est laissé « embobiner par l'assureur ».
La femme du boucher a demandé le divorce et ce n'est que récemment qu'il a retrouvé du travail. Quant à l'assureur, il exerce toujours dans l'Oise, pour le même employeur. Le tribunal les a condamnés à deux ans de prison avec sursis et mise à l'épreuve avec obligation d'indemniser les victimes. « Il s'est déjà préparé à faire un chèque de 100 000 euros », a indiqué Me Landry. Quant à l'assureur, il a interdiction d'exercer sa profession pendant trois ans.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-boucher-et-lassureur-condamnes
Ils rappellent ces gangsters minables croisés au cinéma. Un boucher de village et un assureur sans envergure ont fomenté voici un an un plan des plus fumeux. Une escroquerie à l'assurance pour le moins amateur et pour laquelle ils comparaissaient hier au tribunal correctionnel de Soissons.
Le 2 juin 2012, le boucher d'Ambleny est retrouvé ligoté au bord de la RN31. Il raconte alors aux gendarmes qu'il a été cambriolé, frappé, puis emmené dans un camion frigorifié par trois individus encagoulés, qui ont aussi incendié la boucherie. Une affaire criminelle, passible des assises, qui mobilise dès lors beaucoup d'enquêteurs, dont la police technique et scientifique.
Des échanges téléphoniques répétés avec un assureur et d'autres éléments d'enquête vont rapidement trahir le boucher. Il avoue.
"Embobiné"
L'assureur, exerçant dans l'Oise près de Beauvais, faisait de la prospection par téléphone pour vendre ses produits. C'est au cours de ces entretiens qu'ils ont sympathisé. « Je lui ai dit que financièrement, c'était pas ça en ce moment », raconte le boucher. Ensuite, tout s'est enchaîné. « Il m'a touché avec les problèmes de santé de son fils, dit l'assureur ; j'ai eu envie de l'aider. » « Et vous prenez autant de risques pour rien du tout ? », lui demande la présidente du tribunal. « Eh oui », souffle le prévenu.
Ce jour-là, au petit matin, le boucher se pointe avec 15 litres d'essence. Il est convenu d'emporter de la viande dans le frigo, histoire d'être un peu crédible. Comme dans un mauvais film, l'assureur le ligote et lui met un coup de poing. Ils mettent le feu, partent en camion. La suite, on la connaît.
L'incendie a ravagé la boucherie et son habitation et a manqué de gagner l'immeuble mitoyen. Les propriétaires de la boucherie, qui avaient toute confiance en lui, sont venus à la barre témoigner du sentiment de trahison et réclamer des dommages et intérêts. Ils ont obtenu 2 000 euros pour le préjudice moral.
En raison de ces « graves dommages » notamment, le parquet a réclamé quatre ans de prison avec sursis pour les deux hommes. L'avocat du boucher, Me Laurent Landry a évoqué « un scénario de mauvais film. » Pour lui, pas de doute, son client s'est laissé « embobiner par l'assureur ».
La femme du boucher a demandé le divorce et ce n'est que récemment qu'il a retrouvé du travail. Quant à l'assureur, il exerce toujours dans l'Oise, pour le même employeur. Le tribunal les a condamnés à deux ans de prison avec sursis et mise à l'épreuve avec obligation d'indemniser les victimes. « Il s'est déjà préparé à faire un chèque de 100 000 euros », a indiqué Me Landry. Quant à l'assureur, il a interdiction d'exercer sa profession pendant trois ans.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-boucher-et-lassureur-condamnes
lundi 24 juin 2013
Les brocantes victimes du mauvais temps
Double peine, hier, pour les brocanteurs : la pluie s'est ajoutée à la crise pour les freiner. Il en fallait plus pour empêcher les affaires de se réaliser !
«LES gens, ils décrochent leurs tableaux du mur ! » Pour cet habitué des brocantes, les temps sont durs : les marchandises seraient plus chères car ayant davantage de valeur. Selon lui, la crise pousserait les vendeurs à se séparer d'objets auxquels ils tiennent. D'un autre côté, on entendait ce dimanche, sur les trois brocantes organisées dans le Soissonnais « il faudrait tout leur donner ! » de la part des beaucoup, trouvant visiblement les acheteurs un peu avares. Les responsables d'associations, eux, ont en tout cas bien déploré le temps qui n'a pas fait leurs affaires : trois fois moins d'exposants selon le premier adjoint au maire d'Ambleny, deux fois moins selon les responsables de l'association d'animation de Longueval-Barbonval et bien moins aussi pour les participants à celle organisée sur le parking d'un hypermarché de Soissons. Il paraîtrait même qu'un vide-grenier prévu à Pont-Arcy a été annulé faute de participants…
Mais les transactions, elles, étaient toujours là, semble-t-il. À condition de correspondre à la demande. Apparemment, c'est une constante depuis des mois : les vêtements d'enfants trouvent preneurs. Attention « surtout pour les tout-petits ou pour les plus grand à partir de 6 ans », précise une exposante préparant son stand depuis deux mois… Effectivement si, comme on le signalait à Longueval-Barbonville, les vendeurs ont écoulé entre 100 et 200 euros de marchandises, c'est parfois le fruit d'une réflexion pour correspondre aux besoins et aux moyens financiers… Ainsi, les livres ont, paraît-il, également beaucoup de succès.
Trente kilos de frites
Bien sûr, notamment pour cette sorte d'articles, il fallait être organisé ce dimanche puisque les averses n'ont pas arrêté de succéder aux rayons de soleil… Chaque fois, d'un geste d'habitué, les responsables de stands dégainaient leurs bâches en plastique.
Une chose est sûre, les associations trouvent leur compte à la buvette. « Nous
Il suffisait, pour se convaincre du fait que les ventes au déballage ont de beaux jours devant elles, de voir les affiches conviant déjà les amateurs pour de prochaines dates : Vieil-Arcy les accueillera le 7 juillet et Billy-sur-Aisne le 30 juin… Ey, pour la brocante, il n'y a pas de saison !
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-brocantes-victimes-du-mauvais-temps
«LES gens, ils décrochent leurs tableaux du mur ! » Pour cet habitué des brocantes, les temps sont durs : les marchandises seraient plus chères car ayant davantage de valeur. Selon lui, la crise pousserait les vendeurs à se séparer d'objets auxquels ils tiennent. D'un autre côté, on entendait ce dimanche, sur les trois brocantes organisées dans le Soissonnais « il faudrait tout leur donner ! » de la part des beaucoup, trouvant visiblement les acheteurs un peu avares. Les responsables d'associations, eux, ont en tout cas bien déploré le temps qui n'a pas fait leurs affaires : trois fois moins d'exposants selon le premier adjoint au maire d'Ambleny, deux fois moins selon les responsables de l'association d'animation de Longueval-Barbonval et bien moins aussi pour les participants à celle organisée sur le parking d'un hypermarché de Soissons. Il paraîtrait même qu'un vide-grenier prévu à Pont-Arcy a été annulé faute de participants…
Mais les transactions, elles, étaient toujours là, semble-t-il. À condition de correspondre à la demande. Apparemment, c'est une constante depuis des mois : les vêtements d'enfants trouvent preneurs. Attention « surtout pour les tout-petits ou pour les plus grand à partir de 6 ans », précise une exposante préparant son stand depuis deux mois… Effectivement si, comme on le signalait à Longueval-Barbonville, les vendeurs ont écoulé entre 100 et 200 euros de marchandises, c'est parfois le fruit d'une réflexion pour correspondre aux besoins et aux moyens financiers… Ainsi, les livres ont, paraît-il, également beaucoup de succès.
Trente kilos de frites
Bien sûr, notamment pour cette sorte d'articles, il fallait être organisé ce dimanche puisque les averses n'ont pas arrêté de succéder aux rayons de soleil… Chaque fois, d'un geste d'habitué, les responsables de stands dégainaient leurs bâches en plastique.
Une chose est sûre, les associations trouvent leur compte à la buvette. « Nous
avons
vendu 30 kg de frites, 120 saucisses, 60 merguez… », énumérait la trésorière du comité d'animation de Longueval-Barbonval.Il suffisait, pour se convaincre du fait que les ventes au déballage ont de beaux jours devant elles, de voir les affiches conviant déjà les amateurs pour de prochaines dates : Vieil-Arcy les accueillera le 7 juillet et Billy-sur-Aisne le 30 juin… Ey, pour la brocante, il n'y a pas de saison !
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-brocantes-victimes-du-mauvais-temps
dimanche 23 juin 2013
vendredi 21 juin 2013
Un an et demi après l'incendie de leur maison, c'est toujours la galère
Traumatisée par l'incendie qui a ravagé leur maison en février 2012, une famille de Bucy-le-Long n'a toujours pas pu rentrer chez elle.
LEUR cauchemar n'a que trop duré. La famille Oudan, à Bucy-le-Long, le vit depuis cette nuit du 10 février 2012 quand « en deux heures, nous avons tout perdu », raconte Sophie. Il était 4 h 45. Il faisait - 8 °C dehors. Le couple et ses trois enfants évacuent précipitamment le pavillon neuf de la rue du Château.
« Ma fille s'était levée un peu plus tôt, ça m'avait réveillée et puis je me suis rendu compte que la maison était trop silencieuse. Comme on avait une climatisation réversible, on avait un bruit », se souvient Sophie. Son mari fait le tour de la maison : « Le compteur électrique était en feu dans le garage. »
Procédure judiciaire
Un an et demi plus tard, la famille Oudan vit à quelques centaines de mètres de sa maison totalement détruite par les flammes. Philippe et Sophie feuillettent ensemble l'album photos de ce terrible souvenir et le classeur d'échanges de courriers entre avocat, expert d'assurance, expert judiciaire, etc. « Notre dossier n'a pas avancé : ce qui fait qu'au bout d'un an et demi, notre maison est dans le même état. » Depuis le sinistre, ils n'ont cessé de jouer de malchance. Bien sûr, des proches et des habitants de Bucy-le-Long se sont mobilisés autour de la famille. C'est une véritable chaîne de solidarité qui s'est mise en place, dès le lendemain de l'incendie, pour venir en aide à Sophie, Philippe et leurs trois enfants. « Matelas, lit, table, vêtements, électroménager… On nous a même apporté des
Côté procédure, en revanche, ils sont passés d'un dossier simple à une procédure en justice qui n'en finit pas, parce que des éléments du dossier sont égarés, parce que des rendez-vous d'expertises sont annulés au dernier moment, parce que toutes les parties ne sont pas convoquées en temps et en heure…
« On nous mène en bateau »
Leur assureur n'a pas trouvé normal « que le compteur d'un pavillon de deux ans et demi prenne feu ». Une procédure judiciaire a été enclenchée en avril. Un premier rendez-vous sur place avec l'expert judiciaire et les différents experts s'est tenu en juillet 2012. Une nouvelle visite doit avoir lieu le 24 septembre. Elle est annulée, la suivante, le 23 octobre, également. Le 17 décembre ce rendez-vous se déroule enfin. « Et là, on nous annonce que l'on a trouvé un point de fusion du départ du feu sur un câble ERDF. Rebelote : démarche, convocations… ».
Prochain rendez-vous : le 10 juillet. « On a l'impression qu'on nous mène en bateau et pendant ce temps, je paie le crédit et une
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-an-et-demi-apres-lincendie-de-leur-maison-cest-toujours-la-galere
LEUR cauchemar n'a que trop duré. La famille Oudan, à Bucy-le-Long, le vit depuis cette nuit du 10 février 2012 quand « en deux heures, nous avons tout perdu », raconte Sophie. Il était 4 h 45. Il faisait - 8 °C dehors. Le couple et ses trois enfants évacuent précipitamment le pavillon neuf de la rue du Château.
« Ma fille s'était levée un peu plus tôt, ça m'avait réveillée et puis je me suis rendu compte que la maison était trop silencieuse. Comme on avait une climatisation réversible, on avait un bruit », se souvient Sophie. Son mari fait le tour de la maison : « Le compteur électrique était en feu dans le garage. »
Procédure judiciaire
Un an et demi plus tard, la famille Oudan vit à quelques centaines de mètres de sa maison totalement détruite par les flammes. Philippe et Sophie feuillettent ensemble l'album photos de ce terrible souvenir et le classeur d'échanges de courriers entre avocat, expert d'assurance, expert judiciaire, etc. « Notre dossier n'a pas avancé : ce qui fait qu'au bout d'un an et demi, notre maison est dans le même état. » Depuis le sinistre, ils n'ont cessé de jouer de malchance. Bien sûr, des proches et des habitants de Bucy-le-Long se sont mobilisés autour de la famille. C'est une véritable chaîne de solidarité qui s'est mise en place, dès le lendemain de l'incendie, pour venir en aide à Sophie, Philippe et leurs trois enfants. « Matelas, lit, table, vêtements, électroménager… On nous a même apporté des
courses
», indique la jeune femme.Côté procédure, en revanche, ils sont passés d'un dossier simple à une procédure en justice qui n'en finit pas, parce que des éléments du dossier sont égarés, parce que des rendez-vous d'expertises sont annulés au dernier moment, parce que toutes les parties ne sont pas convoquées en temps et en heure…
« On nous mène en bateau »
Leur assureur n'a pas trouvé normal « que le compteur d'un pavillon de deux ans et demi prenne feu ». Une procédure judiciaire a été enclenchée en avril. Un premier rendez-vous sur place avec l'expert judiciaire et les différents experts s'est tenu en juillet 2012. Une nouvelle visite doit avoir lieu le 24 septembre. Elle est annulée, la suivante, le 23 octobre, également. Le 17 décembre ce rendez-vous se déroule enfin. « Et là, on nous annonce que l'on a trouvé un point de fusion du départ du feu sur un câble ERDF. Rebelote : démarche, convocations… ».
Prochain rendez-vous : le 10 juillet. « On a l'impression qu'on nous mène en bateau et pendant ce temps, je paie le crédit et une
assurance
pour ma maison, un loyer et une assurance pour l'appartement que je loue. Notre assurance prenait en charge un an de location, maintenant c'est de notre poche », gronde le père de famille. Aujourd'hui, les époux Oudan espèrent « que le 10 juillet, tout le monde soit là, que ça ne soit pas encore annulé et que le juge ordonne la démolition de la maison… que les choses avancent enfin ».http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-an-et-demi-apres-lincendie-de-leur-maison-cest-toujours-la-galere
jeudi 20 juin 2013
Des réservations au beau fixe pour le festival Pic'Arts
A deux semaines et demie de l'événement, le festival Pic'Arts enregistre des bons taux de réservation. Pour les organisateurs, il y a clairement un « effet Christophe Maé ».
LA météo changeante ne parvient pas à entamer son moral. À moins de trois semaines de l'édition 2013, le directeur du festival Pic'Arts a le sourire.
« C'est beaucoup mieux que l'an passé en terme de réservations », se réjouit Dominique Létoffé, en relevant notamment que « c'est la première fois que des spectateurs viennent d'aussi loin. Nous
Une belle renommée
C'est la possibilité de réserver en ligne sur le site du festival* qui permet aux organisateurs de mieux connaître leur public.
« Pour le vendredi soir, nous sommes à 30 % de préventes et à 20 % pour le samedi. Pour la première fois, nous avons fait du réassort "enfants" dans nos points de vente », confie Dominique Létoffé, qui note également que « les réservations des comités d'entreprise marchent fort. Nous avons même de nouveaux CE. »
Le patron du festival, événement dont l'union est à nouveau partenaire, y voit, clairement, un « effet Christophe Maé » : « Il propose un vrai show, avec douze musiciens sur scène. C'est un spectacle très familial. Ce qui me plaît, c'est que grâce à une tête d'affiche comme lui, on fait découvrir d'autres artistes que les spectateurs ne connaissent pas forcément comme Barcella. »
Aux yeux de Dominique Létoffé, « après 16 ans, le festival a une belle petite renommée ». Une notoriété qui vaut d'ailleurs autant pour les spectateurs que pour les artistes qui viennent s'y produire : « Les Cowboys fringants, qui viennent le samedi soir, c'est un joli coup. Nous sommes donc assez contents de la façon dont ça se présente. »
Face aux grosses machines - avec le Main square festival d'Arras le même week-end -, Pic'Arts a su garder sa spécificité et surtout, site fermé oblige, sa taille humaine.
« Notre force, c'est la proximité », assure Dominique Létoffé. L'écrin du donjon de Septmonts n'y est, sans doute, pas non plus étranger…
* Site web du festival Pic'Arts : www.festival-picarts.com
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/des-reservations-au-beau-fixe-pour-le-festival-picarts
LA météo changeante ne parvient pas à entamer son moral. À moins de trois semaines de l'édition 2013, le directeur du festival Pic'Arts a le sourire.
« C'est beaucoup mieux que l'an passé en terme de réservations », se réjouit Dominique Létoffé, en relevant notamment que « c'est la première fois que des spectateurs viennent d'aussi loin. Nous
avons
des gens du Havre, de Lille et même de Nice, et beaucoup de Parisiens. »Une belle renommée
C'est la possibilité de réserver en ligne sur le site du festival* qui permet aux organisateurs de mieux connaître leur public.
« Pour le vendredi soir, nous sommes à 30 % de préventes et à 20 % pour le samedi. Pour la première fois, nous avons fait du réassort "enfants" dans nos points de vente », confie Dominique Létoffé, qui note également que « les réservations des comités d'entreprise marchent fort. Nous avons même de nouveaux CE. »
Le patron du festival, événement dont l'union est à nouveau partenaire, y voit, clairement, un « effet Christophe Maé » : « Il propose un vrai show, avec douze musiciens sur scène. C'est un spectacle très familial. Ce qui me plaît, c'est que grâce à une tête d'affiche comme lui, on fait découvrir d'autres artistes que les spectateurs ne connaissent pas forcément comme Barcella. »
Aux yeux de Dominique Létoffé, « après 16 ans, le festival a une belle petite renommée ». Une notoriété qui vaut d'ailleurs autant pour les spectateurs que pour les artistes qui viennent s'y produire : « Les Cowboys fringants, qui viennent le samedi soir, c'est un joli coup. Nous sommes donc assez contents de la façon dont ça se présente. »
Face aux grosses machines - avec le Main square festival d'Arras le même week-end -, Pic'Arts a su garder sa spécificité et surtout, site fermé oblige, sa taille humaine.
« Notre force, c'est la proximité », assure Dominique Létoffé. L'écrin du donjon de Septmonts n'y est, sans doute, pas non plus étranger…
* Site web du festival Pic'Arts : www.festival-picarts.com
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/des-reservations-au-beau-fixe-pour-le-festival-picarts
mercredi 19 juin 2013
mardi 18 juin 2013
Se garer un jour de marché n'est plus un problème
Avec les beaux jours qui arrivent - enfin ! - quoi de plus agréable que d'aller flâner sur le marché du samedi matin. Pour les Soissonnais, rien de plus facile pour s'y rendre : à pied, à vélo ou en bus. Pour tous les autres, ceux des communes environnantes, le problème du stationnement peut les dissuader de venir à Soissons, d'autant que l'esplanade du Mail, gros pourvoyeur de places gratuites à l'entrée du centre-ville, est actuellement inaccessible en raison des travaux de requalification des berges de l'Aisne.
La mairie de Soissons, la communauté d'agglomération du Soissonnais et le Situs* ont peut-être trouvé la solution. Tous les samedis matin, à partir du 22 juin, une navette partira du Parc Gouraud direction le marché, sans arrêt. Avant de repartir pour le parc Gouraud et ainsi de suite. Le service fonctionnera sans interruption, ce qui représentera environ vingt-cinq trajets.
La navette sera mise en place à titre expérimental du 22 juin au 28 septembre inclus. Si le test s'avère concluant, le service sera maintenu jusqu'au dernier samedi matin de décembre. Si vraiment c'est un succès, il n'est pas exclu de pérenniser le service, « sous une forme plus aboutie en prenant en compte l'aspect financier global d'un éventuel nouveau service ».
On n'en est pas là. Pour l'instant, la navette est en accès libre, « car nous
Cela coûtera environ 8 000 € au Situs, donc à la communauté d'agglomération qui le subventionne. La RTA assurera le service, avec un minibus d'une capacité de 25 places assises.
Pour le maire Patrick Day, il s'agit par cette action, « d'utiliser les équipements existants de la façon la plus rationnelle ». Le parking en surface du parc Gouraud en est une illustration. Il est vrai que, surtout allée des Internautes, les places sont souvent vides, « alors qu'on encombre le centre-ville », constate le maire. Les habitants de Presles pourraient aussi en profiter.
Reste à savoir maintenant si le public adhérera.
La ville de Soissons espère par la même occasion amener le plus de monde en centre-ville le samedi, pour en faire profiter les commerçants sédentaires.
* Situs : syndicat intercommunal des transports urbains soissonnais.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/une-navette-depuis-gouraud-en-experimentation-se-garer-un-jour-de-marche-nest-p
La mairie de Soissons, la communauté d'agglomération du Soissonnais et le Situs* ont peut-être trouvé la solution. Tous les samedis matin, à partir du 22 juin, une navette partira du Parc Gouraud direction le marché, sans arrêt. Avant de repartir pour le parc Gouraud et ainsi de suite. Le service fonctionnera sans interruption, ce qui représentera environ vingt-cinq trajets.
La navette sera mise en place à titre expérimental du 22 juin au 28 septembre inclus. Si le test s'avère concluant, le service sera maintenu jusqu'au dernier samedi matin de décembre. Si vraiment c'est un succès, il n'est pas exclu de pérenniser le service, « sous une forme plus aboutie en prenant en compte l'aspect financier global d'un éventuel nouveau service ».
On n'en est pas là. Pour l'instant, la navette est en accès libre, « car nous
avons
souhaité réunir toutes les conditions pour que ça marche », insiste Didier Boda, président du Situs. Les automobilistes pourront se garer allée des Internautes, où se trouvera l'arrêt du Parc Gouraud, et où le stationnement est gratuit le samedi matin.Cela coûtera environ 8 000 € au Situs, donc à la communauté d'agglomération qui le subventionne. La RTA assurera le service, avec un minibus d'une capacité de 25 places assises.
Pour le maire Patrick Day, il s'agit par cette action, « d'utiliser les équipements existants de la façon la plus rationnelle ». Le parking en surface du parc Gouraud en est une illustration. Il est vrai que, surtout allée des Internautes, les places sont souvent vides, « alors qu'on encombre le centre-ville », constate le maire. Les habitants de Presles pourraient aussi en profiter.
Reste à savoir maintenant si le public adhérera.
La ville de Soissons espère par la même occasion amener le plus de monde en centre-ville le samedi, pour en faire profiter les commerçants sédentaires.
* Situs : syndicat intercommunal des transports urbains soissonnais.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/une-navette-depuis-gouraud-en-experimentation-se-garer-un-jour-de-marche-nest-p
lundi 17 juin 2013
Chevreux a une mauvaise réputation et pourtant…
Chevreux : le plus récent quartier de Soissons mais aussi le plus mal connu des habitants des cinq autres quartiers de la ville. Qui n’habite pas Chevreux ose peu s’y aventurer… Mal conçu, centré sur lui-même autour de la dalle et de son parking sous-terrain fermé depuis de nombreuses années, il véhicule souvent une mauvaise réputation. Parce que Presles et Chevreux vivent de profondes transformations, les services du patrimoine et de la rénovation urbaine ont décidé d’en faire une visite guidée à deux voix, « pour casser certains préjugés », a précisé d’emblée Catherine Giugiale, animatrice de l’atelier de rénovation urbaine.
Pas d’angélisme ici : il ne s’agit pas pour la jeune femme de nier les problèmes. « La conception du quartier de Chevreux n’est pas l’erreur de quelques-uns mais il correspond à une vision de la société de l’époque. » Construit entre 1975 et 1985, Chevreux avait été voulu comme un petit village. « Les architectes avaient une notion du vivre ensemble. À Presles, on était dans la théorie de l’hygiénisme : on s’élevait du sol, on crée des espaces verts. Il s’agissait aussi de loger vite et beaucoup. »
« Le pari a échoué »
Au moment de la construction de Chevreux, « nous étions au début de la société d’individualisme. On voulait donc refaire cohésion ». L’animatrice poursuit : « ce n’est pas vrai qu’ils n’ont pas été réfléchis mais on verra qu’il y a eu des erreurs et comment ça a vieilli ». Dans ce petit village, donc, de 330 logements, 800 m de voie piétonne (l’allée Pierre Mendès-France) tout autour de la dalle, devait permettre « aux gens de se croiser et de se rencontrer mais le pari a échoué ».
Catherine Giugiale a une explication : « Vous n’avez ici que des locataires du parc social. Ils sont nombreux avec les mêmes problèmes et se sont retrouvés dans un quartier de relégation. » Il y a du bon et du moins bon dans le plus jeune quartier de Soissons. Si des immeubles ont déjà disparu du paysage depuis janvier 2012, il ne s’agit pas de tout raser pour reconstruire. « La construction de la dalle, par exemple, est une prouesse technique, relève l’animatrice, elle a été conçue pour assurer la stabilité des immeubles car il y avait ici un marécage. On veut garder l’idée mais l’adapter. » Cette dalle abrite un parking sur toute sa longueur. Ce coin sombre et d’insécurité avait été condamné. Il va être retravaillé et rouvert.
Ouverture physique avec la déconstruction d’immeubles, nouveaux équipements aux attraits pour l’ensemble des habitants de la ville et nouveaux logements avec, notamment, accession à la propriété, sont les axes qui ont été travaillés dans le cadre de la rénovation de Chevreux. « On va éviter de refaire les erreurs du passé », souligne Catherine Giugiale.
Certains points ont été remis à la réflexion : comme le sort réservé aux commerces de l’avenue Salvador-Allende. « On ne le savait pas mais c’est le troisième pôle commercial de la ville, indique la jeune femme. Il y a beaucoup d’atouts cachés dans ce quartier, beaucoup de richesses insoupçonnées. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chevreux-a-une-mauvaise-reputation-et-pourtant
Pas d’angélisme ici : il ne s’agit pas pour la jeune femme de nier les problèmes. « La conception du quartier de Chevreux n’est pas l’erreur de quelques-uns mais il correspond à une vision de la société de l’époque. » Construit entre 1975 et 1985, Chevreux avait été voulu comme un petit village. « Les architectes avaient une notion du vivre ensemble. À Presles, on était dans la théorie de l’hygiénisme : on s’élevait du sol, on crée des espaces verts. Il s’agissait aussi de loger vite et beaucoup. »
« Le pari a échoué »
Au moment de la construction de Chevreux, « nous étions au début de la société d’individualisme. On voulait donc refaire cohésion ». L’animatrice poursuit : « ce n’est pas vrai qu’ils n’ont pas été réfléchis mais on verra qu’il y a eu des erreurs et comment ça a vieilli ». Dans ce petit village, donc, de 330 logements, 800 m de voie piétonne (l’allée Pierre Mendès-France) tout autour de la dalle, devait permettre « aux gens de se croiser et de se rencontrer mais le pari a échoué ».
Catherine Giugiale a une explication : « Vous n’avez ici que des locataires du parc social. Ils sont nombreux avec les mêmes problèmes et se sont retrouvés dans un quartier de relégation. » Il y a du bon et du moins bon dans le plus jeune quartier de Soissons. Si des immeubles ont déjà disparu du paysage depuis janvier 2012, il ne s’agit pas de tout raser pour reconstruire. « La construction de la dalle, par exemple, est une prouesse technique, relève l’animatrice, elle a été conçue pour assurer la stabilité des immeubles car il y avait ici un marécage. On veut garder l’idée mais l’adapter. » Cette dalle abrite un parking sur toute sa longueur. Ce coin sombre et d’insécurité avait été condamné. Il va être retravaillé et rouvert.
Ouverture physique avec la déconstruction d’immeubles, nouveaux équipements aux attraits pour l’ensemble des habitants de la ville et nouveaux logements avec, notamment, accession à la propriété, sont les axes qui ont été travaillés dans le cadre de la rénovation de Chevreux. « On va éviter de refaire les erreurs du passé », souligne Catherine Giugiale.
Certains points ont été remis à la réflexion : comme le sort réservé aux commerces de l’avenue Salvador-Allende. « On ne le savait pas mais c’est le troisième pôle commercial de la ville, indique la jeune femme. Il y a beaucoup d’atouts cachés dans ce quartier, beaucoup de richesses insoupçonnées. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chevreux-a-une-mauvaise-reputation-et-pourtant
samedi 15 juin 2013
Les salariés de Baxi manifestent au siège
Vendredi matin, les salariés de Baxi sont allés manifester bruyamment devant leur siège, au Blanc-Mesnil. La direction a tenté de faire pression sur les syndicats.
Soutenus par les élus au départ, hier matin, de leur usine de Villeneuve-Saint-Germain, les salariés de Baxi ont fait le siège de leur siège social au Blanc-Mesnil durant le comité central d'entreprise extraordinaire. Une nouvelle réunion qui ne sert, selon l'intersyndicale, que de prétexte à la direction, « pour dire qu'elle maintient le dialogue social ».
Une nouvelle fois, les représentants du personnel et leur expert-comptable ont tenté de faire revenir la direction sur sa décision de fermeture du site à l'horizon 2014. L'argument économique ne serait pas fondé et il existerait surtout une possibilité, en réorganisant et en restructurant l'usine de montage de chaudières, de sauver près d'une centaine d'emplois sur les cent quarante. « La direction nous a dit que quoique l'on fasse, sa volonté était de fermer », souligne Christophe Rousselle, délégué syndical CGT.
Les représentants du personnel ont eu un débat houleux avec la direction et le
« Préoccupante »
L'intersyndicale a aussi constaté que la direction faisait pression sur elle : « Ils nous ont dit que si on continuait, on allait faire fuir les projets à venir des quarante postes de logistique à Villers-Cotterêts et le projet de reprise de la tôlerie, qu'on risquait de tout perdre ».
Dès hier après midi, l'intersyndicale sortait un tract en interpellant François Hiriart, le PDG de Baxi France : « Comment a-t-on pu en arriver là M. Hiriart ? Rappelons le comité central d'entreprise de juin 2012 et celui du mois de décembre 2011, où la Direction et vous-même vous vous vantiez que la situation était en équilibre et que le Groupe BDR n'avait pas l'intention de supprimer les usines et les services en doublon. À l'époque, face à votre manque de crédibilité et d'informations, les élus ont voté un droit d'alerte car nous estimions que la situation était préoccupante pour la pérennité des emplois ». Pour Thierry Depret, délégué syndical central CFTC, la réunion d'hier est satisfaisante au moins sur un point : « Notre expert-comptable a pu démontrer la stratégie d'abandon du site du groupe. »
Le prochain comité central d'entreprise se réunira le 26 juin. L'entreprise fermera ses portes le 19 juillet pour les congés annuels et rouvrira le 23 août. L'intersyndicale promet d'être vigilante durant cette période de « trêve ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-salaries-de-baxi-manifestent-au-siege
Soutenus par les élus au départ, hier matin, de leur usine de Villeneuve-Saint-Germain, les salariés de Baxi ont fait le siège de leur siège social au Blanc-Mesnil durant le comité central d'entreprise extraordinaire. Une nouvelle réunion qui ne sert, selon l'intersyndicale, que de prétexte à la direction, « pour dire qu'elle maintient le dialogue social ».
Une nouvelle fois, les représentants du personnel et leur expert-comptable ont tenté de faire revenir la direction sur sa décision de fermeture du site à l'horizon 2014. L'argument économique ne serait pas fondé et il existerait surtout une possibilité, en réorganisant et en restructurant l'usine de montage de chaudières, de sauver près d'une centaine d'emplois sur les cent quarante. « La direction nous a dit que quoique l'on fasse, sa volonté était de fermer », souligne Christophe Rousselle, délégué syndical CGT.
Les représentants du personnel ont eu un débat houleux avec la direction et le
cabinet
Sofred : « Ils essaient par tous les moyens juridiques d'ouvrir le livre II du PSE (Plan sauvegarde de l'emploi, NDLR) », explique Christophe Rousselle.« Préoccupante »
L'intersyndicale a aussi constaté que la direction faisait pression sur elle : « Ils nous ont dit que si on continuait, on allait faire fuir les projets à venir des quarante postes de logistique à Villers-Cotterêts et le projet de reprise de la tôlerie, qu'on risquait de tout perdre ».
Dès hier après midi, l'intersyndicale sortait un tract en interpellant François Hiriart, le PDG de Baxi France : « Comment a-t-on pu en arriver là M. Hiriart ? Rappelons le comité central d'entreprise de juin 2012 et celui du mois de décembre 2011, où la Direction et vous-même vous vous vantiez que la situation était en équilibre et que le Groupe BDR n'avait pas l'intention de supprimer les usines et les services en doublon. À l'époque, face à votre manque de crédibilité et d'informations, les élus ont voté un droit d'alerte car nous estimions que la situation était préoccupante pour la pérennité des emplois ». Pour Thierry Depret, délégué syndical central CFTC, la réunion d'hier est satisfaisante au moins sur un point : « Notre expert-comptable a pu démontrer la stratégie d'abandon du site du groupe. »
Le prochain comité central d'entreprise se réunira le 26 juin. L'entreprise fermera ses portes le 19 juillet pour les congés annuels et rouvrira le 23 août. L'intersyndicale promet d'être vigilante durant cette période de « trêve ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-salaries-de-baxi-manifestent-au-siege
Exposition Changer le regard sur la maladie
La bibliothèque expose à nouveau les travaux des ateliers d'écriture animés à l'hôpital de Soissons par Lucien Rosenblat. Dans le cadre de la convention Culture-santé, il parcourt les unités d'alcoologie, de soins palliatifs, de soins de longue durée, de soins de suite et réadaptation, d'Alzheimer, et le pôle de prévention. Devant des représentants de la Ville, de l'hôpital et de la bibliothèque, Lucien Rosenblat explique sa démarche.
Il se met à la disposition de chaque patient, discute de tout et de rien, jusqu'à sentir que la parole s'éveille, que le patient touche à quelque chose qui compte pour lui. « Ce n'est pas le contenu qui compte, c'est la forme. » L'écrivain aide à la mettre en mots, mais « la forme vient du patient. » C'est comme si les mots employés comptaient moins que le fait, pour un patient, de les structurer, de créer un poème. Il devient poète.
« L'objectif est de changer le regard sur le patient, sur le soin et sur la démarche artistique. » Car un créateur n'est plus un malade passif qui subit des soins. Plus que cela, l'art n'est plus réservé à un milieu d'artistes : la maladie devient la porte d'accès à la création, et non pas une barrière.
Certes, les lecteurs en route pour les rayonnages verront surtout les mots qui habillent ces « formes » :
« C'est un temps gris comme une souris. Ah ! si j'étais un chat ! » (unité Alzheimer).
« Dans les bras d'un enfant, même une peluche est vivante » (unité de soins palliatifs).
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/exposition-changer-le-regard-sur-la-maladie
Il se met à la disposition de chaque patient, discute de tout et de rien, jusqu'à sentir que la parole s'éveille, que le patient touche à quelque chose qui compte pour lui. « Ce n'est pas le contenu qui compte, c'est la forme. » L'écrivain aide à la mettre en mots, mais « la forme vient du patient. » C'est comme si les mots employés comptaient moins que le fait, pour un patient, de les structurer, de créer un poème. Il devient poète.
« L'objectif est de changer le regard sur le patient, sur le soin et sur la démarche artistique. » Car un créateur n'est plus un malade passif qui subit des soins. Plus que cela, l'art n'est plus réservé à un milieu d'artistes : la maladie devient la porte d'accès à la création, et non pas une barrière.
Certes, les lecteurs en route pour les rayonnages verront surtout les mots qui habillent ces « formes » :
« C'est un temps gris comme une souris. Ah ! si j'étais un chat ! » (unité Alzheimer).
« Dans les bras d'un enfant, même une peluche est vivante » (unité de soins palliatifs).
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/exposition-changer-le-regard-sur-la-maladie
vendredi 14 juin 2013
Deux ouvriers sauvés par leurs collègues
SOISSONS (Aisne). Grosse frayeur, hier matin, pour les ouvriers d'un chantier d'assainissement. Deux des leurs ont été emprisonnés par un éboulement puis tirés de là par leurs collègues.
«ON se surveille tous les uns les autres. » Cette mesure de précaution, permanente lorsque des employés sont dans une tranchée, selon les premiers témoignages du personnel présent hier matin, rue des Feuillants, a sûrement sauvé deux ouvriers.
Ces salariés de la société Hublin, de Cuffies, travaillaient à environ trois mètres de profondeur lorsqu'une importante quantité de terre s'est effondrée près d'eux, vers 10 heures. Protégés par le blindage - un coffrage réalisé avec des plaques de métal - qui s'est néanmoins un peu resserré sur eux, ils se sont pourtant retrouvés piégés, l'un enseveli jusqu'aux genoux et l'autre jusqu'à la taille.
La réaction rapide de leurs collègues, déblayant la terre, a permis de les délivrer. « On n'allait pas les laisser au fond ! », lançait, quelques minutes après les faits, l'un de ces hommes, encore ému.
Lui-même, debout en bordure de la cavité, avait senti le sol se dérober sous ses pieds. « Il est juste descendu d'un étage », relativisait un autre, sous le coup de l'émotion, après avoir vu ses acolytes en danger. Si un éboulement de cette ampleur est très rare, selon eux, ces personnes chargées de travaux d'assainissement sont quotidiennement «préoccupées par ces risques». Les deux victimes, précisaient-ils, étaient correctement équipées, casquées, et positionnées en sécurité, entre les plaques de métal.
Fissures
Constitué d'une matière relativement meuble, dans cette partie de la rue, non loin de l'intersection avec l'avenue de l'Aisne, le sous-sol peut s'affaisser. Un ouvrier montrait, après l'incident, de très petites fissures, du type de celles qui doivent être surveillées. Lorsqu'elles sont plus importantes, il peut s'avérer nécessaire de retirer une partie du terrain pour éliminer le risque.
Hier matin, les ouvriers ont visiblement été surpris et n'ont vraisemblablement pas constaté de signes avant-coureurs.
Si, à première vue, les deux Soissonnais, l'un de 26 ans bloqué jusqu'au niveau du bassin et l'autre de 54 ans compressé une quinzaine de minutes aux jambes, ne souffraient d'aucunes blessures, ils ont tout de même été transportés au centre hospitalier de Soissons pour des examens de contrôle.
Sur place, les pompiers les ont pris en charge alors qu'ils étaient déjà dégagés et sortis de la cavité.
Également sur les lieux, les policiers ont établi un périmètre de sécurité et interdit la zone aux piétons. L'équipe, quant à elle, est restée sur le chantier, revenant sur les faits durant un certain temps.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-ouvriers-sauves-par-leurs-collegues
«ON se surveille tous les uns les autres. » Cette mesure de précaution, permanente lorsque des employés sont dans une tranchée, selon les premiers témoignages du personnel présent hier matin, rue des Feuillants, a sûrement sauvé deux ouvriers.
Ces salariés de la société Hublin, de Cuffies, travaillaient à environ trois mètres de profondeur lorsqu'une importante quantité de terre s'est effondrée près d'eux, vers 10 heures. Protégés par le blindage - un coffrage réalisé avec des plaques de métal - qui s'est néanmoins un peu resserré sur eux, ils se sont pourtant retrouvés piégés, l'un enseveli jusqu'aux genoux et l'autre jusqu'à la taille.
La réaction rapide de leurs collègues, déblayant la terre, a permis de les délivrer. « On n'allait pas les laisser au fond ! », lançait, quelques minutes après les faits, l'un de ces hommes, encore ému.
Lui-même, debout en bordure de la cavité, avait senti le sol se dérober sous ses pieds. « Il est juste descendu d'un étage », relativisait un autre, sous le coup de l'émotion, après avoir vu ses acolytes en danger. Si un éboulement de cette ampleur est très rare, selon eux, ces personnes chargées de travaux d'assainissement sont quotidiennement «préoccupées par ces risques». Les deux victimes, précisaient-ils, étaient correctement équipées, casquées, et positionnées en sécurité, entre les plaques de métal.
Fissures
Constitué d'une matière relativement meuble, dans cette partie de la rue, non loin de l'intersection avec l'avenue de l'Aisne, le sous-sol peut s'affaisser. Un ouvrier montrait, après l'incident, de très petites fissures, du type de celles qui doivent être surveillées. Lorsqu'elles sont plus importantes, il peut s'avérer nécessaire de retirer une partie du terrain pour éliminer le risque.
Hier matin, les ouvriers ont visiblement été surpris et n'ont vraisemblablement pas constaté de signes avant-coureurs.
Si, à première vue, les deux Soissonnais, l'un de 26 ans bloqué jusqu'au niveau du bassin et l'autre de 54 ans compressé une quinzaine de minutes aux jambes, ne souffraient d'aucunes blessures, ils ont tout de même été transportés au centre hospitalier de Soissons pour des examens de contrôle.
Sur place, les pompiers les ont pris en charge alors qu'ils étaient déjà dégagés et sortis de la cavité.
Également sur les lieux, les policiers ont établi un périmètre de sécurité et interdit la zone aux piétons. L'équipe, quant à elle, est restée sur le chantier, revenant sur les faits durant un certain temps.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-ouvriers-sauves-par-leurs-collegues
jeudi 13 juin 2013
mercredi 12 juin 2013
mardi 11 juin 2013
Berges et mail se mettent au vert
Les travaux ont débuté sur l'esplanade et vont bon train. Ils pourraient même se terminer plus tôt que prévu. La perspective va totalement changer. Tour de chantier avec le maire.
ILS ne passent pas inaperçus, les travaux des berges de l'Aisne et de l'esplanade du Mail. Tandis que les premiers touchent à leur fin (pour le 30 juin), les seconds ont bien démarré. Tant et si bien que Patrick Day, le maire, estime, qu'ils seront terminés « en octobre » avec un peu d'avance sur le calendrier et bien avant l'arrivée des forains pour la foire Saint-Martin.
C'est toute la physionomie de l'endroit qui va changer ces prochaines semaines. La rue Jean-de-Dormans, actuellement coupée à la circulation, va être élargie en grignotant l'esplanade et passera en double sens de circulation. Elle accueillera aussi 180 places de stationnement qui compenseront celles qui n'existent déjà plus sur le mail. « Toute la partie « bordures » est en train d'être faite. La chaussée fera 4 m de large », explique le maire.
Alors qu'elle ressemblait à un petit champ labouré, ces derniers mois, après les fouilles archéologiques menées cet hiver, l'esplanade du Mail nouvelle version, celle de la future « prairie enherbée », prend forme. Le sol est abaissé et l'allée centrale a été creusée. Une voie bétonnée traversera toute la surface « pour que les camions puissent passer sans problème ». De part et d'autre de cette voie, un mélange terre-pierre, recouvert de terre, recevra la fameuse prairie.
Recréer la perspective
« Nous allons recréer la perspective avec un grand mail », souligne le maire. Pour cela, la portion de la rue Paul-Deviolaine, située entre l'avenue du Mail et la rue Jean-de-Dormans, disparaît purement et simplement.
Sur les berges et l'esplanade, 73 arbres ont été abattus ainsi que 24 érables, avenue du Mail. Ces abattages ont fait l'objet d'autorisations préfectorales avec avis favorable de l'architecte des bâtiments de France et de la Direction départementale du territoire.
Pour les remplacer, 59 arbres seront plantés, 1 545 arbustes pour favoriser la biodiversité et 23 967 plantes vivaces.
Le long des berges, des voies ont été tracées pour les promeneurs ou les cyclistes. Ils pourront consulter, sur des panneaux prochainement installés, quelles essences ont été plantées le long de la rivière.
Du parc Saint-Crépin à la rue de la Paix, la Ville veut ainsi créer une coulée verte au bord de l'Aisne.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/berges-et-mail-se-mettent-au-vert
ILS ne passent pas inaperçus, les travaux des berges de l'Aisne et de l'esplanade du Mail. Tandis que les premiers touchent à leur fin (pour le 30 juin), les seconds ont bien démarré. Tant et si bien que Patrick Day, le maire, estime, qu'ils seront terminés « en octobre » avec un peu d'avance sur le calendrier et bien avant l'arrivée des forains pour la foire Saint-Martin.
C'est toute la physionomie de l'endroit qui va changer ces prochaines semaines. La rue Jean-de-Dormans, actuellement coupée à la circulation, va être élargie en grignotant l'esplanade et passera en double sens de circulation. Elle accueillera aussi 180 places de stationnement qui compenseront celles qui n'existent déjà plus sur le mail. « Toute la partie « bordures » est en train d'être faite. La chaussée fera 4 m de large », explique le maire.
Alors qu'elle ressemblait à un petit champ labouré, ces derniers mois, après les fouilles archéologiques menées cet hiver, l'esplanade du Mail nouvelle version, celle de la future « prairie enherbée », prend forme. Le sol est abaissé et l'allée centrale a été creusée. Une voie bétonnée traversera toute la surface « pour que les camions puissent passer sans problème ». De part et d'autre de cette voie, un mélange terre-pierre, recouvert de terre, recevra la fameuse prairie.
Recréer la perspective
« Nous allons recréer la perspective avec un grand mail », souligne le maire. Pour cela, la portion de la rue Paul-Deviolaine, située entre l'avenue du Mail et la rue Jean-de-Dormans, disparaît purement et simplement.
Sur les berges et l'esplanade, 73 arbres ont été abattus ainsi que 24 érables, avenue du Mail. Ces abattages ont fait l'objet d'autorisations préfectorales avec avis favorable de l'architecte des bâtiments de France et de la Direction départementale du territoire.
Pour les remplacer, 59 arbres seront plantés, 1 545 arbustes pour favoriser la biodiversité et 23 967 plantes vivaces.
Le long des berges, des voies ont été tracées pour les promeneurs ou les cyclistes. Ils pourront consulter, sur des panneaux prochainement installés, quelles essences ont été plantées le long de la rivière.
Du parc Saint-Crépin à la rue de la Paix, la Ville veut ainsi créer une coulée verte au bord de l'Aisne.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/berges-et-mail-se-mettent-au-vert
lundi 10 juin 2013
Été en Sc'Aisne / Au service des écoles maternelles
Les tout-petits vont pouvoir s'initier au plaisir de la voile dans des mini-bassins.
DEUX professeurs des écoles Aline-Véchard et Emmanuelle-Tinelli ont profité de la mise en place de l'opération Eté en Sc'Aisne pour élaborer un projet pédagogique à l'attention des enfants de maternelle.
Ce projet pédagogique vise à sensibiliser des enfants de 3 à 6 ans à la découverte de la voile et des activités nautiques. Il s'effectue sur un baby-bassin de quatorze mètres de long, de huit mètres de large et d'une profondeur d'eau de vingt-cinq cm, avec dix embarcations adaptées à l'âge des enfants. Les embarcations sont équipées soit d'une voile avec barre de direction et rames, soit d'un pédalier avec dissociation droite-gauche pour la direction.
Chaque séance de 45 minutes est destinée à un groupe de seize élèves maximum. Elle s'articule selon trois axes : la sécurité sur et près de l'eau, le sens marin et l'apprentissage d'une technique.
L'encadrement de cette activité, qui se déroulera au cours des mois de juin et septembre, est assuré par Babette, animatrice titulaire d'un brevet d'Etat de technicien d'éducation populaire. Les séances ont une durée d'une heure et demmie par groupe et sont gratuites pour les écoles de la ville. Le matériel, propriété des Voiles soissonnaises, comprend un bassin sécurisé, quatre mini-bateaux, six pédalos, ainsi qu'un gilet de sauvetage par participant. Trente-deux enfants répartis en deux groupes peuvent être accueillis. La salle de la halte fluviale est mise à disposition pour des actions de sensibilisation autour de l'eau pour un groupe pendant que l'autre évolue sur le bassin.
Renseignements et réservations au 06.42.95.27.83.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/ete-en-scaisne-au-service-des-ecoles-maternelles
DEUX professeurs des écoles Aline-Véchard et Emmanuelle-Tinelli ont profité de la mise en place de l'opération Eté en Sc'Aisne pour élaborer un projet pédagogique à l'attention des enfants de maternelle.
Ce projet pédagogique vise à sensibiliser des enfants de 3 à 6 ans à la découverte de la voile et des activités nautiques. Il s'effectue sur un baby-bassin de quatorze mètres de long, de huit mètres de large et d'une profondeur d'eau de vingt-cinq cm, avec dix embarcations adaptées à l'âge des enfants. Les embarcations sont équipées soit d'une voile avec barre de direction et rames, soit d'un pédalier avec dissociation droite-gauche pour la direction.
Chaque séance de 45 minutes est destinée à un groupe de seize élèves maximum. Elle s'articule selon trois axes : la sécurité sur et près de l'eau, le sens marin et l'apprentissage d'une technique.
L'encadrement de cette activité, qui se déroulera au cours des mois de juin et septembre, est assuré par Babette, animatrice titulaire d'un brevet d'Etat de technicien d'éducation populaire. Les séances ont une durée d'une heure et demmie par groupe et sont gratuites pour les écoles de la ville. Le matériel, propriété des Voiles soissonnaises, comprend un bassin sécurisé, quatre mini-bateaux, six pédalos, ainsi qu'un gilet de sauvetage par participant. Trente-deux enfants répartis en deux groupes peuvent être accueillis. La salle de la halte fluviale est mise à disposition pour des actions de sensibilisation autour de l'eau pour un groupe pendant que l'autre évolue sur le bassin.
Renseignements et réservations au 06.42.95.27.83.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/ete-en-scaisne-au-service-des-ecoles-maternelles
samedi 8 juin 2013
EDF coupe l'électricité ...pourquoi ?
Le 4 juin 14H00, madame L... rentre d'une visite post opératoire passée à l'hôpital de Soissons. Elle est accompagnée d'une amie qu'elle a invitée à déjeuner. MAUVAISE SURPRISE !!! Il n'y a plus d'électricité dans son appartement. Elle se renseigne à l'aide de son portable (plus d'électricité... plus de téléphone) auprès de ses voisins si eux aussi ont une coupure d'électricité... La réponse est négative... les voisins ont du courant...Panique ... renseignement pris auprès de son bailleur, elle comprend qu'EDF lui a coupé le courant sans avertissement et sans raisons !!!
Il faut réagir !!!
Elle contacte à 15H00 les services d'EDF pour avoir des explications et que l'électricité lui soit remise sans délais (son congélateur est plein!!!) Une première conseillère lui donne un rendez vous téléphonique à 16h30 pour que le problème se règle. A 16h30 pas d'appel d'EDF !!! à 16h45 elle recontacte les services d'EDF. Elle a une nouvelle correspondante à qui elle doit à nouveau expliquer son problème ... cette dernière la fait patienter avec une musique d'attente et à 17h00 la communication est coupée !!! ça devient scandaleux ! Elle rappelle à nouveau et tombe sur une nouvelle conseillère qui après avoir pris connaissance de son problème lui annonce que les services techniques ont terminé leur travail... donc pas de "jus" ce soir. Il lui est demandé de rappeler le lendemain à 8h00.
Madame L. restera donc une nuit sans électricité. Le problème n'est pas réglé... imaginez les interrogations de la dame ... sa panique ...elle ne sait pas pourquoi on lui a coupé son électricité...elle règle (prélèvement automatique) ses facture d'électricité sans problème depuis 1963!
Le 5 juin, madame L. rappelle l'EDF à 8h00. Elle a une nouvelle correspondante qui lui redemande l'objet de son appel...Cette conseillère à l'air mieux réveillée que ses collègues...et lui dit qu'elle fera tout pour que l'électricité lui soit remise...peut être ce jour sinon le vendredi 7 juin soit deux jours plus tard... elle lui donne un rendez vous téléphonique dans la matinée pour lui donner des nouvelles. Ce rendez vous sera honoré et l'électricité sera à nouveau dans l'appartement de madame L. à 16h30 le 5 juin.
Le problème vient de où ? vient de qui ?
Le problème vient d'EDF qui a coupé le compteur de madame L à la place du compteur de l'appartement voisin de cette dame qui était inoccupé !!!
L'erreur est humaine... mais un peu d'humanité aurait pu régler le problème rapidement....
Aujourd'hui, les gens ne font plus preuve d'humanité... une dame sans électricité ne les choque pas ... des conseillères d'une entreprise ne savent plus faire la part de ce qui normal ou anormal ... ne savent plus réagir pour régler un problème rapidement... la soirée, le petit copain ou le repas qui les attendent est plus important à leurs yeux qu'une personne qui va rester sans électricité une nuit...
Jamais un ancien de l'EDF n'aurait laissé un usager sans "jus" ...sauf cas de force majeure... (orage ou autre catastrophe naturelle ) croyez moi ...(je suis petit fils et fils d'agent EDF.....)
Il faut réagir !!!
Elle contacte à 15H00 les services d'EDF pour avoir des explications et que l'électricité lui soit remise sans délais (son congélateur est plein!!!) Une première conseillère lui donne un rendez vous téléphonique à 16h30 pour que le problème se règle. A 16h30 pas d'appel d'EDF !!! à 16h45 elle recontacte les services d'EDF. Elle a une nouvelle correspondante à qui elle doit à nouveau expliquer son problème ... cette dernière la fait patienter avec une musique d'attente et à 17h00 la communication est coupée !!! ça devient scandaleux ! Elle rappelle à nouveau et tombe sur une nouvelle conseillère qui après avoir pris connaissance de son problème lui annonce que les services techniques ont terminé leur travail... donc pas de "jus" ce soir. Il lui est demandé de rappeler le lendemain à 8h00.
Madame L. restera donc une nuit sans électricité. Le problème n'est pas réglé... imaginez les interrogations de la dame ... sa panique ...elle ne sait pas pourquoi on lui a coupé son électricité...elle règle (prélèvement automatique) ses facture d'électricité sans problème depuis 1963!
Le 5 juin, madame L. rappelle l'EDF à 8h00. Elle a une nouvelle correspondante qui lui redemande l'objet de son appel...Cette conseillère à l'air mieux réveillée que ses collègues...et lui dit qu'elle fera tout pour que l'électricité lui soit remise...peut être ce jour sinon le vendredi 7 juin soit deux jours plus tard... elle lui donne un rendez vous téléphonique dans la matinée pour lui donner des nouvelles. Ce rendez vous sera honoré et l'électricité sera à nouveau dans l'appartement de madame L. à 16h30 le 5 juin.
Le problème vient de où ? vient de qui ?
Le problème vient d'EDF qui a coupé le compteur de madame L à la place du compteur de l'appartement voisin de cette dame qui était inoccupé !!!
L'erreur est humaine... mais un peu d'humanité aurait pu régler le problème rapidement....
Aujourd'hui, les gens ne font plus preuve d'humanité... une dame sans électricité ne les choque pas ... des conseillères d'une entreprise ne savent plus faire la part de ce qui normal ou anormal ... ne savent plus réagir pour régler un problème rapidement... la soirée, le petit copain ou le repas qui les attendent est plus important à leurs yeux qu'une personne qui va rester sans électricité une nuit...
Jamais un ancien de l'EDF n'aurait laissé un usager sans "jus" ...sauf cas de force majeure... (orage ou autre catastrophe naturelle ) croyez moi ...(je suis petit fils et fils d'agent EDF.....)
Nouvelle menace de suicide chez un transporteur
Un routier a menacé de mettre fin à ses jours jeudi soir. Délégué syndical chez United Savam groupe Norbert Dentressangle, il fait l'objet d'une mesure conservatoire dans le cadre d'un licenciement pour faute grave. Il n'en connaît pas le motif.
UN homme en larmes laisse un message à son collègue en pleine nuit. Ses propos sont inaudibles mais le regard de Brahim Alouache se trouble encore quelques heures plus tard, lorsqu'il réécoute l'enregistrement. Stéphane Cousin, délégué syndical FNCR à la United Savam, groupe Norbert Dentressangle de Soissons, a appelé au secours. Il n'a pas supporté la pression et a menacé de mettre fin à ses jours, jeudi soir. Il a indiqué à son collègue qu'il faudrait « l'enterrer avec un camion rouge ». C'est la couleur des poids lourds du groupe.
Stéphane Cousin a été retrouvé par les sapeurs-pompiers et les gendarmes, à la Chapelle-la-Reine en Seine-et-Marne, « dans un état déplorable », nous confiait-il hier après-midi. Il n'avait ni bu ni consommé de produits stupéfiants. Il était juste au bout du rouleau.
« Attendre le 17 juin »
Après une semaine où il a pressenti que quelque chose se tramait contre lui, au siège, le syndicaliste a été convoqué jeudi dans le bureau de Renaud Johann, le directeur régional : « Il m'a dit : j'ai un gros souci avec vous. Vous êtes en procédure de licenciement pour faute grave avec mise à pied conservatoire. »
La faute en question, ni Stéphane Cousin ni Brahim Alouache, responsable syndical CFDT, ne parviennent à la connaître. « Il faut attendre le 17 juin », indique Brahim Alouache. « Je ne sais pas ce que l'on me reproche et je ne peux pas préparer ma défense », souligne Stéphane Cousin.
« Stress inutile »
En mars dernier, c'est précisément dans les mêmes circonstances qu'un autre chauffeur routier de Norbert Dentressangle avait vosulu en finir dans son camion. Après une sanction disciplinaire pour une erreur qu'il avait contestée à l'été 2012, les échanges de courrier avec sa direction n'avaient pas cessé. Le 26 février dernier............ La suite sur ce lien ............. http://www.lunion.presse.fr/article/region/nouvelle-menace-de-suicide-chez-un-transporteur
UN homme en larmes laisse un message à son collègue en pleine nuit. Ses propos sont inaudibles mais le regard de Brahim Alouache se trouble encore quelques heures plus tard, lorsqu'il réécoute l'enregistrement. Stéphane Cousin, délégué syndical FNCR à la United Savam, groupe Norbert Dentressangle de Soissons, a appelé au secours. Il n'a pas supporté la pression et a menacé de mettre fin à ses jours, jeudi soir. Il a indiqué à son collègue qu'il faudrait « l'enterrer avec un camion rouge ». C'est la couleur des poids lourds du groupe.
Stéphane Cousin a été retrouvé par les sapeurs-pompiers et les gendarmes, à la Chapelle-la-Reine en Seine-et-Marne, « dans un état déplorable », nous confiait-il hier après-midi. Il n'avait ni bu ni consommé de produits stupéfiants. Il était juste au bout du rouleau.
« Attendre le 17 juin »
Après une semaine où il a pressenti que quelque chose se tramait contre lui, au siège, le syndicaliste a été convoqué jeudi dans le bureau de Renaud Johann, le directeur régional : « Il m'a dit : j'ai un gros souci avec vous. Vous êtes en procédure de licenciement pour faute grave avec mise à pied conservatoire. »
La faute en question, ni Stéphane Cousin ni Brahim Alouache, responsable syndical CFDT, ne parviennent à la connaître. « Il faut attendre le 17 juin », indique Brahim Alouache. « Je ne sais pas ce que l'on me reproche et je ne peux pas préparer ma défense », souligne Stéphane Cousin.
« Stress inutile »
En mars dernier, c'est précisément dans les mêmes circonstances qu'un autre chauffeur routier de Norbert Dentressangle avait vosulu en finir dans son camion. Après une sanction disciplinaire pour une erreur qu'il avait contestée à l'été 2012, les échanges de courrier avec sa direction n'avaient pas cessé. Le 26 février dernier............ La suite sur ce lien ............. http://www.lunion.presse.fr/article/region/nouvelle-menace-de-suicide-chez-un-transporteur
vendredi 7 juin 2013
EDF lui coupe l'électricité
N'oubliez pas de venir dimanche dans la journée pour connaitre ce fait divers scandaleux.
Nous sommes en 2013 et EDF coupe l'électricité sans préavis ...Erreur humaine... erreur informatique ... qu'en penser...
Mettons nous à la place de cette septuagénaire sans électricité pendant plus de 24 h00 !!!
Et son congélateur ?
Et le café du matin ?
Imaginez....
Fermeture annoncée de Baxi Ils se battront pour maintenir une centaine d'emplois
Hier matin, l'intersyndicale a convié les 140 salariés de Baxi à une réunion d'information en présence de l'avocate du CCE. Ils avaient deux options. Ils ont choisi de lutter.
DANS la cour de Baxi, à Villeneuve-Saint-Germain, l'herbe devenue haute, a été fauchée. Les croix - disposées à l'automne comme dans un cimetière pour signifier la mort des 140 emplois de l'usine de montage de chaudières - avaient été déposées pour faire passer la tondeuse. Elles ne se sont pas restées coucher plus d'une journée. Hier matin, elles se dressaient à nouveau. Les Baxi ne sont pas encore morts.
En fin de matinée, ils ont décidé de ne pas s'avouer vaincus. Lors d'un vote à main levée, dans la salle du centre socioculturelle de Villeneuve-Saint-Germain, ils ont décidé de suivre l'intersyndicale et de se battre. Deux options leur ont été présentées par les délégués syndicaux et l'avocate du comité centrale d'entreprise (CCE).
La première : décider de partir avec un chèque, après négociation et finalisation du PSE et valider ainsi le projet de fermeture de l'usine à l'horizon 2014 par le groupe BDR Therméa.
La seconde : lutter, défendre une alternative à cette fermeture avec 90 à 100 emplois sauvés. Présentée dans différents rapports, cette alternative préconise une restructuration et une réorganisation du site, un investissement qui serait absorbé en moins d'une année en terme de trésorerie.
Cette solution maintiendrait « encore cinq ans une centaine d'emplois sur le site pour le coût du plan de sauvegarde de l'emploi », revendiquait, en mars dernier, Thierry Depret, secrétaire CFTC du CCE.
« Au pire du pire »
Les salariés ont été prévenus : choisir la seconde option, celle que défend l'intersyndicale, c'est s'engager dans une lutte âpre, longue. « On ne sait pas combien de temps ça peut durer. Est-ce que vous vous sentez capables de maintenir la pression ? Chacun prend sa responsabilité », a lancé Christophe Rousselle, délégué syndical CGT.
À trois exceptions près, l'ensemble des salariés a décidé de sauver le site et, pour le faire savoir, de monter dans les bus, vendredi 14 juin en direction du siège social du Blanc-Mesnil pour soutenir leur élus lors du comité central d'entreprise extraordinaire.
« C'est à nous de démontrer que cette alternative est viable », souligne Thierry Depret. Pour cela, l'expert-comptable du CCE doit avoir en main toutes les données : « Il faut la laisser avancer dans la procédure. Nous redemandons donc un complément de mission que notre direction avait refusée. Il va y avoir une bataille juridique. »
Me Caroline Substelny, l'avocate du CCE, est prête à la mener. « Au pire du pire, prévient-elle, s'il y a licenciements, on aura tendance à vous diriger vers une action prud'homale. Vous auriez des chances importantes de gagner car le motif économique est ubuesque. »
http://www.lunion.presse.fr/article/social/fermeture-annoncee-de-baxi-ils-se-battront-pour-maintenir-une-centaine-demplois
DANS la cour de Baxi, à Villeneuve-Saint-Germain, l'herbe devenue haute, a été fauchée. Les croix - disposées à l'automne comme dans un cimetière pour signifier la mort des 140 emplois de l'usine de montage de chaudières - avaient été déposées pour faire passer la tondeuse. Elles ne se sont pas restées coucher plus d'une journée. Hier matin, elles se dressaient à nouveau. Les Baxi ne sont pas encore morts.
En fin de matinée, ils ont décidé de ne pas s'avouer vaincus. Lors d'un vote à main levée, dans la salle du centre socioculturelle de Villeneuve-Saint-Germain, ils ont décidé de suivre l'intersyndicale et de se battre. Deux options leur ont été présentées par les délégués syndicaux et l'avocate du comité centrale d'entreprise (CCE).
La première : décider de partir avec un chèque, après négociation et finalisation du PSE et valider ainsi le projet de fermeture de l'usine à l'horizon 2014 par le groupe BDR Therméa.
La seconde : lutter, défendre une alternative à cette fermeture avec 90 à 100 emplois sauvés. Présentée dans différents rapports, cette alternative préconise une restructuration et une réorganisation du site, un investissement qui serait absorbé en moins d'une année en terme de trésorerie.
Cette solution maintiendrait « encore cinq ans une centaine d'emplois sur le site pour le coût du plan de sauvegarde de l'emploi », revendiquait, en mars dernier, Thierry Depret, secrétaire CFTC du CCE.
« Au pire du pire »
Les salariés ont été prévenus : choisir la seconde option, celle que défend l'intersyndicale, c'est s'engager dans une lutte âpre, longue. « On ne sait pas combien de temps ça peut durer. Est-ce que vous vous sentez capables de maintenir la pression ? Chacun prend sa responsabilité », a lancé Christophe Rousselle, délégué syndical CGT.
À trois exceptions près, l'ensemble des salariés a décidé de sauver le site et, pour le faire savoir, de monter dans les bus, vendredi 14 juin en direction du siège social du Blanc-Mesnil pour soutenir leur élus lors du comité central d'entreprise extraordinaire.
« C'est à nous de démontrer que cette alternative est viable », souligne Thierry Depret. Pour cela, l'expert-comptable du CCE doit avoir en main toutes les données : « Il faut la laisser avancer dans la procédure. Nous redemandons donc un complément de mission que notre direction avait refusée. Il va y avoir une bataille juridique. »
Me Caroline Substelny, l'avocate du CCE, est prête à la mener. « Au pire du pire, prévient-elle, s'il y a licenciements, on aura tendance à vous diriger vers une action prud'homale. Vous auriez des chances importantes de gagner car le motif économique est ubuesque. »
http://www.lunion.presse.fr/article/social/fermeture-annoncee-de-baxi-ils-se-battront-pour-maintenir-une-centaine-demplois
jeudi 6 juin 2013
Finis les concerts symphoniques à la cathédrale
Depuis 2008, des concerts symphoniques étaient organisés, une à deux fois par an, à la cathédrale. Depuis deux ans, ce n'est plus possible.
C'EST suffisamment rare pour être relevé. Patrick Day, le maire, et Édith Errasti, son opposante de droite, sont d'accord sur au moins un sujet : ils regrettent tous les deux que les concerts organisés depuis 2008, notamment par la Ville et le Département, ne puissent plus avoir lieu en la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais. C'est ainsi que l'orchestre des Siècles, dirigé par François-Xavier Roth, a produit ses notes tout récemment au gymnase Ferary.
« Je trouve dommage que la cathédrale soit fermée à certains concerts maintenant. N'est-il pas possible de laisser un petit mot ? » interrogeait Édith Errasti. Si Patrick Day observait que « la qualité des prestations n'est pas dégradée par les lieux insolites », tels que les gymnases Ferary et Jean-Davesne, il soulignait : « Cela ne dépend que d'une seule personne qui a été sollicitée plusieurs fois par les adjoints et l'Adama mais il poursuit sa route. On ne peut que le regretter. »
L'exercice du culte
Il n'y a pas, de la part du curé de la cathédrale, de fin de non-recevoir ferme et définitive. Les raisons invoquées à chaque fois relèvent de difficultés matérielles ou organisationnelles. Difficultés qui ne sont apparues que vers fin 2011, début 2012, après la nomination d'une nouvelle équipe de prêtres en septembre 2011 au sein de la paroisse Saint-Sixte dont dépend la cathédrale. En prévision d'un concert le 7 juillet 2012 à 20 h 30, Alain Moreau, conseiller municipal délégué aux Affaires culturelles, avait alors pris la plume le 27 février pour solliciter auprès du nouveau curé « une demande d'utilisation de la cathédrale pour l'organisation du concert de la Symphonie des siècles […] présenté traditionnellement le premier week-end de juillet ».
L'abbé David Gilbert lui avait répondu quelques jours plus tard. « Nous vous remercions d'avoir effectué cette démarche qui répond effectivement à l'obligation légale de recueillir l'accord du clergé affectataire, seul habilité à apprécier la compatibilité de la manifestation envisagée avec l'exercice du culte », précisait-il en avant-propos. Et de préciser ensuite qu'un « projet de concert dans la cathédrale pour cette date du 7 juillet est compromis pour des difficultés matérielles ».
L'installation du podium dans la matinée du samedi 7 étant incompatible avec « la messe quotidienne célébrée à 9 heures, trois mariages sont prévus successivement à 14 h 30, 16 heures et à 17 h 30 ». Depuis, deux autres demandes de concert à la cathédrale ont été formulées par la Ville, dont une il y a un an pour un concert le 6 juillet 2013. Les mêmes contre-indications matérielles ont été soulevées.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/finis-les-concerts-symphoniques-a-la-cathedrale
C'EST suffisamment rare pour être relevé. Patrick Day, le maire, et Édith Errasti, son opposante de droite, sont d'accord sur au moins un sujet : ils regrettent tous les deux que les concerts organisés depuis 2008, notamment par la Ville et le Département, ne puissent plus avoir lieu en la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais. C'est ainsi que l'orchestre des Siècles, dirigé par François-Xavier Roth, a produit ses notes tout récemment au gymnase Ferary.
« Je trouve dommage que la cathédrale soit fermée à certains concerts maintenant. N'est-il pas possible de laisser un petit mot ? » interrogeait Édith Errasti. Si Patrick Day observait que « la qualité des prestations n'est pas dégradée par les lieux insolites », tels que les gymnases Ferary et Jean-Davesne, il soulignait : « Cela ne dépend que d'une seule personne qui a été sollicitée plusieurs fois par les adjoints et l'Adama mais il poursuit sa route. On ne peut que le regretter. »
L'exercice du culte
Il n'y a pas, de la part du curé de la cathédrale, de fin de non-recevoir ferme et définitive. Les raisons invoquées à chaque fois relèvent de difficultés matérielles ou organisationnelles. Difficultés qui ne sont apparues que vers fin 2011, début 2012, après la nomination d'une nouvelle équipe de prêtres en septembre 2011 au sein de la paroisse Saint-Sixte dont dépend la cathédrale. En prévision d'un concert le 7 juillet 2012 à 20 h 30, Alain Moreau, conseiller municipal délégué aux Affaires culturelles, avait alors pris la plume le 27 février pour solliciter auprès du nouveau curé « une demande d'utilisation de la cathédrale pour l'organisation du concert de la Symphonie des siècles […] présenté traditionnellement le premier week-end de juillet ».
L'abbé David Gilbert lui avait répondu quelques jours plus tard. « Nous vous remercions d'avoir effectué cette démarche qui répond effectivement à l'obligation légale de recueillir l'accord du clergé affectataire, seul habilité à apprécier la compatibilité de la manifestation envisagée avec l'exercice du culte », précisait-il en avant-propos. Et de préciser ensuite qu'un « projet de concert dans la cathédrale pour cette date du 7 juillet est compromis pour des difficultés matérielles ».
L'installation du podium dans la matinée du samedi 7 étant incompatible avec « la messe quotidienne célébrée à 9 heures, trois mariages sont prévus successivement à 14 h 30, 16 heures et à 17 h 30 ». Depuis, deux autres demandes de concert à la cathédrale ont été formulées par la Ville, dont une il y a un an pour un concert le 6 juillet 2013. Les mêmes contre-indications matérielles ont été soulevées.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/finis-les-concerts-symphoniques-a-la-cathedrale
mercredi 5 juin 2013
SOISSONS : EDF coupe l'électricité à une veuve septuagénaire
Bientôt sur ce site un article relatant ce fait divers scandaleux....
Vous saurez ce qu'il s'est passé...
Elle est restée plus de 24 heures sans électricité alors qu'elle paie ses factures d'énergie sans retard depuis 1963 !!!
L'histoire bientôt ici !!!
Le raton laveur, charmant mais nuisible
Le raton laveur capturé lundi à Crouy est loin d'être un cas isolé dans l'Aisne. Un millier de ses congénères est tué chaque année en terre axonaise.
IL est joli comme une peluche, mais l'apparence est trompeuse. Le raton laveur, comme celui qu'ont capturé les sapeurs-pompiers de Soissons lundi après-midi à l'école du Tivoli de Crouy (l'union d'hier), n'a pourtant rien d'un jouet.
Il dévore tout
Si ce raton laveur-là n'a pas fait dans la discrétion et a créé l'attraction aux abords de l'établissement scolaire, il révèle surtout un phénomène plus général qui n'est pas sans préoccuper la fédération départementale des chasseurs de l'Aisne.
« Nous avons une expansion géographique de l'espèce. Au départ, le raton laveur était surtout présent dans les secteurs de Couvron et Saint-Gobain, mais il étend progressivement son territoire au sud et au nord de l'Aisne », indique Nicolas Voyard, chargé de communication à la fédération des chasseurs, qui rappelle qu'il est considéré comme nuisible. Il est particulièrement présent près de l'Ailette, la Serre, Blérancourt et la champagne crayeuse vers Guignicourt et le Tardenois.
« C'est un animal très opportuniste qui mange tout ce qu'il trouve : les œufs, les jeunes oiseaux, et peut vider un poulailler. Il fait aussi de gros dégâts dans les cultures », précise Nicolas Voyard, en relevant qu'il a notamment une « influence très néfaste sur la petite faune » (alouette, lièvre…) présente dans l'Aisne, un département où il aurait été introduit par les soldats américains - dont c'était la mascotte - dans les années soixante.
Selon le chargé de communication de la fédération départementale des chasseurs, le raton laveur est un « prédateur exogène » qui vient en fait contrarier un équilibre naturel déjà fragile entre espèces animales.
Le raton laveur n'a que l'homme comme prédateur, à l'image du renard, de la fouine ou, moins connu, de la corneille noire.
Le raton laveur capturé par les sapeurs-pompiers lundi à Crouy n'est donc nullement un cas isolé. Un millier serait tué chaque année dans l'Aisne.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-raton-laveur-charmant-mais-nuisible
IL est joli comme une peluche, mais l'apparence est trompeuse. Le raton laveur, comme celui qu'ont capturé les sapeurs-pompiers de Soissons lundi après-midi à l'école du Tivoli de Crouy (l'union d'hier), n'a pourtant rien d'un jouet.
Il dévore tout
Si ce raton laveur-là n'a pas fait dans la discrétion et a créé l'attraction aux abords de l'établissement scolaire, il révèle surtout un phénomène plus général qui n'est pas sans préoccuper la fédération départementale des chasseurs de l'Aisne.
« Nous avons une expansion géographique de l'espèce. Au départ, le raton laveur était surtout présent dans les secteurs de Couvron et Saint-Gobain, mais il étend progressivement son territoire au sud et au nord de l'Aisne », indique Nicolas Voyard, chargé de communication à la fédération des chasseurs, qui rappelle qu'il est considéré comme nuisible. Il est particulièrement présent près de l'Ailette, la Serre, Blérancourt et la champagne crayeuse vers Guignicourt et le Tardenois.
« C'est un animal très opportuniste qui mange tout ce qu'il trouve : les œufs, les jeunes oiseaux, et peut vider un poulailler. Il fait aussi de gros dégâts dans les cultures », précise Nicolas Voyard, en relevant qu'il a notamment une « influence très néfaste sur la petite faune » (alouette, lièvre…) présente dans l'Aisne, un département où il aurait été introduit par les soldats américains - dont c'était la mascotte - dans les années soixante.
Selon le chargé de communication de la fédération départementale des chasseurs, le raton laveur est un « prédateur exogène » qui vient en fait contrarier un équilibre naturel déjà fragile entre espèces animales.
Le raton laveur n'a que l'homme comme prédateur, à l'image du renard, de la fouine ou, moins connu, de la corneille noire.
Le raton laveur capturé par les sapeurs-pompiers lundi à Crouy n'est donc nullement un cas isolé. Un millier serait tué chaque année dans l'Aisne.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-raton-laveur-charmant-mais-nuisible
mardi 4 juin 2013
Prison ferme après l'escapade dans la concession BMW
Deux jeunes Laonnois ont été condamnés, hier, par les juges du tribunal correctionnel de Soissons. Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont tenté de voler une voiture dans une concession.
C'EST un drôle de duo de Laonnois qui a tenté sa chance dans la nuit de samedi à dimanche à Soissons. « On est venu ici parce qu'à Laon, il y a des contrôles et on avait bu », explique aux juges Ruddy Destrumelle. Il a été condamné hier, en comparution immédiate à un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour un vol commis par effraction, en réunion et en récidive, à 3 h 40 dimanche matin. Son complice, au casier judiciaire vierge, a écopé d'un an de prison avec sursis mise à l'épreuve.
Les fonctionnaires de police ont été avisés, cette nuit-là, que l'alarme de la concession BMW s'était déclenchée et qu'une grosse détonation avait été entendue.
À leur arrivée sur place, ils trouvent une berline de la marque, une Série 5, détruite, et le portail transpercé de l'intérieur vers l'extérieur. Ils repèrent également un piéton qui tente de prendre la fuite et l'interpelle. Ruddy Destrumelle, lui, a quitté les lieux à bord d'une Audi noire, celle de sa grand-mère. « Puis de façon étrange, vous revenez sur les lieux », note le président, Yannick Gressot.
Les deux hommes interpellés, ils sont placés en garde à vue : « Vous n'avez pas été coopératifs et vous avez mis beaucoup de temps à en venir à la reconnaissance des faits ». Pourquoi cette concession ? « On allait zoner pour trouver une voiture pour faire les c… C'était pour pas abîmer la voiture de sa grand-mère », explique le complice aux juges.
100 000 euros de préjudice
Après s'être introduits dans les locaux, les deux Laonnois, tous deux âgés de 21 ans, ont essayé de démarrer plusieurs voitures. Ruddy Destrumelle parvient à faire vrombir un moteur et choisit de quitter les lieux au volant… de la manière la moins conventionnelle qui soit : en défonçant une porte, puis un portail et en élançant enfin la grosse cylindrée sur le portail de la sortie.
Pour la partie civile, entre les dégâts occasionnés sur la voiture et les locaux, le préjudice pourrait s'élever à près de 100 000 euros.
L'audience sur les intérêts civils a été fixée au 3 septembre prochain pour permettre de chiffrer et de justifier très précisément le montant des réparations.
Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République, estime que « ce préjudice est colossal, bien au-delà de ce que (vous) pourrez jamais payer ». Au regard du casier judiciaire de Ruddy Destrumelle, portant sept condamnations, dont la dernière date de février dernier par le tribunal correctionnel de Laon pour des faits similaires, il requiert une peine plancher de quatre années d'emprisonnement et un mandat de dépôt ; pour son complice, 15 mois de prison également avec mandat de dépôt et la possibilité d'un aménagement de peine.
Face à ces « réquisitions cinglantes », Rudy Blanchart, l'avocat des deux prévenus, ne conteste pas « la gravité des faits. Il faut sanctionner, tout le monde est d'accord mais la question est celle de la proportion ». Notant que les deux jeunes gens avaient dû faire face, dès l'enfance, « à un délaissement paternel », l'avocat a plaidé la clémence.
Les peines prononcées étant en deçà des réquisitions, le parquet a fait savoir qu'il ferait appel de la décision
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/prison-ferme-apres-lescapade-dans-la-concession-bmw
C'EST un drôle de duo de Laonnois qui a tenté sa chance dans la nuit de samedi à dimanche à Soissons. « On est venu ici parce qu'à Laon, il y a des contrôles et on avait bu », explique aux juges Ruddy Destrumelle. Il a été condamné hier, en comparution immédiate à un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour un vol commis par effraction, en réunion et en récidive, à 3 h 40 dimanche matin. Son complice, au casier judiciaire vierge, a écopé d'un an de prison avec sursis mise à l'épreuve.
Les fonctionnaires de police ont été avisés, cette nuit-là, que l'alarme de la concession BMW s'était déclenchée et qu'une grosse détonation avait été entendue.
À leur arrivée sur place, ils trouvent une berline de la marque, une Série 5, détruite, et le portail transpercé de l'intérieur vers l'extérieur. Ils repèrent également un piéton qui tente de prendre la fuite et l'interpelle. Ruddy Destrumelle, lui, a quitté les lieux à bord d'une Audi noire, celle de sa grand-mère. « Puis de façon étrange, vous revenez sur les lieux », note le président, Yannick Gressot.
Les deux hommes interpellés, ils sont placés en garde à vue : « Vous n'avez pas été coopératifs et vous avez mis beaucoup de temps à en venir à la reconnaissance des faits ». Pourquoi cette concession ? « On allait zoner pour trouver une voiture pour faire les c… C'était pour pas abîmer la voiture de sa grand-mère », explique le complice aux juges.
100 000 euros de préjudice
Après s'être introduits dans les locaux, les deux Laonnois, tous deux âgés de 21 ans, ont essayé de démarrer plusieurs voitures. Ruddy Destrumelle parvient à faire vrombir un moteur et choisit de quitter les lieux au volant… de la manière la moins conventionnelle qui soit : en défonçant une porte, puis un portail et en élançant enfin la grosse cylindrée sur le portail de la sortie.
Pour la partie civile, entre les dégâts occasionnés sur la voiture et les locaux, le préjudice pourrait s'élever à près de 100 000 euros.
L'audience sur les intérêts civils a été fixée au 3 septembre prochain pour permettre de chiffrer et de justifier très précisément le montant des réparations.
Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République, estime que « ce préjudice est colossal, bien au-delà de ce que (vous) pourrez jamais payer ». Au regard du casier judiciaire de Ruddy Destrumelle, portant sept condamnations, dont la dernière date de février dernier par le tribunal correctionnel de Laon pour des faits similaires, il requiert une peine plancher de quatre années d'emprisonnement et un mandat de dépôt ; pour son complice, 15 mois de prison également avec mandat de dépôt et la possibilité d'un aménagement de peine.
Face à ces « réquisitions cinglantes », Rudy Blanchart, l'avocat des deux prévenus, ne conteste pas « la gravité des faits. Il faut sanctionner, tout le monde est d'accord mais la question est celle de la proportion ». Notant que les deux jeunes gens avaient dû faire face, dès l'enfance, « à un délaissement paternel », l'avocat a plaidé la clémence.
Les peines prononcées étant en deçà des réquisitions, le parquet a fait savoir qu'il ferait appel de la décision
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/prison-ferme-apres-lescapade-dans-la-concession-bmw
lundi 3 juin 2013
Du fait-maison abordable, c'est possible !
Le projet d’appellation « restaurant » fait débat. Rencontre avec un restaurateur, pour qui le fait-maison est un art de vivre.
LES catalogues de plats préparés, Yannick Diot en reçoit régulièrement, comme tous les restaurateurs. Des tartes aux fraises, du sauté de veau, des amuse-bouche,… Pas question pour lui de céder à la facilité. Son métier, il y tient. Dans son restaurant, le Saint-Jean, à Soissons, tout est fait maison, même les frites. « On me demande parfois comment je fais. D’autres attendent le livreur à 11 heures, moi je me lève tôt et je suis au restaurant à 9 heures. » Le temps pour lui d’éplucher les pommes de terre, de faire la vinaigrette, de concocter les sauces. « Prenez la mayonnaise. Il suffit de trois œufs, c’est rapidement fait. Et ce qu’il reste en fin de service, je le jette. C’est sans risque et ça ne coûte presque rien. Comment faisait-on dans le temps ? »
De bonnes marges
Chez lui, tout est frais, les légumes sont de saison, achetés sur le marché ou chez des producteurs locaux. Sauf le poisson, un produit trop fragile. « Mais je suis pour une transparence totale. Ça ne me dérange pas de l’indiquer sur ma carte. » Une « question d’honnêteté vis-à-vis du client mais aussi vis-à-vis de la profession. » « Pour moi, les chaînes ne devraient pas s’appeler restaurant », estime-t-il. « Aujourd’hui, il suffit de rajouter des champignons à un plat préparé ou de la chantilly à un dessert pour dire qu’il est maison. » D’après lui, « l’assemblage, ce n’est pas de la cuisine. Sinon, tout le monde peut ouvrir un restaurant. Il faut dire la vérité aux gens. Et là tout le monde est gagnant ».
Yannick Diot est d’autant plus convaincu par le fait-maison — l’authentique !- que cela est moins coûteux. « Le prix est un faux argument et je peux le prouver. Lorsque je regarde les catalogues, je vois les prix. Je prépare ces plats ici pour deux fois moins cher. » Et il répercute sur sa carte. Il conserve une marge intéressante et propose un plat du jour à 7,70 euros, et un menu entrée-plat-dessert à 12,70 euros. Les desserts, c’est Sylvie, son épouse, qui les prépare. Le restaurateur va même jusqu’à fabriquer le foie-gras lui-même.
Et les pertes ? « Cet argument-là ne tient pas non plus. S’il reste des carottes râpées ou des biftecks, c’est pour le personnel et nous. » Alors évidemment, laver les légumes, découper les pommes et trancher les entrecôtes, tout cela réclame un peu de main-d’œuvre, donc du personnel. « Le sous-vide, ça se paie et ça supprime des emplois dans notre métier ! », déplore-t-il.
Qu’on établisse une appellation « restaurant » ou « artisan restaurateurs », le meilleur des labels, ce devrait être le palais des consommateurs. Le sous-vide, pour peu qu’on soit exigeant, on en consomme une fois, pas deux.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/du-fait-maison-abordable-cest-possible
LES catalogues de plats préparés, Yannick Diot en reçoit régulièrement, comme tous les restaurateurs. Des tartes aux fraises, du sauté de veau, des amuse-bouche,… Pas question pour lui de céder à la facilité. Son métier, il y tient. Dans son restaurant, le Saint-Jean, à Soissons, tout est fait maison, même les frites. « On me demande parfois comment je fais. D’autres attendent le livreur à 11 heures, moi je me lève tôt et je suis au restaurant à 9 heures. » Le temps pour lui d’éplucher les pommes de terre, de faire la vinaigrette, de concocter les sauces. « Prenez la mayonnaise. Il suffit de trois œufs, c’est rapidement fait. Et ce qu’il reste en fin de service, je le jette. C’est sans risque et ça ne coûte presque rien. Comment faisait-on dans le temps ? »
De bonnes marges
Chez lui, tout est frais, les légumes sont de saison, achetés sur le marché ou chez des producteurs locaux. Sauf le poisson, un produit trop fragile. « Mais je suis pour une transparence totale. Ça ne me dérange pas de l’indiquer sur ma carte. » Une « question d’honnêteté vis-à-vis du client mais aussi vis-à-vis de la profession. » « Pour moi, les chaînes ne devraient pas s’appeler restaurant », estime-t-il. « Aujourd’hui, il suffit de rajouter des champignons à un plat préparé ou de la chantilly à un dessert pour dire qu’il est maison. » D’après lui, « l’assemblage, ce n’est pas de la cuisine. Sinon, tout le monde peut ouvrir un restaurant. Il faut dire la vérité aux gens. Et là tout le monde est gagnant ».
Yannick Diot est d’autant plus convaincu par le fait-maison — l’authentique !- que cela est moins coûteux. « Le prix est un faux argument et je peux le prouver. Lorsque je regarde les catalogues, je vois les prix. Je prépare ces plats ici pour deux fois moins cher. » Et il répercute sur sa carte. Il conserve une marge intéressante et propose un plat du jour à 7,70 euros, et un menu entrée-plat-dessert à 12,70 euros. Les desserts, c’est Sylvie, son épouse, qui les prépare. Le restaurateur va même jusqu’à fabriquer le foie-gras lui-même.
Et les pertes ? « Cet argument-là ne tient pas non plus. S’il reste des carottes râpées ou des biftecks, c’est pour le personnel et nous. » Alors évidemment, laver les légumes, découper les pommes et trancher les entrecôtes, tout cela réclame un peu de main-d’œuvre, donc du personnel. « Le sous-vide, ça se paie et ça supprime des emplois dans notre métier ! », déplore-t-il.
Qu’on établisse une appellation « restaurant » ou « artisan restaurateurs », le meilleur des labels, ce devrait être le palais des consommateurs. Le sous-vide, pour peu qu’on soit exigeant, on en consomme une fois, pas deux.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/du-fait-maison-abordable-cest-possible
Inscription à :
Articles (Atom)