vendredi 21 juin 2013

Un an et demi après l'incendie de leur maison, c'est toujours la galère

Traumatisée par l'incendie qui a ravagé leur maison en février 2012, une famille de Bucy-le-Long n'a toujours pas pu rentrer chez elle.
LEUR cauchemar n'a que trop duré. La famille Oudan, à Bucy-le-Long, le vit depuis cette nuit du 10 février 2012 quand « en deux heures, nous avons tout perdu », raconte Sophie. Il était 4 h 45. Il faisait - 8 °C dehors. Le couple et ses trois enfants évacuent précipitamment le pavillon neuf de la rue du Château.
« Ma fille s'était levée un peu plus tôt, ça m'avait réveillée et puis je me suis rendu compte que la maison était trop silencieuse. Comme on avait une climatisation réversible, on avait un bruit », se souvient Sophie. Son mari fait le tour de la maison : « Le compteur électrique était en feu dans le garage. »

Procédure judiciaire
Un an et demi plus tard, la famille Oudan vit à quelques centaines de mètres de sa maison totalement détruite par les flammes. Philippe et Sophie feuillettent ensemble l'album photos de ce terrible souvenir et le classeur d'échanges de courriers entre avocat, expert d'assurance, expert judiciaire, etc. « Notre dossier n'a pas avancé : ce qui fait qu'au bout d'un an et demi, notre maison est dans le même état. » Depuis le sinistre, ils n'ont cessé de jouer de malchance. Bien sûr, des proches et des habitants de Bucy-le-Long se sont mobilisés autour de la famille. C'est une véritable chaîne de solidarité qui s'est mise en place, dès le lendemain de l'incendie, pour venir en aide à Sophie, Philippe et leurs trois enfants. « Matelas, lit, table, vêtements, électroménager… On nous a même apporté des
courses
», indique la jeune femme.
Côté procédure, en revanche, ils sont passés d'un dossier simple à une procédure en justice qui n'en finit pas, parce que des éléments du dossier sont égarés, parce que des rendez-vous d'expertises sont annulés au dernier moment, parce que toutes les parties ne sont pas convoquées en temps et en heure…


« On nous mène en bateau »
Leur assureur n'a pas trouvé normal « que le compteur d'un pavillon de deux ans et demi prenne feu ». Une procédure judiciaire a été enclenchée en avril. Un premier rendez-vous sur place avec l'expert judiciaire et les différents experts s'est tenu en juillet 2012. Une nouvelle visite doit avoir lieu le 24 septembre. Elle est annulée, la suivante, le 23 octobre, également. Le 17 décembre ce rendez-vous se déroule enfin. « Et là, on nous annonce que l'on a trouvé un point de fusion du départ du feu sur un câble ERDF. Rebelote : démarche, convocations… ».
Prochain rendez-vous : le 10 juillet. « On a l'impression qu'on nous mène en bateau et pendant ce temps, je paie le crédit et une
assurance
pour ma maison, un loyer et une assurance pour l'appartement que je loue. Notre assurance prenait en charge un an de location, maintenant c'est de notre poche », gronde le père de famille. Aujourd'hui, les époux Oudan espèrent « que le 10 juillet, tout le monde soit là, que ça ne soit pas encore annulé et que le juge ordonne la démolition de la maison… que les choses avancent enfin ».

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-an-et-demi-apres-lincendie-de-leur-maison-cest-toujours-la-galere

2 commentaires:

  1. Les assurances ne sont pas là pour payer mais pour encaisser alors en cas de gros sinistre c'est le pot de fer contre le pot de terre une solution le médiateur .....et faire beaucoup de bruit car si ERDF est dans le coup ce n'est pas terminé ......
    Bonne journée bises Jacqueline

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  2. Bonne journée bisous Jacqueline

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