samedi 29 novembre 2014

Plus d’un an sans passerelle à Soissons

Un détour à pied, le manque de lumière, le danger… Les habitants de Saint-Waast s’interrogent sur leur vie pendant les travaux du pont piéton. La mairie leur répond.
Le changement, c’est tout de suite pour le quartier Saint-Waast. Ses habitants ont plébiscité la réunion publique organisée ce mercredi. Ils n’étaient pas moins de soixante-dix à venir pour en savoir plus sur les travaux de remplacement de la passerelle des Anglais.
Depuis hier 16 h 30, on ne peut plus l’emprunter. D’ailleurs, les questions des riverains ont surtout concerné leur quotidien pendant ces mois de travaux. Ils ont en effet appris d’entrée de jeu que tout ne rentrerait dans l’ordre que début 2016. Ils se sentent un peu coupés du monde ou même oubliés.
« Quel moyen de transport est prévu pour se rendre au centre-ville ? » a ainsi été la deuxième question, la première sollicitant une rénovation plutôt qu’un changement. « Pédestre », a répondu le maire, Alain Crémont, avant de préciser qu’il plaisantait.
Une action a été menée avec le CCAS (centre communal d’action sociale) pour la mise en place de bons pour des taxis au bénéfice des personnes à mobilité réduite.
Quant aux autres, il leur reste le bus « qui existe déjà » ainsi qu’une navette de neuf places qui les mènera tous les quarts d’heure vers le centre-ville le mercredi et le samedi, jours de marché.
Des aménagements ont en outre été réalisés pour faciliter les trajets pédestres. Les végétaux ont été dégagés aux abords des deux ponts restant, Gambetta et celui du Mail, et des chemins plus propres ont été réalisés. Une belle image l’a même montré sur l’écran.
Mais ça ne suffisait pas à certains. Une dame s’est plainte à propos de la pente menant au pont, un riverain connu d’Alain Crémont a insisté pour obtenir une rampe. Ils devraient avoir gain de cause.

Une pétition
avec 150 signatures

Le maire connaissait déjà les interrogations des riverains sur le sujet. Une pétition a en effet été réalisée à ce sujet et aurait recueilli quelque 150 signatures. D’ailleurs, le premier magistrat s’est rendu sur place pour connaître les préoccupations des riverains. « Je n’ai qu’une hâte, qu’on soit tous le 29 août, avec des torches, pour voir installer la nouvelle passerelle », espérait-il, se montrant proche de ces Soissonnais-là. Lors de son enquête de terrain, il a bien pris conscience du besoin exprimé pour l’ouverture d’une supérette. Un local vacant depuis des semaines place Alsace-Lorraine pourrait la recevoir.
En attendant, un marchand de légumes vient désormais tous les lundis, a fait remarquer le maire. Il imaginait même, pourquoi pas, un petit marché de quartier. Car, il l’a dit, ce quartier est appelé à se développer, notamment avec la construction de logements, dont une partie a été annoncée dans son programme.
Mais quid de l’éclairage dans les rues et même des illuminations de Noël, ont demandé d’autres intervenants. Pas de doute, tout le monde a été entendu.

http://www.lunion.com/region/plus-d-un-an-sans-passerelle-a-soissons-ia3b26n447176

jeudi 27 novembre 2014

SOISSONS (02). La passerelle des Anglais va fermer

Encore quelques minutes pour les Soissonnais qui voudraient marcher une dernière fois sur la passerelle des Anglais. Ce pont piétonnier sur l’Aisne va être détruit. Il est fermé à la circulation à partir de 16 h 30 aujourd’hui. Son remplaçant ne devrait pas être opérationnelle avant début 2016.

http://www.lunion.com/region/soissons-02-la-passerelle-des-anglais-va-fermer-ia231b0n446902

RETRO : Nuit de l'eau 2013 - Soissons


mercredi 26 novembre 2014

SOISSONS : Aires des gens du voyage, ça se précise

Le dossier de l’aire des gens du voyage sur le Soissonnais devrait prendre cette semaine, une avancée que beaucoup, réclament depuis plusieurs années. La semaine dernière, la commission ad hoc de la communauté d’agglomération s’est réunie pour la première fois.
But, mettre sur papier, le travail engagé depuis les changements suite aux dernières municipales. Et l’impulsion donnée par Alain Crémont, maire de Soissons, qui avait déclaré qu’il ne serait pas l’homme du statu quo. Résultat, la commission présidée par Franck Delattre, le conseiller régional vert et conseiller municipal d’opposition de Soissons, a pu travailler sur des bases les plus solides depuis les années 2000.

Deux aires pour éviter les tensions

C’est en effet cette année-là qu’est sorti la loi obligeant les communes ou communauté de communes dépassant 5 000 âmes, à posséder une aire d’accueil. Pour Soissons, c’est 40 places qui doivent être mises à disposition. Assez rapidement, le nouveau maire de Soissons a dit OK mais à condition de partager l’aire en deux : une aire de 20 places sur la ville centre, une seconde aire de 20 places sur une commune de l’agglo. Bon raisonnement car les tensions sont assez vives entre les différentes familles de gens du voyage localisées sur Soissons. La semaine dernière, une altercation violente a eu lieu entre deux groupes, l’un « résidant » sur Crouy, le second sur Villeneuve-Saint-Germain. Pas de coup de feu mais un bon échange de coups qui ont fait un blessé.
Du coup, la commission va présenter au conseil communautaire, le résultat de ces travaux. Pour Soissons, trois terrains sont pressentis. Pour la commune périphérique, deux. «  Nous allons rencontrer les riverains le plus rapidement possible, explique Franck Delattre, le président de cette commission à l’agglo, car nous devons connaître exactement le ressenti et les conditions d’implantation. Il restera ensuite, à devenir propriétaire de ces terrains. Dans les cinq terrains retenus, un seul, un des deux de la commune périphérique, est la propriété de l’agglomération  ». Sans parler ensuite des études de sol, du sous-sol puis de l’aménagement.

Pas de nouvelle aire avant fin 2015

En clair, il n’y aura pas encore de nouvelle aire avant la fin 2015 au mieux. Par contre, ce qui ira plus vite, si le conseil communautaire dit « oui », est l’aménagement de l’actuelle zone de grand passage à Courmelles. Boudée actuellement. «  On touchera les premiers effets rapidement, puisque les gens du voyage qui arrivaient là-bas, étaient déçus et ensuite investissaient des terrains sur le Soissonnais, ne pourront plus dire non.  » Et éviter les envahissements à gogo sur Soissons, Villeneuve, Crouy et autres stades ou zones à l’approche des rassemblements évangéliques et saison des vendanges.
Les élus de la commission que préside Franck Delattre vont ensuite aller visiter deux aires qui fonctionnent correctement : celles d’Hirson et de Château-Thierry. « C’est pour définir quel type de gardiennage nous allons mettre en place, quel aménagement, afin d’éviter des soucis de fonctionnement.  » Et à ceux qui vont immanquablement protester contre les coûts, Franck Delattre a déjà une réponse : «  Un, c’est la loi. Deux, nous allons réaliser des économies à terme, sommes qui ne seront pas payées par telle ou telle municipalité en mesures d’expulsion et réparations de dégâts.  »
http://www.lunion.com/region/aires-des-gens-du-voyage-ca-se-precise-ia3b26n445624

mardi 25 novembre 2014

Comment expliquer le succès des lotos ?

SOISSONNAIS (02). Une manne pour les associations soissonnaises, l’occasion de gagner quelque chose en se faisant plaisir pour les joueurs. Ambiance au sein de ces rassemblements très populaires.
« Vous avez réservé ? » La question ne tombe pas à l’entrée d’un restaurant chic ou d’un lieu prisé mais en foulant l’entrée de la salle des fêtes de Missy-sur-Aisne samedi soir. C’est là que se déroulait le premier loto du comité des fêtes. Au total, une centaine de personnes se sont attablées jusque tard dans la nuit autour des cartons garnis de numéro. Les autres manifestations du même genre ce week-end, à Villeneuve-Saint-Germain vendredi et dimanche, ainsi qu’à Belleu dimanche, ont rassemblé autant de monde, parfois plus.
Autour des tables, ce sont plusieurs générations qui se retrouvent : des jeunes couples, des familles, des retraités. « Nous venons faire un loto une fois par mois ou plus rarement », indiquent Sonia et Sabrina, deux jeunes femmes. « On laisse notre mari à la maison avec les enfants et on vient se détendre un peu », glissent-elles avec un brin d’humour. En face, Maryse, retraitée, est une habituée. Nous la croisons samedi soir à Missy-sur-Aisne, puis le lendemain à Belleu. « Quand il y a des gros lots, je n’hésite pas à faire des kilomètres. Dernièrement, j’ai gagné un scooter ».

Les bons d’achat attirent le public

Même chose pour deux sœurs, Sylviane et Denise, originaires de Braine et Belleu. « Chaque semaine nous nous rendons dans plusieurs lotos. On est en tout une dizaine à se retrouver ainsi. Lorsque l’un gagne, il offre le champagne aux autres ». Elles arrivent d’ailleurs « équipées » : « Le sifflet, c’est lorsque le numéro 22 sort », explique Sylviane. Et quand c’est au tour du 69, celle-ci agite une petite clochette…
Si l’ambiance familiale en séduit beaucoup, c’est bien entendu les lots offerts qui attirent le public. « Je viens surtout pour les bons d’achats », souligne Alison, une trentenaire venant de Pinon, et qui joue… depuis un peu plus de 25 ans !
Si la chance leur sourit, les joueurs peuvent trouver leur compte. Dans les manifestations de ce week-end, des bons d’achats de 30 à 70 euros, un caddie de courses plein, un téléviseur, des tablettes numériques, un home cinéma ou encore des couettes étaient à gagner.

Une opération rentable pour les organisateurs

Du côté des organisateurs, l’opération peut-être tout aussi rentable, les cartons à 2,50 euros se vendant comme des petits pains. Mais il y a aussi les recettes liées au bingo ou à la tombola. « C’est une bonne source de revenus pour une association, à condition d’avoir bien préparé la manifestation au niveau logistique et de ne pas être en concurrence avec un loto très prisé le jour même », commente Yannick Caron, président du comité des fêtes de Belleu.

http://www.lunion.com/region/comment-expliquer-le-succes-des-lotos-ia3b26n444532

samedi 22 novembre 2014

Les Restos du cœur démarrent à Soissons avec plus de 1000 bénéficiaires

   I l faut me donner un gerbeur, je cherche un gerbeur ! » lance Michel Deloffre, le nouveau responsable des Restos du cœur de Soissons. En pleine effervescence, alors que la nouvelle campagne d’hiver débute mardi, l’équipe locale a besoin de la générosité du plus grand nombre. Ce premier appel du responsable est matériel puisque le gerbeur électrique est un petit chariot élévateur permettant de ranger les denrées dans les rayons. Et il faudra en placer de grandes quantités !
Pensez, le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter. « On démarre à plus de 400 familles », s’écrie Michel Deloffre. Elles sont 406 exactement à s’être déjà inscrites, ce qui représente plus de 1 000 personnes à nourrir, dont 40 bébés. Mais ce nombre ne va faire qu’augmenter au fil des semaines à venir. Les quelque 90 bénévoles, mobilisés pour aider tout ce monde, le savent bien.
Les inscriptions se poursuivent tout au long de la saison. Marie-Thérèse Bianciotto, l’adjointe du responsable, et ancienne dirigeante locale, ne cache pas que la saison dernière s’est finie avec 12 000 repas par semaine (lire par ailleurs).
Pour faire face, les Restos du cœur comptent sur les apports fournis par leur organisation départementale, elle-même fournie par le national, précise le nouveau responsable. Il a une solide expérience puisqu’il a commencé son bénévolat il y a une vingtaine d’années dans la région parisienne et dirigeait le centre de Villers-Cotterêts jusqu’à l’an dernier. Il compte aussi sur les dons locaux. « On peut prendre les chèques qui donneront lieu à défiscalisation », souligne Michel Deloffre, remarquant que, souvent, les dons sont faits directement au niveau du siège. Mais le responsable veut aussi passer un contrat avec la grande surface de Crouy, Carrefour Market, dont il attend un appel. C’est déjà fait avec Carrefour Market Mercin-et-Vaux et Cora « qui nous donnent toutes les semaines », précise Michel Deloffre. Il tient aussi à saluer la participation de la Ville de Soissons. « Nous sommes logés, chauffés, éclairés gratuitement et un véhicule avec chauffeur fait deux allers-retours par semaine. On ne voit pas ça partout ! »

http://www.lunion.com/region/les-restos-du-coeur-demarrent-a-soissons-avec-plus-de-ia3b26n442923

vendredi 21 novembre 2014

Enfin, on va rouvrir les artères

Le service de cardiologie interventionnelle ouvre le 1er décembre à l’hôpital. Désormais, les infarctus pourront être soignés à Soissons, rapidement et en peu de temps.
Des vies à sauver. Tel était bien l’enjeu de l’inauguration, hier, au centre hospitalier de Soissons, du service de cardiologie interventionnelle. Grâce à ces installations réclamées depuis dix ans, il sera possible de soigner plus vite et mieux les malades victimes d’infarctus.
Désormais, plus besoin, pour les Soissonnais, et plus globalement tous les habitants du sud de l’Aisne, de partir à Compiègne, Reims ou même Paris et subir « quatre heures de transport  » comme évaluait David Molcard, le chef du service cardiologie. Il était au centre de toutes les attentions, hier après-midi, lors de la réception organisée à l’hôpital, aux côtés, notamment, de Freddy Serveaux, le directeur ; Christian Dubosq, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) et le maire de Soissons et président du conseil de surveillance, Alain Crémont.
C’est ce cardiologue qui soignera les malades sans les opérer. À partir du 1er décembre, il pourra, en pratiquant une petite incision, souvent au niveau du poignet, réaliser des investigations à l’aide d’un cathéter et placer un stent, un ressort, si c’est nécessaire. Le tout en moins d’une heure, sur un patient conscient, de retour à son domicile 24 heures plus tard. Il expliquait tout cela lors des visites qu’il a guidées, par petits groupes, dans la salle dédiée à cette future activité. Les participants pouvaient ainsi voir, sur écran, le film d’une précédente intervention. Ils constataient ainsi la lésion mise en évidence grâce à l’injection d’un produit puis la manière de la traiter.
Mais ce travail est très technique. Il nécessite un entraînement, expliquait le chef de service qui a beaucoup fait pour l’obtenir. Aussi a-t-il tout intérêt à réaliser les 350 interventions annuelles qui, de toute façon, sont indispensables pour le maintien de ces installations. Pour les réaliser, le centre hospitalier de Soissons aura besoin de la concertation que Freddy Serveaux a de nouveau appelé de ses vœux avec les hôpitaux de Laon et de Château-Thierry. Il lui faudra aussi la confiance des médecins de ville, avec lesquels Freddy Serveaux dit et répète, depuis son arrivée, qu’il veut travailler.
Le potentiel de malades à traiter existe, c’est indéniable. Le directeur de l’Agence régionale de santé, Christian Dubosq, l’exprimait en effet lors de son allocution. Ce responsable amiénois, déplorait le fait que, en 2013, 68 % des actes réalisés dans ce domaine de la cardiologie l’ont été en dehors du sud de l’Aisne. Même s’il rappelait « il n’y a pas de frontière », il est toujours préférable d’agir à deux pas qu’à deux heures de route.
Quant au maire de Soissons, il se réjouissait de cette « nouvelle page » tournée dans la vie de l’établissement. Également président du conseil de surveillance, Alain Crémont, toujours soucieux de l’économie rappelait aussi qu’un chef d’entreprise, avant de s’installer, se préoccupe de l’offre de soins.
http://www.lunion.com/region/enfin-on-va-rouvrir-les-arteres-ia3b26n442916

jeudi 20 novembre 2014

LE CIRCUIT DES NEIGES LE 11NOV 2014 SOISSONS


Soissonnais : Betteraviers sous surveillance

Ils sont partout ou presque, en ce moment, les camions chargés de betteraves, dans le Soissonnais. Ils collectent les tubercules dans des silos (on appelle de cette manière les tas formés au bord des champs). Ils les emmènent jusqu’à la sucrerie de Bucy-le-Long. C’est ainsi que l’un de ces ensembles routiers, presque arrivé au but, s’est couché sur la nationale 2 et a répandu son chargement sur la chaussée. L’événement peut faire froid dans le dos à l’idée qu’une voiture aurait pu se trouver derrière. D’autant qu’il s’est avéré que le chauffeur présentait un taux de 0,87 mg d’alcool par litre d’air expiré. Pourtant, les contrôles et actes de prévention sont légion dans le domaine. Tour d’horizon des questions que pose la campagne sucrière.
1 Les accidents impliquant le transport de betteraves sont-ils fréquents  ?
Selon le major Bée, commandant de la brigade motorisée (BMO) de Soissons, chargée des accidents de poids lourds, quatre se sont produits depuis le 1er janvier 2014, avant celui d’octobre. Celui du 21 octobre était donc le 5e sur la zone du Soissonnais et le seul concernant un betteravier.
Selon la préfecture, un seul accident corporel impliquant un poids lourd transportant des betteraves a été recensé dans l’Aisne durant les années 2012 et 2013. Mais il a eu lieu dans ce même secteur géographique puisque c’était le 23 octobre 2012 à 8 heures, sur le territoire de la commune de Sermoise, dans le canton de Braine.
À noter d’ailleurs une coïncidence frappante dans les dates puisque le dernier a eu lieu deux ans plus tard, pratiquement jour pour jour. Dans les deux cas, le camion était seul en cause mais en 2012 un blessé avait été déploré.
2 La consommation d’alcool ou un rythme trop soutenu peuvent-ils expliquer un tel événement ou susciter d’autres dérives comme une vitesse excessive, ou la prise d’itinéraires ne se prêtant pas au passage de tels véhicules ?
Avant le dernier, les accidents de betteraviers n’avaient apparemment pas mis en évidence de présence d’alcool ni de stupéfiants. D’ailleurs, les représentants de la police et de la gendarmerie expliquent faire de nombreux contrôles. Pour les militaires, Pierre Bée indique que, quatre ou cinq fois par semaine, des patrouilles se consacrent à l’inspection des camions. Une fois par mois, précise le responsable de la BMO, une équipe s’en va pendant une semaine dans tout le Soissonnais pour vérifier que tout est en ordre pour les poids lourds. Si des conducteurs expliquent travailler de 1 heure à 13 heures ou le contraire (de 1 3 heures à 1 heure), Denis Cassan, contrôleur de plaine, employé chez Tereos à Bucy-le-Long, rencontré près d’un silo, est rassurant    : « Ils sont limités en temps de travail, ils ont des pauses à respecter. » Ils ne peuvent conduire plus de 4 h 30 d’affilée. Ce représentant de Tereos, comme les chauffeurs, affirme que la sucrerie ne permet pas qu’on la livre à un rythme trop soutenu. « Le stock dans l’usine ne doit pas être trop important afin que les betteraves se conservent au mieux », indique Denis Cassan.
3 Quels autres aspects doivent être surveillés  ?
Les gendarmes sont attentifs au respect de la réglementation européenne sur le transport, par rapport, par exemple, aux heures de conduite. Et si un conducteur utilisait deux cartes pour travailler plus ? Le logiciel le détecterait, remarque le major Bée. La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) inspecte aussi ce genre de choses et des contrevenants ont déjà été sanctionnés car c’est un délit. Le tonnage est également limité.
4 Comment se prépare la campagne betteravière  ?
Des réunions « transporteurs» sont organisées chaque année, début septembre. Y participent les forces de l’ordre, la voirie départementale et la Direction départementale des territoires (DDT). Fin juin ou début juillet, une rencontre proposée par la Dreal, à Amiens, avec les sucriers picards, permet de dresser un bilan de la saison passée. Et d’en tenir compte

http://www.lunion.com/region/betteraviers-sous-surveillance-ia3b26n442177

mardi 18 novembre 2014

Elle cogne, il perd une dent

SOISSONS (02). Jamais condamnée, une secrétaire médicale comparaissait hier après-midi au tribunal de Soissons. Elle a cassé la dent d’un homme avec un coup de poing.
« J ’ai jamais été violente. » Julie M. a tout d’une charmante femme. Ses ongles sont peints en rouge et elle a pris soin de s’habiller élégamment avant de se présenter à la barre du tribunal correctionnel. Cette secrétaire médicale de 34 ans qui n’a jamais eu affaire à la justice a pourtant cogné un homme un soir de juillet, à Crouy. Et pas mollement puisque la victime, un homme qui fêtait son enterrement de vie de garçon, a perdu une dent.
Les faits se sont produits aux abords de la salle des fêtes locale, dans la nuit du 5 au 6 juillet 2014. Julie M. participe à une soirée privée en hommage à un de ses amis, récemment disparu. Plusieurs individus fêtant un enterrement de vie de garçon surgissent dans les parages. L’un des noceurs passablement éméché, urine sur un mur, puis avise un seau rempli de glace destiné à rafraîchir des alcools. Par bravade, il prend de la glace et la jette en direction du premier groupe. Julie M. en reçoit sur la nuque. Elle se retourne et gifle le malotru qui lui sourit. Elle lui déloge aussitôt une dent avec un coup de poing supplémentaire.
L’avocate de la prévenue, maître Mille a plaidé pour un maximum d’indulgence à l’encontre de sa cliente qui, selon elle, a plutôt été agressée : « Ce n’était pas des petits glaçons qu’elle a reçus sur la nuque, mais carrément un bloc de glace. »
Considérant que la réaction a été disproportionnée, le substitut du procureur, Guillaume Lequai, lui, a requis une amende de 500 euros avec sursis.
http://www.lunion.com/accueil/elle-cogne-il-perd-une-dent-ia0b0n441689

Soissons :150 emplois à pourvoir ce jeudi dans l’Aisne

SOISSONS (02) Près de 150 offres d’emploi concrètes réunies en un seul lieu. C’est ce que propose l’Agglo avec son carrefour emploi et formation, ce jeudi 20 novembre de 10 heures à 17 h 30, salle Prestige. 27 entreprises seront présentes.
L’emploi, ça se dégote, ça se déniche, ça se cherche, ça se traque et jusqu’aux Terrasses du mail à Cuffies s’il le faut. La communauté d’agglomération du Soissonnais y organise ce jeudi 20 novembre la première édition du carrefour emploi et formation du Soissonnais, en partenariat avec la mission locale et le pôle emploi. « C’est un peu excentré, on peut nous le reprocher, mais c’est un lieu symbolique où sont prises les grandes décisions par les élus soissonnais et c’est aussi le site de formation universitaire et post-bac de Soissons », argumente Emmanuel Gadret, directeur du Plie, plan local pour l’insertion et l’emploi.

Un forum dynamique

L’objectif ? « Réunir les demandeurs d’emploi avec les entreprises qui ont des offres concrètes ». Il y aura 44 stands, dont 27 d’entreprises locales. « Sur chaque stand, il y aura au moins une offre », souligne Emmanuel Gadret. Ce qui porte le nombre total d’offres à 150 toutes filières confondues. Si en octobre dernier, un premier forum pour l’emploi, spécifiquement dédié aux carrières commerciales, était organisé au lycée Vinci, ce nouveau rendez-vous réunira des entreprises et des instituts de formations des secteurs de l’industrie, de l’informatique, de l’aide à la personne ou encore du commerce et de la logistique et du bâtiment.
Les organisateurs de ce forum le veulent dynamique : « Nous avons prévu des animations pour qu’il ne s’agisse pas juste de faire le tour des stands pour déposer son CV », poursuit Emmanuel Gadret. L’une des problématiques principales des demandeurs d’emploi étant les déplacements, l’Amsam sera présente pour expliquer le fonctionnement de sa plateforme mobilité. Le pôle emploi fera des démonstrations de sa méthode de recrutement par simulation. Une méthode utilisée par Carrefour ou les centres d’appels qui consiste à porter plus d’attention au profil de la personne qu’à son CV.
Ce même jour sera inaugurée la plateforme numérique tagEmploi. Un outil qui permet de collecter et diffuser l’ensemble des offres d’emploi, de stages, d’apprentissage et de formations disponibles sur un territoire donné. Il doit indexer de façon exhaustive les offres publiées sur Internet et de les diffuser aux habitants en temps réel. Une sorte guichet unique. C’est sur une étude de cette entreprise qu’Alain Crémont, le maire de Soissons, se base pour affirmer que 1 000 offres d’emploi ne sont pas pourvues sur le territoire.
Rendez-vous : Carrefour emploi et formation du Soissonnais, ce jeudi 20 novembre de 10 heures à 17 h 30, aux Terrasses du Mail, 11 avenue François-Mitterrand, à Cuffies. Ligne de bus nº 5.

http://www.lunion.presse.fr/region/150-emplois-a-pourvoir-ce-jeudi-dans-l-aisne-ia3b26n441054

dimanche 16 novembre 2014

Salon du blog culinaire : Les temps forts du week-end

Les temps forts du week-end

Cette édition est décidément placée sous le signe des gourmandises sucrées avec l’atelier de cake design (décoration de gâteau) à l’hôtel de ville, un cours master class avec le chocolatier soissonnais Féron et une démo de deux heures (dimanche de 14 à 16 heures) de l’un des pâtissiers les plus cotés en France, Philippe Conticini, parrain pour la deuxième année consécutive. Il s’agira pour lui de travailler la pâte à choux. Chef Damien, qui a lancé le salon il y a six ans, préparera une recette à base de poule (de 17 à 18 heures).
La venue du chef Yves Camdeborde était annoncée également par l’un des partenaires, mais au lycée hôtelier seulement, qui n’est pas ouvert au public. À voir si l’homme pourra intervenir à l’abbaye.
Il sera possible de déguster des mets sur place et de participer à des ateliers, y compris les enfants. Il sera aussi possible de faire quelques emplettes sur le marché gourmand ou de manger sur place à l’espace snacking.

http://www.lunion.presse.fr/region/video-3000-gourmands-attendus-au-salon-du-blog-culinaire-ia3b26n439706

3000 gourmands attendus au salon du blog culinaire

Ils en ont usé ensemble des fonds de casseroles, ces blogueurs. Ils n’étaient que quarante en 2008 à la création du salon du blog culinaire. Une petite sauterie à huis clos, entre passionnés des fourneaux, qui se tenait au lycée hôtelier de Soissons. Beaucoup se connaissaient mais ne s’étaient jamais vus. C’était l’occasion pour eux d’échanger recettes et conseils en toute simplicité. Il n’empêche, il s’agissait alors du tout premier rassemblement de blogueurs culinaire au monde. Il n’y a toujours pas d’équivalent. « Salon du blog culinaire » est d’ailleurs une marque déposée. La deuxième année a conservé le même esprit, en petit comité, sauf que les participants étaient plus nombreux  : une centaine. L’événement a commencé à faire parler de lui.
C’est au cours de la troisième édition que les blogueurs ont commencé à aller à la rencontre du public, de façon itinérante. Des animations avaient lieu sur le marché et chez les commerçants. La quatrième année, le parc Gouraud accueillait un petit marché gourmand ainsi qu’un espace démonstration, pris d’assaut il faut bien le dire. Il est alors apparu évident que le salon devait prendre plus de place, dans tous les sens du terme. À mesure que la notoriété grandissait, les partenaires, de grandes marques, affluaient. « Sans eux, il n’y aurait pas de salon », souligne Anne-Charlotte Forzy, qui organise l’événement au côté de Vincent Lefrant et Julien Durand pour 750 grammes.
En 2012, la Ville de Soissons mettait l’abbaye Saint-Léger à disposition. C’est là que le salon a vraiment décollé, avec 1 500 visiteurs dans le week-end. Dès lors, ils seront 350 à 400 blogueurs à Soissons, chaque troisième week-end de novembre. Pas tous à l’abbaye Saint-Léger, puisque les blogueurs aiment se retrouver entre eux comme aux premières heures, au lycée hôtelier, pour partager leur expérience.
Le salon grandit encore cette année avec la mise à disposition de la salle des fêtes de la mairie, où s’installe l’espace cake design (la décoration à l’aide de pâte à sucre) avec plusieurs spécialistes du genre dont la pionnière Nina Couto. Chacun pourra assister à des démos et participer à des ateliers pratiques. L’an dernier, le salon du blog culinaire avait attiré près de 2 500 personnes. On en attend 3 000 cette fois.
Ce samedi de 10 à 19 heures et demain dimanche de 9h30 à 18 heures à l’abbaye Saint-Léger et dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville (accès avec un ticket payant pris à l’abbaye). Tarifs : 3 et 2 € (enfants et adolescents). Le programme sur : evenementiel.750g.com

http://www.lunion.presse.fr/region/video-3000-gourmands-attendus-au-salon-du-blog-culinaire-ia3b26n439706

lundi 10 novembre 2014

Foire Saint Martin

Anne-Marie Canton Bacara, une femme dans la guerre

SOISSONS (02). Anne-Marie Canton Bacara s’est particulièrement distinguée en portant assistance aux blessés pendant la Première Guerre mondiale. Denis Rolland nous raconte son histoire.
C’est une héroïne qui a témoigné d’un dévouement hors du commun pendant la Première Guerre mondiale, dans le Soissonnais. D’elle, il reste une photo prise au château de Vauxbuin et même un film d’une minute à l’établissement cinématographique des armées au fort d’Ivry.
Anne-Marie Canton Bacara arrive à Soissons en 1914 à l’âge de 36 ans. Dans l’éclat brun des yeux de cette femme célibataire, portant la tenue d’une infirmière, on lit beaucoup de tempérament. Mais aucune rue de Soissons ou de Vauxbuin ne porte son nom. «  La plupart des infirmières sont des anonymes. Le hasard fait que l’on dispose de quelques éléments sur elle. D’autres sont aussi méritantes mais restent dans les ténèbres », souligne Denis Rolland, président de la Société historique de Soissons. Il a mené des recherches sur cette grande figure durant environ dix ans.

Une forte personnalité

Au début, tout commence par une photo de 1917 provenant du fonds photographique d’Albert Khan. La lecture des journaux de l’époque témoigne que cette femme attire le regard des reporters. Des soldats admiratifs écrivent aussi à son propos. Denis Rolland retrouve même des témoins qui l’ont connue, le père du ministre Philippe Douste-Blazy, dont elle était la grand-tante, et un enfant âgé de 12 ans quand il l’a rencontrée.
Les témoignages convergent vers la même impression. «  C’était une forte personnalité encombrante et attachante », estime l’historien. Il remarque une citation parmi les six qui jalonnent les efforts de l’infirmière. Elle est datée du 29 janvier 1915 et elle est signée du commandant du 231e régiment d’infanterie, le régiment du fameux écrivain Henri Barbusse qui «  s’est fait massacrer à Crouy », comme le rappelle Denis Rolland.
Le texte qui consacre l’action d’Anne-Marie Canton Bacara, en forme d’hommage, relève «  un courage exceptionnel en allant, de sa propre initiative, relever des blessés en avant des tranchées sous le feu de l’ennemi. »
Le maire de Vauxbuin se montre lui aussi très impressionné. Il écrit ainsi : «  Le 31 août, la situation devient critique. À 4 heures de l’après-midi, on annonce que les Allemands vont occuper Soissons. Les infirmières refusent de quitter leur poste. Elles ne veulent pas abandonner les cinq blessés français dont elles sont la sauvegarde et qu’elles espèrent empêcher d’être faits prisonniers. De plus, il leur répugne de fuir devant l’ennemi. Elles sont prêtes à faire le sacrifice de leur vie… Les obus et les balles pleuvent dans les rues, des civils sont blessés. Aidée de son brave chauffeur, Maurice Rocault, Mlle Canton Bacara relève des blessés sous les projectiles et les transporte à l’hôpital. »
Sa conduite se poursuit avec la même hauteur. Elle soigne les Français mais aussi les Allemands, ne recule devant aucun danger.
http://www.lunion.presse.fr/region/anne-marie-canton-bacara-une-femme-dans-la-guerre-ia3b26n436480

samedi 8 novembre 2014

La lutte contre l’obésité passe par la reprise du sport

SOISSONS (02). L’Agence régionale de santé initie un programme de lutte contre l’obésité à Soissons. Pendant un an, on apprend aux malades à se remettre au sport, en vue d’améliorer leur santé.

Liliane, Patrice ou encore Chantal se retrouvent deux fois par semaine au centre social de Presles. Obèses, ils se sont mis à la gym depuis peu. Et il leur a fallu du courage pour se lancer et affronter l’image que leur renvoyait le miroir ou les autres, les gens « normaux ».
Depuis le 8 septembre, ils ont décidé de participer à un programme de sport-santé proposé par le comité régional d’Éducation physique et gymnastique volontaire et l’Agence régionale de santé. En tout, ils sont une quinzaine de malades suivis par le Pôle de prévention et d’éducation du patient de Soissons à adhérer à ce projet établi sur un an. « L’objectif c’est qu’à travers l’activité physique ils améliorent leur condition physique pour les gestes du quotidien : monter les escaliers sans s’essouffler, faire leurs courses à pied au marché, etc. », indique Peggy Fery, l’animatrice du cours. « S’ils perdent du poids c’est plutôt la cerise sur le gâteau », ajoute-t-elle. Surtout, Peggy Fery, aimerait que ses élèves changent de « ressenti » concernant leur personne : « Quand on fait des échauffements, je leur demande par exemple de redresser leurs épaules, de ne pas rester avachis, de ne pas se replier sur eux-mêmes. »

La force du groupe

Ces malades semblent avoir bien assimilé les conseils de leur coach. « C’est vrai que j’ai longtemps souffert du regard des gens, mais ce n’est plus le cas maintenant, raconte Chantal da Silva, 49 ans. Je voulais maigrir à tout prix, mais si je suis ces cours maintenant c’est plutôt pour mieux vieillir et prendre soin de ma santé. J’ai de la chance, je suis en surpoids, mais je n’ai pas déclaré d’autres maladies. » Au-delà des kilogrammes en trop, certains cumulent, en effet, les pépins. Patrice Tourteaux souffre par exemple de diabète : « Ça va mieux, ça s’est stabilisé ! » Il faut dire aussi que, seul homme du cours, il a pris un peu d’avance sur ses partenaires. « Je connaissais déjà Peggy parce que l’an dernier elle m’a suivi sur un programme similaire pour les malades du cancer », déclare le sexagénaire. La maladie n’entame pas pour autant le moral de ce grand gaillard, heureux de faire partie d’un groupe où il se sent « bien entouré ». Le groupe joue indéniablement un rôle primordial dans la réussite du projet. « Certains ont des idées noires, mais ils s’encouragent mutuellement lorsqu’ils pensent ne pas pouvoir faire tel ou tel exercice. Ce qu’ils font maintenant, ils n’auraient peut-être tout simplement pas pu l’envisager il y a seulement trois semaines », se réjouit Peggy Fery, fière comme tout des efforts déjà remarquables de ses élèves. Et les patients s’en rendent bien compte, ce qui fait dire à Liliane Gobeaut : « Nous sommes contents de venir, ça nous fait un bien fou. »
Pôle de prévention et d’éducation du patient de Soissons : 03 23 75 71 21. Internet : www.sport-sante.fr
http://www.lunion.presse.fr/region/en-images-la-lutte-contre-l-obesite-passe-par-la-ia3b26n434706

vendredi 7 novembre 2014

SOISSONS (02).Trois voitures détruites par le feu

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Cette nuit à 2 h 35, rue Edmond-Michelet dans le quartier de Presles à Soissons, trois voitures ont brûlé dans un incendie.
Il semblerait que le sinistre ait d’abord touché une Citroën C5 avant de se propager à deux autres véhicules stationnés à proximité, une Renault Mégane et une Citroën C 4.
Les sapeurs pompiers ont été appelés et ont éteint les flammes à l’aide de deux lances. Les trois voitures, qui appartiennent à une même famille, ont été détruites.
Pour éviter la propagation à une quatrième automobile, les fonctionnaires de police présents sur place ont brisé une vitre latérale afin de déplacer le véhicule. Une enquête est ouverte.

http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02trois-voitures-detruites-par-le-feu-ia231b0n435790

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jeudi 6 novembre 2014

Soissons (02) Yves Camdeborde au salon du blog culinaire

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Le célèbre restaurateur Yves Camdeborde participera samedi prochain au salon du blog culinaire, à Soissons, dont c’est la 7e édition. Il animera un atelier, de 12 à 13 heures, sur le rôle de l’eau dans la cuisine, pour le compte d’une célèbre marque de carafes filtrantes. L’événement se tiendra à l’abbaye Saint-Léger et à l’hôtel de ville, samedi 15 et dimanche 16 novembre. On attend 350 blogueurs cette année.
http://www.lunion.presse.fr/region/soissons-02-yves-camdeborde-au-salon-du-blog-culinaire-ia231b0n435164

Tests de prothèses de l’épaule : «Les premiers résultats sont satisfaisants»

Docteur Achour Deghrar, vous êtes spécialisé dans la chirurgie de l’épaule. Vous avez participé à la mise au point d’une nouvelle prothèse de l’épaule. De quoi s’agit-il?
Je ne suis pas le concepteur, j’ai participé aux essais cliniques. Avec un groupe de chirurgiens, nous avons participé à ces essais avec le laboratoire Sem, un laboratoire français. On aime le revendiquer car il y a sur le marché beaucoup de prothèses de laboratoires étrangers, américains par exemple. Je participe au projet depuis 2008-2009. La prothèse était déjà dessinée.
On la retrouve sur le marché aujourd’hui?
Oui elle complète l’offre depuis un an. Elle essaie de faire ses preuves et ce n’est pas facile car pour changer les habitudes des chirurgiens, ce n’est pas évident.
Pourquoi avez-vous accepté de participer à ces essais?
Le labo m’a contacté quand ils ont commencé les essais. J’ai trouvé l’idée exceptionnelle parce qu’il faut de l’originalité et il faut évoluer dans notre métier. Le top d’aujourd’hui est déjà dépassé. Il faut toujours pousser plus loin la recherche. La chirurgie vous oblige tout le temps à vous remettre en cause.
En avez-vous déjà proposé à vos patients à Soissons?
Oui, à une dizaine de personnes à peu près, sachant que l’on ne pose de prothèse qu’en cas de fracture de l’humérus. Poser une prothèse, c’est un challenge car c’est reconstruire une articulation pour retrouver une mobilité.
Qu’apporte en plus celle dont vous avez participé à la mise au point?
On a apporté une petite amélioration à celles qui existaient déjà. Elle permet de garder plus d’os et donc de ligaments. Il faut maintenant la preuve du temps et du recul mais les premiers résultats sont satisfaisants.
En consultation, vous passez une sorte de contrat moral avec vos patients. Expliquez-nous.
On explique qu’il y a une possibilité de réparation, des avantages et des inconvénients et on donne aussi une information écrite. Lors du deuxième rendez-vous, quand le patient accepte, on programme l’intervention et comment on fait en postopératoire. Le contrat: qu’il accepte de suivre ce que je lui conseille. Les résultats dépendent aussi de la motivation du patient dans le programme de rééducation postopératoire.

http://www.lunion.presse.fr/region/tests-de-protheses-de-l-epaule-les-premiers-ia3b26n433074

mardi 4 novembre 2014

A Soissons, le projet boulevard Jeanne d’Arc crée la polémique

SOISSONS (02). Une résidence pour personnes âgées autonomes pourrait voir le jour dans le jardin de la propriété Henry. Le permis de construire a été attribué mais le projet fait polémique
Les riverains du boulevard Jeanne-d’Arc se mobiliseront-ils contre ce projet ? Ils sont en tout cas invités à en prendre connaissance via une réunion publique ce mardi 4 novembre, à 19 heures, à la mairie de Soissons. Le promoteur présentera sa vision des 120 logements pour personnes âgées et son parking sur la propriété de la maison Henry. Comme il a suivi de près le devenir de cette propriété, Denis Rolland, président de la société historique de Soissons, n’attend pas cette réunion pour réagir. «  Je suis affligé », confie-t-il. Ce grand défenseur du patrimoine local pointe du doigt ce qui relève, selon lui, de l’aberration : «  Encore un pan de patrimoine soissonnais dénaturé en conformité avec les règlements. »
La bâtisse, qui n’est pas classée, fait partie des hôtels particuliers du boulevard Jeanne-d’Arc. «  Ces maisons sont d’un style néoclassique qui n’est pas exceptionnel mais elles forment, avec leurs grilles et leurs jardins, un ensemble remarquable. C’est pour cela que le plan d’occupation des sols de Soissons a instauré une protection sur tous ces immeubles », souligne l’historien. En vente depuis une dizaine d’années, la maison Henry a suscité l’intérêt. Denis Rolland cite l’exemple de « l’architecte Eric Pace qui avait travaillé sur une résidence de grand standing. Cela constituait un compromis acceptable pour le devenir de la propriété ».
Selon le président de la société historique, ce projet «  était respectueux de l’environnement par la qualité de la construction et la faible emprise sur le terrain ». Malgré cela, le permis de construire avait été refusé par l’architecte des Bâtiments de France et «  la Ville avait argué que le jardin était un espace à protéger ».
Le 9 octobre dernier, c’est la société Aegide qui obtenait un permis de construire pour un projet qui s’apparente, dénonce Denis Rolland, «  à un véritable bétonnage de la propriété et qui ne se soucie pas du caractère aéré et végétal du quartier et de la propriété Henry ». La nouvelle construction supprimerait le jardin alors que le projet de l’architecte de Château-Thierry avait moins d’impact sur ce patrimoine. Non seulement le défenseur du patrimoine regrette «  l’absence de démarche architecturale ou esthétique dans ce projet qui semble cependant conforme aux règlements » mais il s’inquiète car le promoteur «  a montré en voulant détruire le château de la Pilule à Saint-Quentin que la sauvegarde du patrimoine n’était pas son objectif principal ».
Réunion publique mardi 4 novembre à 19 heures en mairie.

http://www.lunion.presse.fr/region/a-soissons-le-projet-boulevard-jeanne-d-arc-cree-la-ia3b26n433206

lundi 3 novembre 2014

Il veut créer une monnaie locale

Napoléon orne le billet de 1 euroconso, Gustave Eiffel celui de 2 et Delacroix celui de 5. Pas de doute, au niveau esthétique, les coupures ayant pour but de récompenser la fidélité des clients sont réussies. Mais l’idée développée par la société qui les propose, NGC management, va beaucoup plus loin que ça. « Ancien commerçant, j’ai toujours cherché une solution pour relancer le commerce de centre-ville, dont la situation ne cesse de se dégrader. Après les cartes de fidélité, j’ai créé avec mon équipe ce concept innovant, ludique et avantageux pour le client », décrit Jean Hias, président de la société SAS Management. Le principe est extrêmement simple : les billets qu’il propose symbolisent la réduction qu’obtient le client. 1 euroconso équivaut à un euro de rabais, par tranche de 10 euros d’achat chez le commerçant partenaire.
Pour le dirigeant Jean Hias, qui fut au cours de sa carrière cadre dans les télécoms, puis dans l’import-export et enfin gérant de plusieurs magasins de prêt-à-porter, la formule peut faire recette. « Avant ma retraite en 2009, j’avais un magasin de vêtements dans l’Aveyron. J’ai eu l’idée toute bête de mettre en place une carte qui permettait d’obtenir 10 % de réduction, par tranche de 10 euros d’achat. J’ai distribué cette carte aux entreprises et administrations du secteur. En moins de deux ans, j’ai doublé le chiffre d’affaires de la surface sans rogner sur mes marges. »

Sécurité

Il y a trois ans, ce Cotterézien crée sa société et s’installe dans le Parc Gouraud à Soissons. Il a d’abord l’idée de proposer son concept de carte mois 10 % aux commerçants. « Lors de l’étude de marché, ils nous ont tous dit qu’ils en avaient marre des cartes de fidélité. Il fallait trouver un nouveau système », remarque Jean Hias.
Avec les billets de banque, le chef d’entreprise pense tenir le bon concept en précisant que « les commerçants sont gagnants avec cette formule ». Le concept, lorsqu’il est bien pensé, fait ses preuves (lire ci-contre).
Pour l’entrepreneur, il reste à imposer la monnaie, qui dispose de plusieurs systèmes de sécurité, chez les commerçants. « Il nous faudrait le soutien d’une collectivité pour le lancement, afin de pouvoir offrir les premiers billets aux commerçants qui tenteront l’aventure ». Une demande pas si bête, étant donné que le produit vise avant tout à relancer le commerce de proximité.
Pour lancer son idée, Jean Hias va également lever des fonds sur internet, via le site de financement participatif Mymajorcompany. La souscription devrait démarrer sous peu, après la validation par le site hébergeur. « Nos financeurs recevront des contreparties, et participeront à un jeu concours », prévient Jean Hias.
Renseignements sur
http://www.ngc-management.com


http://www.lunion.presse.fr/region/il-veut-creer-une-monnaie-locale-ia3b26n432431

samedi 1 novembre 2014

Initiation aux télé-services publics : Atelier par l’EPN PEL du Soissonnais

L’EPN Picardie en Ligne du Soissonnais propose un nouveau module d’initiation : Télé-services publics en ligne. L’équipe d’animation coordonnée par Pascal propose via ce rendez-vous une sensibilisation à l’usage des différents portails des services publics en ligne dans  les thématiques suivantes : civilité, sociale, urbanisme, véhicule, emploi, retraite, santé, culture et patrimoine et éducation.

Atelier pratique sur les télé-services publics

Il est ainsi proposé via une approche pédagogique par le faire d’être guidé pour la découverte des sites et de leurs possibilités en terme d’administration en ligne, de connaître les usages de télé-services publics, d’apprendre à gérer ses services en ligne, de découvrir les simulateurs en ligne, de savoir comment identifier les services et de prendre en main les applis mobiles de télé-services.

Le 16 octobre 2014, Blandine Lefevre de la CAF de l’Aisne est intervenue dans le cadre de ce module. La présentation des télé-services publics a permis aux usagers de l’espace public numérique de se rendre compte de l’importance de et la portée d’un service gratuit mis à disposition de tous les citoyens.

Présentation télé-services publics en libre téléchargement

Le dossier de ce module délivré aux usagers est aujourd’hui mis à disposition de tous par le PEL du Soissonnais : Présentation des télé-services publics (pdf, 19 pages).
Plan de la présentation : Les télé-services : civilité ; social ; achat et Web ; santé ; urbanisme ; véhicule ; emploi ; retraite ; services locaux ; culture ; éducation.

Quand l’Internet exclut

Reportage par France 3, le 15 septembre 2014 à Picardie en Ligne du Soissonnais sur les télé-services publics