Le changement, c’est tout de suite pour le quartier Saint-Waast. Ses habitants ont plébiscité la réunion publique organisée ce mercredi. Ils n’étaient pas moins de soixante-dix à venir pour en savoir plus sur les travaux de remplacement de la passerelle des Anglais.
Depuis hier 16 h 30, on ne peut plus l’emprunter. D’ailleurs, les questions des riverains ont surtout concerné leur quotidien pendant ces mois de travaux. Ils ont en effet appris d’entrée de jeu que tout ne rentrerait dans l’ordre que début 2016. Ils se sentent un peu coupés du monde ou même oubliés.
« Quel moyen de transport est prévu pour se rendre au centre-ville ? » a ainsi été la deuxième question, la première sollicitant une rénovation plutôt qu’un changement. « Pédestre », a répondu le maire, Alain Crémont, avant de préciser qu’il plaisantait.
Une action a été menée avec le CCAS (centre communal d’action sociale) pour la mise en place de bons pour des taxis au bénéfice des personnes à mobilité réduite.
Quant aux autres, il leur reste le bus « qui existe déjà » ainsi qu’une navette de neuf places qui les mènera tous les quarts d’heure vers le centre-ville le mercredi et le samedi, jours de marché.
Des aménagements ont en outre été réalisés pour faciliter les trajets pédestres. Les végétaux ont été dégagés aux abords des deux ponts restant, Gambetta et celui du Mail, et des chemins plus propres ont été réalisés. Une belle image l’a même montré sur l’écran.
Mais ça ne suffisait pas à certains. Une dame s’est plainte à propos de la pente menant au pont, un riverain connu d’Alain Crémont a insisté pour obtenir une rampe. Ils devraient avoir gain de cause.
Une pétition
avec 150 signatures
Le maire connaissait déjà les interrogations des riverains sur le sujet. Une pétition a en effet été réalisée à ce sujet et aurait recueilli quelque 150 signatures. D’ailleurs, le premier magistrat s’est rendu sur place pour connaître les préoccupations des riverains. « Je n’ai qu’une hâte, qu’on soit tous le 29 août, avec des torches, pour voir installer la nouvelle passerelle », espérait-il, se montrant proche de ces Soissonnais-là. Lors de son enquête de terrain, il a bien pris conscience du besoin exprimé pour l’ouverture d’une supérette. Un local vacant depuis des semaines place Alsace-Lorraine pourrait la recevoir.En attendant, un marchand de légumes vient désormais tous les lundis, a fait remarquer le maire. Il imaginait même, pourquoi pas, un petit marché de quartier. Car, il l’a dit, ce quartier est appelé à se développer, notamment avec la construction de logements, dont une partie a été annoncée dans son programme.
Mais quid de l’éclairage dans les rues et même des illuminations de Noël, ont demandé d’autres intervenants. Pas de doute, tout le monde a été entendu.
http://www.lunion.com/region/plus-d-un-an-sans-passerelle-a-soissons-ia3b26n447176
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