Vendredi, trois petits garçons ont échappé à la vigilance de leur enseignant dans une école maternelle de Soissons. C'est le troisième incident du genre à Soissons et dans le Soissonnais en moins de deux mois. Explications.
SERAIT-CE ce qu'on appelle l'effet « boule de neige » ? En décembre, c'est un petit Adam, deux ans et demi, qui parvenait à s'échapper de l'école maternelle Michelet, dans le quartier de Presles à Soissons. Quelques jours plus tard deux petites filles, une de moyenne et l'autre de grande section, se carapataient de l'école maternelle de Braine. Pas plus tard que vendredi, voilà que trois petits bonhommes de 5 ans prennent la poudre d'escampette et manquent à l'effectif de l'école maternelle Raymonde-Fiolet. On ne peut pas encore parler d'une avalanche de petits fugueurs mais tout de même, en deux mois, ça commence à faire beaucoup.
Que s'est-il passé vendredi matin à Soissons ? L'histoire ne fait absolument pas sourire une représentante de parents d'élèves à l'école maternelle Fiolet : « On n'arrive pas à s'en remettre. En fait, les enfants ont vu le portail ouvert. Ils sont sortis. Et après, paniqués de constater qu'ils étaient dans la rue, ils se sont sauvés. »
L'incident glace le sang
Durant ces interminables minutes de flottement où l'on ne sait pas où sont passés les trois écoliers, « on imagine des choses affreuses. Ce n'est pas le nôtre qui est concerné mais c'est horrible. Une dame qui a aperçu et reconnu un des garçons a appelé la maman, qui était en panique cherchant son gamin partout ». Les trois garçons, âgés de 5 ans, n'ont fait aucune mauvaise rencontre et ont été retrouvés sains et saufs.
Pour autant, l'incident glace le sang de certains parents. Une autre maman d'un élève scolarisé à l'école maternelle Fiolet pose la question de la sécurité : « Ce que j'en pense ? Je fréquente cette école depuis plusieurs années. Une maîtresse s'est déjà fait agresser verbalement par un homme qui était entré alors qu'elle s'occupait des enfants. Je lui avais dit que si elle avait besoin, on pourrait faire circuler une pétition pour faire poser un interphone. C'est tombé aux oubliettes. »
« Toujours pas verrouillés »
Quand elle a appris que des enfants s'étaient retrouvés dans la nature, vendredi, « ça ne m'a pas plus étonnée que ça. Je me doutais que ça allait arriver. Depuis, les deux portails ne sont d'ailleurs toujours pas verrouillés ! » Ce qu'a observé aussi la représentante de parents d'élèves.
« Un papa a été reçu par la directrice », indique Olivier Petit, conseiller pédagogique à l'Inspection de Soissons 1, « une réunion avec les trois familles concernées devrait avoir lieu. La directrice a également fait une note sur le tableau d'affichage. » La modification du portail et la mise en place d'un interphone ont par ailleurs été demandées à la mairie (*) et figure dans le compte rendu du conseil d'école du 23 octobre 2012. S'il y a effet boule de neige, il ne faudrait pas attendre le dégel.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-petits-ecoliers-se-font-la-malle-a-soissons
Bonjour Informations sur la ville, vidéos, sport à Soissons ... C'est ici pour vous !!! SUIVEZ MOI !!!!!!!!!!!!
jeudi 31 janvier 2013
mercredi 30 janvier 2013
mardi 29 janvier 2013
Mariages, fêtes, conférences, expositions, coktails... à Cuffies.
La Communauté d'Agglomération met à disposition du public
plusieurs types
de salle selon vos besoins.
Ces salles sont toutes équipées selon la manifestation (tables, chaises pour 150 à 200 personnes,
gradins, internet, vidéo projecteur...
De nombreuses places de parking et un grand parc boisé.
Un site de qualité pour vos réceptions.
Pour plus d'infos :
Tél. : 0323538840
courriel : ijeoffroy@agglo-soissonnais.com Cet adresse mail est protégé contre les spambots. Vous avez d'activer le javascript pour la visualiser.
lundi 28 janvier 2013
Koh-Lanta / Myriam éliminée aux portes de la finale
La Soissonnaise Myriam a été éliminée, vendredi soir, du jeu Koh-Lanta, au pied de la finale. Ironie du sort : c'est dans cet épisode qu'elle s'est révélé la meilleure, offensive dans la stratégie comme dans les épreuves. Elle a bien failli remporter l'immunité qui lui aurait assuré de participer à la course d'orientation. C'était sans compter sur la trahison de Bernard, le papy de l'aventure, ayant convolé en secondes noces avec les jaunes, majoritaires en cette fin d'aventure.
La préparatrice en pharmacie de 35 ans est restée droit dans ses baskets jusqu'au bout, sans trahir sa fidélité aux rouges, son équipe avant la réunification. Elle a ainsi montré le meilleur d'elle-même et n'aura pas à rougir de sa participation, bien au contraire.
On le retrouvera dans quelques semaines pour le dévoilement des votes, en direct sur TF1. Et l'on saura enfin qui de Ugo, Brice, Bernard, Vanessa ou Philippe, les candidats encore en lice, remportera les 100 000 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/koh-lanta-myriam-eliminee-aux-portes-de-la-finale
La préparatrice en pharmacie de 35 ans est restée droit dans ses baskets jusqu'au bout, sans trahir sa fidélité aux rouges, son équipe avant la réunification. Elle a ainsi montré le meilleur d'elle-même et n'aura pas à rougir de sa participation, bien au contraire.
On le retrouvera dans quelques semaines pour le dévoilement des votes, en direct sur TF1. Et l'on saura enfin qui de Ugo, Brice, Bernard, Vanessa ou Philippe, les candidats encore en lice, remportera les 100 000 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/koh-lanta-myriam-eliminee-aux-portes-de-la-finale
samedi 26 janvier 2013
Deux ans ferme pour le trafiquant
Ils enquêtaient sur un simple consommateur, mais c'est le jackpot que les gendarmes ont touché : héroïne, cannabis et numéraire. Le trafiquant a, hier, écopé de 4 ans de prison, dont la moitié ferme.
Le tribunal correctionnel de Soissons jugeait hier, en comparution immédiate, un jeune homme de 21 ans pour usage, mais aussi détention, offre et cession de produits stupéfiants.
Au départ de cette affaire, il y a une enquête classique menée par les gendarmes sur un jeune de Vierzy, consommateur de résine de cannabis. Diverses investigations sont menées par les militaires. Mercredi matin, ils décident de procéder à l'interpellation du suspect au domicile familial.
Si le mis en cause est arrêté sans difficulté, un autre homme présent dans la maison se réfugie dans une chambre et jette quelque chose par la fenêtre. Interpellé, il dissimule sur lui plusieurs milliers d'euros.
Une belle saisie
Ce dont il s'est délesté et le produit des perquisitions constituent une jolie saisie pour les gendarmes : 1072 grammes d'héroïne, 388 grammes de résine de cannabis, un peu plus de 11 000 euros en espèces et un pistolet 7-65 mm. Il y a même un colis Chronopost contenant de la drogue prêt à être expédié. Ahmed Abed reconnaît que tout ça lui appartient. Le jeune de Vierzy confirme ses déclarations.
Hier à la barre, cependant, Ahmed Abed ne s'est guère montré bavard, mais a nié que l'argent retrouvé provenait de la vente de drogue, mais d'un héritage et de son père.
« Il est rare de trouver autant de produits stupéfiants lors d'une perquisition », n'a pas manqué de noter le vice-procureur de la République, Éric De Valroger, en soulignant « l'importance du trafic » que faisait Ahmed Abed. Le ministère public a requis quatre ans d'emprisonnement dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant deux ans. Pour Me Laurence Lerondel, son défenseur, il ne pouvait pas être question de « tout lui mettre sur le dos », l'avocate estimant « lourde » la peine requise au regard de l'âge de son client.
Au final, le tribunal correctionnel a légèrement adouci la peine requise : quatre ans d'emprisonnement, dont la moitié assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant deux ans. L'argent saisi sera, comme réclamé par le parquet, versé au fonds de lutte contre la drogue.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-ans-ferme-pour-le-trafiquant
Le tribunal correctionnel de Soissons jugeait hier, en comparution immédiate, un jeune homme de 21 ans pour usage, mais aussi détention, offre et cession de produits stupéfiants.
Au départ de cette affaire, il y a une enquête classique menée par les gendarmes sur un jeune de Vierzy, consommateur de résine de cannabis. Diverses investigations sont menées par les militaires. Mercredi matin, ils décident de procéder à l'interpellation du suspect au domicile familial.
Si le mis en cause est arrêté sans difficulté, un autre homme présent dans la maison se réfugie dans une chambre et jette quelque chose par la fenêtre. Interpellé, il dissimule sur lui plusieurs milliers d'euros.
Une belle saisie
Ce dont il s'est délesté et le produit des perquisitions constituent une jolie saisie pour les gendarmes : 1072 grammes d'héroïne, 388 grammes de résine de cannabis, un peu plus de 11 000 euros en espèces et un pistolet 7-65 mm. Il y a même un colis Chronopost contenant de la drogue prêt à être expédié. Ahmed Abed reconnaît que tout ça lui appartient. Le jeune de Vierzy confirme ses déclarations.
Hier à la barre, cependant, Ahmed Abed ne s'est guère montré bavard, mais a nié que l'argent retrouvé provenait de la vente de drogue, mais d'un héritage et de son père.
« Il est rare de trouver autant de produits stupéfiants lors d'une perquisition », n'a pas manqué de noter le vice-procureur de la République, Éric De Valroger, en soulignant « l'importance du trafic » que faisait Ahmed Abed. Le ministère public a requis quatre ans d'emprisonnement dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant deux ans. Pour Me Laurence Lerondel, son défenseur, il ne pouvait pas être question de « tout lui mettre sur le dos », l'avocate estimant « lourde » la peine requise au regard de l'âge de son client.
Au final, le tribunal correctionnel a légèrement adouci la peine requise : quatre ans d'emprisonnement, dont la moitié assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant deux ans. L'argent saisi sera, comme réclamé par le parquet, versé au fonds de lutte contre la drogue.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-ans-ferme-pour-le-trafiquant
vendredi 25 janvier 2013
Nouveau : Le lien de Soissons
Allez sur ce lien
Vous y verrez tout ce qui concerne votre ville
Alors? on clique ?
GO !!! ............................
jeudi 24 janvier 2013
Kiné respiratoire / « Nous avons évité des décès »
SOISSONS (Aisne). L'ordre des masseurs kinésithérapeutes veut réaffirmer le rôle essentiel de la kiné respiratoire pour le soulagement des nourrissons atteints de bronchiolite. Une récente étude met, en effet, en doute ses bénéfices.
QUI ne dit mot consent. Le président du conseil de l'ordre départemental des masseurs kinésithérapeutes de l'Aisne ne compte pas se taire. Jean-Pierre Poreaux ne peut laisser remettre en question « le bien fondé de la kiné respiratoire » sur les bébés atteints de bronchiolite sans réagir.
Une étude, parue dans la revue Prescrire, a récemment jeté le doute sur ces actes, en mettant en doute les bénéfices. « On parle de fractures de cote, de traumatisme dû à cause des vomissements », indique le président du conseil de l'ordre axonais, dont le siège est à Soissons.
« À la va-vite »
Pour lui, cette étude n'est que partielle « car elle porte sur très peu de cas. Elle est simplement basée sur des études faites en milieu hospitalier avec des nourrissons très atteints. L'ordre national et les syndicats se sont élevés contre cette étude et la publicité qui en a été faite dans les médias ».
Après la diffusion de ces données, les médecins ont moins prescrit de kiné respiratoire et le public s'est montré méfiant. « On a mis le doute auprès des prescripteurs et des patients, or c'est une étude faite à la va-vite, souligne Olivier Mariage, le trésorier du conseil de l'ordre axonais, alors que la kiné respiratoire soulage le patient. On ne prétend pas intervenir sur le virus. »
Jean-Pierre Poreaux poursuit : « Nous avons une efficacité sur les effets secondaires. Nous avons évité des décès dus à une détresse respiratoire. La kiné respiratoire est efficace, elle permet une réhydratation et une alimentation normale. »
Surtout, cette synthèse d'études « s'appuie en grande partie sur des techniques anglo-saxonnes, comme le drainage de posture et le clapping ».
« Aucune plainte »
Cette dernière technique de percussion manuelle sur la cage thoracique « est totalement inefficace. Les choses ont évolué », les kinés pratiquant désormais une méthode nouvelle, « l'accélération du flux respiratoire ».
Si la revue évoque le chiffre d'une fracture de cote sur 1 000 cas, l'ordre national rappelle que « les fractures ont fait l'objet d'une étude sur 5 000 cas de nourrissons traités en kinésithérapie ».
« L'étude < Fra Co Nou >, qui n'a révélé aucun cas de fracture de cote, a été validée par le congrès de pneumologie en langue française, en janvier 2009, à Lyon. L'ordre n'a d'ailleurs reçu à ce jour aucune plainte de patient pour ce motif. »
Pour les kinésithérapeutes axonais, il est d'autant plus regrettable d'avoir induit ce doute sur cette pratique que « nous avons mis en place, dans le département, un réseau bronchiolite, un système de garde avec des kinés qui peuvent intervenir le week-end, du vendredi soir au dimanche soir ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/kine-respiratoire-nous-avons-evite-des-deces
QUI ne dit mot consent. Le président du conseil de l'ordre départemental des masseurs kinésithérapeutes de l'Aisne ne compte pas se taire. Jean-Pierre Poreaux ne peut laisser remettre en question « le bien fondé de la kiné respiratoire » sur les bébés atteints de bronchiolite sans réagir.
Une étude, parue dans la revue Prescrire, a récemment jeté le doute sur ces actes, en mettant en doute les bénéfices. « On parle de fractures de cote, de traumatisme dû à cause des vomissements », indique le président du conseil de l'ordre axonais, dont le siège est à Soissons.
« À la va-vite »
Pour lui, cette étude n'est que partielle « car elle porte sur très peu de cas. Elle est simplement basée sur des études faites en milieu hospitalier avec des nourrissons très atteints. L'ordre national et les syndicats se sont élevés contre cette étude et la publicité qui en a été faite dans les médias ».
Après la diffusion de ces données, les médecins ont moins prescrit de kiné respiratoire et le public s'est montré méfiant. « On a mis le doute auprès des prescripteurs et des patients, or c'est une étude faite à la va-vite, souligne Olivier Mariage, le trésorier du conseil de l'ordre axonais, alors que la kiné respiratoire soulage le patient. On ne prétend pas intervenir sur le virus. »
Jean-Pierre Poreaux poursuit : « Nous avons une efficacité sur les effets secondaires. Nous avons évité des décès dus à une détresse respiratoire. La kiné respiratoire est efficace, elle permet une réhydratation et une alimentation normale. »
Surtout, cette synthèse d'études « s'appuie en grande partie sur des techniques anglo-saxonnes, comme le drainage de posture et le clapping ».
« Aucune plainte »
Cette dernière technique de percussion manuelle sur la cage thoracique « est totalement inefficace. Les choses ont évolué », les kinés pratiquant désormais une méthode nouvelle, « l'accélération du flux respiratoire ».
Si la revue évoque le chiffre d'une fracture de cote sur 1 000 cas, l'ordre national rappelle que « les fractures ont fait l'objet d'une étude sur 5 000 cas de nourrissons traités en kinésithérapie ».
« L'étude < Fra Co Nou >, qui n'a révélé aucun cas de fracture de cote, a été validée par le congrès de pneumologie en langue française, en janvier 2009, à Lyon. L'ordre n'a d'ailleurs reçu à ce jour aucune plainte de patient pour ce motif. »
Pour les kinésithérapeutes axonais, il est d'autant plus regrettable d'avoir induit ce doute sur cette pratique que « nous avons mis en place, dans le département, un réseau bronchiolite, un système de garde avec des kinés qui peuvent intervenir le week-end, du vendredi soir au dimanche soir ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/kine-respiratoire-nous-avons-evite-des-deces
mercredi 23 janvier 2013
Annie Cordy en tête d'affiche
On se bouscule pour obtenir le précieux sésame afin d'assister au rendez-vous festif de l'hiver villeneuvois avec Annie Cordy.
La Bonne du Curé, Frida Oum Papa, Tata Yoyo : tous seront bel et bien présents sur les planches du foyer socioculturel, de Villeneuve-Saint-Germain, le samedi 9 février !
Et pour cause, sollicitée par les associations villeneuvoises, Annie Cordy sera la vedette du désormais traditionnel bal hivernal. Elle succédera à la Compagnie Créole à un rendez-vous populaire toujours teinté de convivialité et bonne humeur.
Souhaits légitimes affichés par des organisateurs qui n'ont pas hésité un seul instant à remettre les clefs de la réussite à une artiste pour le moins atypique.
Dans le bon tempo
À 84 ans, elle affiche un dynamisme à couper le souffle ! Cette personnalité hors norme prendra un malin plaisir à feuilleter son album de souvenirs. À reprendre en chœur, par la même occasion, les Hello Dolly, Ça ira mieux demain ou Cho Ka Ka O, tous extirpés d'un patrimoine culturel qui lui a permis de décrocher douze disques d'or.
Ambiance « strass et paillettes » assurée avec celle dont les premiers pas sur scène furent orchestrés au Lido puis au Moulin Rouge. Que de chemins parcourus par cette… actrice belge, toujours aussi déterminée à se donner en spectacle.
Tous les indicateurs semblent être au vert pour cette artiste qui en fera voir de toutes les couleurs à un public attendu nombreux !
Les heureux propriétaires d'un précieux billet - « Que l'on s'arrache tels des p'tis pains », affirme-t-on en coulisses - se laisseront aussi séduire par les prestations de l'orchestre troyen Pacific, déjà au diapason sur cette même scène douze mois plus tôt.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/annie-cordy-en-tete-daffiche
La Bonne du Curé, Frida Oum Papa, Tata Yoyo : tous seront bel et bien présents sur les planches du foyer socioculturel, de Villeneuve-Saint-Germain, le samedi 9 février !
Et pour cause, sollicitée par les associations villeneuvoises, Annie Cordy sera la vedette du désormais traditionnel bal hivernal. Elle succédera à la Compagnie Créole à un rendez-vous populaire toujours teinté de convivialité et bonne humeur.
Souhaits légitimes affichés par des organisateurs qui n'ont pas hésité un seul instant à remettre les clefs de la réussite à une artiste pour le moins atypique.
Dans le bon tempo
À 84 ans, elle affiche un dynamisme à couper le souffle ! Cette personnalité hors norme prendra un malin plaisir à feuilleter son album de souvenirs. À reprendre en chœur, par la même occasion, les Hello Dolly, Ça ira mieux demain ou Cho Ka Ka O, tous extirpés d'un patrimoine culturel qui lui a permis de décrocher douze disques d'or.
Ambiance « strass et paillettes » assurée avec celle dont les premiers pas sur scène furent orchestrés au Lido puis au Moulin Rouge. Que de chemins parcourus par cette… actrice belge, toujours aussi déterminée à se donner en spectacle.
Tous les indicateurs semblent être au vert pour cette artiste qui en fera voir de toutes les couleurs à un public attendu nombreux !
Les heureux propriétaires d'un précieux billet - « Que l'on s'arrache tels des p'tis pains », affirme-t-on en coulisses - se laisseront aussi séduire par les prestations de l'orchestre troyen Pacific, déjà au diapason sur cette même scène douze mois plus tôt.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/annie-cordy-en-tete-daffiche
mardi 22 janvier 2013
dimanche 20 janvier 2013
Mort d'avoir perdu son emploi chez Baxi
Christophe Meunier est décédé le 10 décembre, à 43 ans. Il était un époux, le père de neuf enfants. Sa santé s'est brutalement dégradée quand il a appris qu'il allait perdre son emploi.
MORT « naturelle » . Deux mots que Marie-Ange Meunier ne peut accepter. Comment admettre la brutale disparition de son mari ? Non, sa mort n'est pas naturelle, pas normale pour celle qui le pleure aujourd'hui. Il aimait la vie mais l'angoisse, le traumatisme de perdre son emploi l'ont terrassé. Christophe Meunier avait 43 ans. Son nom était inscrit sur la liste des 140 postes à supprimer chez Baxi avec la fermeture de l'usine de fabrication de chaudières annoncée par le groupe BDR en octobre. Christophe Meunier n'était pas qu'un nom sur cette liste. Il était le mari de Marie-Ange et le père de leurs neuf enfants.
« Une douleur dans la poitrine »
« Par où commencer, souffle sa veuve, dès les premiers jours, dès qu'il a appris la fermeture, ça n'allait pas. Il ne dormait plus, avait des migraines ressenties à l'arrière de la tête. Il s'est vraiment rendu malade. Le chirurgien à Amiens m'a dit : on n'attrape pas ça comme ça à son âge. C'est dû à un gros coup de stress. » Pour cette famille endeuillée, il ne fait aucun doute que leur proche est mort de perdre son travail : « Il ne concevait pas de ne pas aller travailler. Il y serait allé à quatre pattes. Même avec de la fièvre… »
Son beau-frère, Jacky Haclin, travaille lui aussi chez Baxi. Il se souvient : « Christophe a été très choqué quand on est monté manifester au siège du Blanc-Mesnil. Il était assis tout seul dans son coin. » « Il ne parlait plus que de ça », confie Virginie, l'aînée des neuf enfants.
Le drame s'est noué en quelques heures. Quand Christophe Meunier a regagné son domicile ce jour-là, « il a mangé, il a parlé avec moi et puis il a eu une grosse douleur dans la poitrine et dans la jambe », raconte son épouse. « On est arrivé à l'hôpital vers 15 heures. À 19 heures il était dans un état pitoyable. Il souffrait, il était à moitié paralysé et avait la jambe bleue. » Vers 23 heures, « il a été transféré à Amiens. À son arrivée, il était en arrêt cardiaque. Il a eu un décollement de l'aorte ». C'était le 10 décembre dernier.
Pas un sou
Marie-Ange étouffe ses larmes : « J'ai perdu ce que j'avais de plus cher au monde. Nous étions ensemble depuis l'âge de 13 ans. » Elle a mal.
Elle a « la haine » car, au profond sentiment d'injustice de perdre un être aimé, s'ajoute la froide confrontation avec les réalités matérielles et financières. « Christophe est mort le 10 décembre. Le 31 décembre, Marie-Ange n'avait plus de mutuelle », indique son frère. Madame Meunier a dû verser 200 euros à un notaire « pour avoir le solde de tout compte » qu'elle n'a toujours pas perçu, « parce qu'il faut que des papiers retournent chez le notaire ».
Elle doit s'acquitter d'une facture de 6 000 euros de frais d'obsèques et doit fournir la facture à Baxi pour toucher le capital décès !
« Baxi n'a pas donné un sou depuis qu'il est parti. Tout ça à la période de Noël », regrette Jacky Haclin. « Ce qui serait bien, c'est qu'il y ait un geste. La prime, c'était prévu qu'il la touche. C'est en partie de leur faute. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/mort-davoir-perdu-son-emploi-chez-baxi
MORT « naturelle » . Deux mots que Marie-Ange Meunier ne peut accepter. Comment admettre la brutale disparition de son mari ? Non, sa mort n'est pas naturelle, pas normale pour celle qui le pleure aujourd'hui. Il aimait la vie mais l'angoisse, le traumatisme de perdre son emploi l'ont terrassé. Christophe Meunier avait 43 ans. Son nom était inscrit sur la liste des 140 postes à supprimer chez Baxi avec la fermeture de l'usine de fabrication de chaudières annoncée par le groupe BDR en octobre. Christophe Meunier n'était pas qu'un nom sur cette liste. Il était le mari de Marie-Ange et le père de leurs neuf enfants.
« Une douleur dans la poitrine »
« Par où commencer, souffle sa veuve, dès les premiers jours, dès qu'il a appris la fermeture, ça n'allait pas. Il ne dormait plus, avait des migraines ressenties à l'arrière de la tête. Il s'est vraiment rendu malade. Le chirurgien à Amiens m'a dit : on n'attrape pas ça comme ça à son âge. C'est dû à un gros coup de stress. » Pour cette famille endeuillée, il ne fait aucun doute que leur proche est mort de perdre son travail : « Il ne concevait pas de ne pas aller travailler. Il y serait allé à quatre pattes. Même avec de la fièvre… »
Son beau-frère, Jacky Haclin, travaille lui aussi chez Baxi. Il se souvient : « Christophe a été très choqué quand on est monté manifester au siège du Blanc-Mesnil. Il était assis tout seul dans son coin. » « Il ne parlait plus que de ça », confie Virginie, l'aînée des neuf enfants.
Le drame s'est noué en quelques heures. Quand Christophe Meunier a regagné son domicile ce jour-là, « il a mangé, il a parlé avec moi et puis il a eu une grosse douleur dans la poitrine et dans la jambe », raconte son épouse. « On est arrivé à l'hôpital vers 15 heures. À 19 heures il était dans un état pitoyable. Il souffrait, il était à moitié paralysé et avait la jambe bleue. » Vers 23 heures, « il a été transféré à Amiens. À son arrivée, il était en arrêt cardiaque. Il a eu un décollement de l'aorte ». C'était le 10 décembre dernier.
Pas un sou
Marie-Ange étouffe ses larmes : « J'ai perdu ce que j'avais de plus cher au monde. Nous étions ensemble depuis l'âge de 13 ans. » Elle a mal.
Elle a « la haine » car, au profond sentiment d'injustice de perdre un être aimé, s'ajoute la froide confrontation avec les réalités matérielles et financières. « Christophe est mort le 10 décembre. Le 31 décembre, Marie-Ange n'avait plus de mutuelle », indique son frère. Madame Meunier a dû verser 200 euros à un notaire « pour avoir le solde de tout compte » qu'elle n'a toujours pas perçu, « parce qu'il faut que des papiers retournent chez le notaire ».
Elle doit s'acquitter d'une facture de 6 000 euros de frais d'obsèques et doit fournir la facture à Baxi pour toucher le capital décès !
« Baxi n'a pas donné un sou depuis qu'il est parti. Tout ça à la période de Noël », regrette Jacky Haclin. « Ce qui serait bien, c'est qu'il y ait un geste. La prime, c'était prévu qu'il la touche. C'est en partie de leur faute. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/mort-davoir-perdu-son-emploi-chez-baxi
vendredi 18 janvier 2013
Emplois d'avenir Fichés avant de travailler pour la Ville
Dix jeunes vont signer des contrats emplois d'avenir avec la Ville, cinq autres feront de même par la suite, annoncent les élus qui ont établi des fiches pour ces postes.
«MONSIEUR le maire, donnez-nous du travail ! » Patrick Day est ainsi interpellé dans les quartiers, a-t-il raconté au préfet et aux représentantes de la mission locale et de Pôle emploi (lire ci-dessous).
Le premier magistrat de Soissons va les prendre au mot.
La municipalité se lance, cette semaine dans les emplois d'avenir. Elle compte employer quinze personnes dans ce cadre-là en commençant par une première salve de dix. Ce, après un travail préparatoire. « Nous avons fait des fiches », révèle l'édile. Sa première adjointe, Mireille Tiquet, chargée du personnel, précise : ces portraits robots sont réalisés « en fonction des besoins de la Ville ».
Le premier magistrat est affirmatif : il ne s'agit pas de trouver une occupation aux intéressés mais de leur confier une véritable charge, utile aux services de la commune.
Aussi une réflexion a-t-elle été engagée durant ces dernières semaines pour définir des postes correspondant à tous les types de profils prévus dans le cadre de ce dispositif.
Dans tous les cas, il s'agit de personnes âgées de 16 à 25 ans, éloignées de l'emploi. Elles peuvent même avoir le bac ou plus, « à condition d'habiter en zone urbaine sensible, ici, il s'agit de Presles et Chevreux. »
De véritables offres d'emplois sont ainsi lancées, le recrutement se réalisant avec la Mission locale et Pôle emploi, sans oublier Cap emploi, organisme dédié aux personnes souffrant de handicap.
Cherche informaticien
Cas typique de réponse à un besoin et recherche d'une qualification élevée : l'informaticien. « Nous avons acheté 380 ordinateurs pour les écoles, il faut maintenant en assurer la maintenance », explique Mireille Tiquet.
Le maire développe ce sujet : « Chaque classe est équipée d'un tableau blanc interactif. Notre projet pour 2013 visera à permettre aux parents d'entrer dans l'espace de communication informatique. »
Pour cet emploi, un niveau post-bac est nécessaire, comme pour celui d'agent affecté à la commande publique.
« Il faut qu'il ait une base juridique », soulignent les élus, faisant référence à la spécificité de chaque emploi. Un autre bachelier, même s'il a poursuivi ses études, pourra devenir animateur, « on l'a ciblé plutôt sur Presles, pour notre espace du Bois de Sapins », poursuit le maire.
Quant aux moins diplômés, ils pourront prétendre à des places d'électricien, de mécanicien ou travailler dans les espaces verts, à la propreté, au service fêtes et cérémonie.
Le choix de la qualification mais aussi de la fonction !
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/emplois-davenir-fiches-avant-de-travailler-pour-la-ville
«MONSIEUR le maire, donnez-nous du travail ! » Patrick Day est ainsi interpellé dans les quartiers, a-t-il raconté au préfet et aux représentantes de la mission locale et de Pôle emploi (lire ci-dessous).
Le premier magistrat de Soissons va les prendre au mot.
La municipalité se lance, cette semaine dans les emplois d'avenir. Elle compte employer quinze personnes dans ce cadre-là en commençant par une première salve de dix. Ce, après un travail préparatoire. « Nous avons fait des fiches », révèle l'édile. Sa première adjointe, Mireille Tiquet, chargée du personnel, précise : ces portraits robots sont réalisés « en fonction des besoins de la Ville ».
Le premier magistrat est affirmatif : il ne s'agit pas de trouver une occupation aux intéressés mais de leur confier une véritable charge, utile aux services de la commune.
Aussi une réflexion a-t-elle été engagée durant ces dernières semaines pour définir des postes correspondant à tous les types de profils prévus dans le cadre de ce dispositif.
Dans tous les cas, il s'agit de personnes âgées de 16 à 25 ans, éloignées de l'emploi. Elles peuvent même avoir le bac ou plus, « à condition d'habiter en zone urbaine sensible, ici, il s'agit de Presles et Chevreux. »
De véritables offres d'emplois sont ainsi lancées, le recrutement se réalisant avec la Mission locale et Pôle emploi, sans oublier Cap emploi, organisme dédié aux personnes souffrant de handicap.
Cherche informaticien
Cas typique de réponse à un besoin et recherche d'une qualification élevée : l'informaticien. « Nous avons acheté 380 ordinateurs pour les écoles, il faut maintenant en assurer la maintenance », explique Mireille Tiquet.
Le maire développe ce sujet : « Chaque classe est équipée d'un tableau blanc interactif. Notre projet pour 2013 visera à permettre aux parents d'entrer dans l'espace de communication informatique. »
Pour cet emploi, un niveau post-bac est nécessaire, comme pour celui d'agent affecté à la commande publique.
« Il faut qu'il ait une base juridique », soulignent les élus, faisant référence à la spécificité de chaque emploi. Un autre bachelier, même s'il a poursuivi ses études, pourra devenir animateur, « on l'a ciblé plutôt sur Presles, pour notre espace du Bois de Sapins », poursuit le maire.
Quant aux moins diplômés, ils pourront prétendre à des places d'électricien, de mécanicien ou travailler dans les espaces verts, à la propreté, au service fêtes et cérémonie.
Le choix de la qualification mais aussi de la fonction !
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/emplois-davenir-fiches-avant-de-travailler-pour-la-ville
jeudi 17 janvier 2013
Escroquerie : l'infirmière devra verser 266 000 euros à la CPAM
Une infirmière professionnelle de Cuffies a facturé durant trois ans beaucoup plus d'actes qu'elle n'en faisait réellement. Elle vient d'être condamnée.
«Depuis la garde à vue en mars dernier, je ne dors plus. » Josiane Jacquin est infirmière libérale à Cuffies depuis près de trente ans. Face aux juges du tribunal correctionnel, on la sent d'une nervosité extrême. Durant les quatre heures qu'ont duré son procès, elle a eu du mal à tenir en place.
Ses poings se fermaient et s'ouvraient compulsivement. À l'issue d'un examen minutieux des lourds faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée pour escroquerie.
« Beaucoup de braquages de banque ne rapportent pas de sommes aussi considérables que votre escroquerie », commente le vice-procureur Eric De Valroger. La Caisse primaire d'assurance-maladie de l'Aisne réclame à l'infirmière près de 266 000 euros de trop-perçu pour les années 2009, 2010 et 2011. Trois ans durant lesquels la sexagénaire a falsifié des ordonnances et facturé des actes fictifs ou fait payer la CPAM deux fois pour la même prestation.
Lundi, Josiane Jacquin a dû s'expliquer devant les magistrats du tribunal correctionnel. « Aujourd'hui reconnaissez-vous les faits ? », interroge l'un d'eux. « Pas comme ça a été dit durant la garde à vue », répond l'infirmière.
« Pourtant par rapport à la moyenne de la profession, vous étiez très largement « hors des clous » ? », questionne le juge. « Quand il y eut double facturation, c'était surtout une négligence », poursuit la professionnelle de santé. «Vu l'ampleur de la négligence, ça en devient volontaire. Et puis, par le passé vous aviez également omis de faire votre déclaration fiscale. » Josiane Jacquin assure : « Je n'avais pas de comptable, j'ai laissé tomber. »
Pour chaque élément constituant l'infraction, la prévenue reconnaît, tout en se justifiant. Et en affirmant ne jamais s'être enrichie, ni avoir dénigré ses patients. « Madame n'a pas à être décrite comme un escroc très organisé, et il n'est pas à mettre en doute qu'elle travaille dur et au mieux pour ses patients », souligne le ministère public.
« Mais madame a agi avec naïveté, avec des procédés grossiers. Ce sont des actes intentionnels et surtout, il y a un mobile », poursuit le vice-procureur. La ficelle utilisée par la prévenue était en effet un peu grosse. Les actes qu'elle déclarait pouvaient représenter jusqu'à 33 h 30 de travail par jour !
Mais alors, qu'est-ce qui a poussé l'infirmière à « gonfler » son activité artificiellement ? Des difficultés financières pour commencer. N'ayant pas fait de déclaration fiscale au début des années 2000, elle a fait l'objet d'un redressement par les services des impôts. Elle devait s'acquitter d'une somme importante.
Ensuite, « elle a envoyé de l'argent à ses enfants », observe le représentant de la CPAM. La défense a eu beau tenter de pointer lors d'une longue plaidoirie les faiblesses du dossier et de l'enquête, la demande de relaxe et d'annulation de la procédure n'a pas été suivi par le tribunal. Josiane Jacquin a été condamnée à un an de prison assorti d'un sursis avec une mise à l'épreuve de trois ans.
Durant cette période, elle a l'obligation de travailler et d'indemniser la CPAM. D'autre part, cette condamnation fera l'objet d'un affichage dans les locaux de la Caisse primaire d'assurance maladie durant une durée de deux mois.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-linfirmiere-devra-verser-266-000-euros-a-la-cpam
«Depuis la garde à vue en mars dernier, je ne dors plus. » Josiane Jacquin est infirmière libérale à Cuffies depuis près de trente ans. Face aux juges du tribunal correctionnel, on la sent d'une nervosité extrême. Durant les quatre heures qu'ont duré son procès, elle a eu du mal à tenir en place.
Ses poings se fermaient et s'ouvraient compulsivement. À l'issue d'un examen minutieux des lourds faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée pour escroquerie.
« Beaucoup de braquages de banque ne rapportent pas de sommes aussi considérables que votre escroquerie », commente le vice-procureur Eric De Valroger. La Caisse primaire d'assurance-maladie de l'Aisne réclame à l'infirmière près de 266 000 euros de trop-perçu pour les années 2009, 2010 et 2011. Trois ans durant lesquels la sexagénaire a falsifié des ordonnances et facturé des actes fictifs ou fait payer la CPAM deux fois pour la même prestation.
Lundi, Josiane Jacquin a dû s'expliquer devant les magistrats du tribunal correctionnel. « Aujourd'hui reconnaissez-vous les faits ? », interroge l'un d'eux. « Pas comme ça a été dit durant la garde à vue », répond l'infirmière.
« Pourtant par rapport à la moyenne de la profession, vous étiez très largement « hors des clous » ? », questionne le juge. « Quand il y eut double facturation, c'était surtout une négligence », poursuit la professionnelle de santé. «Vu l'ampleur de la négligence, ça en devient volontaire. Et puis, par le passé vous aviez également omis de faire votre déclaration fiscale. » Josiane Jacquin assure : « Je n'avais pas de comptable, j'ai laissé tomber. »
Pour chaque élément constituant l'infraction, la prévenue reconnaît, tout en se justifiant. Et en affirmant ne jamais s'être enrichie, ni avoir dénigré ses patients. « Madame n'a pas à être décrite comme un escroc très organisé, et il n'est pas à mettre en doute qu'elle travaille dur et au mieux pour ses patients », souligne le ministère public.
« Mais madame a agi avec naïveté, avec des procédés grossiers. Ce sont des actes intentionnels et surtout, il y a un mobile », poursuit le vice-procureur. La ficelle utilisée par la prévenue était en effet un peu grosse. Les actes qu'elle déclarait pouvaient représenter jusqu'à 33 h 30 de travail par jour !
Mais alors, qu'est-ce qui a poussé l'infirmière à « gonfler » son activité artificiellement ? Des difficultés financières pour commencer. N'ayant pas fait de déclaration fiscale au début des années 2000, elle a fait l'objet d'un redressement par les services des impôts. Elle devait s'acquitter d'une somme importante.
Ensuite, « elle a envoyé de l'argent à ses enfants », observe le représentant de la CPAM. La défense a eu beau tenter de pointer lors d'une longue plaidoirie les faiblesses du dossier et de l'enquête, la demande de relaxe et d'annulation de la procédure n'a pas été suivi par le tribunal. Josiane Jacquin a été condamnée à un an de prison assorti d'un sursis avec une mise à l'épreuve de trois ans.
Durant cette période, elle a l'obligation de travailler et d'indemniser la CPAM. D'autre part, cette condamnation fera l'objet d'un affichage dans les locaux de la Caisse primaire d'assurance maladie durant une durée de deux mois.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/escroquerie-linfirmiere-devra-verser-266-000-euros-a-la-cpam
mardi 15 janvier 2013
Vœux de Patrick Day « 2012 restera dans les mémoires »
L'actualité sociale a été riche, trop riche à Soissons en 2012 pour que le maire socialiste Patrick Day n'ouvre pas son discours de cérémonie de vœux par ce sujet : « L'année qui vient de s'achever restera dans la mémoire des Soissonnais comme celle de la destruction programmée et annoncée de centaines d'emplois industriels du bassin dans le plus grand cynisme et la plus grande désinvolture. »
Dans la salle du Mail - scène culturelle, où la municipalité avait choisi d'organiser la cérémonie cette année, des salariés de Focast, de Baxi et de Géodis étaient présents. « Je les salue chaleureusement et leur redis que nous les soutenons dans leur combat pour leur emploi. Oui, nous accompagnons tous les salariés touchés de plein fouet par ces décisions prises par des actionnaires en mal de rentabilité. D'autres entreprises comme Transcom Soissons sont menacées, d'autres salariés risquent de perdre leur emploi en 2013. »
Le maire a rappelé la volonté de l'équipe municipale de « moderniser la ville, rendre Soissons plus attractive, plus adaptée et plus accueillante ». 9 millions d'euros ont été investis en 2012 : « Un montant exceptionnel jamais atteint à Soissons », selon Patrick Day.
Travaux à venir
Il promet une montée en puissance de ces investissements en 2013 encore, « à la hauteur de 10 millions d'euros. Un tel investissement constitue un soutien à l'économie, ce qui est loin d'être négligeable. Plus que jamais, c'est le rôle des collectivités de permettre aux entreprises de garder un bon volume d'activité et ainsi d'éviter la suppression de nouveaux emplois ».
Et d'énoncer la liste des travaux à venir : le boulevard Jeanne-d'Arc, l'esplanade du Mail, la poursuite de la rénovation urbaine de Presles et Chevreux, l'amorce de celle de Saint-Crépin, entre autres.
2013 sera aussi l'année de réalisation de projets privés telle que la construction de la zone commerciale « Aux portes de Soissons », à Vauxbuin « avec, à la clé, la création de 200 à 300 emplois ».
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/voeux-de-patrick-day-2012-restera-dans-les-memoires
Dans la salle du Mail - scène culturelle, où la municipalité avait choisi d'organiser la cérémonie cette année, des salariés de Focast, de Baxi et de Géodis étaient présents. « Je les salue chaleureusement et leur redis que nous les soutenons dans leur combat pour leur emploi. Oui, nous accompagnons tous les salariés touchés de plein fouet par ces décisions prises par des actionnaires en mal de rentabilité. D'autres entreprises comme Transcom Soissons sont menacées, d'autres salariés risquent de perdre leur emploi en 2013. »
Le maire a rappelé la volonté de l'équipe municipale de « moderniser la ville, rendre Soissons plus attractive, plus adaptée et plus accueillante ». 9 millions d'euros ont été investis en 2012 : « Un montant exceptionnel jamais atteint à Soissons », selon Patrick Day.
Travaux à venir
Il promet une montée en puissance de ces investissements en 2013 encore, « à la hauteur de 10 millions d'euros. Un tel investissement constitue un soutien à l'économie, ce qui est loin d'être négligeable. Plus que jamais, c'est le rôle des collectivités de permettre aux entreprises de garder un bon volume d'activité et ainsi d'éviter la suppression de nouveaux emplois ».
Et d'énoncer la liste des travaux à venir : le boulevard Jeanne-d'Arc, l'esplanade du Mail, la poursuite de la rénovation urbaine de Presles et Chevreux, l'amorce de celle de Saint-Crépin, entre autres.
2013 sera aussi l'année de réalisation de projets privés telle que la construction de la zone commerciale « Aux portes de Soissons », à Vauxbuin « avec, à la clé, la création de 200 à 300 emplois ».
http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/voeux-de-patrick-day-2012-restera-dans-les-memoires
lundi 14 janvier 2013
Association astronomique Soissonnais Le ciel à la portée de tous
« Le club va bien, mieux que l'année dernière », rassure d'emblée Claude Broussas en introduction de l'assemblée générale de l'Association astronomique du Soissonnais (AAS).
Le président s'est aussitôt employé à chiffrer la portée des différentes interventions de l'AAS : 750 enfants initiés à cette science, en 2012, dans les écoles de Soissons et Bucy-le-Long, les collèges Lamartine de Soissons et de Cuffies; 850 personnes se sont déplacées aux Nuits des étoiles et presqu'autant pour viser le soleil dans les instruments lors de Soissons en Sc'Aisne. Le siège de l'AAS se tenant au 16, rue de la Congrégation, dans un immeuble de la ville, le président s'est interrogé sur le devenir de ce lieu, compte-tenu des démolitions actuelles, des fouilles préventives et du projet de construction d'un multiplexe cinématographique. « Vous êtes tranquilles au moins pendant huit mois, soit jusqu'à la rentrée scolaire, avant de vous retrouver un local », a rassuré le maire Patrick Day.
Le déménagement n'est donc pas une question urgente, les 46 adhérents et les Soissonnais intéressés par l'astronomie peuvent toujours sereinement frapper à la porte des permanences du samedi de 14 à 16 heures.
« Initier un maximum de personnes à l'astronomie est depuis sa création la vocation première de l'association », a rappelé Claude Broussas, devant le regard acquiescant du fondateur Pierre Berriot.
Vulgariser tous azimuts, c'est concrétement ce qui va se poursuivre, cette année, au travers des conférences gratuites données en la salle de la rue de l'Echelle-du-Temple à 20 h 30 : « La fin de vie des étoiles de type solaire » le 12 février, « L'activité solaire » le 12 mars, « L'astronomie chez les anciens » le 9 avril, « La Lune » le 14 mai, « La planète Terre » le 11 juin, « L'exploration de Mars depuis 2005 à nos jours » le 10 septembre, « L'histoire de la mesure des distances en astronomie » le 8 octobre, « La fin des étoiles massives » le 12 novembre et « Le globe céleste, histoire et pratique » le 10 décembre.
Enfin, la manifestation grand public par excellence, les Nuits des Etoiles, auront lieu cette année, les 9, 10 et 11 août.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/association-astronomique-soissonnais-le-ciel-a-la-portee-de-tous
Le président s'est aussitôt employé à chiffrer la portée des différentes interventions de l'AAS : 750 enfants initiés à cette science, en 2012, dans les écoles de Soissons et Bucy-le-Long, les collèges Lamartine de Soissons et de Cuffies; 850 personnes se sont déplacées aux Nuits des étoiles et presqu'autant pour viser le soleil dans les instruments lors de Soissons en Sc'Aisne. Le siège de l'AAS se tenant au 16, rue de la Congrégation, dans un immeuble de la ville, le président s'est interrogé sur le devenir de ce lieu, compte-tenu des démolitions actuelles, des fouilles préventives et du projet de construction d'un multiplexe cinématographique. « Vous êtes tranquilles au moins pendant huit mois, soit jusqu'à la rentrée scolaire, avant de vous retrouver un local », a rassuré le maire Patrick Day.
Le déménagement n'est donc pas une question urgente, les 46 adhérents et les Soissonnais intéressés par l'astronomie peuvent toujours sereinement frapper à la porte des permanences du samedi de 14 à 16 heures.
« Initier un maximum de personnes à l'astronomie est depuis sa création la vocation première de l'association », a rappelé Claude Broussas, devant le regard acquiescant du fondateur Pierre Berriot.
Vulgariser tous azimuts, c'est concrétement ce qui va se poursuivre, cette année, au travers des conférences gratuites données en la salle de la rue de l'Echelle-du-Temple à 20 h 30 : « La fin de vie des étoiles de type solaire » le 12 février, « L'activité solaire » le 12 mars, « L'astronomie chez les anciens » le 9 avril, « La Lune » le 14 mai, « La planète Terre » le 11 juin, « L'exploration de Mars depuis 2005 à nos jours » le 10 septembre, « L'histoire de la mesure des distances en astronomie » le 8 octobre, « La fin des étoiles massives » le 12 novembre et « Le globe céleste, histoire et pratique » le 10 décembre.
Enfin, la manifestation grand public par excellence, les Nuits des Etoiles, auront lieu cette année, les 9, 10 et 11 août.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/association-astronomique-soissonnais-le-ciel-a-la-portee-de-tous
samedi 12 janvier 2013
vendredi 11 janvier 2013
Tribunal de grande instance Yannick Gressot, nouveau président
Le nouveau président se nomme Gressot, il est né à Belfort...Jeune engagé au 35°RI de Belfort en 1968 je travaillais avec un Sergent Chef au 2° escadron qui s'appelait Gressot lui aussi.... ...Souvenirs...
Demain, lors de l'audience solennelle de rentrée, Yannick Gressot sera officiellement installé président du tribunal de grande instance.
YANNICK GRESSOT est arrivé au tribunal de grande instance (TGI) de Soissons il y a quelques semaines maintenant, mais c'est ce vendredi après-midi, à la faveur de l'audience solennelle de rentrée, qu'il en prendra très officiellement la tête.
Né il y a 49 ans à Belfort, fils d'un couple d'enseignants qui a grandi dans l'ombre des grands écrivains, Yannick Gressot a passé toute sa jeunesse en Franche-Comté.
Son bac de lettres en poche, il a fait ses études de droit à Besançon.
Titulaire d'une maîtrise de droit privé, il a passé avec succès le concours d'entrée à l'École nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux.
Première affectation
Après avoir été auditeur de justice au TGI de Nanterre - une énorme cité judiciaire de plus d'une centaine de magistrats où il a découvert, tout à la fois, le parquet et le siège - c'est dans le Limousin qu'il a eu sa première affectation avec un poste de juge d'instance.
« J'y suis resté quatre ans. C'est une fonction très au contact des gens. J'aime bien cette proximité », souligne le président qui, en Limousin, a aussi découvert une juridiction très peu répandue : le tribunal paritaire des baux ruraux.
Il a ensuite été nommé juge à Melun (Seine-et-Marne) où il a passé un peu plus de trois années. En plus du contentieux civil, Yannick Gressot y a aussi siégé en audiences correctionnelles.
Être à l'écoute
Inscrit au tableau d'avancement, il a été promu vice-président au TGI de Sens (Yonne), juridiction où il était, notamment, en charge de l'application des peines mais aussi de la conduite des audiences correctionnelles, et des fonctions de juge des libertés et de la détention.
En 2008, donnant un tour nouveau à sa carrière dans la magistrature, il a rejoint la Cour d'appel de Reims pour y occuper le poste de conseiller chargé du secrétariat général du 1er président. « C'est un peu l'aide de camp du 1er président et un interlocuteur quotidien des présidents de toutes les juridictions du ressort », note Yannick Gressot, qui était en charge du budget, de la gestion des ressources humaines et de l'administration générale de la cour. « C'était un travail très riche », confie le magistrat, qui pense que les différents postes qu'il a occupés lui auront donné de bonnes clés pour assurer ses nouvelles fonctions de chef de juridiction, avec le souci permanent de l'humain. « Un bon juge, c'est quelqu'un qui écoute, qui est attentif aux conséquences des décisions qu'il prend. On ne gère pas de l'immatériel et chaque décision a un retentissement sur les personnes », estime Yannick Gressot qui, lorsque ses activités professionnelles lui en laisseront le loisir, espère pouvoir continuer à assouvir sa passion pour l'histoire autant que pour la littérature
http://www.lunion.presse.fr/article/soissons/tribunal-de-grande-instance-yannick-gressot-nouveau-president
Demain, lors de l'audience solennelle de rentrée, Yannick Gressot sera officiellement installé président du tribunal de grande instance.
YANNICK GRESSOT est arrivé au tribunal de grande instance (TGI) de Soissons il y a quelques semaines maintenant, mais c'est ce vendredi après-midi, à la faveur de l'audience solennelle de rentrée, qu'il en prendra très officiellement la tête.
Né il y a 49 ans à Belfort, fils d'un couple d'enseignants qui a grandi dans l'ombre des grands écrivains, Yannick Gressot a passé toute sa jeunesse en Franche-Comté.
Son bac de lettres en poche, il a fait ses études de droit à Besançon.
Titulaire d'une maîtrise de droit privé, il a passé avec succès le concours d'entrée à l'École nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux.
Première affectation
Après avoir été auditeur de justice au TGI de Nanterre - une énorme cité judiciaire de plus d'une centaine de magistrats où il a découvert, tout à la fois, le parquet et le siège - c'est dans le Limousin qu'il a eu sa première affectation avec un poste de juge d'instance.
« J'y suis resté quatre ans. C'est une fonction très au contact des gens. J'aime bien cette proximité », souligne le président qui, en Limousin, a aussi découvert une juridiction très peu répandue : le tribunal paritaire des baux ruraux.
Il a ensuite été nommé juge à Melun (Seine-et-Marne) où il a passé un peu plus de trois années. En plus du contentieux civil, Yannick Gressot y a aussi siégé en audiences correctionnelles.
Être à l'écoute
Inscrit au tableau d'avancement, il a été promu vice-président au TGI de Sens (Yonne), juridiction où il était, notamment, en charge de l'application des peines mais aussi de la conduite des audiences correctionnelles, et des fonctions de juge des libertés et de la détention.
En 2008, donnant un tour nouveau à sa carrière dans la magistrature, il a rejoint la Cour d'appel de Reims pour y occuper le poste de conseiller chargé du secrétariat général du 1er président. « C'est un peu l'aide de camp du 1er président et un interlocuteur quotidien des présidents de toutes les juridictions du ressort », note Yannick Gressot, qui était en charge du budget, de la gestion des ressources humaines et de l'administration générale de la cour. « C'était un travail très riche », confie le magistrat, qui pense que les différents postes qu'il a occupés lui auront donné de bonnes clés pour assurer ses nouvelles fonctions de chef de juridiction, avec le souci permanent de l'humain. « Un bon juge, c'est quelqu'un qui écoute, qui est attentif aux conséquences des décisions qu'il prend. On ne gère pas de l'immatériel et chaque décision a un retentissement sur les personnes », estime Yannick Gressot qui, lorsque ses activités professionnelles lui en laisseront le loisir, espère pouvoir continuer à assouvir sa passion pour l'histoire autant que pour la littérature
http://www.lunion.presse.fr/article/soissons/tribunal-de-grande-instance-yannick-gressot-nouveau-president
jeudi 10 janvier 2013
Le cinéma prend des airs d'opéra
Le cinéma Clovis retransmet depuis peu des ballets, opéras et pièces de théâtre. Ce qui se fait de mieux. Une autre façon de profiter du spectacle vivant.
De nos jours, on ne va pas seulement au cinéma pour voir un film. La preuve, au Clovis où, depuis moins d'un an, la direction teste la retransmission de pièces de théâtre, de ballets et d'opéras, en direct ou en différé.
À vrai dire, les débuts ont été difficiles, en raison de contraintes techniques. « La réception se fait par satellite mais notre parabole, sur le toit du cinéma, se trouvait loin de la salle et la réception était mauvaise à cause d'un manque de débit », explique Tony Waeghe, directeur.
L'acquisition d'un nouveau matériel dernier cri a pu régler le problème. La retransmission en haute définition du ballet Casse-Noisettes, en direct du Royal Opera House, à Londres, le 13 décembre, s'est déroulée comme sur des roulettes. Une quarantaine de personnes s'y est rendue. Une clientèle plutôt art et essai. « Des gens qui ne peuvent pas forcément se déplacer pour aller à l'opéra », analyse Tony Waeghe.
Bien entendu, on ne retrouve pas l'ambiance particulière de ces salles de spectacle, le gai brouhaha des gens qui s'installent dans leur fauteuil, les tenues élégantes. D'ailleurs, le public de Casse-Noisettes est venu habillé comme pour aller au cinéma. Sans chichi. L'avantage, c'est que toutes les places sont bonnes, ce qui n'est pas forcément le cas à l'opéra.
En France, une centaine de salles diffusent du spectacle vivant. Cela permet de toucher un nouveau public, plus exigeant, plus âgé aussi et de remplir les salles.
Le Clovis propose également du théâtre depuis le mois d'octobre. Prochain live, ce vendredi 11 janvier, à 19 heures, en direct du Théâtre national de Marseille, où se joue Le bourgeois gentilhomme, pièce de Molière mise en scène par Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie Française. En tournée, ce spectacle connaît un franc succès. La grande nouveauté de 2013 sera la retransmission, en différé, de concerts de musiques actuelles.
Shy'm aussi
Le 2 février, la chanteuse Shy'm s'invite au Clovis, pour un concert enregistré le 4 janvier à Paris Bercy. La cible sera, cette fois, les adolescents et jeunes adultes. « On attend de voir ce que ça donne. Si ça marche, on en programmera d'autres », poursuit Tony Waeghe. Tous les concerts ne sont pas diffusables. Ce sont des sociétés spécialisées qui proposent un programme ciblé aux salles de cinéma. Des spectacles assez prisés et difficilement accessibles dans des provinces éloignées des grandes villes comme Soissons. Un peu de décentralisation, ça ne fait pas de mal.
Tarifs de 5 à 14 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-cinema-prend-des-airs-dopera
De nos jours, on ne va pas seulement au cinéma pour voir un film. La preuve, au Clovis où, depuis moins d'un an, la direction teste la retransmission de pièces de théâtre, de ballets et d'opéras, en direct ou en différé.
À vrai dire, les débuts ont été difficiles, en raison de contraintes techniques. « La réception se fait par satellite mais notre parabole, sur le toit du cinéma, se trouvait loin de la salle et la réception était mauvaise à cause d'un manque de débit », explique Tony Waeghe, directeur.
L'acquisition d'un nouveau matériel dernier cri a pu régler le problème. La retransmission en haute définition du ballet Casse-Noisettes, en direct du Royal Opera House, à Londres, le 13 décembre, s'est déroulée comme sur des roulettes. Une quarantaine de personnes s'y est rendue. Une clientèle plutôt art et essai. « Des gens qui ne peuvent pas forcément se déplacer pour aller à l'opéra », analyse Tony Waeghe.
Bien entendu, on ne retrouve pas l'ambiance particulière de ces salles de spectacle, le gai brouhaha des gens qui s'installent dans leur fauteuil, les tenues élégantes. D'ailleurs, le public de Casse-Noisettes est venu habillé comme pour aller au cinéma. Sans chichi. L'avantage, c'est que toutes les places sont bonnes, ce qui n'est pas forcément le cas à l'opéra.
En France, une centaine de salles diffusent du spectacle vivant. Cela permet de toucher un nouveau public, plus exigeant, plus âgé aussi et de remplir les salles.
Le Clovis propose également du théâtre depuis le mois d'octobre. Prochain live, ce vendredi 11 janvier, à 19 heures, en direct du Théâtre national de Marseille, où se joue Le bourgeois gentilhomme, pièce de Molière mise en scène par Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie Française. En tournée, ce spectacle connaît un franc succès. La grande nouveauté de 2013 sera la retransmission, en différé, de concerts de musiques actuelles.
Shy'm aussi
Le 2 février, la chanteuse Shy'm s'invite au Clovis, pour un concert enregistré le 4 janvier à Paris Bercy. La cible sera, cette fois, les adolescents et jeunes adultes. « On attend de voir ce que ça donne. Si ça marche, on en programmera d'autres », poursuit Tony Waeghe. Tous les concerts ne sont pas diffusables. Ce sont des sociétés spécialisées qui proposent un programme ciblé aux salles de cinéma. Des spectacles assez prisés et difficilement accessibles dans des provinces éloignées des grandes villes comme Soissons. Un peu de décentralisation, ça ne fait pas de mal.
Tarifs de 5 à 14 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-cinema-prend-des-airs-dopera
mercredi 9 janvier 2013
Un outil pédagogique pour les générations futures
L'assemblée générale de l'association ASW2 s'est déroulée en présence d'une vingtaine de membres et du maire de Laffaux, Jean-Pierre Leguiel.
Une année 2012 « riche en satisfactions » que le président Didier Ledé a détaillées en insistant sur l'objectif principal : développer davantage l'accueil des visiteurs et le tourisme au Ravin du Loup 2.
Le président a affiché un bilan très encourageant, ce qui incite son équipe à poursuivre. Globalement, l'année 2012 a été positive, avec beaucoup de manifestations organisées.
Depuis sa création en 2007, l'association enregistre une forte progression de la fréquentation du camp de Margival : le plus grand quartier général allemand de toute l'Europe de l'Ouest a attiré plusieurs milliers de personnes venues de France et de l'étranger.
Les visites guidées et celles prévues en partenariat avec l'office du tourisme des pays de Laon ont drainé beaucoup de visiteurs. Les venues d'associations, de groupes scolaires et les journées du patrimoine ont été couronnées de succès. La journée des anciens commandos du CEC 129 a été un moment de retrouvailles très fort.
Depuis trois ans, ASW2 organise également pour les élèves des après-midi pédagogiques à la découverte du métier du carrier : l'extraction des blocs de pierre, les minéraux et fossiles, l'utilisation du lieu en habitation troglodyte.
Pour le président et les membres du bureau, l'objectif sera maintenu : faire connaître l'histoire locale.
Les objectifs 2013
Les priorités seront l'amélioration de l'accueil du public et la restauration des bunkers. Un projet de création d'un musée dans un bunker au cœur du village est à l'étude avec la municipalité.
Le secrétaire Eric Trinon a insisté sur le but principal : préserver ces vestiges de la Seconde Guerre mondiale afin de pouvoir transmettre l'histoire aux plus jeunes. Les membres du bureau souhaitent que leur travail de sauvegarde soit reconnu et que ce lieu devienne un outil pédagogique pour les générations futures. Didier Lédé a signalé que certains projets seront longs à réaliser à défaut de financement. Il a remercié tous les membres de l'association « qui se sont énormément investis pour participer au nettoyage des espaces verts et à la restauration des bunkers, et ont répondu présent lors des manifestations organisées ». Sans oublier la conseillère générale, les maires de Laffaux, Vregny et Margival pour l'aide apportée.
Contact : www.asw2.new.fr ou au 06.08.00.95.51.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/un-outil-pedagogique-pour-les-generations-futures
Une année 2012 « riche en satisfactions » que le président Didier Ledé a détaillées en insistant sur l'objectif principal : développer davantage l'accueil des visiteurs et le tourisme au Ravin du Loup 2.
Le président a affiché un bilan très encourageant, ce qui incite son équipe à poursuivre. Globalement, l'année 2012 a été positive, avec beaucoup de manifestations organisées.
Depuis sa création en 2007, l'association enregistre une forte progression de la fréquentation du camp de Margival : le plus grand quartier général allemand de toute l'Europe de l'Ouest a attiré plusieurs milliers de personnes venues de France et de l'étranger.
Les visites guidées et celles prévues en partenariat avec l'office du tourisme des pays de Laon ont drainé beaucoup de visiteurs. Les venues d'associations, de groupes scolaires et les journées du patrimoine ont été couronnées de succès. La journée des anciens commandos du CEC 129 a été un moment de retrouvailles très fort.
Depuis trois ans, ASW2 organise également pour les élèves des après-midi pédagogiques à la découverte du métier du carrier : l'extraction des blocs de pierre, les minéraux et fossiles, l'utilisation du lieu en habitation troglodyte.
Pour le président et les membres du bureau, l'objectif sera maintenu : faire connaître l'histoire locale.
Les objectifs 2013
Les priorités seront l'amélioration de l'accueil du public et la restauration des bunkers. Un projet de création d'un musée dans un bunker au cœur du village est à l'étude avec la municipalité.
Le secrétaire Eric Trinon a insisté sur le but principal : préserver ces vestiges de la Seconde Guerre mondiale afin de pouvoir transmettre l'histoire aux plus jeunes. Les membres du bureau souhaitent que leur travail de sauvegarde soit reconnu et que ce lieu devienne un outil pédagogique pour les générations futures. Didier Lédé a signalé que certains projets seront longs à réaliser à défaut de financement. Il a remercié tous les membres de l'association « qui se sont énormément investis pour participer au nettoyage des espaces verts et à la restauration des bunkers, et ont répondu présent lors des manifestations organisées ». Sans oublier la conseillère générale, les maires de Laffaux, Vregny et Margival pour l'aide apportée.
Contact : www.asw2.new.fr ou au 06.08.00.95.51.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/un-outil-pedagogique-pour-les-generations-futures
La machine à prendre des rendez-vous
Innovation. A 22 ans, Victor vient de lancer un agenda interactif pour organiser les plannings des médecins et coiffeurs.
Fils de médecin, Victor Emerique, 22 ans, ne sera pas médecin comme son père. Ce n'est bien pas grave car à l'âge où papa posait pour la première fois son séant sur les bancs de la fac de médecine, Victor créait déjà sa propre entreprise, « futsal-store.net », un site de vente en ligne de vêtements et d'accessoires de football en salle. À suivi rapidement Prodsolution, une agence de communication spécialisée notamment dans la création de sites internet.
Etudiant en troisième année de l'école de commerce Téma (groupe Reims Management School), le jeune Rémois lance cette semaine OpenRendezVous. Il s'agit d'une plateforme censée permettre aux clients ou patients de réserver, à toute heure de la journée et de la nuit, des créneaux horaires chez le coiffeur ou le médecin sans avoir à décrocher le téléphone. Cette opération se fait en visualisant les disponibilités et les tarifs des prestations.
Le service est donc nouveau pour le client ou le patient. Mais, de l'autre côté, OpenRendezVous fait gagner du temps aux professionnels en leur évitant de répondre sans cesse aux appels. Il leur fait bénéficier aussi d'un outil de gestion moderne de leur planning.
Une service créée avec 5 000 euros d'économies personnelles
C'est bien sûr en fréquentant régulièrement le cabinet paternel que Victor a eu l'idée d'un tel service. « J'ai constaté que l'on pouvait perdre beaucoup de temps à répondre au téléphone, à prendre des rendez-vous voire à les annuler, et que l'on pouvait aider pas mal de monde en créant un nouvel outil », explique-t-il. OpenRendezVous n'est pas là pour remplacer les secrétaires, prévient diplomatiquement Victor, mais pour les aider dans leur tâche. Mais il peut permettre aux professionnels qui n'ont personne au standard de perdre moins de temps au téléphone.
Conçue avec son associé Guillaume Blot, 29 ans, développeur informatique de Soissons, la plateforme OpenRendezVous.com est totalement gratuite pour les clients et les patients. Mais elle est payante pour les professionnels à qui l'on propose un abonnement de 49,90 euros par mois pour un engagement d'un an. Pour le lancement, OpenRendezVous veut proposer 50 à 100 abonnements gratuits dans chaque département français. Pour faire connaître et commercialiser son service, la jeune entreprise est en train de constituer un réseau de VRP, intéressés à la vente. Des particuliers qui feront souscrire un abonnement à leur esthéticienne ou leur dentiste bénéficieront d'un bon d'achat de 50 euros en remerciement de leur parrainage.
Ce service, qui n'aurait pas d'équivalent en France, a été créé avec seulement 5 000 euros d'économies personnelles des fondateurs, mais beaucoup de remue-méninges, d'interviews de professionnels et d'heures de développement informatique. « Si demain ça commence à bien marcher, nous irons voir des business angels pour lancer une grande campagne de communication », explique Victor.
La jeune entreprise vise rapidement plusieurs centaines d'abonnements payants et va lancer au cours des prochains mois des applications pour smartphone. Si le service semble répondre à l'évolution des usages des consommateurs, le plus gros travail sera sans doute de convaincre les professionnels. La bataille d'arguments entre le bon vieil agenda papier et son évolution numérique interactive promet d'être animée dans les cabinets et les salons.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-machine-a-prendre-des-rendez-vous
Fils de médecin, Victor Emerique, 22 ans, ne sera pas médecin comme son père. Ce n'est bien pas grave car à l'âge où papa posait pour la première fois son séant sur les bancs de la fac de médecine, Victor créait déjà sa propre entreprise, « futsal-store.net », un site de vente en ligne de vêtements et d'accessoires de football en salle. À suivi rapidement Prodsolution, une agence de communication spécialisée notamment dans la création de sites internet.
Etudiant en troisième année de l'école de commerce Téma (groupe Reims Management School), le jeune Rémois lance cette semaine OpenRendezVous. Il s'agit d'une plateforme censée permettre aux clients ou patients de réserver, à toute heure de la journée et de la nuit, des créneaux horaires chez le coiffeur ou le médecin sans avoir à décrocher le téléphone. Cette opération se fait en visualisant les disponibilités et les tarifs des prestations.
Le service est donc nouveau pour le client ou le patient. Mais, de l'autre côté, OpenRendezVous fait gagner du temps aux professionnels en leur évitant de répondre sans cesse aux appels. Il leur fait bénéficier aussi d'un outil de gestion moderne de leur planning.
Une service créée avec 5 000 euros d'économies personnelles
C'est bien sûr en fréquentant régulièrement le cabinet paternel que Victor a eu l'idée d'un tel service. « J'ai constaté que l'on pouvait perdre beaucoup de temps à répondre au téléphone, à prendre des rendez-vous voire à les annuler, et que l'on pouvait aider pas mal de monde en créant un nouvel outil », explique-t-il. OpenRendezVous n'est pas là pour remplacer les secrétaires, prévient diplomatiquement Victor, mais pour les aider dans leur tâche. Mais il peut permettre aux professionnels qui n'ont personne au standard de perdre moins de temps au téléphone.
Conçue avec son associé Guillaume Blot, 29 ans, développeur informatique de Soissons, la plateforme OpenRendezVous.com est totalement gratuite pour les clients et les patients. Mais elle est payante pour les professionnels à qui l'on propose un abonnement de 49,90 euros par mois pour un engagement d'un an. Pour le lancement, OpenRendezVous veut proposer 50 à 100 abonnements gratuits dans chaque département français. Pour faire connaître et commercialiser son service, la jeune entreprise est en train de constituer un réseau de VRP, intéressés à la vente. Des particuliers qui feront souscrire un abonnement à leur esthéticienne ou leur dentiste bénéficieront d'un bon d'achat de 50 euros en remerciement de leur parrainage.
Ce service, qui n'aurait pas d'équivalent en France, a été créé avec seulement 5 000 euros d'économies personnelles des fondateurs, mais beaucoup de remue-méninges, d'interviews de professionnels et d'heures de développement informatique. « Si demain ça commence à bien marcher, nous irons voir des business angels pour lancer une grande campagne de communication », explique Victor.
La jeune entreprise vise rapidement plusieurs centaines d'abonnements payants et va lancer au cours des prochains mois des applications pour smartphone. Si le service semble répondre à l'évolution des usages des consommateurs, le plus gros travail sera sans doute de convaincre les professionnels. La bataille d'arguments entre le bon vieil agenda papier et son évolution numérique interactive promet d'être animée dans les cabinets et les salons.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-machine-a-prendre-des-rendez-vous
mardi 8 janvier 2013
Lydie Lemaire publie son premier roman à compte d'auteur
Publier son livre : la belle affaire. Entre des maisons d'éditions qui croulent sous les manuscrits et les opportunistes qui en profitent pour vous soutirer vos économies, que faire ?
LYDIE LEMAIRE est une jeune mère de famille en apparence ordinaire, avec une histoire extraordinaire à raconter. Une timide ayant un grand besoin de s'exprimer. Elle a d'abord écrit des chansons, chez elle, à Belleu. « Un jour, j'ai voulu en écrire une et c'est devenu un livre », sourit-elle. Pas en un jour, ni même en une année. Les premières pages ont été écrites voilà sept ans, avant d'être abandonnées dans un coin, puis exhumées il y a deux ans. La flamme est aussitôt repartie.
Regarde-moi ! raconte les destins mêlés d'une psy pour enfant ayant le don d'empathie et d'un patient. « Je ne comptais pas du tout le faire publier. Et puis plusieurs personnes l'ont lu, l'ont aimé et m'ont poussée. Je me suis dit que je tenais peut-être quelque chose. »
« Ils sont tous comme ça »
Voilà Lydie Lemaire jetée seule dans le grand bain de l'édition, sans connaissance d'un milieu qui a ses codes. « J'ai envoyé des manuscrits par lettres avec accusé de réception à de grandes maisons et à de plus modestes. Je n'ai eu que des refus », se souvient-elle. L'envoi des copies lui a coûté dans les 500 euros. « Les éditeurs reçoivent entre 200 et 300 manuscrits par mois. Je sais que beaucoup ne sont pas ouverts, éliminés rien que sur le titre. »
Lydie Lemaire finit par trouver un éditeur, mais celui-ci met la clef sous la porte. Elle sollicite quelques maisons d'éditions à compte d'auteur. « Ils vous envoient le contrat dès le lendemain de la réception du livre avec la facture. Ils ne le lisent même pas, observe-t-elle. On vous demande 2 500 euros pour X exemplaires qu'ils conservent mais ne font rien pour les vendre. On vous donne entre 20 et 40 exemplaires en fonction de votre mode de paiement. Ils sont tous comme ça. » À ce moment, elle pense même tout abandonner.
C'était sans compter sur sa rencontre avec Joël Lévêque, patron de la maison d'édition A Contresens, basée à Vaurezis.
C'était lors du Salon de livre de Merlieux. « Je voulais lui demander conseil, mais je n'osais pas aller le voir. Je lui en ai parlé et c'est là qu'il m'a dit qu'avec sa femme, ils montaient une maison d'édition à compte d'auteur. » Regarde-moi !, en cours d'impression mais déjà en vente en ligne *, sera le premier ouvrage édité par Atoutlignes. « L'éditeur s'est occupé de toutes les démarches pour moi et m'a réellement accompagnée ». « J'ai hâte de l'avoir, confie-t-elle. C'est un peu comme un bébé. »
Cette expérience acquise, Lydie Lemaire Williams, inconditionnelle d'Harlan Coben, va bientôt accoucher d'un polar.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lydie-lemaire-publie-son-premier-roman-a-compte-dauteur
LYDIE LEMAIRE est une jeune mère de famille en apparence ordinaire, avec une histoire extraordinaire à raconter. Une timide ayant un grand besoin de s'exprimer. Elle a d'abord écrit des chansons, chez elle, à Belleu. « Un jour, j'ai voulu en écrire une et c'est devenu un livre », sourit-elle. Pas en un jour, ni même en une année. Les premières pages ont été écrites voilà sept ans, avant d'être abandonnées dans un coin, puis exhumées il y a deux ans. La flamme est aussitôt repartie.
Regarde-moi ! raconte les destins mêlés d'une psy pour enfant ayant le don d'empathie et d'un patient. « Je ne comptais pas du tout le faire publier. Et puis plusieurs personnes l'ont lu, l'ont aimé et m'ont poussée. Je me suis dit que je tenais peut-être quelque chose. »
« Ils sont tous comme ça »
Voilà Lydie Lemaire jetée seule dans le grand bain de l'édition, sans connaissance d'un milieu qui a ses codes. « J'ai envoyé des manuscrits par lettres avec accusé de réception à de grandes maisons et à de plus modestes. Je n'ai eu que des refus », se souvient-elle. L'envoi des copies lui a coûté dans les 500 euros. « Les éditeurs reçoivent entre 200 et 300 manuscrits par mois. Je sais que beaucoup ne sont pas ouverts, éliminés rien que sur le titre. »
Lydie Lemaire finit par trouver un éditeur, mais celui-ci met la clef sous la porte. Elle sollicite quelques maisons d'éditions à compte d'auteur. « Ils vous envoient le contrat dès le lendemain de la réception du livre avec la facture. Ils ne le lisent même pas, observe-t-elle. On vous demande 2 500 euros pour X exemplaires qu'ils conservent mais ne font rien pour les vendre. On vous donne entre 20 et 40 exemplaires en fonction de votre mode de paiement. Ils sont tous comme ça. » À ce moment, elle pense même tout abandonner.
C'était sans compter sur sa rencontre avec Joël Lévêque, patron de la maison d'édition A Contresens, basée à Vaurezis.
C'était lors du Salon de livre de Merlieux. « Je voulais lui demander conseil, mais je n'osais pas aller le voir. Je lui en ai parlé et c'est là qu'il m'a dit qu'avec sa femme, ils montaient une maison d'édition à compte d'auteur. » Regarde-moi !, en cours d'impression mais déjà en vente en ligne *, sera le premier ouvrage édité par Atoutlignes. « L'éditeur s'est occupé de toutes les démarches pour moi et m'a réellement accompagnée ». « J'ai hâte de l'avoir, confie-t-elle. C'est un peu comme un bébé. »
Cette expérience acquise, Lydie Lemaire Williams, inconditionnelle d'Harlan Coben, va bientôt accoucher d'un polar.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lydie-lemaire-publie-son-premier-roman-a-compte-dauteur
lundi 7 janvier 2013
Picardie en Ligne : Modules d'initiation informatique janvier 2013
Pour ce mois de janvier 2013 Picardie en Ligne du Soissonnais vous propose 6 modules d'initiation informatique :
- Initia'Tic (pour les débutants) début le lundi 7 janvier 2013 de 9h à 12h- Traitement de texte "LibreOffice" début le mardi 8 janvier 2013 de 14h à 17h
- Scribus (PAO) début le vendredi 11 janvier 2013 de 14h à 16h
- Picasa "gestionnaire d'image" début le mercredi 16 janvier 2013 de 10h à 12h
- Tableur "LibreOffice" début le jeudi 17 janvier 2013 de 14h à 17h
- Montage Photo début le mercredi 30 janvier 2013 de 14h à 16h
Pour plus d'infos :
Picardie en Ligne du Soissonnais
58 Bd Jeanne d'Arc - PARC GOURAUD
02200 - Soissons
Tél. : 03 23 53 17 54
libresoissonnais02@gmail.com Cet adresse mail est protégé contre les spambots. Vous avez d'activer le javascript pour la visualiser. Http://pelsoissonnais.homelinux.net
dimanche 6 janvier 2013
Cannabis : un réseau structuré démantelé par les gendarmes
Au terme de sept mois d'enquête, les gendarmes viennent de démanteler un réseau très structuré de trafic de cannabis sur le Soissonnais.
IL ne s'agit que d'une estimation basse, sans doute bien en deçà de la réalité du trafic, mais les chiffres livrés par le parquet et les gendarmes parlent déjà d'eux-mêmes : en un an, le réseau qui vient d'être démantelé sur le Soissonnais aurait vu écouler une douzaine de kilogrammes de résine de cannabis pour une valeur marchande qui serait de l'ordre de 35 000 euros.
Cela donne, aux yeux du vice-procureur de la République de Soissons, Éric De Valroger, et du chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie, une bonne idée de « l'importance » que commençait à prendre ce réseau sur ses secteurs d'approvisionnement, principalement les cantons de Vailly-sur-Aisne et Braine.
Organisation pyramidale
Tout est parti d'une interpellation menée par les services de police de Soissons en mai dernier. Un jeune majeur est trouvé en possession de résine de cannabis. En garde à vue, il se met rapidement à table. Il vit dans une commune du canton brainois. Le parquet décide donc de confier l'enquête aux militaires de la brigade de recherches de Soissons. Un long travail de surveillance commence alors pour les gendarmes.
Au fil des semaines, le travail se fait de plus en plus payant, avec cette particularité, note le chef d'escadron Lefèbvre, que le réseau alimente en cannabis de jeunes majeurs et des mineurs, souvent lycéens, depuis la fin de l'année 2011. Sept vendeurs et revendeurs - à des degrés divers d'implication - et dix-neuf consommateurs réguliers sont ainsi identifiés par les enquêteurs. « Le réseau était bien ancré, avec des échanges hebdomadaires », souligne le commandant de compagnie, tandis que le vice-procureur insiste, pour sa part, sur « l'organisation pyramidale » sur lequel était fondée le trafic, exclusivement de résine de cannabis.
A plein régime
Au sommet, il y avait un Vaillysien de 24 ans, « le plus galonné en terme de délinquance » selon Éric De Valroger. C'est lui qui se procurait la drogue en région parisienne pour fournir la « tête » du réseau local, qui travaillait elle-même avec trois revendeurs et une jeune femme, seule à être titulaire du permis de conduire, pour transporter la marchandise « en toute connaissance de cause ».
L'interpellation des six mis en cause, qui venaient s'ajouter à celle de mai 2012, a été menée mercredi matin à l'heure du laitier par une vingtaine de militaires de la compagnie de Soissons avec le concours de deux équipes cynophiles, à Soissons, Belleu, Mercin-et-Vaux, Chassemy et Vailly-sur-Aisne. Lors des perquisitions, les gendarmes ont saisi environ 750 grammes de résine de cannabis, plusieurs centaines d'euros en numéraires, divers matériels pour couper et préparer les barrettes de « shit » mais aussi des narghilés.
Réponses judiciaires
Pour le magistrat, « l'excellent travail fourni par les gendarmes, de concert avec le parquet » a permis de mettre fin à un « jeune » réseau qui « fonctionnait à plein régime et était en plein développement. Outre le grave préjudice à la santé publique, il créait un vrai trouble à l'ordre public. »
Hier, le « grossiste » du trafic a été déféré au parquet qui a requis son placement en détention provisoire en vue de son jugement en comparution immédiate. Le juge des libertés et de la détention a finalement choisi de le placer sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement en février. Les quatre dealers majeurs du réseau local ont reçu une convocation pour une audience correctionnelle en mars et deux mineurs seront, eux, convoqués par le juge des enfants. Quant aux dix-neuf consommateurs, ils feront tous l'objet d'une composition pénale.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cannabis-un-reseau-structure-demantele-par-les-gendarmes
IL ne s'agit que d'une estimation basse, sans doute bien en deçà de la réalité du trafic, mais les chiffres livrés par le parquet et les gendarmes parlent déjà d'eux-mêmes : en un an, le réseau qui vient d'être démantelé sur le Soissonnais aurait vu écouler une douzaine de kilogrammes de résine de cannabis pour une valeur marchande qui serait de l'ordre de 35 000 euros.
Cela donne, aux yeux du vice-procureur de la République de Soissons, Éric De Valroger, et du chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie, une bonne idée de « l'importance » que commençait à prendre ce réseau sur ses secteurs d'approvisionnement, principalement les cantons de Vailly-sur-Aisne et Braine.
Organisation pyramidale
Tout est parti d'une interpellation menée par les services de police de Soissons en mai dernier. Un jeune majeur est trouvé en possession de résine de cannabis. En garde à vue, il se met rapidement à table. Il vit dans une commune du canton brainois. Le parquet décide donc de confier l'enquête aux militaires de la brigade de recherches de Soissons. Un long travail de surveillance commence alors pour les gendarmes.
Au fil des semaines, le travail se fait de plus en plus payant, avec cette particularité, note le chef d'escadron Lefèbvre, que le réseau alimente en cannabis de jeunes majeurs et des mineurs, souvent lycéens, depuis la fin de l'année 2011. Sept vendeurs et revendeurs - à des degrés divers d'implication - et dix-neuf consommateurs réguliers sont ainsi identifiés par les enquêteurs. « Le réseau était bien ancré, avec des échanges hebdomadaires », souligne le commandant de compagnie, tandis que le vice-procureur insiste, pour sa part, sur « l'organisation pyramidale » sur lequel était fondée le trafic, exclusivement de résine de cannabis.
A plein régime
Au sommet, il y avait un Vaillysien de 24 ans, « le plus galonné en terme de délinquance » selon Éric De Valroger. C'est lui qui se procurait la drogue en région parisienne pour fournir la « tête » du réseau local, qui travaillait elle-même avec trois revendeurs et une jeune femme, seule à être titulaire du permis de conduire, pour transporter la marchandise « en toute connaissance de cause ».
L'interpellation des six mis en cause, qui venaient s'ajouter à celle de mai 2012, a été menée mercredi matin à l'heure du laitier par une vingtaine de militaires de la compagnie de Soissons avec le concours de deux équipes cynophiles, à Soissons, Belleu, Mercin-et-Vaux, Chassemy et Vailly-sur-Aisne. Lors des perquisitions, les gendarmes ont saisi environ 750 grammes de résine de cannabis, plusieurs centaines d'euros en numéraires, divers matériels pour couper et préparer les barrettes de « shit » mais aussi des narghilés.
Réponses judiciaires
Pour le magistrat, « l'excellent travail fourni par les gendarmes, de concert avec le parquet » a permis de mettre fin à un « jeune » réseau qui « fonctionnait à plein régime et était en plein développement. Outre le grave préjudice à la santé publique, il créait un vrai trouble à l'ordre public. »
Hier, le « grossiste » du trafic a été déféré au parquet qui a requis son placement en détention provisoire en vue de son jugement en comparution immédiate. Le juge des libertés et de la détention a finalement choisi de le placer sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement en février. Les quatre dealers majeurs du réseau local ont reçu une convocation pour une audience correctionnelle en mars et deux mineurs seront, eux, convoqués par le juge des enfants. Quant aux dix-neuf consommateurs, ils feront tous l'objet d'une composition pénale.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cannabis-un-reseau-structure-demantele-par-les-gendarmes
samedi 5 janvier 2013
La Cordée trouve son e-Quilibre
Le centre éducatif La Cordée a mis en œuvre un nouveau système de restauration, baptisé e-Quilibre, qui concilie respect des normes, maîtrise des coûts et projet d'établissement.
UNE cuillerée de normes d'hygiène et de sécurité alimentaire, une bonne pincée d'équilibre nutritionnel, une note pas trop salée et une large part laissée à la créativité et la cuisine familiale… La volonté du centre éducatif La Cordée de mettre en place un nouveau système de restauration pouvait apparaître comme une gageure.
C'est pourtant le défi que son équipe a choisi de relever en adoptant le programme e-Quilibre proposé par la société Transgourmet, fournisseur des professionnels de la restauration hors foyer.
Une première dans l'Aisne
En place depuis le 1er janvier, ce processus permet à La Cordée une mise en conformité avec les nouvelles réglementations issues de la Loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche et le Programme national de l'alimentation (PNA) et le Groupement d'etude des marchés en restauration collective et de nutrition (GEMRCN) qui entrent en application dès cette année.
« Notre établissement est le 1er dans l'Aisne à adopter ce système qui garantit le respect des normes d'hygiène, de sécurité alimentaire et d'équilibre nutritionnel tout en conservant l'esprit de notre projet pédagogique de favoriser une préparation des plats sur les appartements de type familial, sans devoir passer par un système de restauration collective », explique Pascal Landercy, le directeur du centre éducatif, qui accueille quarante-quatre jeunes de moins de 18 ans placés là sur décision du juge des enfants.
« Si un menu commun est défini, c'est la maîtresse de maison qui fait la cuisine dans chacun des cinq appartements », explique Cédric Ducastel, le cuisinier de La Cordée. Chaque table y réunit de huit à dix jeunes et leurs éducateurs autour de la maîtresse de maison.
Un choix de menus
« On est vraiment dans de la cuisine familiale, où on épluche ses légumes, où il y a de bonnes odeurs quand les plats se préparent. Il y a un effet madeleine de Proust », ajoute Pascal Landercy.
Que change, très concrètement, le programme e-Quilibre qu'a retenu La Cordée ? « Désormais, quand nous passons commandes, nous ne choisissons plus des ingrédients, mais des menus », indique Cédric Ducastel. En fonction de ces choix et du nombre de couverts, Transgourmet ne livre à La Cordée que les ingrédients dont elle a besoin. « Par rapport aux menus qui nous sont proposés, nous avons une marge d'adaptation. Nous avons d'ailleurs fait rentrer un certain nombre de plats dont profitent ainsi d'autres structures qui ont adhéré au système e-Quilibre », note Pascal Landercy, qui a d'autant plus la fibre gourmande que son père était cuisinier et qu'il a, dès sa plus tendre enfance, été éduqué au goût des bonnes choses.
Chaque maîtresse de maison reçoit les mêmes produits à préparer et doit suivre le même menu, pour un coût de 2,70 euros/personne, mais la « patte » de chacune fait le reste.
« On n'ouvre pas de boîtes de conserve et quand on mange de la tarte, elle est maison », se félicite le directeur qui souligne que, chaque année, pas moins de 23 000 repas sont servis dans son établissement, hors petit déjeuner et goûter, pour un budget de l'ordre de 90 000 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-cordee-trouve-son-e-quilibre
UNE cuillerée de normes d'hygiène et de sécurité alimentaire, une bonne pincée d'équilibre nutritionnel, une note pas trop salée et une large part laissée à la créativité et la cuisine familiale… La volonté du centre éducatif La Cordée de mettre en place un nouveau système de restauration pouvait apparaître comme une gageure.
C'est pourtant le défi que son équipe a choisi de relever en adoptant le programme e-Quilibre proposé par la société Transgourmet, fournisseur des professionnels de la restauration hors foyer.
Une première dans l'Aisne
En place depuis le 1er janvier, ce processus permet à La Cordée une mise en conformité avec les nouvelles réglementations issues de la Loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche et le Programme national de l'alimentation (PNA) et le Groupement d'etude des marchés en restauration collective et de nutrition (GEMRCN) qui entrent en application dès cette année.
« Notre établissement est le 1er dans l'Aisne à adopter ce système qui garantit le respect des normes d'hygiène, de sécurité alimentaire et d'équilibre nutritionnel tout en conservant l'esprit de notre projet pédagogique de favoriser une préparation des plats sur les appartements de type familial, sans devoir passer par un système de restauration collective », explique Pascal Landercy, le directeur du centre éducatif, qui accueille quarante-quatre jeunes de moins de 18 ans placés là sur décision du juge des enfants.
« Si un menu commun est défini, c'est la maîtresse de maison qui fait la cuisine dans chacun des cinq appartements », explique Cédric Ducastel, le cuisinier de La Cordée. Chaque table y réunit de huit à dix jeunes et leurs éducateurs autour de la maîtresse de maison.
Un choix de menus
« On est vraiment dans de la cuisine familiale, où on épluche ses légumes, où il y a de bonnes odeurs quand les plats se préparent. Il y a un effet madeleine de Proust », ajoute Pascal Landercy.
Que change, très concrètement, le programme e-Quilibre qu'a retenu La Cordée ? « Désormais, quand nous passons commandes, nous ne choisissons plus des ingrédients, mais des menus », indique Cédric Ducastel. En fonction de ces choix et du nombre de couverts, Transgourmet ne livre à La Cordée que les ingrédients dont elle a besoin. « Par rapport aux menus qui nous sont proposés, nous avons une marge d'adaptation. Nous avons d'ailleurs fait rentrer un certain nombre de plats dont profitent ainsi d'autres structures qui ont adhéré au système e-Quilibre », note Pascal Landercy, qui a d'autant plus la fibre gourmande que son père était cuisinier et qu'il a, dès sa plus tendre enfance, été éduqué au goût des bonnes choses.
Chaque maîtresse de maison reçoit les mêmes produits à préparer et doit suivre le même menu, pour un coût de 2,70 euros/personne, mais la « patte » de chacune fait le reste.
« On n'ouvre pas de boîtes de conserve et quand on mange de la tarte, elle est maison », se félicite le directeur qui souligne que, chaque année, pas moins de 23 000 repas sont servis dans son établissement, hors petit déjeuner et goûter, pour un budget de l'ordre de 90 000 euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-cordee-trouve-son-e-quilibre
vendredi 4 janvier 2013
jeudi 3 janvier 2013
mercredi 2 janvier 2013
Boulevard Jeanne-d’Arc, le changement c’est maintenant
Des travaux d’enfouissement des réseaux ont débuté. En 2013, les chantiers, et notamment archéologiques vont s’ouvrir boulevard Jeanne-d’Arc.
ENFIN ! C’est en 2013 que le boulevard Jeanne-d’Arc devrait prendre un coup de jeune. La vieille artère de Soissons en a besoin et c’est un ravalement en profondeur qui s’annonce, avec dans un premier temps, les travaux d’enfouissement des réseaux (téléphones et électricité). « Fin novembre nous avons terminé la première portion au niveau de Gouraud », indique Patrick Day, le maire, « nous allons refaire tout le réseau assainissement avec l’Agglo. Tous les tuyaux vont être changés. On refait aussi avec le siprodes, le réseau d’eau qui date de 1906. »
Cet hiver, les réseaux téléphoniques et électriques seront enfouis sur le reste du boulevard. « Puis il y aura des fouilles archéologiques car nous allons implanter des bassins de stockage d’eau en cas d’orage sous les trottoirs. On va aller jusqu’à 4 ou 5 mètres de profondeur. » Ces fouilles archéologiques devront être menées « car on s’attend à trouver des choses. Au niveau du carrefour avec la rue Saint-Remy par exemple, il y a peut-être une église. Ça n’a pas été ouvert depuis la guerre de 70 ». 1870.
Sur plusieurs années
Ces recherches promettent d’être longues. Les archéologues n’en ont d’ailleurs pas fini avec Soissons puisque d’autres chantiers s’ouvriront à eux, rue Lavisse par exemple. Boulevard Jeanne-d’Arc, après ces recherches dans les sous-sols, « on pourra ensuite mettre les bassins et c’est seulement après que l’on pourra attaquer toute la surface. C’est pour cela que l’on a commencé les travaux en 2011 », poursuit Patrick Day. Les travaux s’échelonneront sur plusieurs années et ne devraient pas s’achever avant 2015.
Pour mémoire, le boulevard gardera sa configuration actuelle, avec 10 mètres de largeur de voirie et 10 mètres d’allées de part et d’autre. Le coût de ces travaux est estimé à 6 millions d’euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/boulevard-jeanne-d%E2%80%99arc-le-changement-c%E2%80%99est-maintenant
ENFIN ! C’est en 2013 que le boulevard Jeanne-d’Arc devrait prendre un coup de jeune. La vieille artère de Soissons en a besoin et c’est un ravalement en profondeur qui s’annonce, avec dans un premier temps, les travaux d’enfouissement des réseaux (téléphones et électricité). « Fin novembre nous avons terminé la première portion au niveau de Gouraud », indique Patrick Day, le maire, « nous allons refaire tout le réseau assainissement avec l’Agglo. Tous les tuyaux vont être changés. On refait aussi avec le siprodes, le réseau d’eau qui date de 1906. »
Cet hiver, les réseaux téléphoniques et électriques seront enfouis sur le reste du boulevard. « Puis il y aura des fouilles archéologiques car nous allons implanter des bassins de stockage d’eau en cas d’orage sous les trottoirs. On va aller jusqu’à 4 ou 5 mètres de profondeur. » Ces fouilles archéologiques devront être menées « car on s’attend à trouver des choses. Au niveau du carrefour avec la rue Saint-Remy par exemple, il y a peut-être une église. Ça n’a pas été ouvert depuis la guerre de 70 ». 1870.
Sur plusieurs années
Ces recherches promettent d’être longues. Les archéologues n’en ont d’ailleurs pas fini avec Soissons puisque d’autres chantiers s’ouvriront à eux, rue Lavisse par exemple. Boulevard Jeanne-d’Arc, après ces recherches dans les sous-sols, « on pourra ensuite mettre les bassins et c’est seulement après que l’on pourra attaquer toute la surface. C’est pour cela que l’on a commencé les travaux en 2011 », poursuit Patrick Day. Les travaux s’échelonneront sur plusieurs années et ne devraient pas s’achever avant 2015.
Pour mémoire, le boulevard gardera sa configuration actuelle, avec 10 mètres de largeur de voirie et 10 mètres d’allées de part et d’autre. Le coût de ces travaux est estimé à 6 millions d’euros.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/boulevard-jeanne-d%E2%80%99arc-le-changement-c%E2%80%99est-maintenant
Inscription à :
Articles (Atom)