lundi 30 septembre 2013

Le foyer de jeunes travailleurs, indispensable depuis un demi-siècle

«Je n'étais pas de Soissons, je ne connaissais personne, j'étais bien content d'avoir trouvé ce point de chute. » Le point de chute en question, c'était le Logis de jeunes travailleurs, aujourd'hui appelé résidence Mahieu, de la Ville. Roger y a « atterri » en 1963, date de l'ouverture de la structure. Cette semaine, cette résidence souffle ses cinquante bougies.
Durant cinq décennies, des centaines de jeunes ont défilé chaque année au sein du bâtiment, qui comporte aujourd'hui 55 studios.
« À l'époque, nous étions dans des chambres avec souvent deux ou trois lits », évoque Roger face à Jonathan et Kevin, deux jeunes résidants. Originaire de Pontavert dans le Laonnois, Roger était arrivé ici après sa formation de peintre en bâtiment. « Les sanitaires se trouvaient à l'extérieur et on se lavait à l'eau froide. Mais on était heureux d'être là. » Au-delà de trouver un toit, les jeunes travailleurs de l'époque trouvaient aussi une ambiance. « On mangeait tous ensemble et il fallait batailler pour se faire une place à table !», plaisante Roger. « Après le repas, c'était babyfoot, ping-pong ou encore jeux de cartes… Et puis on organisait des sorties, des ateliers de théâtre. »
Une ambiance changeante
À l'époque, il y avait également des cours de danses folkloriques ou encore un endroit pour réparer ou faire la vidange des voitures. Au fil des années, la structure a changé. En 1986, elle est devenue mixte. Un étage était réservé aux jeunes filles, dont l'accès était bien fermé à clé.
C'est en 2004 que le plus gros changement est intervenu : les 78 chambres sont devenues 55 studios individuels meublés avec sanitaire et petite cuisine. On pourrait croire que cette « refonte » détruirait la convivialité au sein de la résidence. « L'ambiance ici dépend de la composition du conseil de la vie sociale », glisse Jonathan, un jeune travailleur qui exerce la profession d'animateur. Le conseil en question est composé de locataires, ainsi que de membres du personnel et de représentants des financeurs (public pour la plupart).
« Il y a deux ans, tout le monde se connaissait, on participait à des sorties, des soirées et beaucoup d'animations étaient proposées. Aujourd'hui, il se passe un peu moins de choses », constate Jonathan.
Il y a peut-être moins d'animations actuellement, mais ça n'empêche pas la résidence Mahieu, qui est rattachée à celle situé rue Saint-Martin, de voir du « mouvement ».
« Cela représente au total 94 studios. Ici, les résidents ont une semaine de préavis. Les choses vont donc vite. Chaque année, ils sont donc près de 150 à passer par chez nous », commente l'animateur Thierry Wator. 

http://www.lunion.presse.fr/region/le-foyer-de-jeunes-travailleurs-indispensable-depuis-un-jna3b26n217373

samedi 28 septembre 2013

Le pharmacien de l'hôpital condamné en appel

SOISSONS (02). La Cour d'appel vient de confirmer la condamnation d'un pharmacien pour harcèlement moral. Il ne travaille plus à Soissons.
C'est le dernier épisode d'un feuilleton judiciaire qui vient de se jouer à la cour d'appel d'Amiens. Les magistrats viennent de rendre leur décision et ont confirmé la culpabilité de Claude C., ancien pharmacien du centre hospitalier de Soissons, dans le cadre d'une affaire de harcèlement moral. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis, à 3 000 euros d'amende, à verser 10 000 euros de dommages et intérêts à la victime et à lui régler 2 000 euros de frais d'avocat.
L'affaire avait été examinée en septembre 2012 par les juges du tribunal correctionnel de Soissons. Les faits de harcèlement remontent de mai 2008 à janvier 2010. Plusieurs employés de la pharmacie du centre hospitalier de Soissons se plaignent d'injures répétées et régulières. La CGT alerte l'inspection du travail qui ouvre une enquête. La gendarmerie est également saisie du dossier.
Toutes les personnes qui travaillent de près ou de loin avec la pharmacie de l'hôpital sont entendues. Il était ressorti des auditions que quatre personnes se plaignaient de harcèlement moral véritable. Une seule était présente à l'audience de 2012 et s'était constitué partie civile pour réclamer l'euro symbolique de dommages et intérêts. Après sa condamnation en 2012, le prévenu avait fait appel de la décision. Claude C. avait été mis à l'écart du service, dans un bureau, en 2009. Il travaille dans un autre centre hospitalier depuis quelques mois. 

http://www.lunion.presse.fr/region/le-pharmacien-de-l-hopital-condamne-en-appel-jna3b26n215064

mercredi 25 septembre 2013

C'est le moment de penser aux remèdes naturels !

À l'approche des périodes automnales et hivernales où les maladies bénignes font leur apparition, le vieil adage « mieux vaut prévenir que guérir » prend tout son sens. Quelques remèdes naturels peuvent nous aider à lutter contre ces maux qui nous empoisonnent la vie. « Le premier rempart contre les maladies de l'hiver, rhume et grippe, consiste à renforcer ses défenses immunitaires », indique Christophe Godard, naturopathe à Soissons.
« Il n'y a pas de recette magique. Chaque cas doit être réglé avec la prise en compte de sa particularité. Toutefois, de façon globale on peut inciter le grand public à manger un maximum de produits frais crus et bio, à vivre au grand air et à faire du sport. » En effet, il est conseillé d'abord de veiller à son hygiène de vie : sommeil suffisant et de bonne qualité, exercice physique permettant d'évacuer le stress, alimentation équilibrée, riches en fruits et légumes frais et bio (pour les vitamines, minéraux, et substances antioxydantes), des céréales complètes, des graisses végétales de bonne qualité (huiles première pression à froid, non raffinées).
Il est aussi conseillé d'éviter le sucre qui induit la production d'une hormone par le pancréas, le cortisol, affaiblissant l'immunité. Il faut savoir qu'il n'existe pas de médicaments pour soigner le rhume ou la grippe. Les nombreux remèdes disponibles en pharmacie ont pour seul effet de soulager et masquer les symptômes désagréables, lorsqu'ils ne viennent pas carrément contrecarrer les systèmes de défense de l'organisme, comme la fièvre. « D'un point de vue naturopathique elles sont la conséquence d'un terrain affaibli, d'une immunité déficiente. »
Cure de raisin
Pour Frédérique, employée au sein d'un magasin bio de Soissons « les gros changements climatiques comme l'arrivée de l'automne ou de l'hiver amènent les gens à se soucier davantage de leur santé. Des produits comme la propolis ou les échinacées [fleurs proches de la marguerite, ndlr] ont actuellement le vent en poupe car ils sont efficaces pour le renforcement du système immunitaire. Mais il ne faut pas se leurrer, pour être efficace la bonne conduite alimentaire doit être tenue durant toute l'année. »
Particulièrement recommandé également pour ses vertus anti-oxydantes le raisin aide à préserver notre système vasculaire contre différentes maladies. « On conseille actuellement à bon nombre de nos clients de faire des cures de raisin », confie Frédérique. Riche en nutriment, il est excellent pour rester dynamique toute la journée. Il contient des vitamines, des sels minéraux et aussi des oligo-éléments importants pour la santé comme le calcium, le potassium, le fer et le magnésium. « Dans une région comme la nôtre s'en passer serait un comble ! »

http://www.lunion.presse.fr/region/c-est-le-moment-de-penser-aux-remedes-naturels-jna3b26n213273

mardi 24 septembre 2013

Tous fans de Solex !

Tout a commencé il n'y a pas si longtemps entre le vélo Solex et Dominique Willaume. « C'était il y a une douzaine d'années, j'en ai acheté un chez Emmaüs. » Amateur de « matériels anciens », il a été séduit par ce deux-roues dont il ne s'est plus jamais séparé. Il s'est même rapidement pris au jeu. « J'en ai retrouvé un autre sur une brocante », raconte ce Soissonnais qui n'était pourtant jamais, auparavant, monté sur un tel vélo, même à l'époque où l'on en voyait couramment dans la rue. Depuis, il le fait plus volontiers. « Je me promène de temps en temps. »
Bien entendu, ces engins nécessitaient un peu de travail de rénovation avant de pouvoir être utilisés… « Je me suis débrouillé avec des copains », explique le désormais passionné qui déplorait un problème d'allumage sur l'une de ses acquisitions et a tenu à la remettre en état. « Maintenant, il n'y en a plus beaucoup », constate ce collectionneur qui ignorait le retour de la fabrication de ce deux-roues dans l'Hexagone.
Autant de vélos que d'enfants Dominique
En revanche, les possesseurs de ce type de vélo se repèrent dans la rue. Tous n'ont pas les mêmes raisons. Certains semblent intéressés par son côté utile : « J'ai toujours mon Solex que j'avais quand j'étais enfant », indique ce notable soissonnais tandis qu'une dame, elle, confie regretter avoir vendu le sien dans le passé.
Willaume, lui, est surtout intéressé par le côté ancien de ces vélos. Il préfère sans doute les originaux sur lesquels il faut pédaler avant d'entraîner un moteur. Une fois atteint par le virus, il ne s'est d'ailleurs pas arrêté là. « J'en ai acheté un troisième en Vendée », raconte celui qui n'en a que deux dans la cité du Vase mais en possède bien un de plus. « J'ai trois enfants et trois vélos », sourit-il. Mais chacun n'appartient pourtant pas à chaque rejeton puisqu'il semblerait que la passion n'ait pas été transmise à tous : son fils Ludan n'était jamais monté sur une machine de ce genre avant de nous rencontrer…
Membre d'une association
Souvent en Vendée, Dominique Willaume a même fait des rencontres dans ce département. « Je fais partie d'une association d'amateurs de Solex », confie-t-il ainsi. Et c'est aussi là-bas qu'il a trouvé de quoi se fournir en pièces détachées. « Un petit gars qui vendait des cyclomoteurs me fournissait des pièces », explique celui qui roule toujours pour le Solex, le vrai !

http://www.lunion.presse.fr/region/tous-fans-de-solex-jna3b26n212169

lundi 23 septembre 2013

Les champignons sont de sortie !

«Il faut de la chaleur mais aussi de l'humidité. » La promenade en forêt de Retz n'a pas encore commencé, ce samedi matin, que les premiers enseignements tombent, près de l'étang de Malva, lieu de rendez-vous pour la cueillette organisée par l'association nationale des agents forestiers (Anaf) et Procif MJC de la Ferté-Milon.
C'est le jeune pharmacien, Vincent Contant, qui les lance. Ses récentes études derrière lui et une nouvelle spécialisation en vue à Reims, il menait sa première expédition. Sans trop de conviction même si cette année devrait être assez fertile.
Attention aux faux amis
« Il y a eu une bonne poussée la semaine dernière », ajoutait-il, fort des constatations précédentes et il en prévoyait une autre dans les jours à venir, à mesure de la remontée des températures. Entre les deux, la moisissure automnale était pourtant bien là… La collecte réalisée en vue d'une exposition* a été bonne et elle commence dès les premiers mètres avec Marine. Petite-fille de Raymond Vasseur, président de l'Anaf, elle a de qui tenir !
« On va déjà le sporer », décide le jeune pharmacien, qui, nettoyant les spores, va avoir des éléments. Avec Francis Froideval et plusieurs livres, un conciliabule va s'en suivre. Ce fils d'un ancien garde forestier a pour lui son expérience. La présence d'une volve et d'un anneau va ensuite montrer qu'il s'agit d'une amanite. Citrine plus exactement, reconnaissable à sa couleur mais aussi à « l'odeur de pomme de terre ». Mais attention, les faux amis sont légion dans la forêt. « On va essayer de faire des parallèles », prévient le guide, un lacaire laqué tout violet à la main. « On ne mange que le chapeau, lance-t-il, montrant ce champignon plus petit qu'un doigt, il en faut beaucoup pour une omelette ! » Dans celle-ci, surtout ne pas mettre de mycène qu'on pourrait confondre avec le précédent. « Il n'est pas bon à manger. »
Le bolet qui bleuit
Pourtant, des comestibles, les cueilleurs, - essentiellement les organisateurs, la sortie gratuite n'ayant pas trop attiré - en ont trouvé. A commencer par Jean Duballe « né dans la forêt ». Il ne connaît pas tous les champignons mais sait où trouver des bolets. Il en a ramassé un d'une taille impressionnante : « On peut être à trois dessus », lançait-il à travers les arbres, les deux spécialistes venant vérifier. Après un doigt passé sous le chapeau, le verdict tombe : « il bleuit ». Sûr d'être en présence d'un bon champignon, le connaisseur devrait, selon Francis Froideval, laisser le pied afin que d'autres puissent pousser l'année suivante. Mais le pharmacien, lui, a besoin de tout le champignon en cas d'identification… Alors, choisissez bien ! 
 
* Exposition jusqu'au 24 septembre, salle Bourdon, à Villers-Cotterêts.

http://www.lunion.presse.fr/region/les-champignons-sont-de-sortie-jna3b26n211126

dimanche 22 septembre 2013

Leur combat pour sauver les églises

SOISSONS (02). Les églises représentent l'identité d'une commune. Pourtant, la lutte est dure pour les maintenir en état. Tour des clochers du Soissonnais.
UNE bien belle église. Ce monument historique est en train de dépérir dans la campagne de Bruys, au grand dam de la municipalité, qui ne trouve pas de solution pour venir à bout de l'impasse financière qui permettrait de la rénover.
Le précédent maire, Jean-Luc Prévost, avait pourtant choisi d'en faire son cheval de bataille. Il avait fait appel à un architecte parisien privé en 2007, dont l'étude a coûté 7 415 euros au contribuable. Celui-ci a annoncé un montant de travaux à hauteur de 893 817 euros. La mairie sollicite alors la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et d'autres institutions, comme le conseil général et régional, afin d'obtenir des subventions pour rénover l'église.
Deux études, zéro travaux
À bout de souffle, Jean-Luc Prévost se souvient encore aujourd'hui : « La DRAC n'a pas reconnu l'étude de l'architecte privé et a demandé à la commune de financer une autre étude, plus chère, d'un architecte des bâtiments de France. Le conseil municipal avait choisi d'appeler le privé car cela coûtait moins cher à la commune. » Désolé, l'ancien maire décide alors d'abandonner ce sujet chronophage et laisse l'église à l'état d'abandon… à son grand désarroi.
Depuis 1959, l'église n'a été ni rénovée, ni entretenue, alors que l'ensemble nécessite d'être réhabilité. À l'époque, et les années précédentes, quelques travaux avaient été réalisés sur la façade extérieure et à l'intérieur de l'édifice : tourelle d'escalier, voûtes et contrefort de la nef, façade est et contrefort nord-est du chœur… La nef plafonnée sans collatéraux datant du XIIe siècle.
Elle est la partie la plus ancienne et la plus rustique de l'édifice. Tandis que le chœur, comprenant deux travées voûtées sur croisées d'ogives (actuellement fissurées), a été reconstruit au XIIIe siècle et conserve des volumes bien proportionnés. Le chœur a certainement été conçu par l'un des grands architectes de Braine ou de Soissons. Une tourelle qui conduit aux combles a été greffée au XVIe siècle entre la partie antérieure et postérieure de l'édifice. Située près de l'église, une ferme-château du XVIe et XVIIe siècle, quelques maisons de paysans contribuent au cadre champêtre.
À quand une nouvelle vie ?
« Des vitraux de l'église ont été déposés à l'atelier Berthelot à Septmonts pour les préserver et les tuiles sur le toit ont été fabriquées à la main », indique Marc Henry, le maire actuel. En plus du temps qui joue sur l'aspect de l'église, la route située à proximité n'aide pas à la garder en bon état, car elle penche en sa direction. Pour soutenir la voûte intérieure, celui-ci explique : « Un échafaudage en bois a été installé, il y a quelques années au centre de l'édifice mais l'architecte des Bâtiments de France nous a indiqué que cela ne servait à rien. » Reste à savoir si le maire trouvera le temps et le courage de mener le combat pour redonner une nouvelle vie à l'église.

http://www.lunion.presse.fr/region/leur-combat-pour-sauver-les-eglises-jna3b26n210199

samedi 21 septembre 2013

1000 personnes pour préparer le festival Soissons en Sc'Aisne

«En partant de la réunion, n'oubliez pas vos pass pour accéder au site avec votre voiture. » Mercredi soir, le directeur artistique du festival Soissons en Sc'Aisne, Fabrice Decarnelle, s'adressait aux nombreux représentants des compagnies et associations locales qui participeront à cette grande manifestation, qui déroulera du vendredi 27 au dimanche 29 septembre.
Pour la cinquième édition de la manifestation, près 30 000 personnes sont attendus sur les berges de l'Aisne, et près de 1 000 personnes participent à la mise en place du festival (lire programme et sélection ci-dessous). Cette année, ce sont quarante-trois associations et compagnies du Soissonnais qui vont prendre part à l'événement, et dix-huit de « l'extérieur ».
Beaucoup d'entre elles ont particulièrement « bossé » pour le rendez-vous. L'harmonie municipale ont préparé un nouveau programme spécialement pour l'occasion. Côté théâtre, même chose. « Nous avons créé une pièce policière pour le festival. Elle sera jouée dans la crypte de l'abbaye Saint-Léger », indique Fernand Mendez, de la compagnie Art et nuit. D'autres ont déjà rodé leur « show » mais y ajoutent quelques réglages.
28 000 programmes à distribuer
« Il nous reste simplement à faire une répétition dans la péniche où nous joueront », détaillent Michel Bonhour et Laurent Henry, respectivement président et président adjoint de la MJC Vallée de l'Aisne. Les « efforts » des acteurs locaux ne se bornent pas au simple domaine artistique. Par exemple, le club de plongée sous-marine a organisé une compétition de descente de la rivière (deux parcours, de 3,5 et 5 km), dimanche matin.
À une semaine du coup d'envoi, l'ensemble des forces vive du festival est ainsi mobilisé. Côté organisation, les petits « détails » comme le pass voiture, ne manquent pas. Par exemple, il faut des « bras » pour épauler certaines compagnies invitées. « Elles ont besoin de bénévoles pour décharger leur matériel. Faites appel au réseau de vos associations, afin de voir si certains sont disponibles les jours d'installation, principalement mercredi et jeudi », lance Fabrice Decarnelle.
Autre détail qui a son importance : comment faire en cas d'intempérie ? « Pour les représentations en plein air, deux espaces, la salle de la Mutualité seront réservés pour permettre aux artistes et au public de se replier en cas de mauvais temps », explique Fabrice Decarnelle.
Enfin, le jour J approchant, la communication sur l'événement s'intensifie. « 28 000 programmes ont été édités. 15 000 ont été ou sont en cours de distribution dans les boîtes aux lettres à Soissons depuis jeudi », note Christine Delima, élue en charge des animations de la Ville.

http://www.lunion.presse.fr/region/1000-personnes-pour-preparer-le-festival-soissons-en-sc-aisne-jna3b26n208430

mercredi 18 septembre 2013

Les défis de la nouvelle direction du collège

LUC CARION, le nouveau principal, et son adjointe Christelle Hétault, arrivent à Soissons avec un tas de projets dans leur sacoche. Luc Carion était auparavant chef d'établissement au collège Pierre-de-La-Ramée à Saint-Quentin. Ce Laonnois de souche avait choisi Soissons pour sa nouvelle affectation. Christelle Hétault était professeure de mathématiques au collège de Fère-en-Tardenois.
C'est sa première affection en tant que principale adjointe après avoir passé le concours national. Ils ont tous deux beaucoup d'ambitions pour améliorer la réussite scolaire, mais aussi l'image et l'attractivité de l'établissement. « On veut donner une identité à ce collège. On sent une volonté de la part des professeurs d'aller de l'avant. L'équipe de vie scolaire est aussi à nos côtés », insiste Luc Carion.
Une « nouvelle page » qui s'ouvre sur un portail Internet. Le collège Lamartine fait partie des cinq établissements pilote de l'Aisne pour l'Environnement numérique de travail. Il s'agit de tester le nouveau logiciel Its Learning, encore plus interactif que le précédent. En plus des relevés de notes, des emplois du temps et des absences, consultables par les parents, il y aura une messagerie interne pour communiquer avec les professeurs et la direction de l'établissement. Ainsi que des exercices en ligne qui pourront être notés.
Un plus pour les familles éclatées
Chaque parent aura un accès individuel et pourra suivre au plus près la scolarité de leur enfant. Pour les quelques parents qui n'ont pas accès à Internet, le collège a mis à leur disposition un poste dans la loge. D'après Luc Carion, on estime à 5 % la proportion de familles ne disposant pas d'un ordinateur à la maison. Les parents d'élèves qui ne l'ont pas encore fait peuvent venir retirer leur code d'accès personnel au collège. « C'est une autre manière de travailler.
Au début, le temps de s'approprier l'outil, on perd du temps, et assez vite, on en gagne », souligne Luc Carion. Le nouveau portail sera étendu à tous les collèges de l'Aisne dès l'année prochaine. Le collège Lamartine compte 350 élèves répartis dans treize classes. L'établissement a mis en place un accueil pour les jeunes handicapés et dispose d'un pôle surdité. S'agissant des options, il existe une classe bilangue et une option techno en 4e. La nouvelle équipe souhaiterait « offrir des parcours de formation plus diversifiés », souligne Luc Carion

http://www.lunion.presse.fr/region/les-defis-de-la-nouvelle-direction-du-college-jna3b26n205050

mardi 17 septembre 2013

Mère et fille luttent côte à côte face à la maladie

SOISSONS (02). À 17 ans, Océane est atteinte d'une maladie rare, le pemphigus. Depuis son enfance, elle lutte pour se faire accepter de son entourage.
ALORS qu'elle prépare assidûment le baccalauréat, cette année, Océane Gentile essaye de surmonter sa maladie, le pemphigus. Les symptômes consistent en la formation de bulles qui démangent et des érosions douloureuses sur la peau, le cuir chevelu et les muqueuses (bouche, nez, anus, organes génitaux). « Au départ, il m'a fallu essayer plusieurs traitements car il n'existe pas de moyen réel de guérir les maladies. Le problème, c'est qu'il y avait beaucoup d'effets secondaires, se souvient-elle, je m'endormais en cours au collège, les autres me regardaient étrangement. En CM2, mes camarades avaient déclaré que j'avais le sida. » À ses côtés, sa maman Isabelle, très engagée dans la cause, insiste pour faire reconnaître la maladie qui frappe sa fille depuis son enfance. Elle est l'un des membres fondateur de l'association Pemphigus et Pemphigoïdes, qui a vu le jour en mars 2005. Pour expliquer en quoi cela consiste, elle a créé un livret scolaire et s'occupe actuellement de la confection d'un second folio et d'une vidéo. Afin de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette maladie chronique, mieux connue chez les adultes, elle parcourra du chemin avec sa fille. De l'hôpital des enfants Necker à Paris en passant par plusieurs autres villes de province et même d'Europe, les deux femmes ont cherché, par tous les moyens, d'en apprendre davantage. « Nous sommes allées à Londres pour suivre des conférences sur ce thème. C'était vraiment génial, car nous n'étions plus isolées. D'autres personnes exposaient leur cas à la lumière », se rappelle Isabelle, qui ajoute avoir rencontré de nombreuses personnes atteintes en France via l'association. « Les gens nous appellent pour obtenir des informations sur leur situation, ils se sentent moins seuls. On les conseille pour les remboursements des médicaments qui sont de moins en moins remboursés par la Sécurité sociale, car ils sont qualifiés hors AMM (autorisation de mise sur le marché). » Pourtant, et même avec la meilleure volonté du monde, alors qu'elle essaie d'être et de faire comme les autres, Océane se souvient de quelques frustrations. « Je ne peux pas m'exposer à la chaleur du soleil. Aussi, quand j'étais petite et que ma sœur Erina partait dans la famille à Saint-Raphaël durant l'été, je ne pouvais pas la suivre. » Isabelle se pose encore de nombreuses questions sur l'origine d'une telle maladie : « Les bulles qui apparaissent partout sur le corps font souvent suite à un état de stress ou de fatigue. J'ai également des doutes sur le fait que sa vaccination contre l'hépatite B, à l'âge de 4 ans, ait déclenché cette maladie multigénique… Pour éviter cela, ma fille s'est inscrite à la biodanse et joue de la clarinette, afin d'exprimer ses émotions. »
L'association organise une soirée dansante, samedi 28 septembre à 20 h 30, à la salle Demoustier à Villers-Cotterêts. Entrée : 12 euros. soireedansante.2809@laposte.net. Réservation obligatoire : 06.24.24.81.01. www.pemphigus.asso.fr

http://www.lunion.presse.fr/region/mere-et-fille-luttent-cote-a-cote-face-a-la-maladie-jna3b26n203515

samedi 14 septembre 2013

Banane

J'ai vu ,aujourd'hui, à Carrefour Market  de Mercin, un homme voler une banane...
Il faut vraiment avoir faim pour risquer de se faire prendre pour un vol de banane ...
Gout du risque ?
A vous de juger...

Le videur prend une balle à la sortie de la discothèque

La nuit de samedi à dimanche restera dans les mémoires des habitués de la discothèque Le Loft située rue de Château-Thierry à Soissons. Un vigile a été blessé par arme à feu, entre 5 heures et 6 heures du matin. Tout a commencé par une dispute entre filles, assez tard dans la nuit, au bar, selon l'un des trois cogérants, présent ce soir-là. Il indique que les vigiles ont incité les deux clientes à sortir pour s'expliquer. Mais, chacune faisant partie d'une bande, un attroupement s'est formé dehors et la tension est montée.

« Les videurs les ont séparés », indique le responsable pour qui, à ce moment-là, tout semblait réglé. D'ailleurs, la plupart avaient déjà quitté l'établissement. Ceux qui étaient restés paraissaient calmés et évoquaient tranquillement les faits avec le personnel. C'est un peu plus tard qu'un des protagonistes, qu'on pensait reparti chez lui, est revenu en voiture une arme à la main. Il aurait tiré plusieurs fois en l'air et touché un videur qui se trouvait dehors.

Blessé à la jambe gauche, l'employé soissonnais a été transporté au centre hospitalier où il a été opéré dans la journée de dimanche. Il est sorti mardi avec une ITT de 15 jours. Il ne reprendra cependant pas le travail avant début octobre. Quant à son agresseur, il a disparu immédiatement après les faits et n'a plus été vu de toute la journée. Les policiers intervenus sur place sont parvenus à l'identifier mais ne l'ont pas trouvé à son domicile. Il s'est spontanément présenté au commissariat de Soissons, où il a été placé en garde à vue. Il a été déféré au parquet hier, puis écroué dans l'attente de son jugement, ce jeudi après-midi au tribunal de Soissons. Cet homme de 28 ans a déjà condamné pour des faits de violences aggravées.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-videur-prend-une-balle-a-la-sortie-de-la-discotheque-jna3b26n200500

jeudi 12 septembre 2013

Le Festival 1001 débarque en ville

Le festival 1001 Facettes posera les valises de sa 8e édition dans la commune de vendredi à dimanche. L'accès à la multitude de concerts et animations proposés par l'association La Boule à Facettes sera totalement gratuit. Ce festival intergénérationnel et pluridisciplinaire proposera cette année, en plus d'une programmation originale sous chapiteau ou en extérieur, un espace caravane avec des créations intimistes et décalées, ainsi que des concerts chez l'habitant. Les villageois et visiteurs pourront assister à des spectacles vivants, des expositions, des courts métrages. Cette programmation s'adresse à tous les publics. Les festivités débuteront dés vendredi soir, juste après l'inauguration officielle et le vernissage de l'exposition des œuvres de Thomas Marlière et de Séverine Rabozzi, à 19 h 30. Les groupes musicaux inscrits au programme des trois jours sont John Grape (pop-rock), Funkadeleen (soul-funk), Twin Twisters (dirty blues), Free Songs (chansons dérangées), Afro Wild Zombie (afro beat), The Big Guns (ska funk), Faute de Frappe (free jazz clownesque) et Monofocus (électro blues forain).
Théâtre jeune public
Les spectacles débuteront à 20 heures le vendredi, dès 16 heures le samedi et dès 14 h 30 le dimanche. Attention ! Le lieu de deux spectacles, Free Songs le samedi à 22 heures et Faute de Frappe le dimanche à 17 heures est tenu secret et accessible aux premières personnes réunies à la tente accueil du festival et en possession du mot de passe. Au hasard de la programmation et de son parcours dans les rues du village le public pourra découvrir et converser avec le sculpteur sur pierre, Pierre-Olivier Cappelo. Le tout jeune public n'a pas été oublié. Il pourra s'amuser avec du théâtre jeune public, samedi à la salle des fêtes, dès 16 heures (à 15 heures dimanche) et la pièce Nom d'un petit bonhomme par la compagnie Abricadabra, avec Le magicien de papier à 18 heures samedi et à 17 heures dimanche ainsi que de nombreux autres spectacles qui auront lieu en caravane. En résumé, il s'agira de trois jours d'effervescence artistique où le talent est à chaque coin de rue. Trois jours de rencontres expressives où créations contemporaines s'associent à l'originalité et à la diversité d'univers aussi surprenants que variés ! Animations dans les rues du village, sous chapiteau, à la salle des fêtes et dans la caravane, le vendredi 13 septembre de 20 à 23 heures, le samedi 14 septembre de 16 à 23 heures et ce dimanche de 14 à 18 heures. Entrée gratuite.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-festival-1001-debarque-en-ville-jna3b26n199743

mercredi 11 septembre 2013

L'habitat collectif palme d'or du tri collectif

«À notre grande surprise… », le vice-président de l'Agglo du Soissonnais, Jean Walkowiak, s'affiche satisfait de faire mentir les pessimistes en obtenant des résultats dépassant les espérances dans les quartiers d'immeubles. Le « tri sélectif » dans l'habitat collectif se passe très bien. Même mieux que dans ce qu'il est convenu d'appeler « le pavillonnaire ».
« Le taux de refus est de 8 % à Chevreux alors qu'il est de 11 % sur l'ensemble du territoire soissonnais », confirme Eric Delhaye, directeur adjoint des services techniques de l'Agglo, insistant sur la « bonne qualité du tri » dans ces grands ensembles où la mise en place du tri s'est faite entre 2009 et 2011, « en étroite collaboration avec les bailleurs : SAIEM, OPH de l'Aisne et Logivam ».
Et le résultat se compte en espèces sonnantes et trébuchantes puisque, entre 2008 et 2012, le bilan fait apparaître une baisse de 760 tonnes, sur Soissons, des ordures ménagères (OM) résiduelles, soit tout ce qui ne peut pas être recyclé. C'est le bac bordeaux ! Et « le tonnage gagné, on ne l'enfouit pas », fait remarquer le vice-président en charge des déchets ménagers.
La ville est en pointe par rapport à l'ensemble du Soissonnais où cette diminution est de 866 tonnes. La cité du Vase, et donc en grande partie ces quartiers, représente 88 % de ce gain ou de ces dépenses en moins puisque, rappelle Jean Walkowiak, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), « c'est 17 € la tonne ».
Concernant les finances, Éric Delhaye souligne aussi que le coût de collecte des déchets, dans le Soissonnais, est de 89 € par an et par habitant alors qu'il est de 100 €, en moyenne, sur le plan national. « Parce que nous réalisons la collecte en régie » et sans profit, ajoute Sébastien Pété, responsable du service ordures ménagères.
3 000 logements
Pour lui, c'est clair, le succès obtenu dans « l'habitat vertical » est « à mettre en relation avec la communication ».
Du porte-à-porte a en effet été réalisé par les deux ambassadeurs du tri dans les 3 000 logements concernés. Pour l'habitat pavillonnaire, de simples tracts avaient été distribués alors que, pour les habitants des immeubles, un accompagnement oral a été réalisé avec le dépôt d'un guide du tri et la distribution d'un sac de précollecte.
« Ça va faire trois ans qu'on n'a pas augmenté notre taxe », indique d'ailleurs Jean Walkowiak, évoquant bien la partie locale de cette taxe. Sûrement grâce au bon tri de ces Soissonnais puisque « les produits sont revendus » souligne l'élu. En choisissant la bonne couleur de bac, c'est un peu faire des économies !

http://www.lunion.presse.fr/region/l-habitat-collectif-palme-d-or-du-tri-collectif-jna3b26n199199

mardi 10 septembre 2013

Sébastien Chalvet, nouveau commissaire

Le nouveau commissaire de police de Soissons a choisi la Picardie pour sa première affectation. Rien d'étonnant de la part d'un Picard. Sébastien Chalvet, 26 ans, est en effet originaire de Creil, dans l'Oise. Il a pris ses fonctions le 1er septembre, mais il est arrivé dans la cité du Vase dès juillet, préparant son arrivée au côté du commissaire Audrey Roux, partie diriger le commissariat de Neuilly-sur-Marne, en région parisienne.
« Je bénéficie du travail remarquable de mon prédécesseur, avec un service qui fonctionne très bien, souligne Sébastien Chalvet. Je vais m'inscrire dans sa lignée en pérennisant les partenariats existants et je vais aussi en tisser de nouveaux. » Ses priorités ? Celles fixées au niveau national : « Faire baisser le nombre de faits constatés et augmenter le taux d'élucidation », précise-t-il.
Comment ? En comptant sur ses collègues policiers, au nombre de soixante-dix à Soissons, qu'ils soient sur le terrain ou dans les services administratifs. « Je peux m'appuyer sur une équipe compétente, dynamique et très soudée. Je veux leur rendre hommage. À nous d'anticiper, de détecter les mouvements de délinquance qui sont en train d'émerger. En jouant sur les trois tableaux : prévention, dissuasion et répression. »
Gardien, puis officier
Sébastien Chalet, très attaché au travail de terrain, entend être au maximum aux côtés de ses équipes. Il participera régulièrement aux contrôles et patrouilles. « Il ne faut pas oublier que dans le titre « commissaire de police », il y a le mot « police ». Il faut savoir faire comme les autres. C'est impossible de gérer un service en restant enfermé dans son bureau. » Curieux des différents métiers de la sécurité publique, Sébastien Chalvet avait passé les concours de gardien et d'officier avant de passer celui de commissaire. Devenir policier était son souhait depuis son plus jeune âge.
Une véritable vocation qui ne l'a jamais quitté, alors que personne dans sa famille avant lui n'avait embrassé de carrière dans la police. Après une licence de droit à Amiens, Sébastien Chalvet a obtenu à Montpellier un master 1 en droit pénal et procédure pénale en même temps qu'un diplôme universitaire en sciences criminelles. Son master 2 traitement de la délinquance l'a préparé au concours de commissaire, qu'il a obtenu en 2011. « Je le voulais vraiment », confie-t-il. Le jeune commissaire restera deux ans à Soissons. Il sera officiellement installé dans ses fonctions ce jeudi au cours d'une cérémonie au commissariat.

http://www.lunion.presse.fr/region/sebastien-chalvet-nouveau-commissaire-jna3b26n198530

lundi 9 septembre 2013

Noces de Jasmin Une fête qui leur a porté bonheur

Ce dimanche, Patrick Day, maire de Soissons, a eu l'immense plaisir de célébrer les noces de Jasmin (66 ans de mariage) d'Émile Billard et de Geneviève Vannier qui se sont mariés le 6 septembre 1947 à Soissons. Émile, né le 11 février 1925 à Soissons et Geneviève, le 8 novembre 1928 à Néris-les-Bains (Allier) se sont rencontrés lors de la fête des anciens prisonniers de guerre. Ils se reverront et ne se quitteront plus ! Claudie, Jean-Jacques, Pierre et Billy, le petit-fils, viendront égayer leur quotidien. Scolarisés à Soissons avant et pendant la guerre, ils connurent l'exode et son cortège de misères : abandon du lieu de vie, risques et peurs liés à l'Occupation. A la Libération, fin août 1944, Émile revient de Cherbourg et occupe différents emplois au garage Citroën : employé de bureau, caissier, magasinier, aide-comptable… quant à Geneviève, elle travaille à l'école universelle, à Paris, puis à la caisse d'allocation agricole à Soissons. Leur vie à deux sera ponctuée par de nombreux déménagements (Nord, Bretagne, Pays-de-la-Loire) liés à l'ascension d'Émile : inspecteur des ventes, gérant puis chef de zone pour Total. Il terminera sa carrière comme assistant économique. Geneviève, elle, cessera toute activité pour se consacrer à l'éducation de ses trois enfants. Très ouverts au monde extérieur, ils auront des engagements citoyens : Émile sera, entre autre, conseiller municipal et délégué syndical. Geneviève créera une association d'éducation populaire et s'occupera de jeunes en tant qu'administratrice d'une MJC. C'est en 1994 qu'ils éprouvent le besoin d'un retour aux sources et reviennent s'installer à Soissons. Avec une réelle émotion, Geneviève et Émile ont reçu le renouvellement de leurs consentements par Patrick Day, entourés pour la circonstance des adjoints, Mireille Tiquet, Édith Bochand et Didier Boda. Après un discours très chaleureux et rempli d'amour de la part de Claudie et Billy, les époux Billard ont reçu des cadeaux de la part de la municipalité et ont pris le verre de l'amitié et surtout de l'amour !

http://www.lunion.presse.fr/region/noces-de-jasmin-une-fete-qui-leur-a-porte-bonheur-jna3b26n197523

dimanche 8 septembre 2013

Uzin France va augmenter son personnel Une nouvelle gamme pour prendre des marchés

Spécialisé dans la préparation des sols, le groupe Uzin met au point de nouveaux produits pour prendre plus de parts, dans un marché en perte de vitesse. L'augmentation du personnel chez Uzin France a déjà commencé au laboratoire. C'est là que naissent les produits. « Nous sommes en train de développer une nouvelle gamme », explique Christian Marzloff, directeur général. Il détaille cette initiative en évoquant la baisse du marché de la construction. « En 2007, on construisait en France 560 000 logements, en 2012, c'était à peine 300 000 et on 2013, on ne va probablement pas atteindre ce chiffre. » Cette situation touche de plein fouet le spécialiste de traitement des sols qu'est le groupe Uzin dont l'unité française a été implantée à Crouy en raison de sa proximité à la fois avec les matières premières - sable et ciment - et la région parisienne. Pour réagir, la société veut proposer des produits encore plus performants afin de rafler plus de clients. « Nous voulons doubler nos chiffres » Ces derniers sont exclusivement des professionnels posant des sols. Pour ce faire, il faut réaliser ce que le directeur de l'usine, Olivier Dumortier, appelle « un sandwich » composé de primaires d'accrochage, d'un ragréage autolissant, sorte d'enduit rendant la surface complètement horizontale, avant d'appliquer la colle puis le support noble. Tous ces éléments sont fabriqués dans le groupe mondial créé par la famille allemande Uzin et la branche française, elle, se charge du ragréage. Il est fabriqué dans une tour bien visible dans la zone des Entrepôts, la même que dans l'ensemble des sites du groupe employant un petit millier de personnes. A l'intérieur, se trouvent neuf gros silos de 60 m3 et des plus petits de 6 m3, dans lesquels sont versées les matières premières. Une usine dans laquelle ne travaillent que quatre opérateurs « qui doivent être polyvalents » soulignent les responsables, les machines faisant le reste. Une deuxième équipe d'opérateurs tels que ceux déjà en place devrait être recrutée dans les mois à venir pour faire face à la nouvelle fabrication. Dès 2015, deux personnes rejoindront Crouy. Sans compter l'embauche prochaine d'un technicien des produits du bâtiment pour la partie test et assistance technique ou travaillent déjà deux personnes. « On va recruter huit vendeurs entre 2014 et 2018 », ajoute encore Christian Marzloff puisqu'il faut bien commercialiser les marchandises désormais fabriquées. Le volume traité devrait en effet largement augmenter puisque, d'une production actuelle de 18 000 tonnes, la direction française veut passer à 21 500 T pour l'an prochain avec un objectif de 37 000 T à 2 018. « Nous voulons doubler nos chiffres mais nous nous en donnons les moyens ! »

http://www.lunion.presse.fr/region/uzin-france-va-augmenter-son-personnel-une-nouvelle-gamme-jna3b26n195814

vendredi 6 septembre 2013

Villers-Cotterêts Découverte de la forêt au son du brame

Comme tous les ans, le mois de septembre est synonyme de fin d'été. C'est également celui de venir écouter le brame du cerf, en forêt de Retz. A cette occasion, l'Office national des forêts, en partenariat avec l'office de tourisme intercommunal de Villers-Cotterêts, organise des sorties commentées par un animateur forestier. Avec lui, c'est l'occasion de découvrir au cœur de la forêt, l'une des plus grandes symphonies qui rythme cette belle hêtraie de Retz, changée pour la circonstance en théâtre de grondements rauques. Au programme, bien sûr, écoute du brame, vie et mœurs mais aussi un peu d'astronomie lorsque le temps s'y prête. Alors, que l'on soit lève-tôt ou couche-tard, le choix est offert le matin (5 heures) ou le soir (20 h 30) pour profiter des dernières belles journées de l'année au son des cerfs annonçant l'arrivée de l'automne… Prochaines sorties : samedi 7 septembre ; samedi 14 septembre ; samedi 21 septembre. Nombre de places limitées A la suite des sorties matinales, un petit-déjeuner offert par l'Office du tourisme, le soir, boissons chaudes. Renseignements et réservations auprès de l'office de tourisme de Villers-Cotterêts : 03.23.96.55.10. Prévoir des vêtements sombres, chaud et ne faisant pas trop de bruit (polaire).

http://www.lunion.presse.fr/region/villers-cotterets-decouverte-de-la-foret-au-son-du-brame-jna3b26n194981

jeudi 5 septembre 2013

Le tourisme décolle à Soissons !

C'EST la saison de la récolte pour l'office de tourisme de Soissons. Les graines plantées par Émilie Lefebvre, la directrice de l'office, et par son équipe portent leurs fruits. De beaux fruits. « Nous avons impulsé une dynamique et fait croire au tourisme à Soissons », commente la directrice. En trois années, l'office a cultivé son image et sa présence sur internet. Voilà le secret de sa réussite. Premiers séduits : les habitants de Paris et de la région parisienne. « Soissons est un peu une bulle d'air. C'est comme ça que l'on s'est positionné : une ville verte à la campagne », poursuit Émilie Lefebvre.
Côté camping
Sur le site internet de la ville mis en place fin 2012, 20 % des visiteurs français se connectaient depuis la région parisienne. Ces touristes de la capitale ont parfois été captés sur le trajet aller vers le Center Parcs mais le phénomène reste marginal. Ce qui les pousse vers le nord ? « Nous avons les week-ends individuels. huit ou neuf nouveaux ont été mis en ligne cette année, avec les tendances : les séjours bien-être, les week-ends romantiques et les tête-à-tête dans les nuages très appréciés. Nous avons vendu beaucoup mieux parce que nous sommes mieux référencés sur la plate-forme « week-end en Picardie » et sur notre site avec la possibilité de payer par carte bancaire en vente à distance ». Le camping municipal, de son côté, a moissonné 1 200 nuitées supplémentaires par rapport à fin août 2012. Un millier de personnes de plus y ont été accueillies. Une hausse de fréquentation due « à la météo très favorable en juillet » et aux travaux réalisés notamment dans le bloc sanitaire. Les séjours restent courts : d'une à deux nuits, avec essentiellement du tourisme de passage.
« Dévalisés en brochures »
Soissons et son office de tourisme n'ont pas cherché à séduire que les parisiens, les Belges, les Hollandais et les Britanniques. « Un habitant doit être fier de sa ville. C'est le premier ambassadeur », estime Émilie Lefebvre. La page Facebook de l'office de tourisme a plongé plus profondément ses racines dans la communauté des internautes soissonnais. Elle comptait 515 fans l'an dernier en août. Ils sont aujourd'hui 1 084. Ce qui a plu aux uns et aux autres, particulièrement cette année, c'est une nouveauté : le parcours éphémère floral. « Nous avons été dévalisés en brochures ». 500 avaient été éditées, « il a fallu en refaire. 700 ont été distribuées », note Émilie Lefebvre. Après trois années passées à Soissons, la directrice de l'office de tourisme part vers de nouveaux horizons professionnels. La ville lui cherche un remplaçant qui saura faire germer autant de bonnes idées.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-tourisme-decolle-a-soissons-jna3b26n193628

mercredi 4 septembre 2013

Un ouvrier meurt la tête broyée

Que s'est-il passé exactement sur le chantier d'extension du foyer d'hébergement de la résidence Adoma ? C'est la question à laquelle cherche désormais à répondre le parquet de Châlons-en-Champagne, après le décès d'un ouvrier survenu hier aux alentours de 16 heures, sous les yeux impuissants de plusieurs collègues, aux abords du parking de la gare de la ville-préfecture. L'homme, âgé de 53 ans et originaire de Soissons, faisait partie d'une équipe de forage dont la mission consistait à sonder la profondeur des nappes phréatiques dans la perspective de la nouvelle construction. L'opération ayant pris fin hier, lui et deux de ses collègues s'affairaient à « remballer le matériel » quand l'accident s'est produit soudainement sans que personne ne puisse intervenir. « Ca a claqué et la barre de forage lui est tombée sur la tête » témoigne l'un d'eux.
Enquête pour homicide involontaire
Une seconde équipe de quatre ouvriers, issus d'une autre entreprise, travaillait au même moment à couler du béton, mais eux aussi n'ont pu qu'assister impuissant à la scène. Dépêchés sur place quelques minutes plus tard, les sapeurs-pompiers et les médecins du Samu de la Marne n'ont rien pu faire non plus pour sauver le quinquagénaire. Celui-ci est décédé sur le coup, la tête littéralement broyée. Selon les premières constatations effectuées par les policiers châlonnais, sa tête semble avoir été prise en étau entre le bras dépliant d'une barre de forage et l'engin de chantier au volant duquel se trouvait un autre ouvrier. Mais pour quelles raisons ? C'est là tout l'enjeu de l'enquête ouverte pour homicide involontaire, qui ne fait pour le moment que commencer. Car la réponse à cette question permettra in fine de déterminer les responsabilités à imputer dans ce dramatique accident. Dans cette optique, les témoins de l'accident ont été entendus. La police technique et scientifique a procédé aux constatations d'usage. Des agents de l'Inspection du travail se sont également rendus sur les lieux peu après le décès du quinquagénaire pour tenter de comprendre et déterminer d'éventuels dysfonctionnements. Leurs constatations seront bientôt transmises au parquet. Mais il est encore trop tôt pour asseoir des certitudes. Le conducteur de l'engin de chantier a-t-il commis une faute ? Les installations ou le matériel étaient-ils déficients ? L'employeur avait-il transmis des consignes suffisantes ? Ou bien encore, les règles de sécurité ont-elles été respectées ? Autant de zones d'ombre qui viennent couler, en l'état de l'enquête, une chape de plomb sur les circonstances exactes du drame. Aussi le dossier s'annonce-t-il complexe tant les pistes à explorer sur les responsabilités de l'accident restent nombreuses. En attendant d'y voir plus clair, les collègues de la victime étaient, hier, sous le choc. Les premiers à quitter le chantier, peu avant 18 heures, sont repartis tête basse et le visage grave, laissant derrière eux un collègue qu'ils ne reverront jamais
http://www.lunion.presse.fr/region/un-ouvrier-meurt-la-tete-broyee-jna3b24n192813

mardi 3 septembre 2013

Belleu Ophélie Foulon, à grandes enjambées

AU lendemain d'une époustouflante saison, Ophélie Foulon espère repartir du bon pied ! Il lui faudra trouver rapidement ses marques dans une catégorie « cadette » où la représentante du Club d'athlétisme de Belleu entend refaire parler d'elle rapidement. Elégante sportive, celle qui veille depuis quelques temps déjà à marcher sur les traces de ses aînés n'a donc pas ménagé ses efforts au cours de la saison écoulée. Sur la deuxième marche du podium en 50 m et au triathlon, avant de triompher au triple saut lors des championnats départementaux en salle, elle confirmait ses bonnes dispositions en subtilisant la médaille de bronze en cross. Une polyvalence qui lui permettait également de s'illustrer sur un 1 000 m disputé en salle à Nogent-sur-Oise, à l'occasion d'un rassemblement picard. Efficace durant l'hiver, Ophélie Foulon l'était tout autant avec le retour des beaux jours. Championne départementale puis régionale sur 80 m haies et triple saut, la Belleusienne s'accaparait aussi la couronne axonaise en longueur et triathlon puis picarde dans l'exercice du 200 m haies. Nouvelles ambitions Entreprenante lors des Interrégionaux de Saint-Quentin, cette jeune athlète ne résistait pas à l'envie de continuer à réactualiser les records du club. « C'est une sportive dont les limites apparaissent encore mal définies », souligne Hervé Lalu, l'un des responsables techniques du CA Belleu, regrettant au passage que le record départemental sur 200 m haies ne fut homologué « pour cause de vent positif ». A la veille de rechausser les baskets, Ophélie Foulon n'envisage pas lever le pied ! « La tâche se complique cette saison mais son dynamisme, son envie permanente de se surpasser lui autorisent les rêves les plus fous », souligne Hervé Lalu, convaincu cependant que sa protégée détient suffisamment d'atouts pour espérer brouiller les cartes.

http://www.lunion.presse.fr/region/belleu-ophelie-foulon-a-grandes-enjambees-jna3b26n191953

lundi 2 septembre 2013

La côte de la Perrière va retrouver sa deuxième voie

LE changement, c'est ce lundi, sur la RN2, autour de Soissons, où des travaux vont commencer ce jour-là dans le secteur appelé « côte de la Perrière ». La voie de droite de la deux fois deux fois, dans le sens Laon-Paris, « neutralisée » depuis six ans, va enfin être remise à neuf. Mais pour cela, une déviation des véhicules doit être réalisée et la circulation va être perturbée aussi bien dans un sens que dans l'autre. Pour un « niveau de service supérieur » ! Olivier Nouhen, responsable du district de Laon à la Direction interdépartementale des routes (Dir) nord - dont fait partie Soissons - et Sébastien Antonio, responsable du centre de Bucy-le-Long, tiennent à le souligner. Dès vendredi, tout devrait rentrer dans l'ordre préviennent-ils et, désormais, dans ce secteur, les automobilistes venant de Laon circuleront désormais sur deux voies. En attendant, ils rouleront sur une partie de l'espace habituellement réservé à ceux venant en sens inverse. Ces derniers devront donc se contenter de la voie de droite. À la manière de ce qu'il se passe souvent lors de travaux sur l'autoroute. Deux sorties vont en outre être inaccessibles pendant cette période, pour aller dans le centre de Crouy et pour rejoindre Bucy, Crouy et Soissons du côté de Saint-Waast. Les conducteurs devront alors poursuivre jusqu'à la route de Reims et revenir prendre leur sortie dans l'autre sens. « Nous voulons garder la circulation sur la RN2 plutôt que de l'éparpiller en ville », explique Olivier Nouhen. Les deux hommes assurent que l'ensemble ne coûte que cinq minutes. Ils demandent aux chauffeurs de bien respecter les limites de vitesse, sur la portion de « basculement » et de rouler à 70 km/h au lieu de 90 km/h sur la déviation, « pour leur sécurité et la nôtre ». Pourquoi avoir attendu six ans ? Parce qu'il fallait ce temps pour constater l'évolution du terrain « suite à des fissures et des affaissements de chaussée », indique Sébastien Antonio. « Il a fallu s'assurer que ça n'allait plus évoluer », renchérit Olivier Nouhen. « On a d'abord instrumenté », c'est-à-dire qu'un suivi de géomètre a permis de constater si le terrain s'abaissait encore ou pas. Bonne nouvelle, le problème restait peu profond et il ne sera nécessaire que de « reprendre la chaussée sur environ 500 mètres sur une largeur variable entre 8,5 mètres et 14 mètres car il y a le raccordement avec la bretelle de Crouy ». Et ce, sur une profondeur de 16 centimètres maximum. Aussi les travaux ne coûteront « que » 210 000 euros TTC, sinon « ça aurait été à l'échelle du million ». Une somme prise en charge par des crédits d'entretien de la Dir, soit le budget de l'Etat. Une somme comprenant aussi un peu d'assainissement - puisque l'endroit n'ayant pas été fréquenté, des déchets verts se sont accumulés - et de l'élagage. Le tout, pour être tranquille à cet endroit pour un moment…

http://www.lunion.presse.fr/region/la-cote-de-la-perriere-va-retrouver-sa-deuxieme-voie-jna3b26n189515

dimanche 1 septembre 2013

Les médaillés

Michel Palaisy, appelé de la classe 58/2B, a combattu pendant vingt-sept mois en Algérie. Il a reçu la médaille de reconnaissance de la Nation. Gérard Lebègue, également appelé de la classe 58/2B, fut nommé maréchal de logis, en septembre 1959. Il a combattu en Algérie pendant douze mois. Il a reçu la croix du combattant. Jean Dollé, appelé de la classe 57/1B, a combattu pendant vingt-quatre mois en Algérie au sein du 1er régiment des Tirailleurs algériens. Titulaire d'une citation à l'ordre du régiment, il a déjà reçu la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. La croix du combattant lui a été décernée lors de cette cérémonie. Joseph Roïk, engagé volontaire par devancement d'appel le 1er novembre 1962, il a été affecté au 45e bataillon allégé du Génie de l'air, une unité basée à 50 km de Mers el Kébir. Nommé caporal-chef, il restera sur place jusqu'en février 1964. Déjà titulaire de la médaille commémorative de la campagne d'Afrique du Nord, il a reçu la médaille de reconnaissance de la Nation.

http://www.lunion.presse.fr/region/les-medailles-jna3b26n190450