mardi 24 septembre 2013

Tous fans de Solex !

Tout a commencé il n'y a pas si longtemps entre le vélo Solex et Dominique Willaume. « C'était il y a une douzaine d'années, j'en ai acheté un chez Emmaüs. » Amateur de « matériels anciens », il a été séduit par ce deux-roues dont il ne s'est plus jamais séparé. Il s'est même rapidement pris au jeu. « J'en ai retrouvé un autre sur une brocante », raconte ce Soissonnais qui n'était pourtant jamais, auparavant, monté sur un tel vélo, même à l'époque où l'on en voyait couramment dans la rue. Depuis, il le fait plus volontiers. « Je me promène de temps en temps. »
Bien entendu, ces engins nécessitaient un peu de travail de rénovation avant de pouvoir être utilisés… « Je me suis débrouillé avec des copains », explique le désormais passionné qui déplorait un problème d'allumage sur l'une de ses acquisitions et a tenu à la remettre en état. « Maintenant, il n'y en a plus beaucoup », constate ce collectionneur qui ignorait le retour de la fabrication de ce deux-roues dans l'Hexagone.
Autant de vélos que d'enfants Dominique
En revanche, les possesseurs de ce type de vélo se repèrent dans la rue. Tous n'ont pas les mêmes raisons. Certains semblent intéressés par son côté utile : « J'ai toujours mon Solex que j'avais quand j'étais enfant », indique ce notable soissonnais tandis qu'une dame, elle, confie regretter avoir vendu le sien dans le passé.
Willaume, lui, est surtout intéressé par le côté ancien de ces vélos. Il préfère sans doute les originaux sur lesquels il faut pédaler avant d'entraîner un moteur. Une fois atteint par le virus, il ne s'est d'ailleurs pas arrêté là. « J'en ai acheté un troisième en Vendée », raconte celui qui n'en a que deux dans la cité du Vase mais en possède bien un de plus. « J'ai trois enfants et trois vélos », sourit-il. Mais chacun n'appartient pourtant pas à chaque rejeton puisqu'il semblerait que la passion n'ait pas été transmise à tous : son fils Ludan n'était jamais monté sur une machine de ce genre avant de nous rencontrer…
Membre d'une association
Souvent en Vendée, Dominique Willaume a même fait des rencontres dans ce département. « Je fais partie d'une association d'amateurs de Solex », confie-t-il ainsi. Et c'est aussi là-bas qu'il a trouvé de quoi se fournir en pièces détachées. « Un petit gars qui vendait des cyclomoteurs me fournissait des pièces », explique celui qui roule toujours pour le Solex, le vrai !

http://www.lunion.presse.fr/region/tous-fans-de-solex-jna3b26n212169

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