lundi 2 septembre 2013

La côte de la Perrière va retrouver sa deuxième voie

LE changement, c'est ce lundi, sur la RN2, autour de Soissons, où des travaux vont commencer ce jour-là dans le secteur appelé « côte de la Perrière ». La voie de droite de la deux fois deux fois, dans le sens Laon-Paris, « neutralisée » depuis six ans, va enfin être remise à neuf. Mais pour cela, une déviation des véhicules doit être réalisée et la circulation va être perturbée aussi bien dans un sens que dans l'autre. Pour un « niveau de service supérieur » ! Olivier Nouhen, responsable du district de Laon à la Direction interdépartementale des routes (Dir) nord - dont fait partie Soissons - et Sébastien Antonio, responsable du centre de Bucy-le-Long, tiennent à le souligner. Dès vendredi, tout devrait rentrer dans l'ordre préviennent-ils et, désormais, dans ce secteur, les automobilistes venant de Laon circuleront désormais sur deux voies. En attendant, ils rouleront sur une partie de l'espace habituellement réservé à ceux venant en sens inverse. Ces derniers devront donc se contenter de la voie de droite. À la manière de ce qu'il se passe souvent lors de travaux sur l'autoroute. Deux sorties vont en outre être inaccessibles pendant cette période, pour aller dans le centre de Crouy et pour rejoindre Bucy, Crouy et Soissons du côté de Saint-Waast. Les conducteurs devront alors poursuivre jusqu'à la route de Reims et revenir prendre leur sortie dans l'autre sens. « Nous voulons garder la circulation sur la RN2 plutôt que de l'éparpiller en ville », explique Olivier Nouhen. Les deux hommes assurent que l'ensemble ne coûte que cinq minutes. Ils demandent aux chauffeurs de bien respecter les limites de vitesse, sur la portion de « basculement » et de rouler à 70 km/h au lieu de 90 km/h sur la déviation, « pour leur sécurité et la nôtre ». Pourquoi avoir attendu six ans ? Parce qu'il fallait ce temps pour constater l'évolution du terrain « suite à des fissures et des affaissements de chaussée », indique Sébastien Antonio. « Il a fallu s'assurer que ça n'allait plus évoluer », renchérit Olivier Nouhen. « On a d'abord instrumenté », c'est-à-dire qu'un suivi de géomètre a permis de constater si le terrain s'abaissait encore ou pas. Bonne nouvelle, le problème restait peu profond et il ne sera nécessaire que de « reprendre la chaussée sur environ 500 mètres sur une largeur variable entre 8,5 mètres et 14 mètres car il y a le raccordement avec la bretelle de Crouy ». Et ce, sur une profondeur de 16 centimètres maximum. Aussi les travaux ne coûteront « que » 210 000 euros TTC, sinon « ça aurait été à l'échelle du million ». Une somme prise en charge par des crédits d'entretien de la Dir, soit le budget de l'Etat. Une somme comprenant aussi un peu d'assainissement - puisque l'endroit n'ayant pas été fréquenté, des déchets verts se sont accumulés - et de l'élagage. Le tout, pour être tranquille à cet endroit pour un moment…

http://www.lunion.presse.fr/region/la-cote-de-la-perriere-va-retrouver-sa-deuxieme-voie-jna3b26n189515

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