jeudi 31 juillet 2014

La CAF leur réclame plus de 3.000 €

Entre incompréhension et colère, les époux Degaudez doivent faire face à des soucis financiers dont ils se seraient bien passés. Une mauvaise nouvelle leur est parvenue le 4 décembre dernier de la caisse d’allocations familiales (CAF). C’est la mauvaise nouvelle de trop. Ces Vaillysiens ont appris qu’ils avaient touché des sommes auxquelles ils n’avaient pas droit « depuis trois ans ». La CAF leur réclame donc 3928,45 euros de trop-perçu. « Vous percevez une pension d’invalidité de la CPAM et une de Ircem (mutuelle, NDLR) depuis mars 2010. Nous avons étudié vos droits. Ils changent à partir du 01.12.2011 », leur écrit l’administration. Après calcul, elle a estimé que Georgette Degaudrez avait reçu 4076,45 euros pour l’allocation d’adultes handicapés alors qu’elle n’avait droit qu’à… 148 euros.
Le couple de retraités, déjà surendetté, est « dans l’incapacité de payer. On vous donne de la main droite et on reprend de la gauche. Ils auraient pu compter les intérêts tant qu’ils y étaient », tonne Thierry Degaudez. « Ils font des erreurs et ensuite ils veulent me faire porter le chapeau ».
Depuis décembre, le couple de Vailly-sur-Aisne tente de convaincre l’administration : « J’ai toujours déclaré mes ressources honnêtement. Ce qu’on déclare, ça correspond à la feuille d’impôts. Je n’ai jamais rien caché et le dossier, au départ, a été fait avec l’aide de l’assistante sociale », indique le retraité.
Lui a le cœur fragile et a dû cesser son activité professionnelle de pâtissier prématurément. Georgette, elle, vient de faire une rechute. « Je l’ai appris début juillet. J’ai un cancer des os », confie-t-elle en étouffant un sanglot, « c’est la quatrième fois ».
Retraitée depuis le 1er mai dernier, la dame a travaillé « dans la confection puis comme nounou et avec les personnes âgées. En 2007, j’ai vu le docteur le 3 septembre et j’ai su ma maladie le 7. » Cette année-là, ni l’un ni l’autre ne sont plus en capacité d’avoir une activité professionnelle. Le couple est alors épaulé dans ses démarches par un travailleur social. Thierry et Georgette font une demande d’allocation adulte handicapé « qui est accordée par la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) » pour Georgette.
La caisse d’allocations familiales verse alors mensuellement 291,74 euros d’aide à ce titre. S’ajoutent 179,31 euros de complément de revenus. Chaque année, en fonction de leur déclaration de revenus, la CAF ajuste ce qu’elle leur verse. Les droits de Georgette fondent. En septembre 2013, elle ne perçoit plus de la CAF que 173, 98 euros d’AAH. Quatre mois plus tard, l’administration revoit sa copie. Aujourd’hui Georgette est plus que jamais handicapée par sa maladie et elle n’a plus droit qu’à 1,51 euros, qui sont retenus pour le remboursement de sa dette.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-caf-leur-reclame-plus-de-3000-ia0b0n385650

mercredi 30 juillet 2014

Ils ont vécu 1914, ils racontent

Ils sont sept. Sept à avoir couché, sur le papier, il y a tout juste 100 ans, ces événements qu’ils pressentaient extraordinaires. Ils ne le savaient pas encore mais ils vivaient le début de la Grande Guerre. Pour leur valeur de témoignage, la société historique a décidé de les publier.
Ces sept civils soissonnais, les voici. Il y a deux élus : Louis Brunehant, maire de Pommiers, et Louis Isidore Lavergne, adjoint au maire de Chassemy. Il y a la femme du sous-préfet de Soissons : Mireille Andrieu. À ces notables s’ajoutent l’abbé Denis Legrand, en charge de la paroisse de Crouy, Georges Macadré, ouvrier à la distillerie de Vauxrot à Cuffies et Ernest Dupré, garde-magasin au syndicat agricole de Soissons. Enfin Robert Mouton, 13 ans, est en vacances à Epagny, chez sa grand-mère.

Trouvé chez un bouquiniste à Paris

« Les nombreuses publications ou rééditions de témoignages l’attestent : la parole du combattant de la Grande Guerre est bien présente dans la sphère publique. En revanche celle du civil est plus rare », observe le soissonnais Philippe Salson, docteur en histoire et professeur, qui signe l’introduction de l’ouvrage. Pour lui, la parole du civil est « boudée par les grandes maisons d’édition et laissée à l’écart des grandes commémorations. Autant dire que le travail de collecte, de sélection et d’édition mené par la société historique est non seulement méritoire (…) mais il est précieux ».
Selon leur âge, leur sexe, leur commune de résidence ou leur milieu social, ces personnes a vécu une guerre différente de celle des autres. Selon l’endroit où elles se trouvaient, elles ont vu la mobilisation, puis l’armée allemande dans les premiers jours de septembre 14. Cette armée qui est revenue après la déroute de la bataille de la Marne pour se fixer sur la rive nord de la rivière. Bombardements, occupation, évacuation… le lecteur partage leur quotidien.
Certains de ces carnets de bord ont été confiés à la société historique par les familles. Le journal de Dupré, lui, a été dégoté par Denis Rolland, le président de l’association, par hasard, chez un bouquiniste à Paris. Dans ces sept récits, trois sont qualifiés de « souvenir». Ils ont été rédigés après la guerre souvent à partir de notes prises au cours des événements. Les quatre autres tiennent du journal au jour le jour. Philippe Salson estime :« Finalement, ces témoignages sont les meilleurs outils pour contester les approches globalisantes sur les Français dans la guerre ».

http://www.lunion.presse.fr/accueil/ils-ont-vecu-1914-ils-racontent-ia0b0n384684

dimanche 27 juillet 2014

Les méduses ont la cote

Leur arrivée dans les aquariums n’a pas fait beaucoup de bruit. Cependant elles sont bien là, les méduses font de plus en plus fureur. Oubliez votre poisson rouge et laissez place aux aquariums d’eau de mer et aux méduses. C’est un phénomène qui a déjà conquis les grandes villes telles que Soissons ou Reims. Chez Animalis on parle même d’un effet de mode. Aucunes possibilités d’acheter une méduse à dans la cité du Vase car les structures pour les méduses coûtent trop cher. Le premier aquarium a été créé en 2011 par l’entreprise Jellyfish. C’est Matthieu Boizumault et Nicolas Cagnon, deux biologistes spécialisés en faune et flore marine, qui ont souhaité offrir la possibilité aux gens d’admirer les méduses chez eux.
Mais qu’est ce qui passionne tant les gens chez les méduses ? Pour Karine Villareal, vendeuse chez Aqua Terra à Soissons, «  Une méduse c’est intéressant à observer, c’est majestueux et c’est plus sympa que d’avoir un poisson rouge  ». Cependant, il est nécessaire de préciser que seule la méduse « Aurélia » est à la mode, la plupart des autres méduses sont dangereuses. À Soissons, très peu de demandes pour les méduses sont reçues, «  ce sont plutôt les personnes qui viennent de Reims ou de plus grande villes qui nous sollicitent  » précise Stéphane Allart, dirigeant de Aqua Terra à Soissons.
Soissons semble donc résister à cette mode, ou du moins, à ne pas vouloir de véritables méduses  : «  on ne vend pas de vraies méduses, cependant on vend beaucoup de méduses en plastique  » explique Stéphane Allart. Pourquoi les Soissonnais opteraient-ils pour une méduse en plastique au lieu d’une vraie méduse ? Les Soissonnais «  ne sont pas prêts à changer la culture de l’eau douce pour l’eau de mer  » explique Stéphane Allart. «  La mode actuelle, ce sont les poissons clown  » ajoute Stéphane. Les méduses vont-elles un jour remplacer notre fidèle poisson rouge ? Quoi qu’il en soit, les Soissonnais ne sont pas restés… médusés devant cette mode.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/insolite-les-meduses-ont-la-cote-ia0b0n383744

mercredi 23 juillet 2014

La sous-préfecture remise en cause, mais pourtant utile au public

SOISSONS (02) Un rapport remis en 2013 suggère la fermeture de la « maison » de l’Etat Soissons. Les habitants de l’arrondissement auraient beaucoup à perdre. Décryptage.
Faire une vingtaine de minutes de route de plus qu’actuellement pour aller renouveler sa carte grise ou déposer un dossier de permis de conduire. Ça vous dirait ? On peut se douter que non… Pourtant un rapport remis en 2013 au ministre de l’intérieur de l’époque Manuel Valls, le préconise en suggérant la fermeture de la sous-préfecture de Soissons et de 46 autres structures de ce type. Ces données ont été publiées récemment par le magazine économique Challenges (L’union du mercredi 16 juillet dernier).
Sollicitée, la préfecture de l’Aisne nous indique « qu’aucune décision n’a été prise dans le département suite à ce rapport réalisé en 2012 et remis au ministre l’année suivante ». Il serait donc possible de se rassurer, d’autant que l’on imagine mal voir disparaître la sous-préfecture de la deuxième ville de l’Aisne, alors que celles de villes de moindre taille, comme Château-Thierry ou Vervins, ne seraient pas sur la sellette.

Réforme en 2017

Il y a cependant une situation, celle qui s’est déroulée en Alsace et en Lorraine, qui sème le doute. Le 3 juillet, les Préfets des deux régions ont annoncé à terme les disparitions de quatre sous-préfectures, ainsi que deux fusions. «  Soit un plan quasi identique à celui prévu (par le fameux rapport, NDLR) », relève le magazine Challenges. Apparemment, le ministère de l’Intérieur a demandé par le passé aux préfets des régions Alsace et Lorraine d’expérimenter une méthodologie de rénovation de la carte des sous-préfectures pour préparer la réforme nationale de la carte des services de l’État. Cette méthodologie fut évoquée lors d’une séance ordinaire du Sénat le 21 novembre 2013. Annoncée pour 2015 dans un premier temps, la réforme globale pourrait intervenir en 2017.
Reste ensuite à comprendre ce qui est « reproché » à la sous-préfecture de la Cité du Vase par les fonctionnaires du ministère de l’intérieur pour justifier une éventuelle fermeture. Parmi les critères des auteurs du rapport, la généralité serait : pas plus de deux sous-préfectures par département. Les départements ruraux pourraient faire exception. Ensuite, pour que l’implantation ne soit pas remise en cause, elles devraient être distantes d’au moins trente minutes de la Préfecture.
En outre, le rapport évoque la « chasse » aux bâtiments surdimensionnés ou en mauvais état. Avec dix-neuf fonctionnaires en poste et des locaux décents, la sous-préfecture de Soissons semble être en bonne posture sur ce point.
En conclusion, si l’on regarde bien les critères publiés, l’implantation soissonnaise serait surtout remise en cause car les locaux sont situés… trop près de la Préfecture de Laon ! Une raison suffisante ? Réponse dans les trois années à venir.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-sous-prefecture-remise-en-cause-mais-pourtant-utile-au-ia3b26n380979

dimanche 20 juillet 2014

Nouvelle vague de départs chez Baxi : 48 salariés licenciés

Du champagne dans les gobelets, des cacahuètes dans des assiettes en carton, des discussions et des visages détendus. Un pot convivial avant les vacances dans la cour chez Baxi. « Le champagne est bon » , remarque un salarié, « mais il a un goût amer. Dire qu’il y a presque deux ans, on se retrouvait là pour apprendre que l’ usine allait fermer ». Ils étaient presque 150 salariés dans l’usine de montage de chaudières à l’époque. Ils ne seront plus qu’une trentaine sur le site de Villeneuve-Saint-Germain au retour des congés d’été, le 18 août pour les uns, le 25 pour les autres.
À cette date, 48 d’entre eux devraient recevoir leur lettre de licenciement. La direction les en a informés mardi matin avant de procéder à une cérémonie de remise des médailles du travail l’après-midi même. La moitié du personnel, qui a peu goûté ce cynisme, n’a pas assisté à la fête. « On vire les gens le matin et on les félicite pour leur longévité dans l’entreprise l’après-midi », ironise Thierry Depret, secrétaire CFTC du comité d’entreprise.
« L’ancienneté moyenne dans l’entreprise est de 22 ans », souligne Pierre Chaumont, délégué syndical CFE CGC. Vendredi matin, les derniers rescapés des plans sociaux et des restructurations vidaient leurs casiers. Les uns avec tristesse et nostalgie et les autres avec une certaine forme de soulagement. Comme le confie un salarié licencié en février, passé prendre des nouvelles : « Je suis content d’avoir fait partie de la première vague ». Trop pénible d’assister impuissant à la lente agonie du site sans avoir la moindre tâche à accomplir. « Il n’y a plus depuis des mois d’activité de production. Ils ont tout retiré. Le directeur industriel est passé vendredi dernier pour voir s’il ne restait pas des choses à prendre. Les salariés ont manifesté en brûlant des palettes » , indique Thierry Depret.

L’affaire aux prud’hommes

Si la fermeture de l’usine pour la fin de l’année n’est plus contestée, les Baxi et l’intersyndicale remettent toujours en cause leur licenciement pour motif économique. Ils espèrent voir aboutir des négociations car le groupe « BDR France a un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros et dégage un cash net de 45 millions malgré le plan social », observe Christophe Rousselle, délégué syndical CGT. Si ces négociations n’aboutissent pas, ils attaqueront aux prud’hommes. Ils auront à y gagner un peu de dignité et des indemnités. Commentaire d’un salarié : « Ce n’est pas des sous qu’on veut, c’est un boulot ».
Les inquiétudes se portent désormais sur Chappée Sa (nouveau nom de Baxi France) et ses deux entités, le siège en région parisienne et les entrepôts de Villers-Cotterêts, où 25 personnes du site villeneuvois au total seront reclassées. « Le groupe lui fait supporter des coûts et la trésorerie est au plus bas », alerte le cégétiste. Le jeu d’écritures comptables pourrait permettre de justifier une nouvelle restructuration et une nouvelle casse sociale

http://www.lunion.presse.fr/accueil/nouvelle-vague-de-departs-chez-baxi-48-salaries-licencies-ia0b0n380562

vendredi 18 juillet 2014

Un python royal retrouvé mort en ville

« Il n’y a pas très longtemps, on nous avait signalé un python royal en vente sur Internet du côté de Soissons. Et là, l’annonce a disparu… » Coïncidence, mardi après-midi, des passants signalent qu’un serpent mort se trouve au niveau du parking de la place de la République.
Une fois là-bas, la police municipale a récupéré le reptile et procédé à son identification. La bête, d’environ 90 cm, privée de sa tête, est un python réguis, autrement dit, un python royal. Sauf que, comme l’explique Benoît Perrin, l’un des agents de la police municipale, «  c’est un serpent inoffensif. Il n’est pas sur la liste de la convention de Washington qui réglemente et protège les animaux. Il n’est pas venimeux et ne nécessite donc pas d’avoir une puce. »

Un budget conséquent

Mercredi, le propriétaire du serpent ne s’était pas manifesté et le reptile avait été récupéré par la Société de protection des animaux avec laquelle la ville de Soissons possède une convention. «  Mais il peut toujours venir nous voir  », glissait le policier municipal. Reste maintenant à savoir comment le serpent s’est retrouvé sur le parking de la place de la République.
«  Il y a plusieurs hypothèses  » glisse Stéphane Allart, le propriétaire de l’animalerie «  Aqua terra  ». «  Par exemple, son propriétaire s’est retrouvé à partir en vacances, et ne sachant pas quoi faire, a préféré l’abandonner. Vu qu’il n’avait plus de tête, on peut penser qu’il l’a lui-même tué. » Une option que ce spécialiste glisse avec retenue car «  le serpent à l’achat coûte une centaine d’euros. Ce n’est pas rien. Il peut aussi s’être échappé car c’est un serpent très stressé, craintif, et qui a besoin d’une température élevée. Or comme ces derniers jours, nous n’avions pas de chaleur…  »
Reste que posséder un serpent, même s’il entre dans la très connue catégorie des NAC, les nouveaux animaux de compagnie, implique un budget qui ne doit pas surprendre. «  De toute façon, je ne vends pas de serpent à quelqu’un qui n’est pas déjà équipé d’un terrarium  » explique Stéphane Allart.
Le professionnel met en garde : comme tous les jeunes animaux achetés, le serpent va grandir. «  Au départ, pour un seul serpent, il faut compter 300 euros tout compris. Ensuite, c’est 30 à 40 euros par mois pour l’entretien.  » Un budget qui pourrait être aussi la raison de cette fin tragique.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/insolite-un-python-royal-retrouve-mort-en-ville-ia0b0n379329

vendredi 11 juillet 2014

Multiplications des violences à Presles, mais pourquoi ?

« Ça fait une dizaine d’années que je suis dans le quartier, je n’ai jamais eu de problème ». Brik Akroum, commerçant à Presles, est encore étonné de la mésaventure dont il fut victime en fin de semaine dernière. Ce vendredi 4 juillet, vers 23 heures, il a reçu des coups de battes de base-ball. C’est son bras droit, aujourd’hui encore tuméfié, qui a empêché l’arme d’atteindre son visage. L’homme s’interroge et déplore que ce genre de faits dégrade l’image du quartier aux yeux du reste de la ville. « On pense qu’il y a souvent des problèmes, mais c’est seulement une poignée de jeunes de 16 à 18 ans qui en provoquent ».
D’ailleurs, quelques jours avant son agression, une autre agitation avait secoué le quartier. Le mardi 1er juillet (L’union du 4 juillet dernier), des voitures de police ont été caillassées et dégradées. Une situation partie visiblement de pas grand-chose : un contrôle d’identité. Ces événements, et ceux qui ont suivi le même jour au commissariat de Soissons – une quinzaine de personnes s’est présentée et souhaitait entrer en contact avec une personne arrêtée – ont conduit à l’interpellation d’un individu, et à la condamnation d’un autre à de la prison ferme.

Une plainte déposée

Pour l’agression du commerçant, l’affaire est toujours en cours. « Je ne comprends pas, j’ai déposé plainte et le jeune concerné continue à se balader dans le quartier », s’étonne Brik Akroum. Le commissaire de police Sébastien Chalvet précise « que l’enquête est ouverte, et qu’un dossier judiciaire prend du temps pour être construit et mener à une réponse efficace ».
Ces faits sont-ils réellement le reflet de l’ambiance du quartier ? De l’avis de beaucoup, non. « C’est un quartier sympa ici, il n’y a pas d’histoire », explique un jeune Africain. Plusieurs commerçants et clients confirment le propos.
Certains expriment toutefois un sentiment d’abandon de la part de la municipalité. Pourtant, les initiatives de la mairie sont réelles. Par exemple, une adjointe au maire, Carole Deville-Cristante, est déléguée à la vie des quartiers. Elle reçoit sur rendez-vous les habitants qui le souhaitent au centre social. Ensuite, « Alain Crémont et son équipe travaillent à la création d’un café associatif au sein du quartier, qui permettra de rassembler les habitants », souligne le cabinet du maire de Soissons.

http://www.lunion.presse.fr/region/multiplications-des-violences-a-presles-mais-pourquoi-ia3b26n376191

mercredi 9 juillet 2014

La guerre des drives fait rage à Soissons

« Ouverture prévue courant octobre ». Le site internet Leclerc Drive annonce actuellement cette date. Vendredi dernier, la mise en place de ce nouveau service était annoncée pour le mois d’août. Bref, les internautes souhaitant commander leurs courses via internet chez l’enseigne orange et bleue devront attendre encore quelques semaines. Idem pour les vingt salariés qui devaient signer leur contrat de travail fin juin et préparer les commandes des clients, au sein du bâtiment installé dans la zone commerciale « Les portes de Soissons » à Vauxbuin.
À l’origine de ce retard, on trouve notamment l’opposition d’un proche concurrent, l’hypermarché Cora, qui ne souhaite vraisemblablement pas voir un concurrent venir casser les prix à 500 mètres tout juste de ses portes coulissantes. Contactée, la direction du magasin concerné n’a pas souhaité commenter ce dossier.

Deux requêtes déposées contre l’implantation du Leclerc Drive

Néanmoins, nous avons pu nous procurer la décision des juges du tribunal administratif d’Amiens. Il s’avère ainsi que deux requêtes ont été déposées par l’enseigne, afin de contester l’implantation du Leclerc Drive, porté par « l’adhérent » – dans le jargon Leclerc, c’est ainsi que l’on désigne le propriétaire d’un magasin – détenant l’hypermarché de Château-Thierry.
Sans entrer dans les détails techniques, la direction de Cora attaque l’arrêté de non-opposition au projet signé par le maire de Vauxbuin – qui n’a pas répondu à nos sollicitations. Parmi les arguments : le nouvel établissement n’a pas fait l’objet d’une autorisation de la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) ou encore, le va-et-vient des clients du drive engendrera une augmentation importante du trafic.
Au final, la justice administrative a rejeté l’ensemble des demandes de la société Cora. Cependant, la procédure a déjà retardé l’ouverture du drive. La direction du Leclerc de Château-Thierry a confirmé ce report. Du coup, les 20 salariés, 15 CDI et 5 CDD du futur drive, ont vu la signature de leur contrat de travail, qui devait avoir lieu fin juin, reportée. Durant ces dernières semaines, les salariés ont suivi une formation sur le site castel. Sur le reste du dossier, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire.
Localement, l’arrivée du Leclerc drive n’effraie pas que son proche concurrent. « Cela va nous impacter dans un contexte déjà difficile », commente Sophie Oudoul, adhérente de l’Intermarché Belleu. « Le pouvoir d’achat n’est pas en progression sur la zone de Soissons. Le nouvel acteur devra donc prendre du chiffre d’affaires auprès de ceux déjà présents ».
D’après d’autres sources, le Leclerc drive ne ferait pas de cadeaux non plus à ses concurrents, puisque des salariés d’enseignes déjà installés auraient été approchés pour faire partie de son équipe.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-guerre-des-drives-fait-rage-a-soissons-ia0b0n374976

mardi 8 juillet 2014

Myriam, axonaise et meilleure bachelière de France passe au Grand Journal


Les fans du « Grand journal » de Canal + ont découvert ce lundi soir, un bout de jeune femme qui sait parfaitement où elle va. Mais avec diplomatie. Par exemple, pour Myriam Bourhail, de ne répondre que du bout des lèvres à une invitation de la municipalité de Villers-Cotterêts version Front national, pour une interview pour le Villers-Info.Lundi matin, le ministère de l’éducation nationale a confirmé que notre jeune Cotterézienne, en plus de prendre le rang de nº1 en Picardie côté meilleure note au bac, bissait au niveau national. Pas la peine de chercher, il n’y a pas mieux que les 21,03 obtenus par Myriam pour son bac S.
Une performance de haut niveau qui a entraîné une vague de médiatisation dans les organes de presse nationaux. Lundi soir, Myriam et Mohammed son père, étaient les invités du « Grand journal », l’émission d’accès de soirée sur la chaîne cryptée.
Un rythme de fou que Mohammed, le papa, commente avec simplicité mais un grand bonheur quand L’union lui a annoncé que sa fille était la major de promotion du bac 2014. «  J’ai mon patron qui m’a donné ma journée aujourd’hui (NDLR : hier) et je ne sais pas trop comment nous allons faire demain  » énumère cet ouvrier fier de la réussite de sa fille. «  Demain matin, c’est France Inter qui la veut. Il y a aussi France 2 et France 3 qui sont venus. Et nous avons des articles dans le Figaro, le Parisien…  » Si Myriam avait déjà eu l’honneur de la presse, la TV d’hier soir était une première. «  Canal nous avait dit de prendre le train, mais j’ai préféré y aller en voiture  ».
Ensuite, il sera temps d’aller à Reims pour inscrire Myriam en fac de médecine. Une ville où la chambre universitaire est déjà réservée. Enfin, restera un dernier souhait : trouver un job d’été pour cette numéro 1. Si une entreprise veut recevoir un élément s’intéressant à tout et d’un abord simple mais avec un caractère déjà bien affirmé, vous avez déjà un nom.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/video-myriam-axonaise-et-meilleure-bacheliere-de-france-ia0b0n374908

Concert Les Siècles le 5 juillet dans la cathédraelde Soissons

samedi 5 juillet 2014

Laissez-vous mener en bateau sur l’Aisne à Soissons

Vous faire aimer le nautisme est leur but ! Ils vous attendent dès aujourd’hui près de la halte fluviale. Gérard Hu et ses acolytes de l’association des Voiles du Soissonnais sont sur le pont depuis ce lundi pour préparer l’opération menée tout l’été près de la halte fluviale. Et encore « on est dessus depuis le mois de janvier », révèle le président qui, depuis vingt-cinq ans, tente de rallier les Soissonnais à sa passion des activités sur l’eau. Car les noms des animations estivales changent (Soissons en Sc’Aisne depuis trois ans, Un été à Soissons) mais le club reste, il était déjà là avec sa fête de la rivière. Cet été encore, il partage avec la ville cette volonté de faire de Soissons une ville qui baigne et qui nage dans le bonheur ou presque… On ne plongera pas dans l’Aisne mais on s’y promènera de diverses manières.
Pédalos, balades en vedettes, canoë ou bachot, le choix est large, soit pour ramer, soit pour circuler sur embarcations à moteur. Le bachot, késako, direz-vous ? Il s’agit en fait de barques, âgées de 80 à 100 ans, restaurées par les soins des membres du club. Car ils sont mobilisés depuis des mois, vous dis-je, notamment les « jeunes séniors ». Une quarantaine d’adhérents, d’âge mûr donc, qui ont l’habitude de se retrouver chaque mardi pour réaliser travaux et rénovation des locaux et bateaux. Ils ont intensifié leur présence puisqu’ils étaient mobilisés jusqu’à hier et depuis lundi matin pour la transhumance ! C’est ainsi que le pétillant président appelle le voyage de Pommiers, où est basée l’association pour accueillir jusqu’au week-end dernier les amateurs, à son point d’attache estival.
Hier encore, un échantillon des 280 adhérents de l’association soissonnaise installait le baby bassin car des mini pédalo et des jeux sur le sable vont être proposés aux 2-7 ans. Les enfants sont en effet la cible privilégiée de ces activités. Les plus grands en profiteront avec le passeport jeunes, les matins, deux animateurs issus du club les initiant au nautisme. Quant au public, il sera le bienvenu tous les après-midi. Et s’il veut revenir en septembre pour s’inscrire au club, le club ne s’en plaindra pas !


Dès aujourd’hui et jusqu’au 28 septembre, de 14 heures à 18 h 30.

http://www.lunion.presse.fr/region/laissez-vous-mener-en-bateau-sur-l-aisne-a-soissons-ia3b26n373363

jeudi 3 juillet 2014

La piscine du Soissonnais passe en mode été

SOISSONS (02). Les nageurs peuvent goûter l’eau des bassins en plein air depuis ce mardi 1er juillet. La transformation a nécessité quinze jours de fermeture technique. Explications.
La semaine passée, certains auront sûrement pesté devant la porte fermée de la piscine du Soissonnais. Le thermomètre oscillait entre 25 et 30ºc, et il était impossible de mettre un pied dans l’eau. Il s’agissait d’un mal pour un bien. Durant quinze jours l’établissement a été fermé pour raison technique. « C’est une opération dont la date a été programmée six mois auparavant », indique la directrice Édith Coupin.
Deux semaines n’étaient pas de trop au regard des tâches à accomplir pour mettre la piscine en « mode été ». Plus clairement, pour préparer les quatre bassins extérieurs. Une disposition unique dans le département, puisqu’il s’agit des seuls équipements en plein air dans l’Aisne, situé en zone urbaine. De surcroît le plus grand bassin mesure 33 mètres de longueur.
Pour préparer la piscine, il a tout d’abord fallu vider et nettoyer les installations. « Une fois le remplissage effectué, l’eau était encore verte, donc impropre à la baignade », explique Hervé Lallement, chef d’équipe de Dalkia, qui est l’exploitant technique du complexe aquatique.
L’eau a dû donc être ensuite filtrée, puis traitée. Des opérations s’étalant chacune sur trois à quatre jours. La dernière étape a consisté à la réchauffer. « Lors du remplissage, l’eau est à 12-13ºc. Si on la laissait telle quelle, elle monterait à 17-18 ºc », commente la directrice. Or, grâce au système de chauffage, les Soissonnais pourront bénéficier dès aujourd’hui d’une eau à 26ºc.
Ensuite, beaucoup se demandent pourquoi les bassins extérieurs et couverts ne peuvent fonctionner simultanément. « L’installation n’est pas conçue pour cette utilisation », précise Hervé Lallement. C’est notamment le système de filtrage qui n’est pas assez important.
Piscine du Soissonnais, ouverte jusqu’au 24 août inclus. Du mardi au vendredi de 14 heures à 19 h 30, le samedi de 10 à 12 heures et de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 18 heures. Fermeture technique le lundi (14 juillet inclus). Tél. : 03 23 53 29 77.

http://www.lunion.presse.fr/region/la-piscine-du-soissonnais-passe-en-mode-ete-ia3b26n371574