D’ailleurs, quelques jours avant son agression, une autre agitation avait secoué le quartier. Le mardi 1er juillet (L’union du 4 juillet dernier), des voitures de police ont été caillassées et dégradées. Une situation partie visiblement de pas grand-chose : un contrôle d’identité. Ces événements, et ceux qui ont suivi le même jour au commissariat de Soissons – une quinzaine de personnes s’est présentée et souhaitait entrer en contact avec une personne arrêtée – ont conduit à l’interpellation d’un individu, et à la condamnation d’un autre à de la prison ferme.
Une plainte déposée
Pour l’agression du commerçant, l’affaire est toujours en cours. « Je ne comprends pas, j’ai déposé plainte et le jeune concerné continue à se balader dans le quartier », s’étonne Brik Akroum. Le commissaire de police Sébastien Chalvet précise « que l’enquête est ouverte, et qu’un dossier judiciaire prend du temps pour être construit et mener à une réponse efficace ».Ces faits sont-ils réellement le reflet de l’ambiance du quartier ? De l’avis de beaucoup, non. « C’est un quartier sympa ici, il n’y a pas d’histoire », explique un jeune Africain. Plusieurs commerçants et clients confirment le propos.
Certains expriment toutefois un sentiment d’abandon de la part de la municipalité. Pourtant, les initiatives de la mairie sont réelles. Par exemple, une adjointe au maire, Carole Deville-Cristante, est déléguée à la vie des quartiers. Elle reçoit sur rendez-vous les habitants qui le souhaitent au centre social. Ensuite, « Alain Crémont et son équipe travaillent à la création d’un café associatif au sein du quartier, qui permettra de rassembler les habitants », souligne le cabinet du maire de Soissons.
http://www.lunion.presse.fr/region/multiplications-des-violences-a-presles-mais-pourquoi-ia3b26n376191
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