vendredi 30 janvier 2015

La mort de leur père ne leur semble pas naturelle

Aux dires d’un juge, voilà un dossier « qui a nécessité un nombre assez incroyable d’investigations ». Difficile de prétendre le contraire. Si Évelyne Nautré, l’ancienne gérante de la maison de retraite Les tourterelles (l’établissement a été vendu), comparaissait, hier, devant le tribunal correctionnel de Soissons, c’est parce que les enfants d’un ancien résident de l’établissement ont déposé plainte pour homicide volontaire contre elle. La première fois en 2008 ; la seconde en 2012 car la procédure se figeait.
Homicide, l’incrimination est lourde. Mais selon les parties civiles et Élisabeth Gohier, l’avocate des enfants Massue, des fautes d’imprudence et de maladresse ont été commises par la prévenue qui ont conduit au décès de leur aïeul, deux mois après son admission dans l’établissement.
À la barre, Évelyne Nautré et son avocat, Emmanuel Ludot, rejettent en bloc les accusations. Les médicaments périmés retrouvés parfois dans cette maison ? Mensonges. Les patients au sol au petit matin, les chambres fermées à clé la nuit ? Même chose. Pendant la période incriminée, la direction des affaires sanitaires est à la lutte pour obtenir de la gérante et de son mari les mises aux normes nécessaires à la poursuite de l’activité.
Des signalements de maltraitance sont recensés. Le procureur Bladier les écarte. Juridiquement hors sujet, selon lui. Il ajoute : « Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur vous qui avez consacré vingt-six ans de votre vie à l’accueil des personnes âgées. » Pour la défense, tout cela ne serait que « règlements de comptes orchestrés par le fils et la belle-fille de la gérante », tandis que les constats de dénutrition et déshydratation du défunt auraient été effectués par un légiste et non un gériatre. Le procureur requiert douze mois avec sursis. Jugement le 23 février.

http://www.lunion.com/region/la-mort-de-leur-pere-ne-leur-semble-pas-naturelle-ia3b26n479714

dimanche 25 janvier 2015

Un homme se jette dans la rivière à Vailly-sur-Aisne

Les secours ont activement recherché hier le corps d’un homme d’une trentaine d’années dans la rivière, sur le territoire de la commune de Vailly-sur-Aisne. C’est vers 11 h 45 que l’homme, domicilié dans la commune, aurait été aperçu pour la dernière fois. Il aurait sauté ensuite dans l’eau, qui était à 4ºc. Les sapeurs-pompiers de Vailly-sur-Aisne se sont rendus dès que possible sur place. Ils ont été rejoints par les plongeurs du centre de secours de Soissons. Les reconnaissances menées sous et sur l’eau n’ont pas permis de retrouver le corps.
http://www.lunion.com/region/un-homme-se-jette-dans-la-riviere-a-vailly-sur-aisne-ia18b0n478167

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samedi 24 janvier 2015

SOISSONS (02). La neige ne fait pas long feu

Des trottoirs un peu glissants à Soissons, une chaussée légèrement humide. Les chutes de neige qui ont eu lieu entre 6 et 9 heures n’ont pas de conséquences alarmantes ce matin. Les forces de secours et de gendarmerie n’ont pour le moment réalisé aucune intervention liée aux conditions météorologiques.
http://www.lunion.com/region/soissons-02-la-neige-ne-fait-pas-long-feu-ia231b0n477760

Plébiscités par les locataires soissonnais, écartés du pouvoir à l’Opal

Bernard Perrou est en colère. Cet élu de la Confédération nationale du logement (CNL) à l’Opal de l’Aisne enrage de voir son association sous-représentée dans les instances du bailleur social : « La démocratie participative n’existe pas. La parole des locataires n’est pas écoutée. »
 
Elus majoritairement en 2014 (57,4 % des voix) par les locataires du bailleur social, les représentants de la CNL pensaient pouvoir être présents dans une majorité des trois commissions de l’entité. Logique. Ils ne siègent que dans l’une d’elle, celle relative aux « impayés ». « Mais nous en faisons partie de fait, c’est obligatoire », commente le représentant de la CNL.

Quatre élus
sur vingt-trois

Qui siège donc dans les commissions d’attribution des logements et d’appel d’offres ainsi qu’au bureau ? L’autre association de locataires, la Confédération syndicale des familles (CSF). Et ce malgré un résultat bien moindre auprès des habitants (42,6 % des suffrages).
Pourquoi un tel « déni de démocratie », comme le qualifient Laurent Lagrange et Bernard Perrou ? Vingt-trois personnes composent le conseil d’administration de l’Opal mais seulement quatre sont élues, les représentants des locataires (2 pour la CSF, 2 pour la CNL).
Et le conseil d’administration a choisi de donner plus de poids à la CSF. « C’est un vote indirect, explique Laurent Lagrange, président départemental de la CNL. La plupart des membres du conseil d’administration sont nommés par le conseil général. Des personnes qualifiées sur les questions du logement sont aussi désignées sans que l’on sache vraiment sur quels critères elles ont été choisies. »
Selon Laurent Lagrange, la CNL paie ses prises de positions plus revendicatrices, plus proches de la base, alors que la CSF est plus modérée : « On dérange, c’est certain ! Par exemple nous votons toujours contre les hausses des loyers. Enfin, on nous écarte peut-être aussi parce qu’il y a des choses qui se passent qu’on ne devrait pas voir. Notamment dans le domaine d’attributions des logements… »
Les prochaines réunions à l’Opal promettent d’être agitées

http://www.lunion.com/region/plebiscites-par-les-locataires-soissonnais-ecartes-du-ia3b26n477259

mercredi 21 janvier 2015

Baxi: Une nouvelle lutte pour les anciens salariés

Il ne leur reste que peu de temps alors Thierry Depret, secrétaire CFTC du CE de Baxi, bat le rappel des anciens pour saisir les prud’hommes. L’entreprise a fermé définitivement ses portes le 19 décembre dernier mais les vagues de licenciements de ce plan social ont débuté le 30 janvier 2013, avec une trentaine de salariés de l’ancienne usine de fabrication de chaudières de la marque Chappée. À ceux-là, il ne reste qu’une dizaine de jours pour se faire connaître et dénoncer devant cette juridiction le motif économique de leur licenciement et une partie du plan social.
Le syndicaliste invite par la même occasion tous les licenciés de Baxi dans cette nouvelle bataille. « Je suis confiant », dit-il, « on peut faire obtenir des dommages et intérêts. La ligne de défense de notre conseil sera de démontrer que le groupe BDR (auquel Baxi France, rebaptisée Chappée SA, il y a quelques mois, appartenait, NDLR) est en bonne santé et que les difficultés économiques ne justifient pas cette fermeture. »
Durant les deux années de lutte pour sauver leur usine, l’intersyndicale et le personnel n’ont eu de cesse de vouloir prouver qu’une activité et des emplois pouvaient être maintenus dans l’usine de Soissons. « Notre cheval de bataille », poursuit Thierry Depret, « sera de démontrer que la fermeture définitive de l’usine Chappée de Soissons n’a résulté que d’une volonté et des choix stratégiques décidés au niveau du groupe BDR de supprimer les doublons. »
Pour Thierry Depret, les anciens de Baxi qui se mobiliseront cette fois encore ont de bonnes chances de voir leur requête aboutir, « au regard des jugements rendus dans l’affaire des ex Conti de l’usine de Clairoix. Dans cette affaire, les juges ont formé à deux reprises leurs convictions par rapport au niveau du secteur d’activité du groupe. Ils en ont déduit que les licenciements ne reposaient pas sur une cause économique réelle et sérieuse  ». Il espère qu’il en sera de même pour le groupe BDR Therméa qui a « détruit des emplois dans une ville déjà fortement sinistrée ».

« L’usine ressemble
à Fort Alamo »


La procédure sera individuelle mais défendu par un seul avocat. Les dossiers sont à remettre « avec des bulletins de salaires, la lettre de licenciement et un courrier d’explication sur le poste occupé, au gardien à la loge. » Il transmettra au secrétaire du CE. « Aujourd’hui nous ne sommes plus que trois – les représentants du personnel – dans l’usine qui ressemble à Fort-Alamo. Personne ne peut entrer mais on voit les ferrailleurs tous les jours qui démontent », s’attriste Thierry Depret . Un crève-cœur qui donne envie de se battre : «  Si on est suffisamment nombreux, on créera un collectif pour se soutenir dans cette affaire et rester en contact jusqu'à la fin de la cellule de reclassement ».
 http://www.lunion.com/region/baxi-une-nouvelle-lutte-pour-les-anciens-salaries-ia3b26n474609

mardi 20 janvier 2015

Soissons (02). Gaz irritant à la mairie, 13 personnes indisposées

Treize personnes, fonctionnaires du service de l’état civil et trois personnes étrangères à la mairie, ont été conduites à l’hôpital de Soissons en fin de journée, à la suite d’irritations à la gorge survenus à l’hôtel de ville de la cité du Vase. Après reconnaissance des locaux par les pompiers et aération, le personnel municipal a pu réintégrer les locaux peu avant 19 heures. Quatre jeunes, non usagers de la mairie, ont été interceptés par la police municipale au moment où ils redescendaient du 1er étage. La police nationale a commencé son enquête.
http://www.lunion.com/region/soissons-02-gaz-irritant-a-la-mairie-13-personnes-ia231b0n475605

Diaporama de la construction de la Cité de la Musique et de la Danse - Soissons


dimanche 18 janvier 2015

Nouvelles inquiétudes pour la verrerie de Crouy

Le groupe Verallia, autrefois Saint-Gobain Emballage, est en vente depuis plusieurs années. La baisse du marché du verre d’emballage, amorcée depuis plusieurs années, avait conduit la maison-mère à engager deux plans sociaux successifs. Depuis 2011, les nouvelles se sont faites plus rassurantes ; on a même fait appel à des intérimaires. Le gros orage était passé.
Mais comme en Picardie il ne fait pas beau souvent, surtout en matière d’industrie, voilà que de nouveaux nuages pèsent sur l’usine, qui emploie encore 154 personnes.
Lundi 8 décembre, le groupe Saint-Gobain a annoncé la vente de sa filiale spécialisée dans le verre d’emballage Verallia, dont fait partie l’usine de Vauxrot. Le groupe aurait besoin de fonds car il entend prendre le contrôle de la société suisse Sika, qui fabrique des matériaux de construction.

Les craintes des syndicats

Saint-Gobain « veut accélérer son repositionnement sur les solutions pour l’habitat et l’industrie, au plus tard au second semestre 2015 pour Sika et avant l’été 2015 pour Verallia », avancent nos confrères de L’Usine Nouvelle.
Des informations confirmées par l’intersyndicale (CFE/CGC, CFDT, FO, CGT), qui a réagi mercredi soir dans un communiqué. « L’entreprise court le risque de passer sous contrôle étranger au terme d’une acquisition menée par un industriel ou un fond d’investissement d’ici l’été 2015 ». Les représentants du personnel évoquent ainsi un risque de « perte irréversible des positions françaises, pourtant historiques dans le secteur, soit un nouveau symbole du déclin industriel hexagonal. »
Ils demandent ainsi trois choses, selon eux indispensables : que Saint-Gobain reste majoritaire dans le capital de sa filiale, que l’activité ne soit pas vendue à la découpe et que le siège social soit maintenu en France. Ils invoquent ainsi le « patriotisme économique » et interpellent l’État, afin qu’il prenne « ses responsabilités auprès de partenaires sociaux et des salariés. » L’intersyndicale doit rassembler les salariés de Vauxrot en milieu de semaine afin de faire le point sur la situation.
La vente précipitée de Verallia est-elle préoccupante pour l’emploi ? Le secrétaire syndical CGT Fabrice Laplace le craint. « Nous avons de très grosses inquiétudes pour le site de Vauxrot, avec un four en fin de vie, explique-t-il. Et d’importants travaux prévus pour 2017, un investissement de 22 millions d’euros. » Pourtant, comme le précise ce dernier, Verallia reste rentable avec un chiffre d’affaires mondial de 2,4 milliards d’euros. Ce qui fait dire à Marie-Françoise Bechtel, députée de Soissons : « Cette vente tombe sous le coup de la loi Florange qui autorise un degré de contrôle plus important sur les conditions de la vente ».
La verrerie de Crouy fabrique du verre teinté pour Grand Marnier et Cointreau. C’est la dernière usine historique du bassin soissonnais, après la fermeture récente de Baxi (chaudières) et Focast (fonderie). Et c’est aussi la plus ancienne, fondée en 1827 par Paul Deviolaine. Quant à Saint-Gobain, le groupe célébrera en 2015 ses 350 ans d’existence. Une belle longévité.
http://www.lunion.com/region/nouvelles-inquietudes-pour-la-verrerie-de-crouy-ia3b26n473958

samedi 10 janvier 2015

La Mosquée de Soissons attaquée

Cinq coups de feu ont été tirés sur la mosquée de Soissons hier peu avant minuit, a indiqué samedi la préfecture de l'Aisne. "Les impacts -quatre dans le mur de la mosquée, un dans le portail- ont été relevés par la police, alertée par des voisins à 23H32", a déclaré  la sous-préfète Odile Bureau, confirmant une information du journal l'Union.

"Les témoins auditifs -il n'y a pas eu de témoins visuels- ont entendu les coups de feu suivis du crissement de pneus d'un véhicule démarrant en trombe", a-t-elle indiqué. "Le sous-préfet de Soissons s'est rendu sur place. Le procureur a été informé et la police va procéder à l'analyse des douilles retrouvées sur place pour chercher des traces éventuelles d'ADN", a précisé Mme Bureau.

La mosquée Badr our cible, située dans une zone pavillonnaire, "fera l'objet d'une vigilance renforcée des forces de police, qui étaient déjà mobilisées", a souligné la sous-préfète.

Impacts de balles, inscriptions racistes, voire incendie criminel: différents lieux de culte musulmans en France ont été pris pour cible depuis l'attentat meurtrier perpétré mercredi contre Charlie Hebdo.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/10/97001-20150110FILWWW00117-la-mosquee-de-soissons-attaquee.php

MARCHE SILENCIEUSE À SOISSONS - DIMANCHE 11 JANVIER À PARTIR DE 15H


Le 7 janvier 2015, les valeurs de notre République ont été attaquées. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas rester sans réagir face à la barbarie. Des hommes et des femmes qui par leurs engagements respectifs, journalistes, humoristes, policiers, défendaient les valeurs de la République, ont été lâchement assassinés.
Nous nous devons d'honorer la mémoire de ces victimes de l'intolérance et de l'obscurantisme. Nous tous citoyens, c'est en nous montrant unis dans nos différences politiques ou confessionnelles que notre démocratie sortira grandie de cette épreuve.
C'est sans peur et sans haine mais avec notre détermination à ne pas céder devant l'inadmissible que nous vous proposons de rejoindre ce dimanche 11 janvier à 15h la marche silencieuse dans Soissons.
RENDEZ-VOUS PLACE DE L'HÔTEL DE VILLE pour rejoindre, en cortège, la Place de la République.
Les citoyens et les élus du GrandSoissons.

vendredi 9 janvier 2015

Charlie Hebdo : prise d’otage en cours dans une entreprise de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne)

Le ministre de l’Intérieur a confirmé vendredi matin qu’une opération était «en cours» à Dammartin-en-Goële, dans le nord-est de Paris, après des échanges de coups de feu entre les forces de l’ordre et deux suspects qui pourraient être les frères soupçonnés de l’attentat contre Charlie Hebdo.
 
«Le GIGN est sur place, se rend sur place, et les opérations seront conduites dans les heures, les minutes qui viennent», a précisé Bernard Cazeneuve, qui a immédiatement quitté l’Elysée après ses déclarations.
 

http://www.aisnenouvelle.fr/region/charlie-hebdo-prise-d-otage-en-cours-dans-une-ia44b0n161981

jeudi 8 janvier 2015

Tous Charlie à la mairie de Soissons

hebergement d'image Merci à tous les Soissonnais, aux élus de tous bords et aux autorités religieuses de toute confession pour ce moment de recueillement et ce témoignage d’affection aux victimes et à leurs familles. Notre seule arme, notre seule réponse face à la barbarie, au terrorisme et au piège tendu de “l’amalgame”, c’est d'être tous unis et rassemblés.

Aisne: le braquage de la station Avia pourrait être lié à l’attentat contre Charlie Hebdo

VAUCIENNES (02). Tôt ce jeudi matin, un braquage à la kalachnikov s’est produit à la station essence Avia sur la RN2
Gros déploiement de forces sur la RN2 à hauteur de Vauciennes. Ce jeudi matin un braquage à la kalachnikov s’est produit à la station essence Avia qui se situe le long de la route.
Selon nos journalistes sur place, de nombreux gendarmes bouclent la route et les environs. Un hélicoptère survole le site.
Le braquage pourrait avoir un lien l’attentat de Charlie Hebdo.

Un registre de doléances

La mairie Villers-Cotterêts a décidé de prendre différentes mesures. « La priorité est l'application sur notre territoire du Plan Vigipirate. Dans ce cadre, la mairie ne saurait prendre la responsabilité de l'organisation d'un rassemblement populaire. En revanche, afin que les Cotteréziennes et Cotteréziens puissent exprimer leur tristesse, un registre est mis à leur disposition à l'accueil de la mairie. Ce registre sera ultérieurement envoyé à la rédaction de Charlie Hebdo. Les drapeaux ont été mis en berne et aujourd'hui, à midi, les cloches de l'église retentiront en hommage aux victimes de l'attentat », vient de communiquer la municipalité.
http://www.lunion.presse.fr/push-applications-mobiles/aisne-le-braquage-de-la-station-avia-pourrait-etre-lie-ia0b0n468327

Message de Mr Alain Crémont : RASSEMBLEMENT D'UNITE NATIONALE aujourd'hui à 12H00

À la suite des déclarations du Président de la République ce soir et dans un esprit d'unité nationale, face à la barbarie et au terrorisme, j'invite tous les Soissonnais à se rassembler demain jeudi, à 12h, dans la cour d'honneur de l'Hotel de Ville
Pour partager un moment de recueillement en hommage aux victimes et aux blessés dans l'attentat qui a frappé notre République aujourd'hui.


Un crime abominable, une horreur, un acte d’une barbarie infecte! Chaque français est touché dans ses tripes et dans ses valeurs, car ce sont bien nos valeurs, notamment celle de la liberté d’expression, que l’on a voulu abattre. C’est aussi une grande émotion pour les familles qui sont plongées dans la peine, et à qui je pense en ces instants.
Soyons rassemblés et dignes pour protester et combattre avec force, ce fléau qu’est le terrorisme, mais évitons tout amalgame!

mardi 6 janvier 2015

Les agresseurs d’un médecin présentés au tribunal

Deux hommes comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel de Soissons pour violences commises en réunion. Les faits remontent au soir du 28 octobre 2014, lorsque le duo avait molesté un médecin du sud de l’Aisne.
Le jour en question, Thierry Chhuy, médecin généraliste à Fère-en-Tardenois, s’apprêtait à rendre visite à son ex-femme. Deux hommes lui ont tendu un guet-apens, devant l’immeuble où son ancienne compagne réside, à Soissons.
Le duo a été ensuite interpellé rapidement par la police, grâce à l’alerte donnée par une habitante du quartier. En garde à vue, les deux individus ont alors affirmé qu’ils avaient préparé ce guet-apens à la demande de l’ancienne épouse du médecin et d’un responsable de l’UMP de l’Oise. Bien que mis hors de cause dans l’affaire, ce dernier a toutefois quitté ses fonctions de délégué cantonal au sein du parti politique.
Lors de l’enquête, la version des deux agresseurs incriminant leurs commanditaires n’avait pas convaincu le procureur de Soissons. Après les avoir entendus, le représentant du ministère public n’avait retenu aucune charge contre la femme et l’ex-délégué cantonal de l’UMP désigné.
http://www.lunion.com/region/les-agresseurs-d-un-medecin-presentes-au-tribunal-ia3b26n466592

lundi 5 janvier 2015

10 ans après, il retrouve sa 2 CV

S’il admet devoir se pincer pour y croire, Yannick Desavenelle est bel et bien parvenu à « remonter le temps » en faisant l’acquisition d’une 2 CV.
Un retour en arrière qu’il n’osait pourtant imaginer quelques mois plus tôt. Même lorsqu’il croisait fréquemment du regard une Citroën 2 CV rouge, un véhicule chargé de souvenirs. « Mon père me l’avait offerte à mon retour de l’armée en 1992. Une première main dont je m’étais malheureusement séparé à contre cœur lorsque ma petite famille s’est agrandie. Abandonnant alors une partie de ma jeunesse », raconte celui qui, en mars 2003, avait alors remis carte grise et clef à Jean-Jacques Potier.
Cet autre amoureux de ce véhicule avoue avoir « sauté sur l’occasion lorsque Yannick, un jeune homme que je connaissais d’ailleurs, m’a fait part de son offre ». Cette acquisition lui a permis alors d’effectuer très fréquemment le trajet Billy-sur-Aisne-Venizel. Il pouvait rejoindre ainsi l’Union Sportive, structure dont il fut quelque temps président.

« Particulièrement attaché » au véhicule de sa jeunesse

« La perte progressive de la vue m’a toutefois contraint à lever le pied », précise Jean-Jacques Potier. Tant dans son implication dans le monde associatif que sur l’accélérateur de cette automobile.
Cette situation irréversible, il l’a évoquée avec Yannick Desavenelle. « Je le savais particulièrement attaché à la 2 CV ». Il lui propose donc de racheter le véhicule de sa jeunesse.
« Ce fut une belle surprise, une opportunité que je ne pouvais laisser passer », lâche son désormais nouveau propriétaire, regardant cette 2 CV flambant neuve – comme au premier jour et de sa mise en circulation en novembre 1986 – avec amour.
Un véhicule qu’il entend bichonner avec la complicité de son beau-père Daniel Cayet. « Un orfèvre en la matière », confie Yannick Desavenelle, déterminé à reprendre le cours de ses mémorables chevauchées au volant d’un véhicule qu’il jure de ne plus laisser partir.
http://www.lunion.com/region/10-ans-apres-il-retrouve-sa-2-cv-ia3b26n465513