Un retour en arrière qu’il n’osait pourtant imaginer quelques mois plus tôt. Même lorsqu’il croisait fréquemment du regard une Citroën 2 CV rouge, un véhicule chargé de souvenirs. « Mon père me l’avait offerte à mon retour de l’armée en 1992. Une première main dont je m’étais malheureusement séparé à contre cœur lorsque ma petite famille s’est agrandie. Abandonnant alors une partie de ma jeunesse », raconte celui qui, en mars 2003, avait alors remis carte grise et clef à Jean-Jacques Potier.
Cet autre amoureux de ce véhicule avoue avoir « sauté sur l’occasion lorsque Yannick, un jeune homme que je connaissais d’ailleurs, m’a fait part de son offre ». Cette acquisition lui a permis alors d’effectuer très fréquemment le trajet Billy-sur-Aisne-Venizel. Il pouvait rejoindre ainsi l’Union Sportive, structure dont il fut quelque temps président.
« Particulièrement attaché » au véhicule de sa jeunesse
« La perte progressive de la vue m’a toutefois contraint à lever le pied », précise Jean-Jacques Potier. Tant dans son implication dans le monde associatif que sur l’accélérateur de cette automobile.Cette situation irréversible, il l’a évoquée avec Yannick Desavenelle. « Je le savais particulièrement attaché à la 2 CV ». Il lui propose donc de racheter le véhicule de sa jeunesse.
« Ce fut une belle surprise, une opportunité que je ne pouvais laisser passer », lâche son désormais nouveau propriétaire, regardant cette 2 CV flambant neuve – comme au premier jour et de sa mise en circulation en novembre 1986 – avec amour.
Un véhicule qu’il entend bichonner avec la complicité de son beau-père Daniel Cayet. « Un orfèvre en la matière », confie Yannick Desavenelle, déterminé à reprendre le cours de ses mémorables chevauchées au volant d’un véhicule qu’il jure de ne plus laisser partir.
http://www.lunion.com/region/10-ans-apres-il-retrouve-sa-2-cv-ia3b26n465513
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