Quatre élus
sur vingt-trois
Qui siège donc dans les commissions d’attribution des logements et d’appel d’offres ainsi qu’au bureau ? L’autre association de locataires, la Confédération syndicale des familles (CSF). Et ce malgré un résultat bien moindre auprès des habitants (42,6 % des suffrages).Pourquoi un tel « déni de démocratie », comme le qualifient Laurent Lagrange et Bernard Perrou ? Vingt-trois personnes composent le conseil d’administration de l’Opal mais seulement quatre sont élues, les représentants des locataires (2 pour la CSF, 2 pour la CNL).
Et le conseil d’administration a choisi de donner plus de poids à la CSF. « C’est un vote indirect, explique Laurent Lagrange, président départemental de la CNL. La plupart des membres du conseil d’administration sont nommés par le conseil général. Des personnes qualifiées sur les questions du logement sont aussi désignées sans que l’on sache vraiment sur quels critères elles ont été choisies. »
Selon Laurent Lagrange, la CNL paie ses prises de positions plus revendicatrices, plus proches de la base, alors que la CSF est plus modérée : « On dérange, c’est certain ! Par exemple nous votons toujours contre les hausses des loyers. Enfin, on nous écarte peut-être aussi parce qu’il y a des choses qui se passent qu’on ne devrait pas voir. Notamment dans le domaine d’attributions des logements… »
Les prochaines réunions à l’Opal promettent d’être agitées
http://www.lunion.com/region/plebiscites-par-les-locataires-soissonnais-ecartes-du-ia3b26n477259
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