mardi 9 avril 2013

Saint Sébastien La cathédrale a accueilli le Chapitre

La messe pontificale annuelle de l'ordre de Saint-Sébastien s'est déroulée dans la cathédrale de la cité du Vase. Le grand aumônier, Don Vincent Clavery, a accueilli le connétable Norbert Bonnaud, le conseil supérieur et les membres de l'ordre de Saint-Sébastien à l'issue de la procession qui a conduit les invités face à l'autel de l'édifice religieux. Les reliques de saint Sébastien arrivèrent à Soissons en 826 à l'abbaye Saint-Médard. La confrérie fut transférée en la cathédrale en 1403. L'uniforme et le manteau, semblables aux autres ordres, seront adoptés en 1935, le cérémonial d'adoubement sera codifié et l'évêque de Soissons, Pierre Douillard, acceptera de devenir grand maître de l'ordre le 24 juin 1952. Le grand maître ne peut être que l'évêque du lieu où siège la confrérie ; en son absence, il peut être remplacé par l'abbé grand aumônier. Après que le grand aumônier ait célébré l'office, le connétable Norbert Bonnaud a procédé, selon le rite traditionnel, à la nomination des nouveaux impétrants en tant que membre d'honneur, de dame et monsieur de Saint-Sébastien, d'aspirant archer-gardien. Paul Palmans, Philippe Parmentier, Léo Bernard, Christophe Lemaire, Michel Moisy et Jean-Pierre Wibaut furent adoubés comme au Moyen Âge sous les yeux de leurs parrains.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/saint-sebastien-la-cathedrale-a-accueilli-le-chapitre

lundi 8 avril 2013

Semaine de l'environnement Apprendre à trier, c'est ludique

Plutôt qu'un fastidieux discours sur le recyclage, les enfants de la communauté d'agglomération ont assisté à une pièce de théâtre sur le sujet.
DANS le cadre de la semaine du développement durable, le service ordures ménagères de la communauté d'agglomération du Soissonnais a lancé un programme d'initiation au tri à l'attention des élèves de CE1 et CE2 des écoles du secteur.
Lionel Azeroual, animateur environnement, a établi un programme en deux volets : un spectacle donné par la compagnie Acaly dans la salle Prestige des Terrasses du Mail. Puis des animations en milieu scolaire qui auront lieu au cours des mois de mai et juin.
La première partie de l'opération a réuni plus de 550 élèves issus de neuf écoles du territoire qui ont assisté au spectacle intitulé « Mam'zelle Kitty et Mister Detritus ».
Ce spectacle, qui est à la fois ludique et pédagogique, explique avec un humour détonant les règles d'or du tri. Désormais, ils savent dans quelle couleur de poubelles ils doivent déposer le verre, le papier, le plastique et le tout-venant. Mais ensuite, comment sont recyclés ces déchets et dans quelles fabrications interviennent -ils ? Là aussi, la pièce donne des éléments de réponse convaincants.
Cette pièce, d'une durée de 50 minutes, interprétée, avec tout le talent qu'on leur connaît, par France Dufour et Fabien Dardenne a été suivie d'un petit débat qui a permis aux écoliers de poser quelques questions intéressantes. Depuis plusieurs années la communauté d'agglomération intervient auprès du jeune public, consciente de la place et du rôle joués par les enfants dans la protection de l'environnement.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/semaine-de-lenvironnement-apprendre-a-trier-cest-ludique

vendredi 5 avril 2013

L'aérodrome ouvre ses ailes

Samedi et dimanche, les Ailes soissonnaises participeront aux Journées aéronautiques nationales en faisant découvrir leurs activités.
CE week-end, ce Robin-là, un DR 400, devrait être le héros de la fête. Samedi et dimanche, les Ailes soissonnaises proposeront une opération portes ouvertes à l'aérodrome à l'occasion des journées nationales organisées par la Fédération française aéronautique (FFA), qui regroupe 41 000 pilotes dans l'hexagone.
« Nous présenterons notamment ce DR 400 qui a été entièrement rénové à Cosne-sur-Loire pendant trois mois. Il avait 20 ans, aujourd'hui il peut être considéré comme neuf », annonce le président du club, Jean-Paul Loublier, avec une certaine fierté. C'est l'un des trois avions de la flotte des Ailes soissonnaises, deux pour l'apprentissage du pilotage, un pour les voyages.
L'association compte cette année environ 70 pilotes. En 2012, le club a totalisé 934 heures de vol, un peu moins que l'année précédente où les Ailes avaient effectué 1 034 heures.
Avec la météo guère favorable de ces dernières semaines, la saison 2013 tarde, elle aussi, à décoller.

Le prix du rêve
« Nous sommes à 50 % de ce que nous aurions dû faire. L'hiver a été long et cela a notamment des répercussions sur l'arrivée de jeunes », indique Jean-Paul Loublier. Actuellement, les Ailes accueillent une douzaine d'élèves. Le plus jeune a 15 ans, l'âge minimum requis pour apprendre à piloter.
« Le paradoxe, c'est qu'on peut piloter son avion à 17 ans et se faire amener à l'aérodrome par ses parents parce qu'on n'a pas le permis voiture ! » relève Jean-Paul Loublier, aux yeux duquel « c'est bien de commencer tôt ».
Malgré les caprices du ciel, le responsable ne désespère pas d'attirer de nouvelles recrues au sein du club, même s'il concède que cela représente un certain coût. « L'avantage d'apprendre à piloter dans un club, c'est que ça revient globalement 30 % moins cher, soit de l'ordre de 8 000 euros sur deux ou trois ans » indique le président. Aujourd'hui, ce qui grève essentiellement le budget des pilotes, c'est le carburant : « Cela représente 55 % du total, contre 35 % il y a 20 ans. Les charges fixes ne bougent pas tellement. »
Pour l'heure, il n'y a cependant guère d'alternative. « L'électrique ne fonctionnera pas avant 15 ans. Bientôt, nous devrions avoir l'essence classique », indique Jean-Paul Loublier.
Voler a un coût, mais c'est le prix du rêve.


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/laerodrome-ouvre-ses-ailes

jeudi 4 avril 2013

Des écoliers correspondent avec des soldats basés en Afghanistan Des cartes postales en provenance de la guerre

Cadeaux et dessins se sont échangés entre des écoliers de Presles et des soldats basés en Afghanistan. Une leçon de géographie pas comme les autres.
«ON a des enfants qui connaissent la guerre. Nous accueillons ici, par exemple, de petits Kosovars. » Pour ces élèves de l'école Michelet spécialement mais aussi pour d'autres, les heures de cours consacrées à l'Afghanistan auront eu un écho particulier. Le directeur, François Hanse, ne savait pas forcément où allait le mener la participation de trois classes à l'envoi de dessins, pour Noël, à des soldats français en Afghanistan. Un véritable échange s'en est suivi avec des bénéfices scolaires à la clé, l'enseignant en est convaincu. « L'intérêt, pour nous, ce sont les apprentissages, rappelle logiquement le responsable de cet établissement du quartier de Presles, ils concernent la géographie, mais aussi l'histoire, la méthodologie, puisqu'il faut préparer des questions. »
Tout est parti d'un travail d'écriture… Les classes de Mmes Bourdeau (Clis, soit classe pour l'inclusion scolaire), Lavigne (CM1-CM2) et Effroy (grande section de maternelle) ont répondu à l'invitation du recteur d'Amiens et au souhait de l'amiral Lanxade, président de l'association Solidarité défense, en adressant des dessins aux soldats en opération en Afghanistan, à l'occasion des fêtes de fin d'année. Ceux-ci ont ensuite répondu, individuellement, à chaque enfant.
Les cartes postales de ce lointain pays trônent maintenant en bonne place dans une des salles de l'école, ainsi qu'un diplôme signé par l'amiral. « Certains ont même envoyé des cadeaux fait main », s'enthousiasme le directeur. Le même intérêt se voyait chez les enfants, surtout les plus grands, interrogeant le militaire venu leur rendre visite ce mardi (voir par ailleurs) et surtout leur dire « un grand merci ».
L'urbanisme, la vie des enfants là-bas, les conditions de vie des écoliers… Autant de thèmes que les enseignants avaient l'intention d'aborder dans le cadre de cet échange. « Bien sûr, entre-temps, chaque classe a évoqué différents sujets touchant de près ou de loin ce pays. » Ainsi les enfants ont-ils pu découvrir que plusieurs langues sont parlées dans ce vaste pays, que l'on y trouve des montagnes plus hautes qu'en France… « Les enfants sont d'un naturel généreux, particulièrement dans ce quartier », soulignait le directeur, peu surpris de voir l'entousiasme des élèves à dessiner képis, véhicules et bonshommes plus traditionnels pour envoyer aux soldats. Il se félicitait : « L'école est un lieu apaisé. On étudie… » Même satisfaction du côté de Michel Boillereau, délégué du préfet dans les quartiers prioritaires, présents ce mardi : « C'est intéressant de maintenir le lien entre les armées et l'école. » Avec le responsable de l'école, ils estimaient tout les deux pouvoir tirer le meilleur parti pour les élèves de cette plongée dans la réalité !


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/des-ecoliers-correspondent-avec-des-soldats-bases-en-afghanistan-des-cartes-pos

mardi 2 avril 2013

Spectacle Une sacrée soirée avec les Portugais

L'association portugaise proposait récemment une soirée bien sympathique et se prépare à faire de nouveau la fête tout au long du printemps.
TOUTES les occasions sont bonnes à l'Associcao départemental dos portuguese (ADP) pour faire la fête ! La structure basée dans la cité du Vase n'a donc pas dérogé à cette règle, s'en donnant même à cœur joie au cours d'une soirée (soigneusement) orchestrée par José Pirès.
Après avoir pris soin de se restaurer, les adhérents… privilégiés - « nous avons dû refuser du monde par manque de places », regrettait l'organisateur - se laissaient alors charmer par un spectacle où spontanéité, humour et tradition s'affirmaient comme les maîtres mots.
Sur une scène improvisée, quelques membres de l'association se succédaient et donnaient le ton à une manifestation « sans la moindre prétention exceptée celle de distraire » Pari audacieux mais… réussi cependant par une troupe qui ne résistait d'ailleurs pas à faire durer le plaisir. A maintenir le bon tempo d'une animation qui se prolongeait alors jusqu'au bout de la nuit.
Pour tous les goûts
« Tout n'a peut-être pas été parfait mais nous y avons mis notre cœur ! » osait préciser José Pirès avant que le rideau ne tombe. Définitivement. Les applaudissements accompagnaient alors la fine équipe d'acteurs jusqu'en coulisses, comédiens d'un soir soulagés à l'idée de n'avoir rencontré le moindre coup de théâtre au cours d'une représentation pas vraiment comme les autres. Une manifestation populaire où ce même José Pirès pris soin également de pousser la chansonnette.
Dynamisme que l'ADP entend préserver au cours d'un printemps assurément show ! Au programme des festivités, « un dîner dansant ouvert à tous à Villeneuve-Saint-Germain le 20 avril, une soirée Fado au centre culturel le 27 avril avant un grand rassemblement folklorique prévu le 23 juin », dévoile Manuel Carvalho Da Silva. Un président qui n'oublie pas d'indiquer « aussi le traditionnel tournoi de football le 16 juin » Tout un programme.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/spectacle-une-sacree-soiree-avec-les-portugais

lundi 1 avril 2013

Après la liquidation, l'au revoir en musique des Transcom

SOISSONS (Aisne). Après la liquidation de la filiale Transcom France, prononcée par le tribunal de commerce le 21 mars, les salariés du centre d'appels du parc Gouraud se sont réunis une dernière fois pour passer la journée ensemble sur la plateforme.
Le plan de sauvegarde de l'emploi, négocié mardi dernier, devrait être validé lors du CCE de jeudi. « Même si ce n'est pas la panacée, les gens peuvent être fiers d'eux car, au début, nous partions de zéro », confie un syndicaliste.
C'est une ambiance de fête et de tristesse qui règne sur le « floor » du parc Gouraud où les salariés vont encore se retrouver cette semaine, notamment dans le cadre des accords transactionnels avec la direction avant le comité d'entreprise

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/apres-la-liquidation-lau-revoir-en-musique-des-transcom