lundi 20 octobre 2014

L’hôpital veut soigner son parking

Arrivé serein, pressé ou énervé d’avance par la difficulté anticipée, l’automobiliste finit presque toujours par être stressé lorsqu’il veut se garer dans le parking de l’hôpital de Soissons. Sauf chance inespérée, il passe en revue les rangs de véhicules puis entame un autre tour et peut-être un troisième avant de devenir pratiquement hystérique, prêt à sauter sur la première place libérée quitte à en découdre avec un autre !
Le stationnement au centre hospitalier, c’est la galère, et ça fait des années que ça dure. C’est d’autant plus pénible que les usagers sont principalement des malades ou des membres du personnel (il y en a 1 600). Il n’est pas question pour eux « de perdre du temps sur le parking », soutient Alexandre Mokede, adjoint au directeur.
Ce problème est l’une des priorités du directeur Freddy Serveaux, dévoile son adjoint. « Nous avons élaboré une méthode de réflexion », explique-t-il, revenant sur les démarches réalisées au fil des semaines pour qu’un jour, peut-être d’ici la fin de l’année scolaire, la situation s’améliore.
Un constat a d’emblée été dressé. Le taux d’occupation n’est pas toujours le même. « Vous pouvez venir la nuit, il n’y a personne. » Alors, agir sur le taux d’occupation ou augmenter le nombre de places ? La dernière solution serait privilégiée puisqu’une étude a été confiée dans ce sens à des spécialistes, avec un préalable : garder un équilibre entre les espaces verts et les zones de stationnement.
En observant de plus près le fonctionnement de l’établissement, sa direction a ainsi observé que les équipes étaient surtout présentes le matin de 7 à 14 heures et l’après-midi, de 13 heures ou 13 h 30 à 20 ou 21 heures. D’où un chevauchement entre 13 et 14 heures. Quant aux visites, elles commencent justement vers 13-14 heures.
Restait à « objectiver » cet état de faits, selon les termes du directeur adjoint. Ce qui a été fait lors des comptages des 20 et 22 mai derniers. Et là non seulement il est apparu que 3 000 véhicules essayaient de rentrer dans 800 à 900 places, mais que le problème s’étale entre 10 et 18 heures. D’où, sans doute, le choix d’extension.
La tâche des spécialistes s’annonce néanmoins ardue, puisqu’il n’est pas question d’acheter de nouveaux terrains ni d’engager des travaux pharaoniques pour un souterrain ou un parking aérien.

http://www.lunion.presse.fr/region/l-hopital-veut-soigner-son-parking-ia3b26n424445

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