L a Ville se propose de rétribuer le mari d’une de ses employés, alors que la société historique aurait pu faire le boulot gratuitement ». Lors de l’assemblée générale de la société historique du Soissonnais, le président Denis Rolland a vivement critiqué la municipalité autour de ses choix pour les événements du Centenaire. L’échange fut ensuite court, mais assez rugueux entre la première adjointe Mireille Tiquet et le président. Néanmoins, en creusant un peu plus cette histoire, on se demande si la société historique n’aurait pas du mal à supporter la concurrence...
Deux projets
complémentaires
Pour bien comprendre ce dossier, il faut déjà détailler deux projets dont il est question (pour les autres, lire ci-contre). Il y a d’un côté les actions organisées par la société historique : un colloque de deux jours et un ouvrage rédigés à partir de témoignages. Ces initiatives sont soutenues par la Ville, et bénéficient de 3 000 euros de subventions chacune. De l’autre côté, il y a le projet d’un membre du CRID 14-18, enseignant et époux d’une responsable de service de la mairie de Soissons. Les actions programmées sont : la réalisation d’un numéro spécial de « Soissons Info » (32 pages), ainsi que l’organisation d’un cycle de conférences de 2014 à 2018. Ici, le budget prévisionnel est de 3500 euros pour le numéro spécial (hors coût d’impression) et de 5 000 euros pour les dix conférences.
Pour la société historique, ce deuxième projet est « un pied de nez à tous les bénévoles qui travaillent régulièrement pour des actions en faveur de la Ville », et le porteur dudit projet « s’est enfoncé dans la brèche lorsque les événements du centenaire ont été mis en place ».
L’intéressé regrette que « ce soit la guerre de tranchée » entre les deux projets, tout en précisant que « l’Histoire n’est pas le pré gardé de la société historique ». Le maire Patrick Day le rappelle également aux dirigeants de l’association dans un courrier adressé au président. « Pour le centenaire, aucun des partenaires ne doit se placer au-dessus des autres. La Ville a établi sa propre programmation (...) complémentaire de celle de la Société historique comme des autres partenaires ».
Ensuite, il faut préciser que c’est la municipalité qui a contacté le porteur du second projet. « Quant aux accusations de favoritisme par rapport à la fonction de mon épouse, c’est pitoyable », explique-t-il. « Celà fait plus de vingt ans qu’elle travaille dans ce service, et il n’y a jamais eu aucun précédent. » La mairie de Soissons argumente pour expliquer le choix de ce partenaire. « Il est membre du CRID 14-18 et auteur, ou coauteur, de nombreux ouvrages et articles consacrés à la première guerre mondiale. C’est dans ce cadre et pour ces raisons que la ville lui a demandé de réfléchir à des initiatives en direction du grand public ».
Plusieurs documents en notre possession corroborent ces propos. Cet auteur semble donc pris entre les feux croisés de la mairie et de la société historique, dont les relations ne sont pas forcément tout le temps au beau fixe...
http://www.lunion.presse.fr/accueil/la-guerre-autour-du-centenaire-ia0b0n307988
Gueguerre c'est la cas de le dire mais en période électorales tout fait recette .
RépondreSupprimerBonne journée bises Jacqueline