Le derby entre les réservistes de Soissons-Cuffies et le FC Belleu Basket a tenu toutes ses promesses et s’est joué lors d’un money-time cruel pour les premiers nommés.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » Le FC Belleu Basket a respecté, au pied de la lettre, ce dicton dimanche matin sur le parquet de Soissons-Cuffies. Où les réservistes locaux veillaient à leur opposer une farouche résistance. Un indécis bras de fer, entre deux frères... ennemis, qui entretenait ainsi l'atmosphère sulfureuse d'un derby digne de ce nom. Rencontre disputée dont le dénouement allait être soigneusement préservé.
Chahuté, bousculé, contrarié par un hôte sans complexe, le FC Belleu Basket tardait à justifier son statut de favori, aux ambitions affichées et affirmées par un probant recrutement estival, la troupe dirigée par Mickaël Kerenflech se révélait poussive, dans ses « petits souliers ». Elle accusait d'ailleurs un (léger) retard à l'issue du premier acte (13-16 ; 10e). Une situation qui se confirmait à la pause où les visiteurs demeuraient toujours dans le rétroviseur d'une formation soissonnaise galvanisée à l'idée de (fort bien) soutenir la comparaison (23 - 28 ; 19e)
Aux coudes à coudes
Irréprochables depuis les trois coups de ce championnat Pré-Régional, le FCBB éprouvait encore les pires difficultés à se « débarrasser » d'une lanterne rouge renforcée - il est vrai - de quelques éléments de l'équipe fanion. En proie au doute, les partenaires de Stéphane Chevalier s'efforçaient à rectifier le tir au retour des vestiaires mais apparaissaient encore... à portée de fusil d'un rival loin de rendre les armes qui pourtant se résigna néanmoins à le faire en toute fin de rencontre. Lorsque Diot assénait, lors du « money time » le cruel coup de grâce, et que d'un panier bonifié, il expédiait les siens au firmament (64 - 63 ; 39e)
« Ce sont des confrontations particulières. Tout le monde se connaît ! Certains d'entres nous, dont moi-même, étions encore licenciés au SCABB la saison passée... » confiait Mickaël Kerenflech. Responsable technique belleusien soulagé à la fin d'une rencontre que les siens venaient de remporter dans la douleur. A la force du poignet face à une vaillante troupe soissonnaise où quelques mains ont visiblement tremblées en fin de match. Ce que regrettait d'ailleurs son homologue, Mamadou Diallo : « L'équipe est jeune et manque d'expérience ; la sortie prématurée, suite à cinq avertissements, de Boutaïbi nous fait mal. Des regrets, nous en avons puisque la victoire nous échappe d'un rien... » Un scénario dans la plus pure tradition des derbys cependant.
SOISSONS. Gymnase Jean-Davesne. FC Belleu Basket bat Soissons-Cuffies « B » 64-63 (13-16, 10-12, 19-16, 22-19) Arbitres : MM. Chevrin et Sainseaux. Une cinquantaine de spectateurs.
SOISSONS-CUFFIES : Lemaire 15 (dont deux à 3 pts), Boutaïbi 13 (dont un à 3 pts), Parisot 11, Moliné 9 (dont deux à 3 pts), Bekkouche 7 (dont un à 3 pts), Anglade 6, Kwamungu 2, Lequeux. Entraîneur : Mamadou Diallo.
24 fautes d'équipe : Un joueur exclu : Boutaïbi (37e)
FC BELLEU BASKET : Chevalier 17 (dont un à 3 pts), Dieppe 14 (dont deux à 3 pts), Diot 9 (dont deux à 3 pts), Margotteau 9, Lafargue 4, Rossignol 3 (dont un à 3 pts), Ziarkowski 3 (dont un à 3 pts), Dropsy 2, Cordier 2, Legras 1. Entraîneur : Mickaël Kerenflech.
17 fautes d'équipe.
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