Handball : le Tunisien Haraket, un expert dans l’Aisne

Article de Monsieur  Benoît PELLOQUIN L'Aisne Nouvelle
Le Mondial s’ouvre demain en France et rappelle vivement des souvenirs à l’arrière gauche de l’AC Soissons, 4e avec la Tunisie en 2005 à domicile
Près de douze ans après, les frissons parcourent encore le corps d’Hatem Haraket quand il en parle. En janvier 2005, l’arrière gauche de l’AC Soissons (Nationale 3), alors licencié à l’Espérance sportive de Tunis – « le meilleur club du pays et plus grand pourvoyeur de l’équipe nationale » – a réalisé le plus beau parcours de l’histoire d’une sélection africaine (comme l’Égypte en 2001) lors d’un championnat du monde avec la Tunisie, en se classant 4e.
Défaits en demi-finale face à l’Espagne (30-33), future championne du monde, les Aigles de Carthage n’ont cédé que d’un but (25-26) pour le bronze face à la France de Guigou, Gille, Fernandez and co, le lendemain du dernier match en Bleu de Jackson Richardson. « C’était la folie au pays. À chaque match (à Radès), il y avait 15 000 personnes. On était porté par notre public », se remémore le Tunisien, une soixantaine de sélections au compteur entre 2000 et 2012, au poste de demi-centre.

« Les Bleus ? Un rouleau compresseur »

Conscient d’avoir « offert du plaisir aux gens » et malgré sa place de remplaçant, Hatem Haraket se dit toujours surpris, aujourd’hui, d’entendre les Tunisiens lui parler de ce championnat du monde. En 2017, c’est au tour de la France d’organiser le Mondial et le handballeur axonais est très optimiste quant à la future épopée des Bleus.
« Les Karabatic, Narcisse ont presque 300 sélections, même si chaque compétition a sa part de vérité. Ils vont avoir un peu le trac les deux premiers matches mais vont ensuite se libérer. Ça va être un rouleau compresseur », estime-t-il. L’équipe de France va disputer quatre de ses cinq matches à Nantes, club dans lequel a joué Hatem Haraket de 2008 à 2010. « L’ambiance est énorme là-bas. Il va y avoir 10-11 000 personnes à chaque match. »
Les Experts, quintuples champions du monde et tenants du titre face au Qatar (25-22), « vont être durs à battre et revanchards par rapport aux Jeux olympiques ». « Je les vois aller au bout, face à l’Espagne, le Danemark ou l’Allemagne, d’autant que toutes les équipes ont peur de la France », poursuit le joueur de 38 ans.

La Tunisie « dans un groupe très difficile »

Et la Tunisie ? « Elle est dans un groupe avec des équipes très difficiles à battre comme la Slovénie, la Macédoine. Les deux premières places sont inaccessibles (Espagne, Islande), mais l’équipe est jeune et a du talent. » Hatem Haraket espère voir son pays atteindre les quarts de finale, bien que les Aigles de Carthage puissent jouer leur 8e contre les Bleus. « En poule, ils seront poussés par 2 à 3 000 Tunisiens à Metz ! »
Et peut-être par leur compatriote et/ou ex-coéquipier. « J’ai eu des invitations par la fédération, j’espère aller voir Tunisie – Espagne. Je vais regarder tous leurs matches à la TV », raconte le pensionnaire de l’ACS, qui connaît bien Thierry Omeyer (dont le frère jumeau Christian est directeur sportif à Sélestat, ndlr) pour l’avoir croisé dans le club alsacien, de 2006 à 2008. « C’est un grand travailleur, une machine de guerre », loue Hatem Haratek, également champion d’Afrique en 2006 avec la Tunisie. Le « combat » pour les Bleus débute demain soir face au Brésil............ lire la suite sur l'Aisne nouvelle ....  http://www.aisnenouvelle.fr/sport-region/handball-le-tunisien-haraket-un-expert-dans-l-aisne-ia0b0n438190

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