Aisne : À la recherche d'un food truck pour nourrir les salariés des zones

Le concept ? Une cuisine dans un camion. Si c’est une affaire qui roule dans la Marne où il y en a beaucoup, ce n’est pas le cas dans l’Aisne. Avis aux amateurs qui voudraient se lancer
Le parc Gouraud, c’est désormais 800 salariés qui travaillent dans 120 entreprises. Un vrai quartier d’affaires au cœur de Soissons où les travailleurs peinent à trouver quelque chose à se mettre sous la dent à la pause déjeuner, parfois très courte. Il n’y a que peu d’offres dans ce parc d’activités – en dehors du chic restaurant de l’hôtel des Francs – même si l’emplacement de sandwicherie le Fourteen fermée au début de l’été, sera bientôt repris par La Mie câline.
Le service développement économique de la communauté d’agglomération du Soissons cherche donc une solution qui permettrait de varier le plaisir des papilles et des estomacs, sans toutefois nuire à la nouvelle implantation de la grande chaîne. L’idée est de multiplier l’offre, pas de la réduire, et d’apporter un service en plus. Un food truck, voilà donc ce qu’il faut.
Problème : dans le Soissonnais en tout cas, cette formule de restauration n’existerait pas. Si les camions-cuisine font recette dans la Marne où on ne les compte plus, il n’y en a que très peu dans l’Aisne, dont un franchisé implanté à Chauny, en redressement judiciaire.

« On veut de la qualité »

Comme il existe cette société à Chauny, donc, le service développement économique a pris contact avec elle et étudie la possibilité d’une convention pour faire venir le camion de « Charles Leriche » – c’est le nom de la franchise – une fois par semaine ou tous les 15 jours au parc Gouraud. « C’est un prestataire qu’on envisage », indique Éric Bloquet, directeur adjoint du service. Ce que l’Agglo cherche, « c’est de la qualité, pas un camion à pizzas. Un vrai food truck avec des hamburgers et des salades par exemple », éclaire-t-il, « c’est ça que l’on veut. Quand ils sont de qualité, ils font un malheur ».
Le service est aussi prêt à accompagner un porteur de projet car il y a d’autres zones d’activités comme celle des entrepôts ou celle du plateau en bordure de RN2 qui pourrait permettre une rotation du camion.

http://www.lunion.fr/node/831795